PCM France
Créée en 1913 afin que la Flandre ait sa grande course cycliste, le tracé a longuement été une grande boucle autour de Gent. Très vite, le prestige est là en Flandres, puis en Belgique, mais l'internationalisation réelle n'arrive que dans les années 1930, où la course devient déjà un grand moment de ferveur populaire, avec déjà des centaines de milliers de spectateurs sur le bord des routes.
Très vite, les monts ont eu leur importance. Kwaremont est franchis dès 1919 et vite, des primes apparaissent afin de dynamiser un peu plus une épreuve déjà très marquée par le vent et les bordures.
La création du Challenge Desgrange-Colombo au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale vient péréniser l'avenir de la course et son statut du plus haut niveau. Dès ce tout premier challenge international et par les suivants (Superprestige, Coupe du Monde, ProTour, World Tour), le Tour des Flandres a toujours été considéré comme une des épreuves majeures).
En 1969, Eddy Merckx marque la course en s'imposant avec le plus grand écart de l'après-guerre après 73 kilomètres d'échappée solitaire. 4 ans plus tard, la course se fixe dans les Ardennes flamandes avant une première arrivée à Meerbeke.
Par la suite, le départ de promène également, de Gent à Sint-Niklaas, puis à Brugge. En 2012, l'arrivée se déplace également, cette fois-ci à Oudenaarde et pour la première fois, des circuits ont lieu et on passe 3 fois par Kwaremont. À cette occasion, Tom Boonen s'y impose dans un inédit quadruplé flandrien, avec Harelbeke et Wevelgem, avant de gagner à Roubaix.
Le dernier changement a eu lieu en 2017. Pour la première fois, la course s'élance hors de ce qui était le comté historique des Flandres (aujourd'hui les deux provinces dites de Flandre Occidentale ou Orientale), en s'établissant à Anvers.
Très vite, les monts ont eu leur importance. Kwaremont est franchis dès 1919 et vite, des primes apparaissent afin de dynamiser un peu plus une épreuve déjà très marquée par le vent et les bordures.
La création du Challenge Desgrange-Colombo au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale vient péréniser l'avenir de la course et son statut du plus haut niveau. Dès ce tout premier challenge international et par les suivants (Superprestige, Coupe du Monde, ProTour, World Tour), le Tour des Flandres a toujours été considéré comme une des épreuves majeures).
En 1969, Eddy Merckx marque la course en s'imposant avec le plus grand écart de l'après-guerre après 73 kilomètres d'échappée solitaire. 4 ans plus tard, la course se fixe dans les Ardennes flamandes avant une première arrivée à Meerbeke.
Par la suite, le départ de promène également, de Gent à Sint-Niklaas, puis à Brugge. En 2012, l'arrivée se déplace également, cette fois-ci à Oudenaarde et pour la première fois, des circuits ont lieu et on passe 3 fois par Kwaremont. À cette occasion, Tom Boonen s'y impose dans un inédit quadruplé flandrien, avec Harelbeke et Wevelgem, avant de gagner à Roubaix.
Le dernier changement a eu lieu en 2017. Pour la première fois, la course s'élance hors de ce qui était le comté historique des Flandres (aujourd'hui les deux provinces dites de Flandre Occidentale ou Orientale), en s'établissant à Anvers.
Le parcours :
Une des premières remarques sur le parcours est sa longueur : la barre des 270 km est atteinte pour la première fois ce siècle. La dernière fois qu'il y avait autant, c'était en 2000. Pour retrouver plus, on a 1998 avec la première depuis Brugge, quelques occurrences dans les années 1980 et avant cela 1951, 1950, 1924, 1914 et 1913. On a donc une des Rondes les plus longues de l'histoire.
L'approche des difficultés reste similaire, avec une longue promenade depuis le nord et deux premiers pavés pris dans leur sens a priori le plus facile (faux-plat descendant avec en général un vent favorable). Puis, à l'approche de la mi-course, un premier passage de l'Oude Kwaremont lancera la série des monts.
Comme l'an passé, on enchaîne ensuite, après avoir évité de Paterberg, par le Kortekeer, petit frère asphalté du Koppenberg voisin.
Ensuite, un changement aura lieu pour monter le Ladeuze plutôt que l'Edelareberg. On y aura une pente bien plus raide, mais surtout, la route y est bien plus étroite.
La suite reste inchangée, avec le Wolveberg et son court moment très pentu menant aux pavés de Mater, dont l'Holleweg, puis le pavé en cuvette d'Haaghoek menant au Leberg.
Puis on rejoindra Brakel par le long Berendries, avant de quitter la ville par le Tenbosse, puis de passer la bosse non-répertoriée du Parikeberg en direction de Geraardsbergen et de son mythique Kapelmuur, situé à 100 km de l'arrivée.
