Cinéma

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Re: Cinéma

Messagepar Tipitch » 27 Jan 2022, 18:54

Mayoj a écrit:
Tipitch a écrit:Les nains finalement appelés "Créatures Magiques" dans le prochain Blanche-Neige.

Les vrais nains seront ravis :noel:

Mayoj, qu'en pense ton cousin ?

Je l'ai informé, il vous attend de pied ferme ce soir.


:lol:

Je voulais lui faire un direct quelle deception

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Re: Cinéma

Messagepar Yousband » 27 Jan 2022, 19:00

Tipitch a écrit:
Mayoj a écrit:
Tipitch a écrit:Les nains finalement appelés "Créatures Magiques" dans le prochain Blanche-Neige.

Les vrais nains seront ravis :noel:

Mayoj, qu'en pense ton cousin ?

Je l'ai informé, il vous attend de pied ferme ce soir.


:lol:

Je voulais lui faire un direct quelle deception

Le lancer de nain est interdit je rappelle :niais:

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Re: Cinéma

Messagepar Serval » 28 Jan 2022, 02:19

locktar1989 a écrit:
Serval a écrit:Je comprends cette réticence mais en fait, c'est la force de cette série.
D'abord parce que le changement de tête est justifié par la capacité de régénération du Docteur, ce qui permet à cette série d'être théoriquement sans fin ou presque.
Ensuite parce que chaque comédien doit proposer un jeu parfaitement cohérent avec ses "incarnations antérieures", ce qui permet de révéler le vrai talent de chacun d'eux.
Tout repose en fait sur les scénaristes, certains étant clairement plus imaginatifs que d'autres ... :sarcastic:

Oui, je sais, on m'en a déjà parlé. J'ai des potes fan de la série. Mais c'est pas la seule chose qui me dérange. Quand je regarde une série, j'aime tout voir de la série en question. Donc le fait qu'il y a déjà une multitude d'épisodes et que c'est sans fin comme tu le dis, ça ne me plait pas. Je sais que c'est pas obligé de tout voir et qu'on peut se contenter de commencer à un Docteur précis mais ça me tente pas sur ce point. Je regrette par exemple de ne pas réussir à finir Once Upon a time malgré trois tentatives ou le fait qu'à chaque fois, c'est les épisodes de Supergirl qui me font trainer stopper mon visionnage des séries DC car c'est la seul série du lot que je ne supporte pas mais vu qu'il y a quand même une trame et qu'ils se rencontrent parfois, je me dis qu'il faut en passer par là. Et du coup, j'ai un tas de retard car je bloque souvent sur les épisodes de Supergirl qui font que je lache le visionnage pendant des mois pour reprendre ensuite :mrgreen:

Là je te rejoins complètement.
Lorsque trop de séries se croisent, ça devient une vraie galère de les suivre, c'est notamment le cas de Flash/Arrow/Supergirl etc . A trop vouloir nous fidéliser, ils nous perdent en route ... :sarcastic:
J'ai aussi lâché Once upon a time, trop compliqué à trouver de manière classique..
La différence avec Dr Who est qu'il y a moins d'épisodes à voir chaque saison, ça se termine donc plus vite et c'est assez facile à trouver.

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Re: Cinéma

Messagepar locktar1989 » 28 Jan 2022, 07:18

Serval a écrit:
locktar1989 a écrit:
Serval a écrit:Je comprends cette réticence mais en fait, c'est la force de cette série.
D'abord parce que le changement de tête est justifié par la capacité de régénération du Docteur, ce qui permet à cette série d'être théoriquement sans fin ou presque.
Ensuite parce que chaque comédien doit proposer un jeu parfaitement cohérent avec ses "incarnations antérieures", ce qui permet de révéler le vrai talent de chacun d'eux.
Tout repose en fait sur les scénaristes, certains étant clairement plus imaginatifs que d'autres ... :sarcastic:

Oui, je sais, on m'en a déjà parlé. J'ai des potes fan de la série. Mais c'est pas la seule chose qui me dérange. Quand je regarde une série, j'aime tout voir de la série en question. Donc le fait qu'il y a déjà une multitude d'épisodes et que c'est sans fin comme tu le dis, ça ne me plait pas. Je sais que c'est pas obligé de tout voir et qu'on peut se contenter de commencer à un Docteur précis mais ça me tente pas sur ce point. Je regrette par exemple de ne pas réussir à finir Once Upon a time malgré trois tentatives ou le fait qu'à chaque fois, c'est les épisodes de Supergirl qui me font trainer stopper mon visionnage des séries DC car c'est la seul série du lot que je ne supporte pas mais vu qu'il y a quand même une trame et qu'ils se rencontrent parfois, je me dis qu'il faut en passer par là. Et du coup, j'ai un tas de retard car je bloque souvent sur les épisodes de Supergirl qui font que je lache le visionnage pendant des mois pour reprendre ensuite :mrgreen:

Là je te rejoins complètement.
Lorsque trop de séries se croisent, ça devient une vraie galère de les suivre, c'est notamment le cas de Flash/Arrow/Supergirl etc . A trop vouloir nous fidéliser, ils nous perdent en route ... :sarcastic:
J'ai aussi lâché Once upon a time, trop compliqué à trouver de manière classique..
La différence avec Dr Who est qu'il y a moins d'épisodes à voir chaque saison, ça se termine donc plus vite et c'est assez facile à trouver.

