Carnets de route et Sorties d'exception

[Svam]

Pour le coup, voir la course d'aujourd'hui me motive à fond pour cette cyclo

Bon après, j'ai pas du tout les mêmes problèmes de gabarit que vous

[Tilo]

07/04/2007: Ronde Van Vlaanderen 140km en 05h36 (y avait 16 monts + 2 secteurs plats)
05/04/2008: Ronde Van Vlaanderen 140km en 05h40 (et il a eu des averses toutes la journée et j'ai mis seulement 2 fois pied à terre, dans le Koppenberg et dans le Muur ou mon pied est littéralement sortir de ma chaussure en plein effort)

[Akitsuki]

Vous revez de revoir des images d'un paris roubaix pluvieux, Akit vous l'offre sur un plateau avec un petit jeu !

sur ce lien, pleins de videos des secteurs filmés chronométrés, le jeu : Ou est Akit
Indice : un bout de la tenue saxo tinkoff ressort

http://www.sport.be/parisroubaix/2015/f ... deoSection

Bon attention, les premieres doivent me montrer en plein effort, les suivantes surtout arenberg, un akit aux abois

[Mayoj]

Sympa ça
T'avais l'air plus en forme aujourd'hui qu'hier à la sortie du carrefour de l'arbre Et encore on voit pas que tu t'arrêtes juste après

[jojodemarni]

des gars à pied dans Arenberg, normal

[Svam]

Putain, comment t'en chies dans la Trouée

Bien mérité à l'arrivée

[Khali]

Akitsuki, ce flandrien en puissance

[Paul-henri]

Akit' le grand malade.

T'as pas croisé Binou par là par hasard ?

[Akitsuki]

Akit' le grand malade.

T'as pas croisé Binou par là par hasard ?

J'ai vu un gars en draisienne dans le carrefour de l'arbre, c'etait peut etre lui

@Svam : outre la difficulté, c'est surtout le 0 adherence qui tendait la situation

[Akitsuki]

L'enfer mène au paradis qui disaient...

Comme promis initialement, voici le "petit" CR en immersion de ce Paris Roubaix Challenge 2015. Un petit "pavé"... normal pour vous immerger dans cette reine des classiques.

Préambule : le choix de la classique...

Pourquoi Paris-Roubaix ? Depuis l'an passé, je me lancé dans un défi visant à accrocher à mon "palmarès" un maximum de classiques dites monuments. Au programme en 5 ans : LBL, MSR, PR, TDF et Lombardie. On verra ensuite pour l'Amstel, la fleche etc...
L'an passé, LBL était au programme. Une préparation optimale aidée par la météo, 4000 kms au compteur en Avril, les 284 kms et quasi 6000m D+ furent avalés non sans difficultés mais a une moyenne non négligeable pour mon niveau d'amateur (30/31) [CR LBL ici : viewtopic.php?f=16&t=143&start=40#p64731 ] Quelle satisfaction c’était, il fallait continuer. Cet hiver, MSR était normalement au programme. Ayant un mauvais souvenir des pavés, je préférais attendre mais mon calendrier ne coïncidant pas, je me suis "rabattu" sur la reine des classiques : Paris-Roubaix ! Je vais souffrir mais si je la termine, quel mythe !

Une préparation optimale

En 2013, la coupure hivernale fut courte (Moins d'1 mois entre oct. Et nov.). Cette année, je ne sais pour quelle raison, elle dura légèrement plus longtemps : d'octobre à janvier... D Néanmoins je travaillais parfaitement un point essentiel : le poids grâce a un entrainement spécial triathlète savoyard : Tartiflette / Raclette / Fondue conseillé par un certain Carlos C. Moqueur: Je commençait a me remettre doucement sur le vélo a partir de Février/Mars. Or fin mars, avec un pauvre 850kms au compteur, un combo grippe + pharyngite vint me sécher totalement. Alité une semaine complète avec une toux à arracher les poumons (Toujours en cours à ce jour). La forme a disparu, du moins en sensations (Les temps ne sont pas pourris bien que bien moins faramineux que l'an passé) et ma plus longue sortie de 101 kms me paraît bien lointaine à l'approche de ce PR Challenge. Pour couronner le tout, je devais me rendre à Paris par 2 fois 3 jours pour le travail = Pas de vélo. En 15j, une seule sortie sera donc au programme : 70kms autour de la ville légendaire de Maubeuge le mercredi précédent ce PR.

