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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 21 Avr 2021, 13:11

bullomaniak a écrit:
Leinhart a écrit: Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy – 1964) : J'ai revécu le calvaire d'une Chambre en ville. Toutes les qualités du film (et il y a en a, dans la mise en scène, les décors...) sont étouffées par ce concept insupportable de film chanté. Si encore c'était une comédie musicale, pourquoi pas, mais il n'y a ni danse, ni musicalité dans les textes, juste des banalités débitées en chantant. Je viens de mater La baie des anges hier et ça me confirme que je préfère largement le cinéma non musical de Demy.


Alors j'ai du mal avec ce film à titre de plaisir personnel mais c'est faux. C'est une comédie musicale, au sens le plus essentiel du terme, c'est à dire où l'usage du chant et de la musique sert à démultiplier la portée narrative. Il y a des thèmes et un usage réfléchi de la musique.

Je dirais que c'est même bien plus une comédie musicale que des films à « numéro musicaux » qui n'ont aucun impact sur le propos du film.

Quelques exemples dans cette vidéo.



Certes, dans ce cas ce film et une chambre en ville sont peut-être les seules vraies comédies musicales :mrgreen:
Disons que ça s'éloignait de l'idée qu'on se fait traditionnellement des comédies musicales avec des numéros musicaux comme tu dis.
Enfin, ça ne change rien au fait que je trouve le concept assez dur à supporter pendant 1h30 :o J'imagine que je ressenti est très personnel sur ce type de film

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Re: Cinéma

Messagepar bullomaniak » 21 Avr 2021, 14:42

Il y a cette vidéo qui explique assez bien le principe des comédies musicales à partir d'une perspective historique (Mulan c'est un prétexte, il n'en parle qu'à la fin). Les Parapluies de Cherbourg ça a un côté retour à une forme opératique.


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Re: Cinéma

Messagepar albert compteur » 21 Avr 2021, 14:54

Murungaru a écrit:Je met le Cimino largement devant Apocalypse now perso :mrgreen: Sans même parler du final que je n'aime pas, c'est un très bon film, mais il ne me prends pas au trip comme Voyage au bout de l'enfer le fait. Et pas seulement dans les scènes les plus terribles et célèbres, rien que la première heure avec le mariage rare sont les films à m'être apparu aussi vrai et les émotions aussi palpable (d'ailleurs si je me souviens bien certaines parties du mariage sont filmés pendant un réel mariage, et il y a un acteur non professionnel au sein de la bande d'ami, un ouvrier rencontré lors de la pré-prod, ça renforce probablement cette sensation de réalisme de cette première partie). Déjà en soi c'est très fort mais ça permet aussi de décupler tout l'enjeu dramatique de ce qui suit.


Marrant, tout le contraire pour moi :mrgreen:

on est dans le subjectif après mais la première partie du film a vraiment mal vieillie je trouve, j'ai pas trouvé l’authenticité que tu évoques lors du mariage et sur le plan formel ça n'a rien de particulièrement brillant à l'inverse d'Apocalypse Now. Je retiendrai quand même certaines scènes phares de Voyage au bout de l'enfer et j'irais pas jusqu'à dire que le film est moyen mais voilà, pour moi comparer Cimino et Coppola c'est limite du blasphème Image

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Re: Cinéma

Messagepar friton01 » 26 Avr 2021, 04:18

Anthony Hopkins qui fout en l'air la fin des Oscars en n'étant pas présent pour venir récupérer son prix l'année où le prix du meilleur acteur est déplacé à la fin. :moqueur:


Beaucoup de grognement sur Twitter parce que tout le monde pensait que le changement de programme avait été fait pour honorer la mémoire de Boseman lors de sa victoire qui n'a du coup pas eu lieu.

