C'est assez long, servez vous un café et profitez des images
En préambule, je voulais remercier Mathias-Roland, qui a nous a tres gentiment fait profiter de ses 8 années au Pérou et a pris beaucoup de temps pour nous proposer un programme sur mesure. Sa connaissance du pays est incroyable, et nous a a la fois facilité un voyage qui s'est organisé vraiment a la derniere minute, en plus de nous guider toujours vers des endroits de qualité. En plus, on a pu régulierement échanger par WhatsApp au gré de nos péripéties. On t'aurait bien ramené un truc mais forcément tu es un peu loin de nous
Tes conseils sont en tout cas précieux et je pense qu'ils gagneraient a etre publiés ici si jamais tu as le temps de faire ce grand copié collé.
Treve de bavardages, c'est parti !
5 Août : Retrouvailles avec toute ma famille à l'aéroport de Lima. Le temps de manger des cannelés achetés la veille par ma famille bien-aimante, il est déjà l’heure de s’embarquer pour Puerto Maldonado et la première partie de notre voyage : l’Amazonie à travers l’exploration des rivages du fleuve Madre de Dios. Dès l'atterrissage, je suis saisi par l’humidité ambiante, moi qui vis dans une ville très sèche. Nous nous rendons directement au Lodge Corto Maltes sur les rives du Madre de Dios où nous allons passer les prochains jours. C’est un programme tout inclus, ça ne sert a rien de s’improviser expert dans cette région peu fournie en moyens de transports communs. Notre jeune guide péruvien est francophone, et ce sera un vrai plus, il a notamment une maîtrise lexicale impressionnante dans son domaine.
Dès le premier jour, on part en petite expédition observer la flore bien particulière de cette région, c’est très impressionnant, notamment les palmiers marcheurs. Le soir, expédition sur le fleuve pour débusquer des caïmans. On repère notamment une mère de famille de très grande taille. Pour une première journée, nous sommes servis en images exotiques.
6 Août : Départ dès 5h du mat en bateau pour la réserve naturelle à côté du Lodge. Nous marchons ensuite trois kilomètres sur un sentier, où nous voyons beaucoup de singes et d’écureuils, ainsi que des arbres centenaires particulièrement massifs. Nous embarquons ensuite dans une pirogue, ou nous allons faire le tour du lac de la réserve. On aura vu des loutres géantes, des caïmans, plein d'espèces d’oiseaux et de singes, et même des piranhas ! Quartier libre après cette expédition, puis on se retrouve à la fin de la journée pour grimper dans un arbre et aller voir la canopée, 30 mètres au dessus du sol, qui sera l’occasion d’un magnifique spectacle de couples d’Ara volant tout autour de notre arbre, et ou je me ferai piquer par une guêpe particulièrement intrusive.
Dans le spoiler, il y a la photo d'un crocodile que je considere que la plus incroyable de toutes celles que vous allez voir dans ce CR
7 Août : Journée très chargée : nous nous levons dès 6h du matin pour aller observer les perroquets et perruches se poser sur une falaise où ils se nourrissent. Le spectacle est saisissant, le mur se couvre de formes vertes ! Plus tard dans la journée, nous partons dans une ferme des environs ou notre guide nous montre toutes les plantations locales. L’occasion de voir plein d'espèces de bananes différentes, du cacao, de la canne à sucre, du manioc… Nous y plantons un ananas, symboliquement. Ensuite, notre guide nous a organisé une rencontre avec une famille d’autochtones. Si les petites filles parlent espagnol car elles vont à l'école, la mère de famille et la grand-mère ne s’expriment que dans leur dialecte, tandis que le père le baragouine un peu. Ils nous apprennent à tisser, à faire du feu, à tirer à l'arc, nous offrent un poisson chat cuisiné par leurs soins, et en guise de dessert, des gros insectes vivants (on aurait dit une teub au repos qui se tortille). J’en goûte un, c’est évidemment dégueulasse. En tout cas, cette rencontre est très forte à nos yeux d’européens. La fin de la journée sera pour moi et mon frère l’occasion de jouer au football en plein milieu de la jungle. Nos adversaires et coéquipiers sont petits, 1m65 en moyenne, ce qui me donne un avantage physique non négligeable, et c’était assez agréable à sentir, normalement c’est moi le petit qui souffre un peu. Mon frère, lui, a carrément l’air d’une girafe.
