Le Pass Open a écrit:Ça veut dire quoi « la position de chacun » ? Car là tu proposes des éléments à l’exclusion des autres ou avec un mix énergétique ?
En outre, on risque d’opiner plus que de réfléchir dans un tel sondage
Le Pass Open a écrit:Ça veut dire quoi « la position de chacun » ? Car là tu proposes des éléments à l’exclusion des autres ou avec un mix énergétique ?
En outre, on risque d’opiner plus que de réfléchir dans un tel sondage
cel a écrit:J'ai oublié de répondre à quelques points dans la précipitation :
- le bilan carbone des ENR comme celui du nucléaire est conjoncturel au système économique - au contraire des fossiles. C'est pour cela qu'il faut faire attention dans sa lecture. Je préfère une lecture en deux temps : il y a les énergies décarbonées, qui n'émettent pas de CO2 intrinsèquement et les énergies carbonées (gaz, pétrole, charbon) dont le principe émet du CO2. L'empreinte carbone des énergies décarbonées va décroître au fur et à mesure que l'industrie se décarbone. En réalité, l'empreinte carbone d'une énergie décarbonée est juste un indicateur, pas inintéressant, du nombre d'étapes industrielles pour produire un kWh.
- pour le remplacement du nucléaire par le charbon. Étant donné le système électrique allemand, le nucléaire aurait été présent comme base et pouvant être considéré constant et non pilotable. La pilotabilité du nucléaire est globalement une spécificité française et de son mix électrique très nucléarisé. Donc il s'agit plus du remplacement pour une vingtaine d'année (plus que 30 car l'arrêt n'a pas été instantané) du nucléaire par le mix actuel.
ploum a écrit:Au delà du type de production énergétique il faut aussi se poser la question du modèle de production, en plus d'arguments écologiques (que fait-on des déchets ?), le nucléaire est est critiqué pour son lien avec l'armée et une gestion forcément très centralisée de la production d'énergie
Pahtath a écrit:Je suis farouchement convaincu de la nécéssité de décarboner notre énergie, je suis très favorable à la production photovoltaïque de masse par les particuliers sous plusieurs conditions (j'en ai d'ailleurs à la maison, mais j'ai dû m'assoir sur mes principes) mais je crois aussi à la nécessité d'avoir une énergie pilotable, idéalement non carbonée, tout en admettant qu'on ne peut pas construire 25000 STEP et que le nucléaire est la seule solution à ce jour.
Au final, je cocherais quoi ?
Mathieu Lourdot a écrit:Pahtath a écrit:Je suis farouchement convaincu de la nécéssité de décarboner notre énergie, je suis très favorable à la production photovoltaïque de masse par les particuliers sous plusieurs conditions (j'en ai d'ailleurs à la maison, mais j'ai dû m'assoir sur mes principes) mais je crois aussi à la nécessité d'avoir une énergie pilotable, idéalement non carbonée, tout en admettant qu'on ne peut pas construire 25000 STEP et que le nucléaire est la seule solution à ce jour.
Au final, je cocherais quoi ?
Le photovoltaïque sur bâtiments peut avoir de l'intérêt effectivement. Mais il est indispensable de le coupler avec une capacité de stockage de type STEP de capacité équivalente. Le principal souci est que le PV produit le plus au moment où les besoins sont généralement les plus faibles et surtout, la production est nulle pendant les grosses pointes de l'hiver.
Mathieu Lourdot a écrit:Pahtath a écrit:Je suis farouchement convaincu de la nécéssité de décarboner notre énergie, je suis très favorable à la production photovoltaïque de masse par les particuliers sous plusieurs conditions (j'en ai d'ailleurs à la maison, mais j'ai dû m'assoir sur mes principes) mais je crois aussi à la nécessité d'avoir une énergie pilotable, idéalement non carbonée, tout en admettant qu'on ne peut pas construire 25000 STEP et que le nucléaire est la seule solution à ce jour.
Au final, je cocherais quoi ?
Le photovoltaïque sur bâtiments peut avoir de l'intérêt effectivement. Mais il est indispensable de le coupler avec une capacité de stockage de type STEP de capacité équivalente. Le principal souci est que le PV produit le plus au moment où les besoins sont généralement les plus faibles et surtout, la production est nulle pendant les grosses pointes de l'hiver.
Pahtath a écrit:Mathieu Lourdot a écrit:Pahtath a écrit:Je suis farouchement convaincu de la nécéssité de décarboner notre énergie, je suis très favorable à la production photovoltaïque de masse par les particuliers sous plusieurs conditions (j'en ai d'ailleurs à la maison, mais j'ai dû m'assoir sur mes principes) mais je crois aussi à la nécessité d'avoir une énergie pilotable, idéalement non carbonée, tout en admettant qu'on ne peut pas construire 25000 STEP et que le nucléaire est la seule solution à ce jour.