Jour -J

Depuis 15j je regarde les prévisions météo : Grand soleil ! On va manger de la poussière mais au moins ca limite les risques... Néanmoins, depuis 5j, des petits nuages arrivent sur la carte, puis quelques prévisions de légères averses... Bon on verra bien.

5H, le réveil sonne. J'ai dû dormir 2h a tout cassé mais je suis en forme. Le vélo est entièrement nettoyé de la veille et prêt à aller souffrir, peut être plus que moi encore ! Côté équipement, je suis resté en pneus Continental GP 4000S 23mm de sections. Pas envie de dépenser 70 euros dans une paire de pneus plus large pour 1 seule épreuve. Ca passera ! Pression : 6kgs, pas plus - pas moins (Je suis a 7,5 en temps normal). Les roues sont de type campa Scirocco (mes roues d'entrainements, et encore...) et le reste n'a pas bouger. J'ai laissé mon 50*34 même si je ne pense pas passer le petit plateau et 11*25 a l'arrière.

Dans les poches du maillot : ma pompe, 6 chambres a air (Oui je suis ultra prévoyant ), 3 démontes pneus, 5 gels, téléphone, carte identité et un peu de monnaie.

Petit déjeuner à la akit : 4 tartines grillées bien beurrées, un grand café et c'est parti . Ils annoncent frais donc Maillot manche longue, maillot tinkoff et coupe vent (2 cuissards et 2 paires de gants n'ayant pas touché au guidon). Finalement je n’enlèverai aucune épaisseur vu le temps !

Je prends la ligne concurrentiel niveau standing au metro B à Toulouse : la célèbre ligne TER Maubeuge-Busigny . A l'intérieur déjà 4 vélos avec des anglais. On discute rapidement et il me suivent pour rejoindre le départ a velo (3 kms) vive le GPS . Le départ de ce PR Challenge a lieu à Busigny puisque seuls les 165 kms derniers kms sont au programme mais cela reprend le parcours officiel avant le 1er secteur pavé soit les 52,5 kms de secteur à traverser.

Côté météo, c'est le drame ! Il pleut version deluge en descendant du train... moqueur: Rapidement je ne vois plus rien avec les lunettes qui seront abaissées sur le nez une bonne partie de la course. Je récupère mon dossard, dépose mon sac de rechanges et prépare le velo (Plaque + parcours). Avec la pluie impossible de coller l’étiquette des secteurs pavés... Tant pis on fera sans...Direction la ligne. Je suis chaud bouillant !

Le départ...

8h approche, je suis donc un peu en avance sur mes prévisions, tant mieux. Petit sms à quelques Gruppettistes : "C'est le déluge !" O Et je m’élance. Malgré la pluie, la route est belle et le départ chauffe bien les muscles (entre 36 et 40 à l'heure en alternant solo et petits groupes). Après 13kms, premier secteur pavé ! Troisvilles à Inchy - 2,2kms. La plupart d'entre nous sommes précautionneux car les pavés sont détrempés, malgré tout je n'ai aucune difficulté à passer tout le secteur sur le haut du pavé, j'y trouve même du plaisir aimant bien appuyer en force sur le plat, ce genre d'effort me correspond bien. Il en sera de même pour les 5 premiers (dont le chronométré de Quivy à St Python - 3,7kms) par contre beaucoup d'entre eux présentent des profils à 1 ou 2 % de D+ et là on les sent contraiement à la TV ou sur asphalte :-) . Seule "frayeur", sur le secteur n° 24 de St Python (je crois), l'entrée était totalement boueuse et juste devant moi un gars dérape et se vautre violemment sur le côté . Du coup ca freine et juste derrière BAM un second ! Je passe cette partie de 5m en decalant un pied et c'est reparti pour traverser un champ de bataille, un nombre considérables de cyclistes sont arretés dans les bas côtés, roue à la main, chaine cassées etc... C'est verdun !

Videos du secteur 25 : Quiévy à St Python - 3,7 kms - 4 etoiles.