Il y aura ensuite un changement de parcours, avec un peu plus de routes de campagnes dans un premier temps, puis une plus longue section très large et linéaire vers le Kanarieberg. Ce détour enlève la bosse Wallonne de La Houppe.
Le reste est inchangé, avec le long et pentu Kanarieberg menant au faux-plat du Hotondberg (qu'on reverra plus tard), pour passer par la rue du Tour des Flandres et descendre le Nieuw Kwaremont, pour mieux remonter l'Oude Kwaremont dans la foulée.
On est alors au coeur de la course, il reste entre 50 et 60 km et va suivre le Paterberg, puis le Koppenberg, les pavés de la Mariaborestraat vers ceux en montée du Steenbeekdries et ceux en descente du Statiosnberg, menant au Taaienberg.
Après cette folle succession, on plonge sur Ronse pour aller monter le Kruisberg par la vieille route pavée, prolongée par l'asphalte, avant de retrouver une seconde fois l'Hotondberg, où Nibali avait été distancé par Terpstra l'an dernier.
On redescend la colline après avoir passé la Ronde van Vlaanderenstraat par le Nieuw Kwaremont et on va monter une dernière fois Oude Kwaremont et Paterberg.
Enfin, il ne reste qu'à traverser l'Escaut pour rejoindre Oudenaarde par une longue portion en presque ligne droite (plus de grands virages, mais de longues courbes) sur 9 kilomètres.
L'approche des difficultés reste similaire, avec une longue promenade depuis le nord et deux premiers pavés pris dans leur sens a priori le plus facile (faux-plat descendant avec en général un vent favorable). Puis, à l'approche de la mi-course, un premier passage de l'Oude Kwaremont lancera la série des monts.
Comme l'an passé, on enchaîne ensuite, après avoir évité de Paterberg, par le Kortekeer, petit frère asphalté du Koppenberg voisin.
Ensuite, un changement aura lieu pour monter le Ladeuze plutôt que l'Edelareberg. On y aura une pente bien plus raide, mais surtout, la route y est bien plus étroite.
La suite reste inchangée, avec le Wolveberg et son court moment très pentu menant aux pavés de Mater, dont l'Holleweg, puis le pavé en cuvette d'Haaghoek menant au Leberg.
Puis on rejoindra Brakel par le long Berendries, avant de quitter la ville par le Tenbosse, puis de passer la bosse non-répertoriée du Parikeberg en direction de Geraardsbergen et de son mythique Kapelmuur, situé à 100 km de l'arrivée.
Il y aura ensuite un changement de parcours, avec un peu plus de routes de campagnes dans un premier temps, puis une plus longue section très large et linéaire vers le Kanarieberg. Ce détour enlève la bosse Wallonne de La Houppe.
Le reste est inchangé, avec le long et pentu Kanarieberg menant au faux-plat du Hotondberg (qu'on reverra plus tard), pour passer par la rue du Tour des Flandres et descendre le Nieuw Kwaremont, pour mieux remonter l'Oude Kwaremont dans la foulée.
On est alors au coeur de la course, il reste entre 50 et 60 km et va suivre le Paterberg, puis le Koppenberg, les pavés de la Mariaborestraat vers ceux en montée du Steenbeekdries et ceux en descente du Statiosnberg, menant au Taaienberg.
Après cette folle succession, on plonge sur Ronse pour aller monter le Kruisberg par la vieille route pavée, prolongée par l'asphalte, avant de retrouver une seconde fois l'Hotondberg, où Nibali avait été distancé par Terpstra l'an dernier.
On redescend la colline après avoir passé la Ronde van Vlaanderenstraat par le Nieuw Kwaremont et on va monter une dernière fois Oude Kwaremont et Paterberg.
Enfin, il ne reste qu'à traverser l'Escaut pour rejoindre Oudenaarde par une longue portion en presque ligne droite (plus de grands virages, mais de longues courbes) sur 9 kilomètres.
