RVV 2022
Avant-cycloPetite prépa, 1000 kms dans les jambes depuis le début d'année mais des sorties ciblées vers cet objectif.
Un œil sur la météo toute la semaine et ça fait flipper. Il est annoncé des températures ultra négatives, du gel et du bon gros vent. ça sent le gros kiff cette histoire.
La cycloL'objectif est simple, terminer. Pas de prétention chronométrique.
Je rejoins Tilo au départ à 8h et c'est parti sous une température froide mais pas si catastrophique et un sympathique rayon soleil.
Au fur à mesure de la journée, le soleil laissera sa place aux nuages et le vent s'intensifiera. On n'aura pas l'occasion de se découvrir un peu.
1ere surprise il y a des petits secteurs pavés non répertoriés sur le début, oh les enfoirés.
Roubaix va me servir pour être bien concentré sur ceux-ci et ne pas trouver en eux une sévère difficulté.
Le Wolvenberg pour se mettre en jambes puis surtout le Molenberg...il arrive rapidement les groupes sont encore conséquents, ça frotte pas mal et monte épaule contre épaule. On prie pour que personne ne se mette en travers et ça passe.
On enchaine les différentes difficultés toute en souplesse, pas question de se mettre déjà dans le rouge.
Paddestraat, Marlboroughstraat, Haaghoek, Leberg, Berendries, Valkenberg et Eikeinberg, ça défile sans grande anecdote, on arrive au ravito de mi-parcours. Il est l'heure de reprendre un peu de forces avant d'attaquer la 2e partie beaucoup plus difficile.
Et tout de suite, c'est le Koppenberg qui se dresse devant nous, le monstre.
On s'y jette tête baissée, ça se gare dans tous les sens, j'arrive à éviter les ralentissements un par un, le haut de la partie ultra-raide se profil, je vais y arriver sur le vélo ouiiii
... et ba non
à 15/20m du but le vélo part complétement en travers, perte de maitrise, on déchausse, terminado.
Sur le coup je suis surtout content d'éviter la chute con. Dommage...
On redescend et arrive vite sur l'enchainement Mariaborrestraat, Steenbeekdries, descente du Stationberg.
Des descentes pavés ? C'est quoi ça ?
On se crispe pas mal dans ces passages et l'endroit du corps qui souffre le plus est clairement la nuque.
Taaienberg, plus dur que j'imaginais mais ça passe en force puis Berg Ten Houte assez tranquille hormis le virage pavé assez pentu.
Arrive le Kaperij, moment dramatique de la sortie, c'est ici qu'on se perdra avec mon acolyte sans jamais réussir se retrouver avant l'arrivée.
Montée du Kanarieberg, avec évidemment la chanson d'Indochine dans la tête, puis dernier ravito rapide le temps de remplir le bidon et ça repart pour la dernière boucle.
Kruisberg/Hotond qui se fait bien puis la célébrissime Karnemelkbeekstraat
Etonnant, je suis sur la fil de gauche et ça se passe bien, j'arrive même à remettre un p'tit coup de danseuse dans un des deux murs de l'ascencsion.
Arrivé au pied du Vieux Quaremont, quel plaisir d'entrevoir ce bout de légende.
Malheureusement, un italien à décidé de faire profiter tous ses potes avec un magnifique facetime au milieu de la chaussée en avançant pas bien vite...ça bouchonne et ça râle. A peine de la temps de réussir à doubler, qu'une voiture de police s'arrête en plein milieu du pavé. Ils vont réussir à gâcher ma montée. J'ai pas fais le déplacement pour ça punaise...
Heureusement tout va s'arranger sur la deuxième partie, les obstacles disparaissent et ça roule tête bien levée. ça profite, le kiff.
Reste le dernier morceau, le Paterberg.
Au contraire du Koppenberg , je vais être loin de le réussir celui-ci. Au pied du mur final mon cerveau lâche entre fatigue et appréhension de se retrouver à slalomer à 5 à l'heure dans du 20%.
Une fois en haut il reste les 13.5 derniers kms à se taper avec 40 km/h de vent de face, il faut absolument que je trouve un groupe.
Il y en a un assez fourni une cinquantaine de mètres devant, je fais l'effort. Je rentre, ça s'organise, ça tourne et ça avance bien. Tout ce que j'espérais. ça fait plaisir ce genre d'effort pour moi qui est l'habitude de rouler tout seul ou à 2 max.
Ce groupe roulera jusqu'au dernier km où chacun en profitera à sa façon entre sprints et relâchement.
C'est le relâchement pour moi afin de profiter une dernière fois du moment.
Au final, je suis bien fatigué mais pas cramé. La technique avec Tilo d'être en gestion à porté ses fruits sur la longueur. L'effet groupe joue énormément aussi. Bref, je l'ai fait.
https://www.strava.com/activities/6919915463https://www.relive.cc/view/vAOZDz5xGyqAprès cyloQuelques minutes après l'arrivée, je retrouve Tilo pour un dernier débrief.
Le soir resto avec didounette, l'occasion de s'enfiler un gros burger (MDVP ce copieur
) et une bonne bière.
Le lendemain place au Ronde dans le Vieux Quaremont avec Kreuzi et Darth.
Quel plaisir de retrouver le public en masse, les supporters éclatés à la bière et les passages de coureurs difficilement visibles.