C'est même pas à cause du fait que ce soit compliqué à trouver ou non. Mais je trouve que Once Upon a time se perd dans son scénario de base. J'aime beaucoup l'idée au départ des personnages de contes bloqués dans notre monde. Mais à partir du moment où tous se souviennent de qui ils sont mais qu'il y a une péripétie qui les empêche de rentrer, ça commence à m'énerver. C'est juste du "hop, on ajoute une saison de plus car ça fonctionne bien". Je crois que j'ai jamais dépassé la saison 3, il me semble. C'est pas le bon endroit pour en parler mais c'est un truc que j'ai du mal dans les séries: le fait de ne pas savoir s'arrêter.

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Re: Cinéma

Messagepar kennedy » 29 Jan 2022, 12:19

Sans vouloir relancer le débat (bon du coup c'est un peu le cas) il faut, de mon point de vu, différencier plusieurs choses.

Bon déjà @Leinhart "jaune" ça ne se dit plus pour les personnes asiatiques hein ;)

Un paramètre que les réac ont du mal à comprendre c'est que la société (occidentale bien-sur, car va parler d'inclusion en Asie, pays arabes, Afrique etc..) évolue. On ne peut pas avoir un casting exclusivement d'hommes et de blancs (sauf si le sujet s'impose je reviendrai la dessus)

On grandit avec des images de personnes qui nous ressemble. Si une minorité devient un peu plus visible dans un pays (noirs et arabes en France par exemple) on ne peut pas les laisser de coté dans nos représentations artistiques. A contrario, on voit peu d'indiens ou de pakistanais dans notre cinéma alors que c'est plus présent dans les séries ou les films britanniques du fait de leur démographie.
Ce n'est pas "remplacer" les blancs mais faire rentrer dans la danse les personnes qui vivent aussi dans ton pays.

Le cinéma c'est aussi donner un visage aux sans-visage et une voix aux sans voix.

Mais je m'oppose aussi à ce courant de pensée venu des USA. Je travail dans le cinéma, on m'a déjà sorti un "je ne peux pas lire ton scenario car ton profil physique ne correspond pas à ce qu'on veut produire prochainement"
Sans crier au racisme ou autre je vous jure que c'est très relou d'être exclu automatiquement et que c'est pas une solution pour une société saine. (et je suis loiiiiiin d'être le seul dans ce cas là, j'entends bcp de gens qui ferme leur gueule la-dessus)

Pour revenir sur le cas de Disney, j'ai l'impression de voir du Gianni Infantino dans le football, ou du greenwashing.
Déjà les reboots des anciens Disney c'est NON. Avant de gueuler arrêtez de voir des Disney au cinéma ou de pays Disney +, il y a des films qui ont plus besoin de votre argent pour survivre.


Le problème, selon moi, c'est quand on touche à quelque chose d'historique et/ou on dénature l'oeuvre du créateur de l'oeuvre.

j'exagère, mais voir un film sur la Lituanie des années 20 et avoir au casting une personne noire par exemple n'a aucun sens. On a quand même vu des Achille noir c'est quand même une réappropriation de la culture et de la mythologie grecs. Et ça c'est un exemple il y a en 150 par année. On doit certes faire des avancées dans l'inclusion mais pas n'importe comment.
Par contre analysez les antagonistes dans les films que vous aimez, ils ont en grande majorité la même couleur de peau.. :niais:

Que blanche-neige ne soit pas blanche alors que c'est ce qui l'a décrit c'est pas très respectueux justement..
Pour James Bond c'est important de rappeler que c'est le fils d'un écossais et d'une suissesse historiquement mais comme on a déjà pris un américain, Elba qui est lui britannique est plus crédible.


Tout ça pour dire qu'il y a une scission de plus importante entre les réac de plus en plus excluant et les néo woke (même si j'aime pas ce terme) qui font la même chose souvent par but financer pour faire plaisir à une certaine gauche (qui n'est plus une vraie gauche mais ça c'est un autre débat) et surtout faire parler d'eux car bad buzz ou good buzz ça reste du buzz.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 30 Jan 2022, 11:39

kennedy a écrit:Bon déjà @Leinhart "jaune" ça ne se dit plus pour les personnes asiatiques hein ;)


Ah oui merci du renseignement, j'en prends bonne note
C'était pas du tout une façon de parler pour me mettre au niveau de ce débat un peu absurde et stérile

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Re: Cinéma

Messagepar kennedy » 30 Jan 2022, 12:29

et pour revenir sur le topic je viens de voir le Fanfaron. Quel film ! J'ai peu vu de Risi, plus habitué aux Rossellini, Bertolucci, Fellini, De Sica, Leone et surtout mon préféré Visconti.