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Messagepar dicaprio » 26 Avr 2021, 22:14

friton01 a écrit:Anthony Hopkins qui fout en l'air la fin des Oscars en n'étant pas présent pour venir récupérer son prix l'année où le prix du meilleur acteur est déplacé à la fin. :moqueur:


Beaucoup de grognement sur Twitter parce que tout le monde pensait que le changement de programme avait été fait pour honorer la mémoire de Boseman lors de sa victoire qui n'a du coup pas eu lieu.

Et certains qui crient encore aux mechants blancs soit dit en passant car hopkins a battu boseman......

A noté que les oscars font moins de 10millions de téléspectateurs. Y a quelques années ils faisaient 40 millions et ça a commencé à baisser depuis 10 ans,mais alors depuis 3 ans c'est 30 millions en 2019,23 millions en 2020 et donc 9.6 millions hier...incroyable la chute.A ce rythme dans 5 ans ça sera une relique du passé,voué à disparaitre

Selon le journaliste de canal + beaucoup disent ne pas regarder aux USA à cause notamment du côté "politique" de la cérémonie (diversité toussa...) et aussi car les films nominés sont de plus en plus éloignés des films "mainstream" et non vus par beaucoup de monde.Ce n'est pas que liè à la pandemie, déjà en fevrier 2020 la cérémonie avait atteint son record le plus bas historique et de très loin, mais depuis pulvérisé donc par la cérémonie d'hier.

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Re: Cinéma

Messagepar friton01 » 26 Avr 2021, 23:12

Attention aux chiffres d'audiences de cette année, c'était plus qu'attendu que ce serait un four ce qui a permis aux organisateurs de tenter des choses en modifiant le déroulement de la cérémonie. Il faut avouer qu'entre tous les films qui ont été peu vus et/ou peu diffusés, l'absence de la plupart des poids lourds et la réduction du nombre de film, cette sélection était de l'avis de beaucoup particulièrement faible dans beaucoup de catégories. Et l'aspect moins glamour a pu faire fuir aussi une partie du public.

Honnêtement, ça fait depuis 2016-2017 que je regarde les Oscars et c'était la cérémonie la plus agréable à suivre à part la fin où ça s'est clairement vu que tout le monde avait pensé que la cérémonie se terminerait sur un hommage à Boseman. La grogne n'est d'ailleurs pas si importante que ça notamment chez ceux ayant vu les deux films tant la prestation d'Hopkins semble être bien supérieure.

La cérémonie qui sera vraiment à scruter sera celle de l'année prochaine où les audiences devraient fortement remonter avec une cérémonie plus normale. Le cru s'annonce en plus très prometteur avec les possibles retours de Zack Snyder, Clint Eastwood (devant et derrière la caméra), Tom Cruise, Peter Jackson et probablement le West Side Story de Spielberg, le Dune de Villeneuve et le Eternals de Chloe Zao vendu par Marvel comme étant une claque sans oublier tous les films qui perceront entre temps.



En parlant de Spielberg, la bande annonce de West Side Story confirme son statut de film que j'attends le plus au cinéma cette année. Le combo Spielberg/Bernstein/Dudamel fait rêver pour la musique, il ne manque que Williams qui a joué la partition de piano sous la direction de Bernstein à l'époque mais qui n'a pas pu s'occuper des arrangements du remake.

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Messagepar Leinhart » 27 Avr 2021, 07:40

En même temps c'est compliqué de s'intéresser à une cérémonie quand on a vu quasi aucun film susceptible de recevoir un prix...

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 27 Avr 2021, 11:21

Visionnages (assez nombreux) de la semaine dernière :

La Baie des anges (Jacques Demy – 1963) : Un Demy réussi qui laisse à Jeanne Moreau la possibilité de s'exprimer pleinement (elle laisse d'ailleurs peu de place à son compagnon à l'écran). Une belle histoire sur un amour complètement anéanti par une addiction au jeu. Les plans séquences (très sobres) où les deux personnages se ruinent en l'espace de quelques secondes de façon complètement indifférente sont assez saisissants !
Et ce film confirme que je préfère largement les Demy sans chanson/danse (bon il y a en a un peu quand même dans une scène).