(Coupe vent jaune - maillot Tinkoff saxo au niveau des manches courtes)

http://chronorace.blob.core.windows.net ... -31803.mp4
http://chronorace.blob.core.windows.net ... -31803.mp4

Et vinrent les premières douleurs...

Secteur n°23 - Vertain à St Martin sur Ecaillon - 2,5kms. Je commence à ressentir les premiers effets de Paris-Roubaix. Fini la rigolade, "cool les pavés c'est rigolo"... La pluie nous fait tenir un peu mieux encore le guidon (meme si vu les rebonds, sous le sec ce n'est pas mieux) et à la fin de chaque secteur pavé il devient primordial d'etirer les mains, tourner les poignets et soulager les doigts . Les secteurs s'enchainent et au bout d'1 km en moyenne sur pavé c'est l'équivalent de décharges electriques voir d'aiguilles plantées que l'on ressent dans les poignets et le creux des mains. Néanmoins je m'efforce de passer sur le haut du pavé - pour l'instant - avec succés niveau casse... Dans ma tête, j'ai la chance d'avoir une edition de costaud, un Paris-Roubaix sous la pluie, même les pros n'y ont plus goutés depuis des années. Il faut donc que je l'honore en restant au maximum sur le pavé ! Tout ca est stimulant .

Km 33 : Premier ravitaillement.

La première heure de course a déjà été intense. Plus de 28 kms parcourus, 5 secteurs pavés avalés (Bordel il en reste 22 comme ca O_o) je décide donc de m'arrêter quelques minutes au ravitaillement - envoi d'un petit sms, un peu d'eau dans le bidon, une orange, des biscuits - Et je repars donc en direction de la célèbre trouée qui sera le secteur phare de cette deuxième partie !!

L'enfer s'en donne à coeur joie...

La pluie a cessée, mais les routes et secteurs restent détrempés. On prend par moment une ondée mais la méteo est un peu plus clémente. Presque pas de vent et les secteurs défilent sans problèmes, je me fais doubler par quelques machines de guerre et VTT (bien plus faciles sur les pavés) mais arrive à doubler pas mal de participants tout en restant sur le haut du pavé. La roue arrière chasse de temps à autre à chaque dépassements qui nécessitent de passer sur la partie la plus mauvaise des pavés mais ca tient. Comme je le prédisais, le pletit plateau ne sert a rien. De une, avec la boue je ne sais meme pas si la chaine repasserai sur le grand plateau alors je ne tente pas (Je ne vois meme plus la couleur originale de la chaine et des derailleurs, tout est marron ), de deux, plus tu moulines sur les pavés plus tu risques de gameler. Une seule technique : bourriner. Il n'y a pas a reflechir, on regarde sa roue avant et on appuie en mode tracteur. La souffrance dans les secteurs de Querenaing à Maing - 2,5kms- et Haveluy à Wallers - 2,5kms - est forte, je suis obligé de relacher l'emprise des mains du guidon en plein sur les pavés pour détendre un peu tout ca (2-3 sec pas plus mais ca soulage) tellement ca pique... Les panneaux de signalisation annoncant la trouée sont en vue et il restera 18 secteurs !

Secteur 18 : Une trouée infernale.

5 étoiles - 2,4kms de legende annoncée - je dépasse les célèbres chevalets miniers et m'arrete au passage a niveau pour faire une photo (pas très parlante malheureusement) mais l'impression de mysticité est là ! Au bout d'une longue ligne droite on apercoit un chemin au milieu des arbres. La première partie étant en faux plat descendant, la seconde en faux plat montant, on apercoit presque la banderolle de sortie du secteur et au milieu un champ de bataille de cyclistes avancant péniblement en luttant sur leurs machines. C'est beau et effrayant. C'est Paris-Roubaix... C'est la légende !