Mais là j'ai trouvé un film d'une vivacité incroyable ! je vais régulièrement en Italie pour des raisons familiales et on retrouve vraiment plusieurs strates de la société italienne. Le personnage de Gassman est fascinant, j'ai l'impression de voir mon beau-frère :niais:

Je vais donc regarder un peu plus de Dino Risi

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Re: Cinéma

Messagepar Panzer » 30 Jan 2022, 23:39

Derniers visionnages. Trois films de guerres, 3 époques et philosophies différentes.

Un taxi pour Tobrouk (1961 de Denys de La Patellière)
Le film aborde son antimilitariste à travers la traversée du désert Libyen de 4 français et de leurs prisonniers allemands, qui devront unir leur force face aux péripéties. Ca manque probablement de rythme, le scénario est pas fou, mais le message pacifiste arrive à passer grâce à certains très bons dialogues.

La chute du faucon noir (2001 de Ridley Scott)
Là on est dans le pro-soldats Américains. Le film est centré sur une intervention des Marines en Somalie, au coeur d'une bataille importante durant le conflit. J'ai trouvé la partie combat beaucoup trop longue, presque 2h, ça m'a fait lâcher. L'impression d'être en immersion dans un jeu vidéo... Un peu dommage que le film soit tant centré US et que les conséquences (pas très glorieuses) de cette bataille ne soient pas abordés.

Platoon (1986 de Olivier Stone)
7 ans après Apocalypse Now, c'est au fils de la famille Sheen d'être la star d'un film majeur sur la guerre du Vietnam.
Le film est centré sur un jeune soldat, idéaliste, qui va progressivement douter de sa présence au Vietnam et de ses idéaux face aux horreurs de la guerre. Y a quelques scènes incroyablement dures à voir dans ce film ! Et contrairement au faucon noir, qui m'a fait péter un câble au visionnage, j'ai trouvé les scènes de combat de Platoon super bien réalisées.

Au ciné

Adieu Monsieur Haffmann (2021 de Fred Cavayé )
Film sous l'occupation allemande à Paris, où un Juif français confie son commerce à un Français. C'est un film plutôt original sur l'occupation, avec un scénario entrainant mais qui stagne un peu à la longue. Le final m'a paru un peu bâclé et gâche l'impression globale de ce film.

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Re: Cinéma

Messagepar Murungaru » 31 Jan 2022, 08:04

J'aime beaucoup Platoon, mais j'aime bien aussi le Scott.

Les deux n'ont clairement pas la même approche.
Le Scott perdrait tout intérêt s'il s'intéresser à l'autre camps, l'objectif était justement une immersion aux côtés des soldats qui je connaisse rien du pays, de leurs assaillant qui apparaissent limite comme des hordes de zombie. De ce point de vue je trouve cela très réussi cinématographiquement. Et il m'avait beaucoup choqué quand je l'avais découvert jeune, car c'est quand même l'horreur.
Après ça fonctionne bien cinématographiquement mais ça reste critiquable en effet.
Dans le même genre il y a le 13 hours de Bay aussi.

Je préfère quand même largement Platoon, mais je trouve le Scott par dénué d'intérêt.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 31 Jan 2022, 09:02

kennedy a écrit:et pour revenir sur le topic je viens de voir le Fanfaron. Quel film ! J'ai peu vu de Risi, plus habitué aux Rossellini, Bertolucci, Fellini, De Sica, Leone et surtout mon préféré Visconti.

Mais là j'ai trouvé un film d'une vivacité incroyable ! je vais régulièrement en Italie pour des raisons familiales et on retrouve vraiment plusieurs strates de la société italienne. Le personnage de Gassman est fascinant, j'ai l'impression de voir mon beau-frère :niais:

Je vais donc regarder un peu plus de Dino Risi


Ah là dessus on est d'accord, je l'ai aussi vu cette semaine et j'ai adoré ! Risi c'est une valeur sûre, surtout quand Gassman est dans les parages. De ce que j'ai vu, tout n'est pas au même niveau que le Fanfaron mais c'est toujours sympa à regarder

Quelques sorties ciné cette semaine :

Lamb (Valdimar Johannsson – 2021) : Le film pâtit un peu de son pitch grotesque, mais est sauvé par son contexte. Cela n'aurait jamais fonctionné en dehors de ces étendues désertes, glaciales et immenses. La patte de Bela Tarr, qui produit le film, est assez présente, ce qui sauve l'ensemble, car le film est magnifique à regarder : plans sublimes, ambiance parfaitement installée, musique juste... Il ne se passe pas grand chose, le film ne me paraît pas avoir grand chose à dire mais il est suffisamment hypnotique pour captiver pendant 1h45.