I Basilischi (Lina Wertmüller – 1963) : Découverte intéressante chez Carlotta : premier film d’une réalisatrice italienne jusqu’alors inédit en France, qui raconte le quotidien d’un village du Sud de l’Italie. Formellement, le film est magnifique, le village dans lequel se déroule l'action est magnifié par la caméra de Wertmuller. Sur le fond, ça nous montre un quotidien un peu insipide et insignifiant et malheureusement, ça finit par entraîner une certaine lassitude lors du visionnage.

Le Procès (Orson Welles – 1962) : Belle réussite de Welles qui parvient à s'approprier un roman majeur de la littérature du XXe siècle. C'est brillant sur la forme, plein d'idées de mises en scènes, les décors sont superbes, la lumière parfaite, les acteurs sont bons. Welles donnent un côté surréaliste et gigantesque qu'on ne ressent pas dans le livre mais qui est plutôt pertinent pour une adaptation ciné. Pour le reste, j'avais trouvé le livre un peu long. L'adaptation étant très fidèle, je lui trouve le même défaut.

Jabberwocky (Terry Gilliam – 1977) : Un film qui a le cul entre deux chaises, trop comique pour être un bon film de fantasy ; pas assez drôle pour être un bon film comique. Il doit en outre supporter l'héritage des Monty Python sans arriver au niveau de bêtise génial de Sacré Graal. C'est loin d'être déplaisant à voir, j'ai beaucoup aimé la scène finale avec un monstre plutôt beau malgré le budget limité du film, mais le film souffre de n'être excellent dans aucun registre.

Les Amours imaginaires (Xavier Dolan – 2010) : Le côté excessif de Dolan atteint des sommets avec ce film : zoom/dezoom grossiers, mouvement de caméra vertical vers les mains, utilisation excessive des ralentis, de la musique populaire, symboles grossiers (rajouter le David de Michel Ange en plein milieu d'une scène où deux personnages bavent sur un 3e, c'est tellement too much...). Impression désagréable de regarder un clip d'1h40 alors que le film semble pourtant avoir des choses intéressantes à raconter.

The Intruder (Roger Corman – 1962) : Film noir qui prend aux tripes, parfaite mise en garde contre le mélange dévastateur populisme/racisme et art oratoire. Formellement magnifique.

Robin des bois (Wolfgang Reitherman – 1973) : Sans être génial, c'est un Disney très agréable à regarder : joli, plutôt drôle, engagé (enfin, n'exagérons rien, ça reste limité), équilibré (pas trop de chansons).

Cinq soirées (Nikita Mikhalkov – 1979) : L'un de mes préférés du coffret 70-80 du réalisateur jusqu'à présent. Film très beau et touchant sur le temps qui passe et la 2e chance amoureuse. Comme souvent assez subversif pour peu qu'on s'intéresse un peu à la politique soviétique. Brillant sur la forme grâce à l'utilisation très raffinée des décors pour raconter l'histoire.

Coma (Nikita Argunov – 2020) : Un égarement de fin de samedi soir. J'ai envie d'être bienveillant avec ce film assez généreux. De la SF grand spectacle mais petit budget (? Imdb annonce 4 millions seulement), la plupart des décors numériques donnent l'impression de jouer à un jeu PS3 indépendant mais le design est réussi et rend l'ensemble cohérent. Sur le fond, c'est assez con, un mix un peu bâtard entre Inception et le jeu The Evil Within mais c'est mené avec un bon rythme et c'est agréable à regarder

Cloclo (Florent-Emilio Siri – 2012) : Un biopic de 2h30 sur Claude François par le réalisateur à la filmo assez douteuse, j'avais directement envie de détester. Le début du film m'a conforté dans ce "choix" puisqu'on a vite pas mal d'écueils du genre (histoire de la naissance à la mort, références et name dropping, les chanteurs qui sortent des tubes à l'instinct sans jamais bosser...). Et finalement, le film prend une autre dimension : plus sobre, plus posé, montrant les côtés sombres d'un personnage finalement assez dégoûtant. Que le film ait été fait 5 ans avant Metoo le rend assez intéressant. Et le fait que ses gosses ait produit ce tableau fait de leur père est assez fascinant.

