Leinhart a écrit:
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock – 1959) : Pour faire plaisir à Serval, quoi de mieux pour bien commencer l’année qu’un revisionnage d’un immense classique avec un œil cinéphile un peu plus acéré que la première fois. Grande leçon de mise en scène et de suspense de la part d’Hitchcock (il en a fait d’autres dans sa carrière) dans un film aussi intriguant que ludique grâce à son personnage principal un peu paumé dans une machination qui le dépassé, grâce à Eva Marie Saint en personnage féminin ambigu et grâce à des décors parfaitement choisis. La scène culte de l’attaque par un avion dans les champs, sans la moindre musique, justifie à elle seule le visionnage du film. Dans l’ensemble, c’est peut-être un chouilla long, mais c’est justement parce que chaque scène est étirée qu’Hitchcock arrive à tirer le maximum de chacune d’entre elles.
Serval a écrit:Leinhart a écrit:
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock – 1959) : Pour faire plaisir à Serval, quoi de mieux pour bien commencer l’année qu’un revisionnage d’un immense classique avec un œil cinéphile un peu plus acéré que la première fois. Grande leçon de mise en scène et de suspense de la part d’Hitchcock (il en a fait d’autres dans sa carrière) dans un film aussi intriguant que ludique grâce à son personnage principal un peu paumé dans une machination qui le dépassé, grâce à Eva Marie Saint en personnage féminin ambigu et grâce à des décors parfaitement choisis. La scène culte de l’attaque par un avion dans les champs, sans la moindre musique, justifie à elle seule le visionnage du film. Dans l’ensemble, c’est peut-être un chouilla long, mais c’est justement parce que chaque scène est étirée qu’Hitchcock arrive à tirer le maximum de chacune d’entre elles.
Et à Kaplan !![]()
Quelle leçon de mise en scène pour tous les tâcherons d'aujourd'hui ...
Murungaru a écrit:J'avoue que Hitchcock je reconnais la maitrise à tous les niveaux et surtout en écriture et mise en scène, mais ça m'emballe rarement émotionnellement. Je reste assez extérieur.A l'exception des Enchainés et de Rebecca (mais lui j'ai un peu peur de le revoir, je le sens plus trop même si j'avais adoré).
kaplan a écrit:Murungaru a écrit:J'avoue que Hitchcock je reconnais la maitrise à tous les niveaux et surtout en écriture et mise en scène, mais ça m'emballe rarement émotionnellement. Je reste assez extérieur.A l'exception des Enchainés et de Rebecca (mais lui j'ai un peu peur de le revoir, je le sens plus trop même si j'avais adoré).
Je ne suis pas du tout un fan de cinéma mais j'aime beaucoup Hitchcock...
Toutefois, je comprends ton ressenti et je me demande s'il n'a pas une façon trop "clinique" de filmer d'une part, mais surtout ses acteurs (et particulièrement le principal James Stewart), de même que les actrices, sont assez froids et ont du mal à générer de l'empathie...
Cary Grant est justement une exception, lui qui vient plutôt de la comédie...et même dans "Soupçons" dans lequel il joue un personnage particulièrement ambigu, on s'attache à lui...
Murungaru a écrit:J'avoue que Hitchcock je reconnais la maitrise à tous les niveaux et surtout en écriture et mise en scène, mais ça m'emballe rarement émotionnellement. Je reste assez extérieur.A l'exception des Enchainés et de Rebecca (mais lui j'ai un peu peur de le revoir, je le sens plus trop même si j'avais adoré).
Robocrotte 2.0 a écrit:Murungaru a écrit:J'avoue que Hitchcock je reconnais la maitrise à tous les niveaux et surtout en écriture et mise en scène, mais ça m'emballe rarement émotionnellement. Je reste assez extérieur.A l'exception des Enchainés et de Rebecca (mais lui j'ai un peu peur de le revoir, je le sens plus trop même si j'avais adoré).
Quand les as-tu découverts ? Si c'était en début de cinéphilie, c'est peut-être à retenter.
J'ai pour ma part toujours aimé Hitchcock, mais les redécouvrir en les montrant à ma compagne m'a fait réaliser à quel point c'était génial. Je pense que, certes, les intrigues, les dialogues et les romances ont parfois vieilli, mais que les mises en scène sont sans égal, passé ou contemporain. C'est du génie, de la dentelle à tout instant. Revoir Les Oiseaux il y a un an a été un choc d'une rare puissance (et ce n'était pourtant pas du tout mon préféré !). Les quarante dernières minutes, c'est une invention par seconde...
Psychose, malgré son fond freudien vieillot, est peut-être celui qui résistera le mieux au temps. Je ne connais rien de plus traumatisant. Et la musique de Herrmann...
kaplan a écrit:N'oublions pas l'humour (la maman)
Leinhart a écrit:Perso, je suis dans la même situation que Robocrotte. Quand j'ai découvert son cinéma, j'aimais bien mais je faisais le branleur cinéphile alors que je ne n'y connaissais rien (j'étais sans doute pas loin d'être plus impressionnable par un Nolan, c'est dire d'où je partais) et je mettais des petits 6 sur SC. Tant mieux, je redécouvre maintenant et je prends beaucoup plus de plaisir à regarder
kaplan a écrit:Je ne suis pas du tout (je l'ai déjà dit) spécialiste de cinéma mais j'ai une passion pour Clint Eastwood... l'ensemble, pas seulement le cinéaste...
J'ai pourtant l'impression qu'il est peu évoqué dans ce topic... Cela me surprend...et si vous ne l'appreciez pas, pourquoi ?
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