Nightmare Alley (Guillermo Del Toro – 2022) : Le film a plein de défauts, trop long, trop didactique, trop (mal) écrit... Il n'empêche que c'est très agréable à regarder, que la reconstitution est franchement belle et globalement, c'est plus réussi que la très poussive Forme de l'eau.

Spider-Man : No Way Home (Jon Watts – 2021) : Comment peut-on avoir autant de thunes, autant de personnes sur le projet mais aussi peu d'idées ? Zéro vision artistique, zéro idée de mise en scène, un scénario indigent prétexte à ouvrir le multiverse, des acteurs tous plus mauvais les uns que les autres (Tom Holland insupportable, Zendaya monolithique, Cumberbatch et Molina en service minimum, Maguire qui a visiblement été sorti d'une désintox et retapé autant que possible avant le film... Je sauve Garfield qui n'est pas bon mais qui a l'air heureux d'être là, et Dafoe qui fait le taf sans plus), des effets numériques hideux, de l'action illisible, etc. etc.
Depuis le début, je suis les Marvel comme un truc un peu à part, sans déplaisir, avec des premiers films pas ouf mais plutôt honnêtes. Mais ça devient de plus en plus mauvais (une série de navets avec quelques trucs vaguement potables au milieu, comme Shang-Chi ou les Eternels) et, surtout, l'effet que ça a sur l'industrie cinématographique devient désastreux...

Nos âmes d’enfants (Mike Mills – 2022) : Il est possible que ce film vieillisse bien dans mon esprit parce que globalement, j'ai apprécié ce qui est raconté et je n'ai pas passé un moment. Mais le sentiment qui domine en sortant de la salle reste surtout : "j'ai vu un film A24, fait par des hipsters pour des hipsters" (je dis pas ça pour juger, je me doute que je suis le public ciblé).
Du noir et blanc utilisé sans aucune raison autre que "c'est joli ça fait auteur", une musique affreusement cliché, de la dissertation philosophique digne d'une introduction en classe de première.
La relation entre l'oncle et le neveu est touchante mais tout est sans doute trop appuyé (ex : une péripétie répétée deux fois). Le plus intéressant, c'est surement l'aspect documentaire du film, à travers les interviews d'enfants d'immigrés américains. Mais même si ça sert le récit, je trouve que c'est finalement trop peu intégré.

Deux Chaplin à la cinémathèque, notamment son dernier, le seul long-métrage que je n'avais pas vu

Les Temps modernes (Charlie Chaplin – 1936) : Revu 5 ans après, avec une culture ciné un peu plus étoffée et, surtout, sur grand écran. La maîtrise du rythme et du plan par Chaplin est assez impressionnante. Drôle, touchant et percutant à la fois

La Comtesse de Hong-Kong (Charlie Chaplin – 1967) : Assez étonné par la réputation moyenne de ce Chaplin que j'ai trouvé très attachant et très réussi malgré ses imperfections. J'aime beaucoup la façon dont Chaplin a réussi à intégrer les codes du cinéma comique muet dans une comédie parlante, ça donne un cachet particulier et un rythme vraiment intéressant au film. A part ça, le duo Brando/Loren fonctionne parfaitement. Certains grands réalisateurs ont eu des fins de carrière plus honteuses !

Et autres visionnages (maison, train...)

L’Important c’est d’aimer (Andrzej Zulawski – 1975) : Découverte de Zulawski, dont j'ai beaucoup vu passer l'affiche de Possession. Le film souffle le chaud et le froid tant on a d'un côté quelques belles séquences, belles idées de mise en scène, beaux décors et belle musique, et de l'autre une image globalement assez laide, un aspect très kitsch et une direction d'acteurs assez catastrophique.

Un Temps pour l’ivresse des chevaux (Bahman Ghobadi – 2000) : J'avais déjà vu Remorques de Grémillon dans la sélection hebdo de MK2 Curiosity alors j'ai jeté mon dévolu sur ce court film iranien.
Un récit très touchant de jeunes orphelins qui tentent de survivre dans le Kurdistan Iranien, à la frontière Irakienne, avec leur frère handicapé. C'est quasi documentaire pour le spectateur occidental qui découvre un autre monde, une autre vie. Sur la forme, c'est très sobre et très beau.
Pour l'anecdote, le titre du film vient d'une pratique consistant à mettre de l'alcool dans le breuvage des mules pour leur faire supporter des efforts dans des températures extrêmes :niais:

Le Fanfaron (Dino Risi – 1962) : Jusque là, j'ai toujours pris plaisir devant les films de Risi, mais celui-ci est encore un cran au-dessus. C'est bourré de vie et d'énergie, ça va à 100 à l'heure (comme l'illustre la voiture qui circule à grande vitesse), c'est bien écrit et ça montre en 1h40 plein de pans de la société italienne de l'époque. Risi est très bon à la réalisation et, surtout, le duo Gassman/Trintignant est formidable, opposé et complémentaire. La façon dont Risi arrive à créer de l'empathie autour d'un personnage pourtant extrêmement antipathique est impressionnant !