Et puisqu'ils quittent Netflix en fin de semaine, j'ai commencé à rattraper les Chaplin que je n'avais pas vus.

Un Roi à New-York (Charlie Chaplin – 1957) : Pas un grand Chaplin mais quel plaisir de le découvrir dans ce registre : excellent acteur, juste, touchant. Le film est une satire sociale pas forcément très subtile mais efficace (contre le capitalisme, la chasse aux sorcières), assez visionnaire (téléréalité) qui se regarde très bien.

L’Opinion publique (Charlie Chaplin – 1923) : Film assez singulier de Chaplin (drame muet qu'il réalise sans jouer). Plutôt réussi, intéressant et joli sans être transcendant.

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Re: Cinéma

Messagepar Yousband » 27 Avr 2021, 18:49

Je me suis décidé à rattraper mon retard au niveau des James Bond version Craig. Y a pas à dire c'est le haut et le bas, la qualité est pas super régulière, on commence avec Casino Royale qui je trouve est l'un des meilleurs Bond à Quantum of Solace qui est sans doute l'un des moins bon (à l'image de son méchant), avant de revenir à du très bon avec Skyfall même si je trouve le dernière acte plus que moyen. Et même si j'ai apprécié Spectre il lui manque clairement quelque chose pour "clôturer" en apothéose l'arc narratif (même s'il n'est sans doute pas avec No Time to Die).

J'en ai également profité pour faire mon repassage devant le nouveau Mortal Kombat :mrgreen:
Que dire, suffit de regarder l'épisode de Crossed de Karim Debbache pour avoir tout le résumé du film alors que ça parle du MK 2 de 1997 :lol:
C'est clairement fan service y a pas mal de personnages qui sont sous leurs meilleurs jours mais y a un effort qui est fait, même si la justification des pouvoirs/capacités des combattants est plus que bidon. Je trouve les combat plutôt sympathique et ça fait le taf. Le film est divertissant si on laisse reposer son cerveau et ça colle à la franchise en même temps :niais:
Niveau spoil, J'ai trouvé sympa de voir que les fatalités étaient au rendez-vous (en même temps un Mortal Kombat sans, ça n'a pas d'intérêt :lol: ), même certaines stage de MK 9 ont été reproduit, mais la BO du jeu par contre est pas ouf dans le film. On passera par contre sur les répliques sorti du jeu et adapter dans le film :
- Flawless victory
- Finish Him
- Et même Scorpion qui ne parle pas un mot d'anglais du film sauf pour placer son fameux "Get Over Here" :lol: Même si c'est cool 8)


A noter que le film est prévu d'avoir une suite, et vu qu'il a bien marché pour sa sortie, ça devrait pas poser de problème.

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Re: Cinéma

Messagepar Mr-T » 28 Avr 2021, 16:38

Godzilla vs Kong
Ca partait bien et puis... Hollywood.
C'est terrible d'absolument vouloir tout gâcher.

Il y a tellement de bons trucs dedans et à étoffer en plus.
Le duel est bien pris en main, la réal' est bonne à ce niveau, les combats sont (presque) bien filmés.
La théorie de la terre creuse super bien réalisée je trouve.
Mais bordel, faut absolument qu'ils viennent nous foutre un ultra-méga-super-robot-de-la-mort-qui-tue pour rajouter du spectacle inutile. Alors je sais qu'il est apparu dans les années 70 mechagodzilla mais bon c'est le 36 film sur Godzilla, il y avait clairement mieux à faire.
Bref les 20 dernières minutes détruisent le film.