8 août : c’est déjà l’heure de quitter le lodge ! Nous rentrons en bateau à Puerto Maldonado, mais avant de nous quitter, notre guide nous emmène au marché local pour nous présenter tout ce qu’on peut y trouver. On passera le reste de la journée à visiter la ville, sans intérêt majeur, et à buller autour de la piscine. Petit repas le soir à la Maloca, le premier de nos très nombreux restaurants du séjour !
9 août : nous prenons l’avion vers Cuzco. A 3400m d’altitude, le choc est rude, le simple fait de monter les escaliers vers le troisième étage de l'hôtel me laisse un peu essoufflé. C’est ici que commence le programme que Mathias a aidé à bâtir, de par ses conseils très avisés. Nous testons dès le premier jour une de ses recommandations de restau, l'Emperador. “Mangez léger” fut son mantra, nous prenons une soupe. Bien m’en a pris, mon père qui n’a pas suivi le conseil gagne un aller simple vers les toilettes. Nous passons l'après- midi à déambuler dans la vieille ville, tout à fait charmante, pleine d’histoire, notamment les deux impressionnantes églises qui ornent la place principale. Ce sera aussi le jour de notre première rencontre avec des lamas. Le soir, direction une autre des suggestions de Mathias, le Yaku, une vraie valeur sûre, les plats y étaient absolument délicieux ! J’y goûte notamment pour la première fois l’Alpaga, c’est vraiment une viande succulente quand elle est bien préparée. Ces deux premiers repas nous permettent de mesurer la connaissance profonde des lieux de Mathias, et l’occasion de lui faire confiance les yeux fermés.
10 août : C’est l’heure d’explorer la vallée sacrée ! On prend un taxi vers le premier site d'intérêt que nous avions noté : Chinchero. A 5, ça coûte le même prix qu’en bus.. On arrive dans un village tout ce qu’il y a de plus banal, mais il faut se rendre sur les hauteurs. A 3900m, la montée pique un peu, mais cela en vaut la peine. Le changement est brutal, nous arrivons sur une esplanade très impressionnante, même si elle n’est pas inca. Ce qui est inca en revanche, ce sont les terrasses rectangulaires en arrière- plan, magnifiques. Ce n’est pourtant que le début !
On prend un bus qui nous arrête à un croisement au milieu de nulle part. Mais c’était prévu, c’est un coin a taxis pour touristes, et nous en trouvons un qui nous emmène aux Salineras de Maras, magnifiques marais salants a creux de montagne, tous alimentés par un même cours d’eau salé, ce qui est quand même rare à cette altitude ! Nouveau stop un peu plus loin a Moray, ou nous pouvons admirer des terrasses de cultivation en formes d’ovale, très impressionnantes vues d’en haut. Et enfin, arrivée à Ollantaytambo, notre lieu pour dormir le soir même. Le village, plutôt sympa, est surplombé par des montagnes très imposantes. Sur l’une d’entre elles, on distingue un temple niché la. Et surtout, à côté de la ville, tout un empilement de terrasses, avec même un temple du soleil, tout un système d’arrivée d’eau… De loin la plus impressionnante des dispositions que l’on a pu voir en ce jour. Pit stop au restaurant conseillé par Mathias, le Apu Veronica, ou j’ai le droit de porter un tablier horrible en plus de manger ma viande cuite sur pierre.