horaires approximatifs pour une moyenne de 42 km/h :
10.30 : départ fictif
10.45 : départ réel
12.50 : Paddestraat
13.05 : ravito #1
13.35 : Kwaremont
14.05 : Mater
14.25 : Berendries
14.50 : Kapelmuur
15.20 : ravito #2
15.30 : Kanarieberg
15.50 : Kwaremont
15.55 : Paterberg
16.05 : Koppenberg
16.15 : Taaienberg
16.45 : Kwaremont
16.50 : Paterberg
17.10 : arrivée
Les équipes :
18 formations World Tour présentes par statut
7 formations Continental Pro invitées
- Direct Energie
- Movistar Team
- Deceuninck - Quick-Step
- Lotto - Soudal
- Bora - Hansgrohe
- Ag2r La Mondiale
- CCC Team
- EF Education First
- Mitchelton - Scott
- Astana Pro Team
- Bahrain - Merida
- Groupama - FDJ
- Team Dimension Data
- Team Jumbo - Visma
- Team Katusha Alpecin
- Team Sky
- Team Sunweb
- Trek - Segafredo
- UAE Team Emirates
- Cofidis, Solutions Crédits
- Corendon - Circus
- Roompot - Charles
- Sport Vlaanderen - Baloise
- Vital Concept - B&B Hôtels
- Wanty - Gobert Cycling Team
La startlist :
Pas encore disponible
Lien vers la provisoire annoncée par l'organisation : https://www.flandersclassics.be/sites/d ... ur_men.pdf
La météo :
Météo à Oudenaarde
Diffusion TV :
France 3 : à partir de 13.35 (juste avant ou juste après le premier passage à Kwaremont)
Eurosport : à partir de 10.15 (diffusion en intégralité)
L'an dernier :
1. Niki Terpstra (QuickStep)
2. Mads Pedersen (Trek), à 12"
3. Philippe Gilbert (QuickStep), à 17"
4. Michael Valgren (Astana), à 20"
5. Greg Van Avermaet (BMC), à 25"
6. Peter Sagan (Bora), t.m.t.
7. Jasper Stuyven (Trek)
8. Tiesj Benoot (Lotto)
9. Wout Van Aert (Willems)
10. Zdenek Stybar (QuickStep)
11. Oliver Naesen (Ag2r)
12. Dylan van Baarke (Sky)
13. Sep Vanmarcke (EF)
14. Timo Roosen (LottoNL), à 1'09"
15. Arnaud Démare (FDJ), à 1'13"
Le palmarès complet :
2018 | Niki Terpstra
2017 | Philippe Gilbert
2016 | Peter Sagan
2015 | Alexander Kristoff
2014 | Fabian Cancellara
2013 | Fabian Cancellara
2012 | Tom Boonen
2011 | Nick Nuyens
2010 | Fabian Cancellara
2009 | Stijn Devolder
2008 | Stijn Devolder
2007 | Alessandro Ballan
2006 | Tom Boonen
2005 | Tom Boonen
2004 | Steffen Wesemann
2003 | Peter Van Petegem
2002 | Andrea Tagi
2001 | Gianluca Bortolami
2000 | Andrei Tchmil
1999 | Peter Van Petegem
1998 | Johan Museeuw
1997 | Rolf Sørensen
1996 | Michele Bartoli
1995 | Johan Museeuw
1994 | Gianni Bugno
1993 | Johan Museeuw
1992 | Jacky Durand
1991 | Edwig Van Hooydonck
1990 | Moreno Argentin
1989 | Edwig Van Hooydonck
1988 | Eddy Planckaert
1987 | Claude Criquielion
1986 | Adrie van der Poel
1985 | Eric Vanderaerden
1984 | Johan Lammerts
1983 | Jan Raas
1982 | René Martens
1981 | Hennie Kuiper
1980 | Michel Pollentier
1979 | Jan Raas
1978 | Walter Godefroot
1977 | Roger De Vlaeminck
1976 | Walter Planckaert
1975 | Eddy Merckx
1974 | Cees Bal
1973 | Eric Leman
1972 | Eric Leman
1971 | Evert Dolman
1970 | Eric Leman
1969 | Eddy Merckx
1968 | Walter Godefroot
1967 | Dino Zangedu
1966 | Edward Sels
1965 | Jo de Roo
1964 | Rudi Altig
1963 | Noël Foré
1962 | Rik Van Looy
1961 | Tom Simpson
1960 | Arthur Decabooter
1959 | Rik Van Looy
1958 | Germain Derijcke
1957 | Alfred De Bruyne
1956 | Jean Forestier
1955 | Louison Bobet
1954 | Raymond Impanis
1953 | Wim van Est
1952 | Roger Decoeck
1951 | Fiorenzo Magni
1950 | Fiorenzo Magni
1949 | Fiorenzo Magni
1948 | Briek Schotte
1947 | Emiel Faignaert
1946 | Rik Van Steenbergen
1945 | Sylvain Grysolle
1944 | Rik Van Steenbergen
1943 | Achiel Buysse
1942 | Briek Schotte
1941 | Achiel Buysse
1940 | Achiel Buysse
1939 | Karel Kaers
1938 | Edgard De Caluwé
1937 | Michel D'Hooghe
1936 | Louis Hardiquest
1935 | Louis Duerloo