Sinon, je déconseille le film pour les épileptiques, j'ai souffert perso :mrgreen:

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Re: Cinéma

Messagepar Mayoj » 03 Mai 2021, 15:21

Coucou les puristes, mon hypomètre s'est affolé, je partage. :love:

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Ils sont quand même très bons et forts.

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Messagepar Murungaru » 03 Mai 2021, 15:29

Mayoj a écrit:Coucou les puristes, mon hypomètre s'est affolé, je partage. :love:

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Ils sont quand même très bons et forts.


Oui, leur marketeux et commerciaux sont pas mauvais :heureux:

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Re: Cinéma

Messagepar Médé33 » 03 Mai 2021, 15:32

Cette usine :moqueur:

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Re: Cinéma

Messagepar redneck » 03 Mai 2021, 15:52

Mayoj a écrit:Coucou les puristes, mon hypomètre s'est affolé, je partage. :love:

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Ils sont quand même très bons et forts.

La même ici. Ce teasing des 4 fantastiques.

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Re: Cinéma

Messagepar Mr-T » 03 Mai 2021, 16:06

Moi j'attends IronGirls en mode féministe avec Pepper et sa fille :noel:

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Re: Cinéma

Messagepar friton01 » 03 Mai 2021, 21:36

Mr-T a écrit:Moi j'attends IronGirls en mode féministe avec Pepper et sa fille :noel:

Phase 5 ou 6 à mon avis. Il faut lui laisser le temps de dépasser les 10 ans je pense.
redneck a écrit:
Mayoj a écrit:Coucou les puristes, mon hypomètre s'est affolé, je partage. :love:

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Voir le tweet de @Marvel sur Twitter


Ils sont quand même très bons et forts.

La même ici. Ce teasing des 4 fantastiques.

Ce serait surprenant que les 4 Fantastiques ne soient pas accompagnés d'un grand changement dans le MCU ou que le film marque la fin ou le début d'une phase vu la manière dont il est teasé depuis son annonce.

A noter qu'une partie du scénario de Spiderman 3 aurait fuité et que Tom Holland n'y serait pour rien cette fois-ci. :noel:

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Re: Cinéma

Messagepar purito45 » 04 Mai 2021, 14:47

Mr-T a écrit:Moi j'attends IronGirls en mode féministe avec Pepper et sa fille :noel:


IronGirls n'existe pas c'est IronHeart comme le nom de la série prévue et le personnage n'a aucun lien familiale avec Stark. Si il rajoute la fille Stark ça serai un nouveau personnage qui n'existe pas dans les comics :ok:

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 04 Mai 2021, 22:07

Mayoj a écrit:Coucou les puristes

Bonsoir.

Visionnages de la semaine dernière, j'ai eu le temps de rattraper les Chaplin dispo sur Netflix avant leur disparition, et j'ai eu un énorme coup de coeur pour Les Feux de la rampe :love:

Les Feux de la rampe (Charlie Chaplin – 1952) : Un testament artistique d'une finesse et d'une richesse incroyables. Chaplin propose un récit évidemment autobiographique très marqué par sa gloire passé et son déclassement, par ses pensées, ses souhaits, ses craintes. C'est simple, c'est beau, touchant et il y a même un caméo bouleversant avec Buster Keaton.

Monsieur Verdoux (Charlie Chaplin – 1947) : Une comédie amère très réussie pour clore les rattrapages Chaplin sur Netflix. Rôle assez atypique même s'il parvient à intégrer sans trop de difficultés les gesticulations de Charlot dans certaines scènes. Très bien écrit, interprété, côté politique très intéressant.

Il me reste quelques Demy, Risi et Dolan à voir d'ici à la mi mai.
Début mai, Netflix a rajouté quelques Tati (je n'en ai vu qu'un seul, ça sera l'occasion) et des Bergman plutôt pas mal. Ca remplace pas la densité du catalogue MK2 qui est en train de partir mais c'est déjà pas mal

Et autres :

Les Chariots de feu (Hugh Hudson – 1981) : Ça se regarde sans déplaisir mais ça n'est pas fameux. Finalement, connaître et apprécier la musique de Vangelis suffit largement.