11 août : Lever à 5h30, encore une fois ! C’est le grand jour, nous faisons l’Inca Trail ! Une version raccourcie d’une seule journée, mais l’Inca Trail tout de même ! Direction le Machu Picchu Train, en compagnie de notre guide, qui baragouine un anglais fait de “it’s very beauty”, “the duality of the inca people : moon/sun, womin/min”, “yummy yummy, oulala”. On roule environ 1h30, avant de s'arrêter et de commencer à marcher. Pas de miracle, ma mère est très vite en difficulté, alors que pour mon petit frère qui galope, le concept d’altitude semble quelque chose d’inexistant, c’est l’anti-Valverde. Moi je me mets à regretter le repas lourd ingurgité hier, la digestion est difficile. Sans faire une Diniz, je suis tout de même en grande difficulté et j’ai besoin d’un pit stop.. Mais tout cela vaut le coup en arrivant sur le site magnifique de Winay Wayna, la encore de grandes terrasses, mais avec une inclinaison spectaculaire (et délicate pour les cuisses !). Nous déjeunons au camp de base de notre entreprise de voyage juste après, avant de reprendre la route. Cette deuxième moitié est beaucoup moins escarpée, jusqu'à l'arrivée au Temple du Soleil, dont la porte révèle une vue magnifique sur le Machu Picchu baigné de soleil. La descente est rapide, nous sommes très enthousiastes. Notre guide négocie avec un des gardes quelques photos pour notre groupe en scred. Nous redescendons vers Aguas Calientes où nous mangeons au Mapacho (pas une très bonne adresse, même si de bonnes bières) et passons la nuit à l'hôtel.
12 août : On se lève encore plus tôt, dès 4h45 ! Le but est d'être dans le premier bus qui monte jusqu’au Machu Picchu, et d’y voir le lever de soleil. Objectif réussi, et nous avons par conséquent eu la chance de faire quelques photos avec un Machu Picchu tout vide, c’est vraiment magnifique. Nous passons tout le reste de la matinée à déambuler dans les ruines, au gré des explications de notre guide. Le lieu est rempli d’histoire et surtout très impressionnant de par le nombre très important de maisons que l’on peut y voir, bien différent des autres sites archéologiques que l’on a vu la veille. On redescend sur les coups de midi pour manger un bout sur Aguas Calientes, avant un peu de shopping et le retour en train puis en mini van jusqu'à Cuzco. Nous allons manger un excellent poulet rôti entier dans une adresse conseillée par notre guide, Los Toldos. A 14 euro pour nous 5, c’est un excellent rapport qualité prix !
13 août : Nous nous offrons une grasse matinée en nous levant à 7h du mat ! L’objectif du matin, c’est d’aller voir la forteresse de Saqsaywaman. Celle-ci se dresse fièrement sur les hauteurs de Cuzco, nous y allons à pied depuis notre hauteur. A mes yeux, c’est de loin le point archéologique le plus impressionnant que j’ai pu voir, hors Machu Picchu. En effet, les blocs de pierre parfaitement agencés sont extrêmement imposants, on se demande bien comment ils ont pu être posés là. On se fait pourchasser par quelques gardes furieux, les péruviens trouvant cela plus intelligent de payer un garde à rester toute la journée en haut d’une butte plutôt que de poser un panneau “Interdit d'accès" en bas de ladite butte. On fait un petit détour par la statue blanche du Christ Roi qui surplombe la ville, avant de retourner au centre. Nous voulions manger au marché, mais l’impossibilité de s'asseoir à 5 nous fait plutôt nous tourner vers un petit restaurant sans prétention de la Plaza San Francisco, ce n’était pas très bon. L’apres midi est passé a définir les transports utilisés sur le reste du voyage, avant que moi et ma soeur n’emmenions notre frere se faire couper les cheveux (a 2 euro la coupe !), ce qui s’avere etre un véritable acte de torture pour lui, historiquement mieux doté que moi capilairement parlant. Nous passons en effet une demi heure à plaisanter sur le raté qui s’annonce, et le pauvre se retient de rigoler de peur que le coiffeur ne place un coup de ciseau qui ruinerait l'œuvre d’ensemble. Le soir, on se met en recherche d’un restaurant indiqué par le Routard, a l’angle de la Plaza des Armas, mais il a été remplacé par un nouveau qui était tout aussi délicieux, dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom.