Malheureusement, je vais vite déchanté et devoir me résoudre à bafouer cette légende. A peine 2 mètres de parcourus et je découvre une patinoire digne des JO de Sotchi... Une epaisse gadoue recouvre les pavés, je sens ma roue arrière se dérober à chaque coup de pédale, les pavés sont infernaux ! Ils partent dans tous les sens (A coté de ceux là ceux de l'arbre sont une autoroute !). Devant moi : Chute ! Un cyliste dérape et tombe entrainant avec un beau soleil son poursuivant. J'entends derriere : No nO nOOO ! Et je vois un cycliste arrivant trop vite me dépasser sur la tranche... C'est la guerre mes amis ! C'est la trouée !
Je n'arrive clairement pas a passer sur le haut du pavé, je dérape a chaque accélération et ne voulant pas gêner ceux mieux équipés qui arrivent tant bien que mal a avancer (j'ai même vu un VTT à terre) je pars sur le coté tout aussi pourri et traine ma carcasse à 7 kms/h les 2 pieds retirés des cales pour prévenir toute chute. Chutes que je verrais par dizaines dans ce secteur sans compter le nombre de cyclistes à pied ! Après 700m, je passe sous la cordelette comme beaucoup et parcourt une bonne distance sur la bande de roulement gravillonnée. Je préfere crever que tater le pavé surtout à cette distance de l'arrivée. Je reviens sur la vraie trouée à 800m de la ligne je pense. Toujours décalé des 2 pieds et à une vitesse ahurissante de 8 a 10 km/h.

Videos de la trouée :

http://chronorace.blob.core.windows.net ... -39009.mp4
http://chronorace.blob.core.windows.net ... -39009.mp4

Encore 17 secteurs...

Le second ravitaillement arrive après le secteur 17 de Wallers à Hellesmes. J'ai bien dû m'y arreter quasi 6 à 8 minutes. Besoin de récuperer et soulager les mains et poignets. Je m'alimente bien, re-rempli les gourdes et décide de repartir à l'assaut de ces desormais pavés qui ne m'amuse plus mais dont on prend une sacrée dose de satisfaction une fois avalés. Pour réattaquer : Secteur 16 - Hornaing à Wandignies - 3,7 kms... C'en est trop, après 1,5kms je me decide à partir soulager les poignets sur les bas côté. Advienne que pourra pour les crevaisons mais la douleur est terrible sur des longueurs pareils et après 25kms de secteurs. Le vélo rebondit de partout, ca claque, ca vibre, c'est juste enorme et uniquevivre, un sentiment de souffrance et de joie entremêlés... Je passe donc de la bande de roulement au haut du pavé par alternance pour desormais survivre à l'enfer du Nord mais en gardant à l'esprit de toujours essayer d'etre au maximum SUR les pavés ! La banderole est en vue, je repasse sur les pavés et rebondit de plus belle sur des petites parties refaites (Les pires de mon point de vue car toutes ces nouvelles parties entrainent encore plus de saut etc...). Allez... 3,7 kms en moins de pavés, je ne sais meme plus où j'en suis... hormis que je suis a peu près a la mi course... lol ? :'-( On en rigole avec un neo-zelandais : "Pouah..." Tout est dit dans cet onomatopée .

S'enchainent ensuite les secteurs 15 et 14, tout 2 longs de 2,4kms, tout 2 font mal au corps et au moral désormais. En dessous de 2 kms on se dit que ca va le faire, au dessus, qu'on va souffrir... Sur les bas côtés, toujours ces images de cyclistes éclaboussés, une roue a la main, le velo retourné, une chambre à air par terre, Un porte bidon explosé... Bref, je suis dans un univers parallèle.

Et maintenant, le vent !

La course avec la pluie et la boue était surement trop simple . Pourquoi ne pas se rajouter une petite difficulté pour dire de vivre LE paris roubaix de legende . De fortes rafales nous arrivent désormais de face depuis le secteur 14 de Tilloy à Sars et Rosieres. Ce vent ne nous quittera plus jusqu'à Pont à Marcq... agrémenté par instant de jolies averses. Les secteurs 12 et 11 se passeront sans "trop de soucis". Plus j'avance vers les 10 derniers secteurs (10 encore !) Plus le moral grimpe - enfin je crois... Les jambes répondent bien malgré les 100kms passés et même si la moyenne chute par faute des conditions dantesques, je suis encore dans les temps prévus (25 à 28 de moyenne) mais de 29 je suis retombé à 26,5. Néanmoins cette troisième partie ne sera qu'un enchainement de serrage de dents sur les pavés et exercices de décontractions en sortie asphaltées. Je ne reconnais meme pas le début de Mons En Pevele - 3 kms et 5 etoiles - Juste la fin et cette image d'une montée à droite en sortant du secteur. Il faut dire qu'avec le vent de face qui me bloque à 14km/h j'ai le temps d'observer le paysage....Même sur le secteur 9 qui ne fait que 700m, je doit me resoudre à parcourir quelques dizaines de mètres sur le bas côté pour soulager les poignets et doigts. On roule dans les graviers, dans les ornieres, dans la boue et l'herbe. C'est beau

Plus que 8 !