1934 | Gaston Rebry
1933 | Alfons Schepers
1932 | Romain Gijssels
1931 | Romain Gijssels
1930 | Frans Bonduel
1929 | Joseph Dervaes
1928 | Jan Mertens
1927 | Gérard Debaets
1926 | Denis Verschueren
1925 | Julien Delbecque
1924 | Gérard Debaets
1923 | Heiri Suter
1922 | Léon De Vos
1921 | René Vermandel
1920 | Jules Van Hevel
1919 | Henri Van Lerberghe
1914 | Marcel Buysse
1913 | Paul Deman
Statistiques :
• Nombre de victoires :
- 3 succès : Achiel Buysse, Fiorenzo Magni, Eric Leman, Johan Museeuw, Tom Boonen, Fabian Cancellara
- 2 succès : 11 coureurs, aucun en activité
• Nombre de victoires par nations :
- 69 : Belgique
- 10 : Italie, Pays-Bas
- 4 : Suisse
- 3 : France
- 2 : Allemagne
- 1 : Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Slovaquie
• Nations qui ont également été sur le podium : Irlande, Australie, Lettonie, Etats-Unis
• Nombre de podiums :
- 8 : Briek Schotte, Johan Museeuw
- 6 : Eddy Merckx
- 5 : Jan Raas, Fabian Cancellara
- 4 : Walter Godefroot, Andreï Tchmil, Peter Van Petegem, Tom Boonen, Philippe Gilbert
- 3 (en activité) : Greg Van Avermaet, Niki Terpstra
• Édition la plus rapide : 2001 : Gianluca Bortolami, en 43.580 km/h (269 km)
• Édition la plus lente : 1923 : Heiri Suter, en 26.233 km/h (243 km)
• Vainqueur en portant le maillot arc-en-ciel :
- Louison Bobet (1955)
- Rik Van Looy (1962)
- Eddy Merckx (1975)
- Tom Boonen (2006)
- Peter Sagan (2016)
• Vainqueur en portant le maillot noir/jaune/rouge :
- Rik Van Steenbergen (1944)
- Rik Van Steenbergen (1946)
- Rik Van Looy (1959)
- Johan Museeuw (1993)
- Stijn Devolder (2008)
- Philippe Gilbert (2017)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Paris - Roubaix la même année :
- Heiri Suter (1923)
- Romain Gijssels (1932)
- Gaston Rebry (1934)
- Raymond Impanis (1954)
- Alfred De Bruyne (1957)
- Rik Van Looy (1962)
- Roger De Vlaeminck (1977)
- Peter Van Petegem (2003)
- Tom Boonen (2005)
- Fabian Cancellara (2010)
- Tom Boonen (2012)
- Fabian Cancellara (2013)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Gent - Wevelgem la même année :
- Rik Van Looy (1962)
- Walter Godefroot (1968)
- Eric Vanderaerden (1985)
- Tom Boonen (2012)
- Peter Sagan (2016)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Milano - Sanremo la même année :
- Eddy Merckx (1969)
- Eddy Merckx (1975)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Liège - Bastogne - Liège la même année :
- Eddy Merckx (1969)
- Eddy Merckx (1975)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Tour de Lombardie la même année :
- Rik Van Looy (1959)
- Hennie Kuiper (1981)
• Les doublés Ronde van Vlaanderen / Grand Tour la même année :
- Fiorenzo Magni (1951, Giro)
- Louison Bobet (1955, Tour)
- Eddy Merckx (1969, Tour)
• Depuis qu'on arrive à Oudenaarde, comment le vainqueur s'est-il imposé ?
- En solitaire : 4 fois (2013, 2016, 2017, 2018)
- Dans un sprint à 2 : 1 fois (2015)
- Dans un sprint à 3 : 1 fois (2012)
- Dans un sprint à 4 : 1 fois (2014)
• Le classement cumulé depuis qu'on arrive à Oudenaarde :
C'est-à-dire une liste des coureurs ayant terminés les 7 derniers Rondes :
1. Alexander Kristoff
2. Peter Sagan, à 2'21"
3. Stijn Vandenbergh, à 8'26"
4. Niki Terpstra, à 10'29"
5. Laurens De Vreese, à 36'47"
6. Imanol Erviti, à 47'47"
Seuls les deux derniers prolongent la série (d'un an de plus tous les deux).
• Les Italiens dans un Tour des Flandres tardifs :
Avant Alessandro Ballan en 2007, Andrea Tafi en 2002, Gianluca Bortolami en 2001 et Michele Bartoli en 1996, il faut remonter à 1991 pour avoir un non-Italien gagner dans un Tour des Flandres se déroulant le 7 avril ou plus tard.