14 août : Lever et départ dès 4h du mat, notre record du séjour. Nous prenons un van jusqu’au pied de la montagne arc en ciel, Vinikunka. Le pied est à 4600m, je n’étais jamais allé aussi haut de toute ma vie, et pourtant il faut encore grimper. La gestion du cœur est primordiale, je sens le mien s’emballer dès que je vais trop vite. J’arrive au sommet à 5050m 10 minutes après mon frère, le paysage est absolument incroyable, les couleurs sont sublimes. Et le fait de partir aussi tôt est une bonne pioche, nous sommes seuls au monde, alors que le reste de la matinée, ce sera l’embouteillage pour faire des photos, une sorte de procession géante..
Nous rentrons tot sur Cuzco du coup, mais l’apres midi sera endeuillé par le déces d’une tante de ma maman, qui se sentira tout d’un coup bien loin de la France et de ses cousines.
15 août : RAS sur cette journée de transit par bus jusqu'à Puno. A part que les péruviens travaillent même le dimanche de l'Assomption, puisque nous avons été bloqués pendant deux heures par des travaux en plein milieu de la campagne péruvienne. Et que les restaurants sur Puno ferment très tôt, nous avons trouvé trois portes closes d’affilée en voulant manger à 19h45 ! Une pizzeria nous sauvera.
16-17 aout : Ma famille a pu partir par bateau jusqu'à l'île Amantani, au milieu du lac Titicaca, ils ont pu voir notamment des îles artificielles formées à partir de roseaux tressés que les locaux doivent renouveler tous les 15 jours, ils sont allés en haut du sanctuaire Pachatata, et s’offrir quelques vetements des tisseuses réputées de la région, tisseuses conseillées par Mathias ! Ils ont dormi sur place avant de revenir le lendemain. Moi, je faisais du télétravail depuis Puno et j’ai daté une locale deux jours d’affilée, qui m’a emmené sur un Mirador surplombant la ville, et qui était en train de tomber amoureuse avant que je lui mette un stop. Le mardi soir, nous dinons au Tulipans, ou je suis vaincu pour la première fois par une assiette, ayant dû ingurgiter la moitié d’une bouteille d’huile d’olive dans laquelle trempait mon alpaga. Mais c’était très bon en règle générale, encore une super adresse de Mathias.
18-19 août : Jour de transit, vers Arequipa pour moi, vers le Canyon de Colca pour eux. Le lendemain, ma famille a pu descendre au fin fond du canyon, avant la dure remontée vers Cabanaconde (plus de 1000m de dénivelé tout de même !). Découverte notamment des condors et des paysages très secs de la région. Moi, rien ne change, deux soirées, deux dates avec des péruviennes, décidément plutôt très sympathiques et ouvertes. Celles-ci m’ont emmené respectivement aux 13 Monjas et au Chelawasi, deux adresses vraiment sympas.
20-21 août : Arrivée de ma famille sur Arequipa, nous en profitons pour visiter le monastère de Santa Catalina, un lieu tout à fait impressionnant, Véritable ville dans la ville, avec toute sa petite organisation : bains, grande cuisine et salle à manger collective, infirmerie, église, parc, et plein de petites maisons individuelles. Un lieu extrêmement sympathique, en raison de sa fraîcheur bienvenue et surtout de ses couleurs rouges et bleues très vives, en plus d'être un petit dédale. Sa position centrale dans la ville nous permet en plus de déambuler un peu ensuite. Le soir meme, un ami pretre péruvien de mon frere, établi en France et de retour en vacances dans sa ville natale, nous a invité a la messe quotidienne qu’il célébrait dans son ancienne paroisse, messe qu’il a dite notamment pour la tante de ma maman, dont l’enterrement était prévu le lendemain, en France.. Cela l’a beaucoup apaisé, et nous avons ensuite dîné avec ce prêtre dans une de ses recommandations à côté du monasterio sus-nommé (La trattoria del Monasterio), dont il connaissait la patronne et ou le pisco sour nous a été offert. Excellent restaurant gastronomique, c’était vraiment succulent. Le lendemain, visite des principales places et du grand marché local. Nous n’avons pas le temps d’aller dans le quartier indiqué par Mathias (Yanahuara) pour manger et le regrettons singulièrement vu le service du restaurant que nous avons finalement choisi, au-dessus de la Plaza des Armas.. De manière générale, nous avons souvent été déçus quand il a fallu improviser, alors que les recommandations de Mathias sont toujours tombées juste. L'après- midi, nous prenons un vol pour Lima. Installés dans le quartier de Miraflores, nous avons tout juste le temps de manger d’excellents tapas au Terra Cuina, toutes les recommandations de Mathias étant déjà fermées alors qu’il est seulement 20h30.
