Aram a écrit:Ah donc si demain le gouvernement dit « masque obligatoire pour tout le monde dans tous les lieux publics fermés et ouverts jusqu’à la fin des temps », tu te diras « c’est comme la ceinture de sécurité ou la capote on s’y fera et c’est pour notre bien, donc OK » ? Surtout que je sais même pas pourquoi on en parle parce qu’à chaque fois que j’entends un toubib parler à la TV il dit que ça ne sert à rien. C’est que de la com’ cette histoire et on nous fait croire que c’est pour notre bien. Moi désolé je veux bien porter le masque en intérieur, ne plus serrer la main de personne, ne plus faire la bise, me faire vacciner quand ce sera possible, mais le masque en extérieur non!
Mr-T a écrit:Aram a écrit:Ah donc si demain le gouvernement dit « masque obligatoire pour tout le monde dans tous les lieux publics fermés et ouverts jusqu’à la fin des temps », tu te diras « c’est comme la ceinture de sécurité ou la capote on s’y fera et c’est pour notre bien, donc OK » ? Surtout que je sais même pas pourquoi on en parle parce qu’à chaque fois que j’entends un toubib parler à la TV il dit que ça ne sert à rien. C’est que de la com’ cette histoire et on nous fait croire que c’est pour notre bien. Moi désolé je veux bien porter le masque en intérieur, ne plus serrer la main de personne, ne plus faire la bise, me faire vacciner quand ce sera possible, mais le masque en extérieur non!
Vivement qu'un autre spécialise à la tv te dise que la ceinture de sécurité ça sert à rien. Avec un peu de chance un accident est vite arrivé et on sera débarrassé de toi
Nané63 a écrit:On a aussi le nombre de zoonose qui va exploser car l'on réduit drastiquement avec la déforestation, la fonte des pôles... l'espace habitable des animaux sauvages qui nous cotoient de plus en plus et nous transmettent de plus en plus de virus.
Bref, si jamais l'on voit de plus en plus de virus et bactéries dangereux apparaitre dans les années à venir comme c'est prévu, le masque deviendra malheureusement une nécessité et une habitude... et nos enfants et petits enfants se demanderont pourquoi lors du Covid-19 on a débattu si mettre un masque était une bonne chose. Exactement comme la ceinture de sécurité et la capote...
Murungaru a écrit:Sinon apparemment le nouveau truc des optimstes (Yonathan Freund par exemple) c'est de dire que l'épidémie serait terminé en Suède, sans avoir pour autant changé/durci la politique vis à vis du virus.
J'avoue que je me suis pas penché sur le sujet, ce serait intéressant si ça se confirme.
En revanche en Catalogne l'afflux de patients dans les hopitaux continuerais d'augmenter (mais peut être proche d'un palier), ce qui ne va pas trop dans le sens des hypothèses de ces mêmes optimistes (en tout cas pas dans le sens de "l'épidémie est fini" qu'on pouvait entendre fin juin). A priori des cas moins graves (mais aussi plus jeune, donc surement logique), et quand même bien moins nombreux que le pic de mars/avril.
nailouj a écrit:Pour la Suède, c'est en effet assez complexe à suivre mais bon ils restent sur du télétravail massif jusqu'en 2021 par exemple, là où en France, on est déjà repassé à l'ancien monde...
Leinhart a écrit:Les managers français ont une façon complètement archaïque d'aborder le télétravail. Ils pensent qu'un salarié ne branle rien s'il n'est pas surveillé, donc qu'un télétravailleur passe nécessairement sa journée à s'astiquer la nouille au lieu de bosser, peu important que les statistiques démontrent le contraire...
Leinhart a écrit:Les managers français ont une façon complètement archaïque d'aborder le télétravail. Ils pensent qu'un salarié ne branle rien s'il n'est pas surveillé, donc qu'un télétravailleur passe nécessairement sa journée à s'astiquer la nouille au lieu de bosser, peu important que les statistiques démontrent le contraire...
Murungaru a écrit:Leinhart a écrit:Les managers français ont une façon complètement archaïque d'aborder le télétravail. Ils pensent qu'un salarié ne branle rien s'il n'est pas surveillé, donc qu'un télétravailleur passe nécessairement sa journée à s'astiquer la nouille au lieu de bosser, peu important que les statistiques démontrent le contraire...