Au final, je cocherais quoi ?
Le photovoltaïque sur bâtiments peut avoir de l'intérêt effectivement. Mais il est indispensable de le coupler avec une capacité de stockage de type STEP de capacité équivalente. Le principal souci est que le PV produit le plus au moment où les besoins sont généralement les plus faibles et surtout, la production est nulle pendant les grosses pointes de l'hiver.
Le pilotage du PV est certainement un sujet que le législateur doit s'emparer, d'autant que désormais nous disposons d'une filière de production de batteries.
Dans mon cas, j'ai résolu le problème très simplement : j'ai un cumulus d'une capacité d'environ 6kWh (cad. qu'il chauffe avec cette puissance jusqu'à atteindre le point de coupure du thermostat) mais j'ai surtout deux voitures électriques et une borne électrique.
Me reste cependant à changer ma borne (Schneider) qui n'est pas pilotable par le PV. On est aussi en train de changer la voiture de madame par une Renault 5 qui est V2G, on va voir la fameuse borne.
C'est quand même une honte le prix des batteries résidentielles quand on compare avec les LFP des VE, et c'est bien ça que j'aimerais que le législateur favorise (au lieu des contrats S21 qui ne sont que des pis-allers)
Ah et sinon, mes panneaux produisent en hiver hein (et pourtant j'habite au pied de Belledonne vers Grenoble). Effectivement la puissance n'est pas la même ni la production, mais c'est laaaargement suffisant pour ce qu'on appelle le "talon de consommation"
cel a écrit:Mathieu Lourdot a écrit:Pahtath a écrit:Je suis farouchement convaincu de la nécéssité de décarboner notre énergie, je suis très favorable à la production photovoltaïque de masse par les particuliers sous plusieurs conditions (j'en ai d'ailleurs à la maison, mais j'ai dû m'assoir sur mes principes) mais je crois aussi à la nécessité d'avoir une énergie pilotable, idéalement non carbonée, tout en admettant qu'on ne peut pas construire 25000 STEP et que le nucléaire est la seule solution à ce jour.
Au final, je cocherais quoi ?
Le photovoltaïque sur bâtiments peut avoir de l'intérêt effectivement. Mais il est indispensable de le coupler avec une capacité de stockage de type STEP de capacité équivalente. Le principal souci est que le PV produit le plus au moment où les besoins sont généralement les plus faibles et surtout, la production est nulle pendant les grosses pointes de l'hiver.
Pas forcément, c'est un peu plus compliqué que cela. S'il fait nuit à peu près au même moment en Europe, l'éolien n'est pas à l'arrêt pendant ce temps-là. Il ne faut pas regarder l'intermittence d'une seule centrale, mais l'intermittence de l'ensemble des installations solaire + éolien terrestre + éolien offshore à l'échelle européenne.
Faire un peu de surdimensionnement (par exemple faire en sorte que la puissance fournie sur l'heure de l'année la plus productive par les ENR soit 170GW si le continent a besoin de 100 GW). Si on fait cela, on peut montrer qu'à l'échelle du réseau européen actuel :
- tu dois écréter environ 6% du temps (c'est-à-dire que la production électrique à l'échelle européenne est trop élevée) : écréter, ça peut être pomper de l'eau en altitude ou simplement bloquer la production d'éoliennes.
- tu as la production nécessaire environ un fois sur trois
- tu as les 2/3 de la production environ les 2/3 du temps
Les données actuelles (en réalité 2019) sont un peu pessimistes car le développement de l'éolien offshore doit diminuer l'intermittence.
Il est impossible de se passer à 100% du pilotable mais même avec uniquement du solaire + éolien terrestre + éolien offshore, tu peut descendre à environ 25% de la production d'énergie en pilotable. Il s'agit donc d'assurer ces 25% restants avec :
- du renouvelable pilotable (biogaz ou STEP)
- le pilotage de la demande du particulier (type heures creuses pour la recharge du véhicule électrique, le chauffe-eau) ou des industriels.
Cavernaum a écrit:@ Pahtath, si que tu développes à ton échelle, c'est bien, par contre je pense que tu exploses ton bilan carbone si on compte vraiment l'ensemble de la chaîne de production de tout ce que tu mets en place.
Vouloir développer du V2G de manière individuel alors que les maisons individuelles sont déjà relier à un réseau électrique c'est un peu du non sens, au passage.
JackyDurand a écrit:Mais comment vous faites pour bouffer 25.000km par an par VE ? Je suis toujours surpris des consommations des foyers français...
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