22-23 aout : Nous partons tôt le matin voir l’océan pacifique, a 5 minutes à pied depuis notre hôtel.. C’est la première fois pour tout le reste de ma famille, ils sont assez émerveillés. Nous prenons ensuite le bus pour nous rendre au centre-ville de Lima, bus assez particulier, puisqu’il dispose d’une voie et de plateformes d'arrêts dédiés, tel un métro. C’est assez efficace, ceci dit on se dit que tant qu'à faire tout cet investissement, autant le faire dans un tram ! On déambule du côté des places principales de Lima, et avons la surprise d’assister à une relève de la garde du palais du gouvernement, avec parade, ce qui incluait même un orchestre à cheval, le tout évidemment dans l’uniforme traditionnel. Très atypique et sympa. Nous prenons le temps de déjeuner au Cordano, sorte de bar typique et historique a la cuisine plutôt sympa et généreuse, ils y servent une sorte d’escalope de lentilles et de riz particulièrement savoureuse. On va ensuite aller faire un tour du côté de la statue de Pizarro et du fleuve Rimac, ce dernier étant particulièrement décevant vu sa pollution. Il est temps de partir pour aller suivre la recommandation de Mathias, à savoir le quartier de Barranco. Celui-ci est vraiment extrêmement agréable, très animé, avec beaucoup de couleurs, des fresques graphiques magnifiques, des musiciens de rue, un très beau panorama sur le Pacifique… Nous regrettons juste d’y être allé un dimanche après- midi, beaucoup d’enseignes étaient fermées, à moins que ce ne soit encore les conséquences du covid ? Nous nous accordons même une petite descente sur la plage de Barranco, ou mes parents en profitent pour plonger leurs pieds dans le Pacifique ! Le soir, nous cherchons les recommandations de Mathias, mais celles-ci sont fermées le dimanche soir. Nous mangeons a l’Antica Pizzeria, une excellente adresse, qui avait surtout l’avantage de ne fermer sa cuisine qu'à 8h du soir, ce qui est considéré comme très tard la bas un dimanche soir… Nous rentrons tranquillement à pied à Miraflores en longeant la côte, le temps d’une dernière balade en famille au complet.
Le lendemain, c’est du télétravail pour moi, tandis que le reste de ma famille visite un musée sur Lima. On prends une crêpe en terrasse devant le Pacifique au Beso Francés, ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas la que ma nostalgie culinaire se calmera
Il est déjà temps de se dire au revoir, je laisse ma famille prendre un taxi pour l’aéroport et terminer ma journée de taf. Petite frayeur au comptoir LatAm car ma demande de visa définitif est quelque chose d’inconnu pour l'hôtesse - le Chili est toujours fermé aux touristes, il faut un visa valide pour y entrer -, mais après 45 minutes de palabres, soit plus de temps qu’il ne m’en faudra pour franchir toutes les frontières chiliennes, ils finissent par me laisser passer. Direction une quarantaine de dix jours dans un Airbnb avec un pote, ca change le décor !
Bonus Track : Pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'ici, j'avais décidé de réserver une petite surprise capilaire a mes parents pour leur arrivée sur le continent en tentant une teinture rose du plus bel effet, je vous laisse juges du résultat