The Assassin (Hou Hsiao-Hsien – 2015) : Une question me taraude avec ma découverte dans le désordre du cinéma de HHH : comment ce réalisateur qui a été à l'origine de la nouvelle vague taïwanaise peut s'être transformé en ce formaliste un peu caricatural ?
Cela étant dit, j'ai trouvé The Assassin plus digeste et plus agréable à regarder que les Fleurs de Shangaï. Et encore plus beau, parce que oui, même si c'est un peu trop lent et parfois un peu creux, c'est absolument sublime.

Gens de Dublin (John Huston – 1987) : Un beau film de Huston, simple mais intéressant de bout en bout. Ça resterait sans doute un petit film s'il n'y avait pas ces immenses cinq dernières minutes.

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Re: Cinéma

Messagepar Murungaru » 31 Jan 2022, 09:13

Ah ça me fait un peu peur pour Les Fleurs de Shanghaï ce que tu dis de The Assassin :mrgreen: J'avais été le voir au ciné, c'était beau mais quand même sacrément ennuyeux. Après je me suis toujours dis que ça passerait peut être mieux aujourd'hui. Je verrais après Les Fleurs...

Pour les Gens de Dublin un peu moins enthousiaste que toi mais bien raccord sur le fait que c'est surtout les 5 dernières minutes qui donnent toute sa dimension au film (et qui me fait penser qu'il gagne à être revu).

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 31 Jan 2022, 09:32

Les Fleurs de Shangai est quand même très apprécié par certains, ça peut passer selon l'humeur et les conditions de visionnage :mrgreen:
Mais clairement, toi qui adore le cinéma de Yang, va plutôt lorgner vers les débuts de HHH si ça n'est pas déjà fait, ça te plaira davantage (j'ai choppé le coffret 6 films de chez Carlotta pour 25 balles à la Fnac)

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Re: Cinéma

Messagepar Murungaru » 31 Jan 2022, 09:49

Leinhart a écrit:Les Fleurs de Shangai est quand même très apprécié par certains, ça peut passer selon l'humeur et les conditions de visionnage :mrgreen:
Mais clairement, toi qui adore le cinéma de Yang, va plutôt lorgner vers les débuts de HHH si ça n'est pas déjà fait, ça te plaira davantage (j'ai choppé le coffret 6 films de chez Carlotta pour 25 balles à la Fnac)


Oui j'ai ce coffret aussi, qui semble plus "nouvelle vague" des débuts. C'est prévu pour bientôt (comme beaucoup d'autres, c'est le soucis :oops: ).
Edit : et en parler de HHH, Millennium Mambo a été annoncé récemment en 4K par Spectrum (sans date), plutôt chouette vu qu'il me semble qu'il n'y a pas eu de sortie HD en dehors des USA pour celui ci.

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Messagepar Murungaru » 31 Jan 2022, 11:14

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Remorques (Jean Grémillon - 1941) : Une histoire d'amour adultère entre Jean Gabin et Michèle Morgan sur fond de tempête en mer. Tous les effets n'ont pas bien vieillit, mais ça reste très plaisant à regarder. J'ai en revanche eu plus de mal à accrocher à la romance, même si le final mélodramatique est touchant.

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Gosses de Tokyo - Et pourtant nous sommes né (Otona no miru ehon - Umarete wa mita keredo, Yasujirô Ozu - 1932) : Un des Ozu pré-1949 les plus célèbres, où on suit deux frères en prise avec leurs nouveaux camarades de classes, et avec leur père lorsqu'ils s'aperçoivent que celui-ci est hiérarchiquement inférieur à celui d'un de leur camarade. Le film, très social, est amusant et Ozu impressionne une nouvelle fois par sa direction d'acteurs enfant. De cette période des années 30 j'ai souvent plus de réserve avec les dénouements et celui ci n'échappe pas à la règle.

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Mon Oncle (Jacques Tati - 1958) : Il faudra que je test Playtime un de ces jours mais je crois que Tati c'est pas trop ma came. Un peu plus intéressé par celui-ci que par Les vacances de Monsieur Hulot mais malgré tout la magie ne prend pas, je reste extérieur et je me contente d'apprécier l'originalité des idées, surtout pour un film de 58.

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Une femme de Tokyo (Tôkyô no onna, Yasujirô Ozu - 1933) : Un autre film social d'Ozu, mais pas d'humour ici on est en plein drame, voir mélodrame, avec une jeune femme secrétaire le jour, et prostitué la nuit pour financer les études de son frère qui ignore tout de cette situation. Le film, tourné en 8 jours, a ses limites et on est loin de la qualité de ses oeuvres plus tardives mais j'ai été assez touché par cette oeuvre désespérée.