Dans l’ombre de la lune (David Sington – 2007) : Documentaire qui ne révolutionne pas la connaissance sur la conquête de la Lune mais qui reste magnifique et inspirant. C'est intéressant de développer le point de vue des astronautes ayant foulé le sol lunaire après Apollo 11 et les images de la lune donnent évidemment des frissons. Un peu de rêve, ça ne fait jamais de mal, surtout en ce moment !

L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune (Jacques Demy – 1973) : Un film qui se laisse regarder sans déplaisir mais qui est finalement un peu lâche, autant dans le traitement de son sujet que dans la résolution de l'intrigue.

The Guilty (Gustav Möller – 2018) : Mise en scène intéressante car tout se passe hors champ et on arrive parfaitement à tout visualiser (même si les bruits entendus au téléphone sont largement exagérés - le moindre pas, la moindre porte qui s'ouvre...). Prenant et plein de rebondissements bienvenus, mais c'est globalement assez facile au niveau de l'écriture et on se met vite à compter les incohérences.

Le Signe de Vénus (Dino Risi – 1955) : Comédie romantique/dramatique qui, sans être géniale, fait très bien le "travail", en bonne partie grâce à un casting impeccable.

Mort sur le Nil (John Guillermin – 1978) : En tant que film, c’est plutôt réussi, sans doute davantage que les différentes adaptations du Crime de l’Orient Express. Cependant, sans qu’on devine le comment, on devine beaucoup trop tôt le qui et le pourquoi, ce qui est assez dommage lorsque le scénario repose quasi exclusivement sur l’intrigue.
Même ressenti que Panzer dans le topic biblio finalement

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Re: Cinéma

Messagepar bullomaniak » 04 Mai 2021, 22:23

Mort sur le Nil il faut plutôt regarder l'épisode de la BBC qui est très très chouette.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 10 Mai 2021, 17:52

Les films vus la semaine dernière en attendant (bientôt :love: ) le retour en salles

Madame de… (Max Ophüls – 1953) : J’aime de plus en plus Ophüls au fur et à mesure que je le découvre. Très belle romance dans laquelle tous les stades de l'amour sont symbolisés par un bijou. C'est simple mais très riche, et formellement magnifique. Au sein du très beau casting, je suis agréablement surpris de constater que Vittorio de Sica n'est pas seulement un immense réalisateur mais aussi un très bon acteur.

Cheval de guerre (Steven Spielberg – 2011) : A l'occasion d'une diffusion tv du film, j'ai vu sur les réseaux sociaux (et dans la présentation faite par l'insupportable Besnehard sur France 5) une sorte de mission de réhabilitation de ce « superbe » Spielberg « largement sous-estimé » et « injustement mal aimé ». Il va être temps que le confinement se termine, les gens perdent tout leur bon sens ! Spielberg est aujourd'hui tellement déifié qu'il pourrait chier sur une table, tout le monde vanterait la qualité de l'étron.
Si on enlève quelques plans bien sentis, quelques jolies scènes et 30 dernières minutes réussies (à l'exception des derniers plans avec un filtre rouge qui ferait passer Zach Snyder pour un réalisateur nuancé), c'est un naufrage digne d'un mauvais téléfilm.
Tire larmes, mise en scène bordélique (dans les tranchées, on ne sait jamais vraiment de quel côté on est), interprétation très limitée, musique générique de John Williams ultra envahissante, utilisation de filtres grossiers, anthropomorphisme sur le cheval... Bref, pas grand chose à sauver. Je dis pas que le film est douloureux à regarder, mais de là dire qu'il est bon.

