J'avais prévu d'aller grimper le Cormet de Roselend et mes parents voulaient également monte la haut donc ils en ont profité pour me suivre en voiture. C'est également le premier jour de grand beau temps depuis mon arrivée. Je pars donc un peu avant 11h et entame la descente des Saisies vers Beaufort. J'arrive rapidement au pied du Cormet et il fait déjà chaud mais le pied étant dans la forêt, la température reste agréable.
Je trouve rapidement mon rythme et rattrape déjà quelques cyclos ce qui me permet de continuer d'avancer à une bonne vitesse. Puis vient un replat et à nouveau une pente d'environ 7-8%. Je double de nouveaux cyclistes mais j'en vois un quelques centaines de mètres devant. Je parviens finalement à le rattraper après plusieurs minutes et je lui propose de collaborer. Il me dit que ça va être dur mais nous discutons et continuons de monter ensemble. Nous atteignons le lac de Roselend, la vue est magnifique, c'est un plaisir de rouler ici.
Finalement nous irons jusqu'au sommet ensemble, je suis un peu plus rapide que lui mais c'est plus sympa de monter à deux, avec un niveau assez proche. Lors des derniers kilomètres, je commence à ressentir les effets de l'altitude mais le dernier kilomètre monte assez peu (3-4%) et je passe le grand plateau pour finir par un sprint Je finis les 20,3km et 1230m de dénivelé sur un temps de 1:17:53 pour une moyenne de 15,5km/h, sans être monté totalement à fond
Je dis au revoir au cycliste qui enchaine ensuite avec le Petit Saint Bernard puis vient la redescente. Je m'arrête deux fois pour admirer le paysage, c'est grandiose !
Je prend mon temps et je continue ensuite jusqu'au barrage pour prendre quelques photos.
A nouveau un descente très rapide jusqu'à Beaufort et j'arrive au pied du col des Saisies.
Il commence à vraiment faire chaud et j'ai déjà beaucoup de dénivelé dans les jambes. Je me dis alors que je vais monter assez tranquillement jusqu'en haut. Mais en réalité, cette montée sera interminable. Je ne croise aucun cycliste et je me fais doubler par beaucoup de voitures, la montée n'est pas intéressante. Plus je monte plus je galère. Je termine tout de même les 15km en 1h12, soit 12,7km/h de moyenne. C'était mon premier enchainement de deux gros cols et ça a été plus dur que ce que je pensais mais je suis tout de même content d'avoir réussi l'enchainement sans m’effondrer totalement. Au total, 82km, 2500m de dénivelé et une 76ème place sur 927 dans le Cormet de Roselend. Le lendemain, c'est d'ailleurs la fin de mon séjour la-bas, j'aurais aimé monter plus de cols mais je suis déjà content. http://www.strava.com/activities/373378122
Sur Openrunner j'ai calculé 2550m. Mais déjà dans la descente des Saisies il y a quelques hectomètres de remontée. Et le Cormet de Roselend fait 1250 de dénivelé, mais en comptant depuis le point le plus bas de ma sorite, on arrive à 1280m. Sachant que l'on redescend légèrement au niveau du barrage de Roselend, le col doit compter plus de 1300m de dénivelé. Pareil pour les Saisies, on peut arriver à 1000m de dénivelé positif sachant que l'on redescend à mi-ascension. Pour finir, je suis allé jusqu'au barrage en redescendant du sommet du premier col, j'ai donc du remonter un peu. Bref je sais pas si je suis exactement à 2500, mais c'est au moins 2400m. Je sais pas si j'ai été très clair Sinon oui c'est un très joli coin qui offre de nombreuses vues sur le Mont Blanc par ciel dégagé. Et pour le monde je pense que ça dépend des endroits et de la période
Merci Panzer ! Le problème c'est clairement mon manque de régularité dans les entrainements. Et c'est vrai que parfois le Gruppetto me motive à faire des sorties
Bon c'est pas tout de lire vos magnifiques CRs mais j'en ai encore rédiger aucun cette année alors que les raids alakon avec plusieurs cols, c'est tout ce que j'aime (mes jambes moins ). Cette année j'avais placé des objectifs assez haut mais après ma blessure au genou, le seul qui reste vaguement accessible c'est de devenir centcoliste. Pour ça, va falloir enchainer les chasses aux cols avant les pluies automnales Voici donc la première de l'année