Alors que ça se fait aussi très bien en présentiel
Cycliste_Masque a écrit:Murungaru a écrit:Leinhart a écrit:Les managers français ont une façon complètement archaïque d'aborder le télétravail. Ils pensent qu'un salarié ne branle rien s'il n'est pas surveillé, donc qu'un télétravailleur passe nécessairement sa journée à s'astiquer la nouille au lieu de bosser, peu important que les statistiques démontrent le contraire...
Alors que ça se fait aussi très bien en présentiel
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Aram a écrit:@Mr-T
Et si un spécialiste dit qu'il faut se mettre une pince à linge sur le nez et du scotch sur la bouche pour éviter d'attraper la maladie, tu le fais ou pas ?...
Aram a écrit:@Mr-T
Et si un spécialiste dit qu'il faut se mettre une pince à linge sur le nez et du scotch sur la bouche pour éviter d'attraper la maladie, tu le fais ou pas ?...
Leinhart a écrit:Les managers français ont une façon complètement archaïque d'aborder le télétravail. Ils pensent qu'un salarié ne branle rien s'il n'est pas surveillé, donc qu'un télétravailleur passe nécessairement sa journée à s'astiquer la nouille au lieu de bosser, peu important que les statistiques démontrent le contraire...
Le présentéisme, une maladie bien française
Une étude de la Dares, publiée mercredi, montre que les Français auraient tendance à aller au travail quand ils sont malades, alors qu’ils devraient garder la chambre.
Aller travailler alors qu’on est souffrant serait-il une maladie particulièrement française ? A l’encontre des idées toutes faites sur l’absentéisme dont feraient preuve les salariés hexagonaux, une note de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) publiée, mercredi 5 août, tend à démontrer qu’au contraire les Français auraient tendance à aller au travail alors qu’ils devraient plutôt garder la chambre.
En 2016, selon les données Insee, les salariés (public et privé confondus) ont déclaré avoir été malades onze jours en moyenne. Sur ces onze jours, ils sont restés chez eux huit jours, mais ont préféré se rendre sur leur lieu de travail les trois autres journées. Autrement dit, un jour de maladie sur quatre est passé au travail, selon cette étude qui s’appuie sur les déclarations de 27 000 salariés et sur l’enquête « Conditions de travail et risques psychosociaux » de 2016. Ce phénomène ne concerne toutefois que les salariés en bonne ou relativement bonne santé, qui sont ponctuellement malades. Les salariés en mauvaise santé, souffrant de pathologies longues et qui cumulent de nombreux jours d’absence dans l’année, sont peu ou pas concernés par le présentéisme.
Peur de perdre son emploi
Quels sont les motifs qui poussent ainsi les salariés à préférer leur bureau − ou leur poste de travail − au calme de leur domicile ? « La propension au présentéisme dépend fortement des conditions de travail », répond Ceren Inan, statisticien à la Dares et auteur de cette étude inédite. Paradoxalement, plus le travail est intense, envahissant − débordant sur la vie privée, par exemple ou contraint −, plus le présentéisme est affirmé. De même, le sentiment de ne pas disposer des moyens nécessaires pour faire correctement son travail est facteurs de présentéisme − le salarié craignant que son absence n’aggrave encore les choses à son retour ou bien que la charge ne retombe sur les épaules des collègues.
L’ambiance de travail joue aussi : des relations tendues avec la hiérarchie, être en butte à l’hostilité de certains collègues ou traverser une période de réorganisation dans son entreprise poussent à éviter de s’absenter, tout comme la peur de perdre son emploi. Enfin, la taille de l’entreprise ou de l’entité intervient aussi : plus la structure est petite, plus les salariés sont présents. Autres caractéristiques, les femmes sont plus présentéistes que les hommes, les cadres que les non-cadres, les seniors que les plus jeunes.
« On peut établir un parallèle entre les facteurs de présentéisme et les facteurs de risque de burn-out », remarque la docteure Marine Colombel, médecin psychiatre et auteure de Méditation anti-burn-out (Marabout, 2018). « Notamment ce que l’on appelle la fatigue de compassion, le fait de préférer le bien-être des autres à son bien-être propre, au risque de mettre sa santé en danger. » Le risque encouru par les présentéistes est, en effet, de voir leur état de santé se dégrader sur le long terme, un mauvais calcul à la fois sur le plan personnel et sur le plan de la collectivité, car les coûts engendrés deviennent alors bien plus importants qu’un simple arrêt de travail.
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