Sans soleil (Chris Marker – 1983) : Ce documentaire a réussi à capter mon attention alors même que le type de narration proposé n'est pas vraiment ma tasse de thé. Les images sont sublimes, les textes sont beau, certaines phrases et plans restent en tête. Ça valait largement le coup d’œil !

Le Messager (Joseph Losey – 1971) : Très beau film d'époque de Losey sur la découverte de l'amour, sur les différences de classes, globalement sur la découverte d'un autre monde par un jeune garçon qui en restera marqué à jamais. C'est beau, la musique de Legrand (dont je ne suis pas toujours un grand fan) est superbe et les sauts dans le temps sont parfaitement utilisés, ce qui est assez rare pour être souligné.

Agatha et les lectures illimitées (Marguerite Duras – 1981) : Je persiste à m’infliger les films de Duras quand ils passent sur la Cinetek, mais c’est par curiosité et par plaisir. C’était moins insupportable que le Navire Night mais le concept des images statiques sur lesquelles on colle des dialogues plats m’horripilent un peu. Disons que les images sont jolies (mais redondantes) et le texte est plus supportable quand on décide de passer en vitesse x1,5.
Il faudra que j'essaye de lire Duras plutôt que de la regarder...

Central do Brasil (Walter Salles – 1998) : Ce film a réussi à me toucher et à me faire aimer deux personnes pourtant assez antipathiques. Il y a quelques facilités d'écriture (la vente de l'enfant notamment, un peu too much) mais c'est globalement très beau et très touchant. Le contexte brésilien donne au film une aura assez particulière pour un spectateur européen.

Les Beaux jours (Marion Vernoux – 2013) : Fanny Ardant porte le film à elle toute seule. A part ça, c'est très banal, tant sur le fond que sur la forme. Laffite a un peu l'air d'un blaireau et les thèmes de l'adultère, du vieillissement et de l'amour à la retraite sont traités sans aucune originalité. Mais bon, ça se regarde

Laurence Anyways (Xavier Dolan – 2012) : Le seul Dolan qui manquait à mon tableau, celui qui me faisait le plus peur vu la durée. Il y a de très belles choses dans ce film, mais aussi tous les errements Dolaniens qui passe le tiers de son film à proposer des clips ou des publicités pour des fringues plutôt que du cinéma. A part ça, le personnage a encore un problème avec sa maman, au cas on n'aurait pas compris que c'était récurrent chez Dolan.
Mais il y a des scènes superbes, des personnages justes et touchants et les 3h sont passées relativement vite même si je pense qu'il n'était pas nécessaire de faire aussi long.

Les Mitchell contre les machines (Michael Rianda & Jeff Rowe – 2021) : L'engouement envers ce petit film d'animation très drôle et très généreux est assez compréhensible en cette période morose mais peut-être un peu excessif. C'est un gros plaisir à regarder, mais j'ai du mal à y trouver beaucoup d'originalité, je trouve le dessin pas très beau et l'ensemble un peu caricatural.

Le Joueur de flûte (Jacques Demy – 1972) : Un film très mineur dans la filmo de Demy, qui cherche à parler de rapports sociaux, de privilèges, de fanatisme, mais qui le fait sans ambition... Le personnage du joueur de flûte est campé sans charisme (par un chanteur) et son arc narratif, qui devrait être au centre du film, expédié. On s'ennuie un peu alors que le film dure à peine 1h30, on se fiche du sort des personnages...

Voyage au centre de la terre (Henry Levin – 1959) : Moi qui ai un peu de mal avec Verne (encore que j’avais bien aimé ce livre en particulier), j’ai beaucoup aimé ce film. Vrai film d'aventure qui offre l'occasion de s'évader dans le monde créé par Jules Verne, tout en retravaillant de façon assez bienvenue le scénario et le déroulé de l'histoire qui était assez plats sous la plume de Verne. J'étais circonspect sur la possibilité pour un film des années 50 de retranscrire l'immensité du centre de la terre, mais c'est finalement très réussi !

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