Samedi 29 août, j'ai choisi de me délocaliser à Chambéry pour un parcours de 85km et D+2000 avec 6 cols dont 5 nouveaux. Je décolle de la gare de Chambéry à 8h45 et trouve assez rapidement la sympathique voie verte qui mène au Bourget du Lac. Bon, je suis bien aidé par l'option parcours du Garmin que je teste pour la première fois aujourd'hui. Le verdict, c'est que c'est pratique mais mieux vaut avoir bosser son trajet avant car si ça indique une sortie de parcours, la trace disparait et bonjour pour retrouver la bonne. De plus, le soft fait souvent des erreurs en indiquant "hors parcours" alors que je suis bien sur la trace
En approchant du Bourget-du-Lac, on voit se rapprocher dangereusement la Dent du Chat et l'antenne du Relais du Mont du Chat à sa gauche. Comme la première fois que je suis passé dans le coin, j'ai toujours du mal à réaliser qu'une route monte à flanc de "mur" jusque là haut Heureusement je vais me montrer bien plus malin que Panzer et Gringo il y a 3 semaines puisque je vais me contenter du col du Chat pour basculer de l'autre côté
Le début d'ascension s'effectue sur une route fréquentée jusqu'au rond point où les bagnoles choisissent le tunnel. Visiblement Guame est passé par là puisqu'au sol on lit des "Allez Julian" du dernier Dauphiné. J'essaie de pas trop taper dedans vu le programme mais les jambes sont bonnes. Mon attention est détournée par le lac du Bourget que surplombe la route. Nombreuses pensées pour le Panzer qui a monté ce fort joli col dans le brouillard et l'a déclaré quelconque Au détour d'un virage, je croise tout de même un chat noir écrasé : dois-je y voir un signe ?
La Dent du chat à gauche et le Roc Blanc à droite
Le lac du Bourget et au fond Aix-les-Bains
Le col du Chat, premier du jour
Après le chat, je poursuis ma sortie zoologique en me dirigeant vers la Yenne. J'ai déjà vidé mon bidon d'eau mais je trouve deux fontaines côte-à-côte. La grande est marquée non potable mais rien sur la petite borne. Bon, je tente le coup sachant que j'ai pas l'estomac fragile de Akit' En repartant, je suis à deux doigts de me faire renverser dans le plus grand des calmes par un camion qui tourne face à moi sans me calculer
A la sortie de Yenne, je prends la direction du col du Mont Tournier. C'est un col peu connu de 10.5km à 5% qui est présent sur le parcours de la Classique des Alpes Junior. D'ailleurs, je réalise à ce moment là un petit paradoxe puisque tout ce massif du Chat et de l'Epine appartient géologiquement à l'ensemble du Jura. La montée est bucolique avec une belle vue sur l'autre versant du Chat. Peu de voitures même si je me fais doubler par une 2CV jaune Après une courte descente, on attaque les 3 derniers kilomètres qui sont la partie dure. Pas moyen de s'économiser pour franchir les 4 ou 5 passages à 10%. Le dernier kilomètre est heureusement roulant (4%) et je peux remettre le 40 Au sommet, j'avale mon premier sandwich et j'ai la chance de trouver une fontaine après 1 ou 2km de descente.
Le massif du Chat avec au sommet l'antenne, à gauche le col éponyme et à droite le col de l'Epine
Un deuxième dans le besace
Rapidement je tourne à gauche vers le troisième col du jour. Ça monte dur pendant 500m mais j'essaie de passer en injection. Après ça c'est très roulant, jusqu'au panneau du col de la Lattaz. Clairement le plus facile à monter du jour. La descente est bien pentu avec des épingles à 15% puis j'arrive en descente au col de la Crusille. Un col gratuit ? Pas vraiment puisque je l'ai déjà monté l'an dernier lors de mon BRM200. D'ailleurs je vais reprendre la route en sens inverse en descendant face aux magnifiques falaises de Rochefort. Il y a aussi le chateau de Mandrin, célèbre brigand local, dont le nom est désormais celui de bières brassés à Grenoble et que certains gars sûrs ont gouté en juillet
Le trio "facile" du jour Pas de photos potables des falaises, le soleil me les nique toutes
Après un coup-de-cul surprise et suffisamment long pour m'obliger à rétrograder, j'arrive au pied du col du Banchet, que je sais être une petite saloperie : 2km mais à 8-9%. Bon là clairement je suis à fond même si la route à flanc de falaise est à l'ombre et que c'est plus 8 que 9% Au sommet, je me blinde de sucres avec un mini-coca et deux pâtes de fruits car je sais que le gros morceau du jour est en vue. Après une courte descente, j'arrive en effet au pied du col de l'Epine. Le topo, c'est 2km pas trop dur où je peux m'économiser, 4km à 9% puis 2 roulants. A Novalaise, j'espère récupérer une fontaine pour me rafraîchir mais elle ne marche pas J'ai de quoi boire (grenadine) mas rien pour m'arroser mais mes souvenirs Streetview plaident pour pas mal d'ombre donc je me lance.