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Gagarine (Fanny Liatard & Jérémy Trouilh - 2020) : Un jeune de la cité Gagarine à Ivry, fan d'exploration spatiale, se bat pour éviter la destruction programmée de son quartier. J'ai beaucoup aimé le parti-pris de jouer la carte spatial à fond, avec des séquences totalement onirique, surtout dans le dernier tiers. Pour le reste ça sonne juste, à l'image des trois personnages principaux. Une belle surprise. Et puis Gagarine c'était vraiment une cité emblématique pour beaucoup d'habitants du coin, je suis passé devant des centaines de fois quand j'habitais Vitry.

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Histoires d'herbes flottantes (Ukikusa monogatari, Yasujirô Ozu - 1934) : S'il y a un certain goût doux-mer dans le cinéma d'Ozu à partir de 1949, ici l'amertume prend largement le dessus, avec cette histoire de troupe de théâtre itinérante, de complot par jalousie, de fils non reconnu. Ca n'empêche pas quelques belles scènes, mais le ton est globalement assez dur. J'ai moins accroché qu'à d'autres, je trouve qu'on voit un peu les limites du muet, auquel Ozu est longtemps resté attaché, sur ce film assez verbeux. Curieux de voir le remake.

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Une auberge à Tokyo (Tôkyô no yado, Yasujirô Ozu - 1935) : Probablement le plus noir de cette époque avec ce père au chômage qui peine à nourrir ses deux enfants. Et lorsque la situation semble un peu s'améliorer, par l'entraide, ça ne va pas durer. Si certains de ses films présente un "happy ending" un peu naïf à mes yeux, ici aucune candeur, on est dans la veine drame et réalisme social du début à la fin, un peu à l'image de Une femme de Tokyo et de Le Fils Unique (qui lui contre balance quand même le désespoir par la fierté d'une mère). Ce qui en fait mes favoris de cette période du cinéaste.

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L'Homme de la rue (Meet John Doe, Frank Capra - 1941) : Une comédie romantique social assez plaisante, avec Gary Cooper qui accepte pour de l'argent de jouer un personnage, qui désire se suicider par protestation, inventé par une journaliste. Ca fonctionne assez bien, sur un schéma assez similaire à un autre de ses films réalisés 5 ans plus tôt (L'extravagant Mr Deeds), avec les même limites.

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The Father (Florian Zeller - 2020) : Film sur la vieillesse et la démence sénile qui l'accompagne parfois. On est vraiment placé à la place de ce vieil homme, superbement interprété par Anthony Hopkins, la mise en scène et l'écriture n'auront de cesse de nous faire perdre nos repères, on ne sait plus qui est qui, on perd le films du temps, de l'espace. Belle réussite.

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Printemps précoce (Sôshun, Yasujirô Ozu - 1956) : Encore une claque. Comme à chaque fois je me dis sur le premier tiers que c'est super mais peut être pas au niveau des autres de l'époque. Et comme à chaque fois je me fais cueillir par la montée en puissance émotionnelle de la suite. Sa manière d'écrire les rapports humains me fait fondre systématiquement. Ici le sujet centrale est celui de l'adultère, mais plus largement celui du couple, notamment lorsqu'il doit traverser une épreuve difficile comme la perte d'un enfant. C'est sublime. Et s'y ajoute aussi une critique assez directe ici de la condition précaire des "salarymen" des grosses entreprises. Et puis comme à chaque fois c'est visuellement à tomber.

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L'Extravagant Mr. Deeds (Mr. Deeds Goes to Town, Frank Capra - 1936) : Un homme de la campagne se voit hériter d'une fortune colossale qui en fait le plus riche homme des Etats-Unis, attisant convoitise et critique/moquerie de la presse. On est à mi chemin entre Mr Smith au Sénat (d'où on retrouve Jean Arthur dans une rôle similaire) et L'homme de la rue (d'où on retrouve Gary Cooper). C'est sympathique et si j'avais pas compris que Capra est fan des mythes fondateurs des USA, c'est chose faite. Malgré tout avoir vu les 3 en deux semaines fait que ça se répète pas mal, le schéma que ce soit dans l'aspect social ou romantique est assez identique.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 07 Fév 2022, 09:15

Mr Deeds est l'un des rares "grands" Capra que je n'ai pas vu mais ça viendra. Je l'avais découvert avec l'Homme de la rue que j'avais beaucoup aimé !
Remorques c'était pas mal aussi mais probablement pas le sommet de Gremillon. Je trouve que le film avait beaucoup de charme notamment grâce à ses scènes de tempêtes tournées avec des maquettes dans une baignoire :moqueur:

Visionnages de la semaine - Sorties ciné :

