Nous savons nous savons... Oui sur le papier nous savons mais force est de constater qu'il est de plus en plus oublier les modalités possibles d'arriver au pouvoir et la nature du fascisme, qui peut revêtir différentes formes (mais non pas Macron
).
Les raisons sont multiples, certainement en partie le temps qui fait son œuvre couplé à la décomposition idéologique et politique des dernières décennies.
Pour ce qui est du parfum années 30 qui se fait de plus sentir je trouve que malheureusement c'est surtout le cas du côté barbarie. La poussée des populismes, des extrêmes droites, la tendance à la guerre toujours plus forte, l'irrationnalisme, voir l'hysterisation des "débats" politiques associés à des situations de crises diverses...
De l'autre côté ça ne bouge hélas pas beaucoup. Il suffit de voir la pauvreté des analyses (en réalité il s'agit plus d'absence d'analyse) sur ces sujets.
Ce qu'il se passe en Ukraine, en Arménie, pour citer deux cas récents devraient soulever de large mouvement à travers l'Europe pour la paix.
Mais on préfère parler des migrants (qui vivent une situation terrible, là n'est pas la question) à qui il faut ouvrir les portes.
Et à ceux qui aime bien mettre dos à dos les "extrêmes", l'histoire de ces années 30 (et toute l'histoire de la France depuis finalement) auraient été probablement très différentes si l'extrême gauche n'avait pas été présente (et uni) pour faire barrage au fascisme. Et de toute façon probablement que la SFIO de l'époque passerait pour extrémiste aujourd'hui...