Nifa a écrit:Je sais pas si on rend compte de l indécence de ces gens.
Alors qu on nous annonce des coupures d électricités cet hiver, les écoles seraient visées en priorité visiblement.
Dans le même temps, ils reviennent à la charge avec leur réforme des retraites dont personne ne veut (à part les vieux déjà à la retraite).
Comment un gouvernement peut il être aussi abject et obtu dans ses projets de démantèlement ?!
Les deux sujets méritent d'être évoqués mais leur rapprochement n'a juste aucun sens.
Sur le premier, non les écoles ne sont pas "visées en priorité". Il n'y a pas de "priorité", il y a les zones pouvant être touchées et celles qui ne le seront jamais. Les écoles font partie de la première partie, elles n'ont pas un traitement de faveur.
Ce qui est assez logique et inévitable pour la raison soulignée par Diyo. Exempter les écoles en plus des sites prioritaires (et donc des zones où ils sont localisés) reviendrait à limiter drastiquement les zones pouvant être concernées par les coupures (et donc par là-même à faire porter tout le monde d'éventuelles restrictions sur une seule et même portion limitée du territoire).
Les sites prioritaires sont "définis comme des sites sensibles tels que les hôpitaux, les services d’urgence, les commissariats et brigades de gendarmerie, les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), les centres pénitentiaires, certaines infrastructures de transports, les sites industriels à risque ou présentant un intérêt pour la défense nationale ou encore les sites indispensables à Ieur gestion (centres de crise notamment d’EDF, de RTE, d’Enedis...)".
Donc là encore non, les entreprises ne sont plus importantes que l'école, elles aussi seront concernées (sauf les sites à risque mais je pense qu'il est aisé de comprendre pourquoi).
Inutile d'aller chercher des polémiques qui n'ont pas lieu d'être (ou de dramatiser les choses d'ailleurs).
Le deuxième sujet est lui plus légitimement propice à polémiquer par contre
Au risque de m'attirer d'office les foudres de certains à rappeler une vérité, il y a - indépendamment de ce qu'on peut penser du fond - actuellement un mandat démocratique pour une réforme des retraites potentielle puisque le gouvernement+LR ont une majorité parlementaire (+ le fait que c'était dans le programme de Macron - même si théoriquement ça ne devrait pas vraiment avoir de légitimité puisque relevant largement d'une confusion institutionnelle mais bon...). Le "personne n'en veut" est donc plus que contestable, non pas juste dans l'absolu mais également sur le simple plan du processus démocratique.
J'ai presque envie de dire que c'est peut-être d'ailleurs la meilleure raison pour faire cette réforme: respecter les promesses de campagne et donc l'électorat... Parce qu'en réalité la justification pour une telle réforme n'apparaît sinon pas très claire. On a plus l'impression qu'ils veulent faire une réforme histoire de faire une réforme. C'est un peu court - et un peu débile disons-le clairement.
Réformer a du sens mais encore faut-il que ça réponde à une logique, un projet, une cohérence... Difficile de voir quoi que ce soit de cela à l'heure actuelle. Le "pour quoi" de cette réforme n'est pas répondu et en ceci je la trouve donc plus que questionnable en l'état actuel des choses.