Les Promesses (Thomas Kruithof – 2022) : Un film qui parle bien de politique, c'est rare et appréciable. Les promesses donne à voir une vision non manichéenne du pouvoir, dans laquelle les magouilles et arrangements sont un moindre mal pour pouvoir tenir ses promesses. Il y a encore évidemment quelques descriptions qui manquent de subtilité mais bien peu par rapport à ce à quoi on est habitué.
Sur la forme, c'est agréable à regarder ; Isabelle Huppert et, surtout, Reda Kateb, sont parfaits dans leur rôle

Introduction (Hong Sang-Soo – 2022) : Le vrai problème de ce film de HSS, c'est qu'on finit par rentrer dedans, parce que c'est beau (gros doute quand même sur l'utilisation arty un peu vaine du n&b), parce que les ellipses sont bien réalisées, parce qu'on s'attache au personnage principal qui semble peiner à trouver sa voie... mais que le film s'arrête à ce moment là. C'est un "petit" film, un épisode, et j'aurais bien aimé que quelque chose d'autre soit construit autour de ça.
Et puis, même si j'en ai marre des film inutilement longs, 1h05 à une époque où les gens râlent à propos du prix de la place de ciné, c'est un peu limite.

Michael Cimino – Un mirage américain (Jean-Baptiste Thoret – 2022) : Passionnant documentaire non pas uniquement sur Cimino mais sur les thématiques de ses films. Thoret va à la rencontre des habitants de Mingo Junction, où a été tourné Voyage au bout de l'enfer, pour voir ce que sont devenus ces personnes représentées à l'écran il y a 40 ans. Il prend ensuite la route de l'Ouest avec Cimino lui-même pour interroger la place de ses films dans le mythe US.
Si le film semble parfois manquer d'un fil rouge et semble (sans doute volontairement déconstruit), c'est très intéressant, que l'on connaisse ou non Cimino, et c'est surtout magnifique à regarder. Le documentaire propose tant de vues incroyables en cinémascope qu'on voit qu'il a été fait pour la salle.
Seul bémol/mauvaise idée : les projections d'images des films sur des bâtiments, assez illisibles quand il s'agit d'un film qu'on n'a pas encore vu.

Deux belles découvertes en salle à la cinémathèque

Planète interdite (Fred M. Wilcox – 1956) : Il faut supporter le lot de clichés sexistes du film, la femme étant réduite à l'objet de convoitises sexuelles de l'ensemble du casting masculin, pour voir un film précurseur du blockbuster de SF. Planète interdite a le charme suranné d'un film de SF des années 50 (soucoupes volantes, décors en carton) mais est surtout en avance sur son temps : musique électro, film de SF avec une réflexion sur l'humain, robot side kick rigolo qu'on retrouvera dans toutes les grosses productions du genre jusqu'à Interstellar (pas sûr que ce soit un grand apport cela dit), etc.
Et puis globalement, j'ai bien aimé la trame d'ensemble et le twist final qui donne de la profondeur au film.

Les Enfants du paradis (Marcel Carné – 1945) : Assez différent de ce à quoi je m'attendais. Ce n'est pas un immense chef d'oeuvre, ni un film d'auteur comme peuvent l'être les films de Renoir. En revanche, c'est la quintessence d'une forme de cinéma, populaire, grandiose, théâtral, que j'aime de plus en plus découvrir.
Grand spectacle, grande histoire d'amour, servi par des comédiens impeccables et une réalisation très soignée... Plein de qualités qui font qu'on ne voit pas passer les 3h30 !

Et autres

Brève histoire d’amour (Krzysztof Kieslowski – 1988) : Ça partait assez mal avec un étrange enchainement de péripéties et un fond très cringe. Mais une fois lancé, le film est très touchant, très beau, donc réussi

Tu ne tueras point (Krzysztof Kieslowski – 1988) : Décidément, Kieslowski et moi, c'est un peu quitte ou double. Sans jamais détester, j'accroche ou non, et là c'est plutôt non... Pour un sujet aussi fort, aussi sérieux, j'ai trouvé le film beaucoup trop poseur et maniéré, entre ses couleurs rouges, son cadre rétréci qui donne un effet vignette, des scènes très voyeuristes...

Mother (Bong Joon-Ho – 2009) : Je n'avais pas vu de BJH depuis Parasite, et Mother me rappelle que ses films coréens sont excellents et qu'à côté, ses tentatives US font pale figure. Mother est un thriller psychologique parfaitement maîtrisé, autant sur le fond que la forme. La façon dont on nous montre la descente aux enfers de cette mère littéralement prête à tout pour prouver l'innocence de son fils dans une affaire de meurtre est assez saisissante.

