JackyDurand a écrit:ContadordeEstorias a écrit:PPS : la participation aux frais de transport est une obligation légale de l’employeur.
Pour les abonnements aux transports publics uniquement.
Ici un aller-retour à la ville centre où se concentre l'emploi, c'est 15€ par jour en voiture, 300€ par mois. Donc pour commencer le smic à 1258€ devient en réalité un smic à 958€. Valable pour de nombreux territoires périurbains de même configuration, donc des millions de travailleurs.
Merci de ne pas me comparer à NDA alors que je n'ai jamais écrit qu'une personne au chômage longue durée gagnait plus que quelqu'un au smic. J'ai dit depuis le début que le surcoût lié à la reprise d'un travail était important et conduisait, parmi d'autres facteurs, une partie de ces personnes à ne pas reprendre d'emploi. Je pense que tu comprends la nuance exprimée dès le départ.
Je t'énonce des surcoûts qui existent, qui sont chiffrables, démontrables, et tu balaies tout d'un revers de la main parce que ça n'existe pas dans les études. Mais heureusement que je ne parle pas comme ça à mes concitoyens quand on parle des fins de mois, ils m'enverraient balader à la première minute.
Décidément la leçon des gilets jaunes n'a vraiment pas été comprise !
Je considère tes arguments mais tu surévalues volontairement (ou involontairement par manque de connaissance financière..,) et en plus elles ne changent pas la donne ! Un exemple flagrant : les frais de transports. Tu veux a tout prix intégrer les coûts liés a la voiture. Or pour la majeure partie des travailleurs, il existe un système de transport public.
C’est ça la différence entre le pif et la statistique : le pif s’intéresse a un cas précis et oublie le reste. La statistique s’intéresse à tout le monde.
Et contrairement a ce que tu affirmes cela existe bel et bien dans les études. I Lorsque moi même j’ai voulu me faire un avis sur la question (au lieu d’opter pour la facilité et d’écouter les populistes), je me suis renseigné sur les statistiques, j’ai construit mes propres simulations et intégré les divers coûts.
Il y a quelque chose que tu as (ou quelqu’un d’autre?) evoqué qui est que les gens finissent par se complaire dans les aides. C’est curieux mais en 2020 Esther Duflo (Nobel en économie, spécialiste des études empiriques) a affirmé l’inverse : plus on aide les gens plus ils sont capable de sortir de la trappe à pauvreté.
Car c’est un point que tu n’évoques, opportunément, pas : quelqu’un qui enchaîne le chômage ou qui est aux minima sociaux est en situation de pauvreté. Visiblement ils sont privilégiés pour que certains soient autant contre eux.
Et a nouveau, j’ai partagé des statistiques réelles.
Je partage une dernière étude . Le cas des minima sociaux / chômeurs vs actifs a bas salaire est assez similaire avec la mesure américaine de 600$ Supplémentaires par semaine donnée aux chômeurs pendant la crise de covid. Bien des voix ont annoncé qu’il y aurait trappe à inactivité (c’est a dire les gens vonta rester au chômage car ils n’ont pas d’incitation financière a reprendre le travail). Ce n’est pas le cas. Une étude de la Fed de San Francisco (economic lettrr 2020-28) indique « had little or no adverse effect on job search ».
Le débat est clos.