Beobachter a écrit:vino_93 a écrit:Mais il ne peut pas y avoir de troisième (quatrième, cinquième, ...) voie du coup ?
+1 avec cette question extrêmement importante.
Cette division carrément officialisée par l'État en deux ''camps'' me semble extrêmement problématique (voir les USA pour plus de détails
)
(Edit: vu ta réponse entre-temps Médé mais ça ne change rien au peu d'entrain que m'inspire un tel système politique/de pensée. Je trouve d'ailleurs assez curieux qu'un pays sud-américain reproduise aussi gaiement les travers des USA mais bon
)
En regardant plus attentivement les résultats des années précédentes, je pense que l'exemple de 2017 invalide vos doutes et montre que le systeme n'est pas binaire.
En 2017, on a Michelle Bachelet au pouvoir (centre gauche) pour un deuxieme mandat apres 2008. Elle n'a pas le droit de se représenter de par la consitution chilienne qui empeche les mandats consécutifs.
Sa coalition Nueva Mayoria n'a pas réussi a se mettre d'accord pour organiser une primaire, et a vu notamment le départ du parti chrétien démocrate. Deux candidats (Guiller (NM) et Goic (PCD)) venaient donc de ce mouvement.
Mais a coté, la droite (Chile Vamos) a organisé une primaire, qui a vu la victoire de l'ex président et futur vainqueur Piñera, tout comme la gauche (Frente Amplio) ou Beatriz Sanchez a gagné et a pu se présenter.
Au final, la présidentielle a vu la victoire de Piñera face a Guiller au second tour. Ce dernier avait fait 23% au premier tour, contre 20% pour Sanchez et 37% pour Piñera. A coté, on a eu l'extreme droite de Kast a 8%, Goic a 6%, un autre candidat a 6 également...
Donc on me semble loin d'un bipartisme, meme si pour l'instant on a, depuis 2012 et la création de ce systeme, jamais eu plus de deux primaires organisées en meme temps.
Je trouve donc le systeme plutot équilibré de prime abord.