Je veux seulement que vous m’aimiez (Rainer Werner Fassbinder – 1976) : Petit coup de cœur pour ce Fassbinder qui dépeint un individu égaré dans une société capitaliste malade, où l'amour s'achète (on construit une maison à ses parents ingrats, on achète montagne de fleurs et cadeaux à sa femme), où la comparaison pousse à la consommation déraisonné ("Pourquoi tu ne pourrais pas avoir ce que les autres ont ?) . Le tout dans un système économique qui précarise ses travailleurs et les empêche évidemment de toute possibilité de prospérer dans ce modèle mortifère.
La réalisation de Fassbinder est comme souvent d'une précision redoutable, avec une utilisation très élégante et pertinente des miroirs (comme dans la Loi du plus fort que j'avais également adoré)

Le Diabolique Docteur Mabuse (Fritz Lang – 1960) : Dernier film de Fritz Lang, sans doute pas son meilleur mais c'est un objet intéressant à découvrir. Entre kitsch et quasi parodie du film noir d'un côté, et film d'espionnage très moderne de l'autre (on est avant le premier 007), Lang reprend la mythologie de son Dr Mabuse pour dérouler sa vision. Jamais génial mais plutôt efficace.

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Re: Cinéma

Messagepar friton01 » 08 Fév 2022, 17:20

Sans surprise et sans juger de la qualité des films, pas mal de flops ou de films peu connus dans la liste des films nommés aux Oscars. Pas impossible que la cérémonie fasse un nouveau flop d'audience à la télévision américaine.
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Voir le tweet de @TheAcademy sur Twitter

Films les plus nommés :
    12 : The Power of the Dog, Jane Campion
    10 : Dune, Denis Villeneuve
    7: Belfast, Kenneth Brannagh et West Side Story, Steven Spielberg
Les producteurs français Philippe Rousselet, Fabrice Gianfermi et Patrick Wachsberger sont nommés pour le meilleur film avec Coda et le directeur de la photo Bruno Delbonnel est nommé pour la photographie avec Tragedy of Macbeth de Joel Coen

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 08 Fév 2022, 18:04

La seule vraie surprise c'est de voir Hamaguchi présents dans 3 catégories non étrangères (scénar, meilleur film mais surtout meilleur réal où il n'y a que 5 nommés). Je ne pense pas qu'il refera le coup de Parasite mais c'est une belle reconnaissance pour le film (j'aurais préféré voir Julie en 12 chapitres à la place, il me semble que le film est apprécié et il est très oscar-compatible).

Pour le reste, c'est hyper consensuel. Certes, ça ne met pas en avant les gros succès commerciaux (encore heureux vu ce dont il s'agit pour la plupart) mais des succès critiques et des films appréciés par le public (pour ceux qui les ont vu). Nommer Spielberg ou Del Toro était important vu le bide de WSS ou Nightmare Alley. Si l'académie lâche des films comme ça, c'est clairement la fin d'une époque.
Assez logiquement, le Campion devrait rafler pas mal de choses même si c'est pas le truc le plus intéressant que j'ai vu dans l'année.
Les catégories acteurs masculins (surtout dans un rôle principal) sont quand même d'une faiblesse abyssale cette année :moqueur:

Je n'ai pas vu le film sur les soeurs Williams mais rien que la bande annonce m'a donné des allergies et le voir autant représenté montre que les US ont vraiment un souci avec les biopics.

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Re: Cinéma

Messagepar Panzer » 08 Fév 2022, 23:13

Soulagé de pas être le seul à ne pas avoir totalement apprécié Mon Oncle de Jacques Tati, c'est assez spécial. :heureux:

Coup de torchon (1981 - Bertrand Tavernier)
Film satirique et caricatural autour de quelques français, installés dans une colonie africaine dans les années 30. C'est assez délicieux à regarder avec un acteur principal assez énorme. :noel:

Super-héros malgré lui (2021 - Philippe Lacheau)
J'ai beau aimer Lacheau et toute sa clique depuis Babysitting et j'ai bien aimé tout ce qui a suivi, même si c'était inégal. En revanche, ce film était un bon cran en-dessous du reste. Quelques gags sympas, mais bien redondants avec un scénario super léger pour être sympa.

Une affaire de femmes (1988 - Claude Chabrol)
C'était ma semaine Isabelle Hupert, elle tient le rôle principal dans ce film durant l'occupation Allemande. Elle incarne une mère de famille temporairement seule, qui va d'abord aider une femme à un avortement. Elle va ensuite entrer dans un engrenage, qu'elle aura du mal à maitriser, film féministe avant l'heure, c'est du solide.

Nightmare Alley (2021 - Guillermo del Toro)
Malheureusement, j'ai seulement pu voir une version en noir et blanc, qui donne quand même du charme à ce film, que j'ai trouvé très beau. 2h30, c'était quand même long, en particulier durant l'ouverture de ce film. Sinon j'ai trouvé la trame et le scénario sympa avec de très bons acteurs. Un grand plaisir de revoir Rooney Mara sur le grand écran, de longues années après Ghost Story :love:

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Re: Cinéma

Messagepar Robocrotte 2.0 » 09 Fév 2022, 06:58

Une version en noir et blanc ? Aux USA ?

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 09 Fév 2022, 08:37

Y'a vraiment une version en n&b ou c'est juste le projecteur qui ne supportait pas la couleur ? :mrgreen:

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