Bon après 2km, je réalise que je me suis planté sur l'ombre. Il est midi et je me prends full cagnard sur la gueule, ça sent le coup de chaud. A mi-col je m'arrête alors que se présente devant moi une ligne droite de 300m plein soleil. Clairement la chaleur est mon pire ennemi à vélo. La pente ou le vent je prends mon mal en patience mais là il n'y a juste rien à faire, même à l'arrêt je crame. Je repars pour 1km seulement et nouvelle pause. Je repars encore mais m'arrête à 200m du point de vue sur le lac d'Aiguebelette (où auront lieu les CM d'aviron cette semaine ). Je suis pris de frissons, ce qui indique un malaise à venir. Pause photo. Normalement la partie dure est finie mais ça monte quand même encore à 8% jusqu'à l'embranchement du Pas du Lièvre auquel je renonce sans l'avoir prévu. Finalement le final est roulant et à l'ombre. Je mettrais bien 10' à récupérer mon souffle au sommet, tellement je dois ventiler pour refroidir. Je taxe un verre d'eau fraiche à des campeurs et toute de suite ça va mieux
Je rebascule alors côté lac du Bourget et avec une descente agréable jusqu'à Chambéry malgré les gravillons et des changements de revêtements fréquents. Je trouve une fontaine en bas et au final je suis pile dans les temps pour un train vers Grenoble
Le lac d'Aiguebelette, une seule envie : descendre pour plonger dedans
Celui là m'en a fait baver, suer, évaporer...
Le lac du Bourget et Chambéry
Bilan : 88.2km, D+2000 en 4h28 roulées (50' de pauses) et cinq nouveaux cols dans la besace Le parcours est superbe même s'il faut la caisse pour passer l'Epine sans encombre
D'ailleurs faudrait que je compte, je dois plus être si loin des 100 cols moi aussi.
Zut j'ai recompté. Seulement 48 cols.... J'ai tous les 2000 qu'il faut reste à combler. Encore 52....
J'en suis à 70
Le Beaujolais, j'y avais pas pensé mais j'ai encore Vercors-ouest et Ardèche à explorer. Pour les 2000, c'est mon problème puisque j'en ai qu'un seul. J'espère que la météo me permettra d'en faire tomber 3 le we prochain. Mais pour le 5e va falloir improviser début octobre
Un conseil : tu fais le Galibier par le lautaret, ça compte double. Idem pour l'izoard par la casse déserte. Le club des cents cols compte le col de la casse déserte...
scanlan75018 a écrit:Un conseil : tu fais le Galibier par le lautaret, ça compte double. Idem pour l'izoard par la casse déserte. Le club des cents cols compte le col de la casse déserte...
Ça te fait 4 en un week end
Techniquement si on part de Guillestre, on grimpe aussi le col de l'Ange Gardien.
Mais bon, je trouve ça un peu hasardeux ce comptage.
Pour m'y intéresser depuis 2ans, il y a des choix plus qu'étrange dans la liste du CCC Tu as des cols topographiquement rigoureux qui sont exclus, certains parce qu'un simple passage de crête mais d'autre sont conservés. Et tu as d'autres cols nominatifs (col, pas, port) qui sont acceptés alors que topographiquement, ils n'ont aucun sens (genre le collet de Vaujany ou le col de la Madeleine près de Lanslebourg)
Ce week-end pour une des dernières sorties avant de couper un peu, je vais aller m'infliger une étape des Pyrénées de moyenne difficulté pour les grands mais qui va s'avérer ignoble pou moi je pense.
ptiben a écrit:Ce week-end pour une des dernières sorties avant de couper un peu, je vais aller m'infliger une étape des Pyrénées de moyenne difficulté pour les grands mais qui va s'avérer ignoble pou moi je pense.
Tu fais comment pour faire ce genre de profil type PCM ?
ptiben a écrit:Ce week-end pour une des dernières sorties avant de couper un peu, je vais aller m'infliger une étape des Pyrénées de moyenne difficulté pour les grands mais qui va s'avérer ignoble pou moi je pense.
Tu fais comment pour faire ce genre de profil type PCM ?
Faut faire un parcours sur Openrunner que tu extrait en fichier GPX-TRACK. Puis tu vas sur le site Cronoescalada et tu importe le fichier GPX et hop !