Roubaix n'est plus très loin, le vent nous est désormais favorable et la pluie est restée accrochée à mi parcours . Pourtant chaque km meme asphalté prends une autre dimension... LBL était mythique par sa longeur et les difficultés des bosses au programme, PR est légendaire et je le vis, je ressent cette sensation à chaque mètre parcouru. J'enchaine comme je le peux les secteurs 8, 7 et 6 avant d'arriver un à tryptique infernal qui clôturera pratiquement cet enfer : Camphin en pévèle (1,8 kms pour 4 etoiles), le carrefour de l'arbre (2,1kms pour 5 étoiles) et Gruson (1,1 kms pour 2 etoiles) tout ca enchainé en quelques kms... Je serre les dents, passe camphin du mieux que possible et attaque le carrefour de l'arbre (secteur chronométré) à bloc... L'idée est de le faire au maximum sur le haut du pavé. Mais au final je ferais bien 7/800 m dans l'herbe ou dans les bas côtés quand ils sont praticables.ca rebondit de partout, je commence a tetanniser des avant bras, je ne suis plus que souffrance mais je jubile en voyant la banderolle au loin. Je suis plutot fier de ma perf et me dit que le plus dur est passé ! A sa sortie, 1 bonne minute de recup avec d'autres cyclistes et je repart pour 50m d'asphalte... Nouveau secteur pavé : Gruson v_v... Chaque petit passage goudronné est un moment de joie qui permet de lacher completement le guidon sur 2 m... Et le secteur passe... Non sans mal puisqu'un début de crampe au mollets se fait sentir, plus du fait des chocs pavés que de la fatigue je pense... M'enfin direction Roubaix !!! Je vole, plus rien ne m'empechera d'atteindre le vélodrome .

Videos du carrefour de l'arbre :

http://chronorace.blob.core.windows.net ... -52378.mp4

Le retour de Dame pluie...

La remontée vers Roubaix s'effectue à rythme tranquille avec vent favorable (30/35 pas plus) mais est surtout accompagnée du retour de la pluie... Ben tiens... Plus on remonte, plus il pleut ! Sur le dernier secteur - n°2 Willem à Hem 1,4kms - on ne cherche plus à aller sur le pavé, personne ! Même les VTTistes. La bande de roulement sur les cotés est large bien que parsemée de rafistolage de goudron. Mais chaque choc est une douleur de plus et chaque traversée de route un enfer. Pour la beauté du geste je fais les 200 derniers metres sur un pavé horrible sur le haut de la route malgrè tout ! Voila, je l'ai fait. Maintenant le vélodrome !

Roubaix... Sa circulation et l'apothéose.

Arrivée à Roubaix, il est 15h environ, l'avenue que nous devons emprunter est bouchée de circulation, les feux n'aidant pas... Ces 3 derniers kms ne sont juste qu'un énorme zigzag entre voitures, bus, camions, passage sur trottoirs avant de déboucher sur une entrée à droite avec 2 fleches au sol : A gauche voiture / A droite Coureurs. Ca y est j'y suis !!

Malgré la pluie, le vélodrome est plein et encourage les amateurs. Je débouche sur le vélodrome avec un petit groupe de 15. La piste est détrempée et seule la bande bleue dont le côté gauche vers l'aire centrale est en contrebas de 15/20 cms est praticable. Je savoure ce moment, me laisse décrocher pour avoir droit à une belle photo et vidéo et lève un poing rageur de bonheur. Paris Roubaix de légende : FAIT !

Videos de l'arrivée :

http://chronorace.blob.core.windows.net ... -54705.mp4
http://chronorace.blob.core.windows.net ... -54705.mp4

Fin de l'aventure.

La pluie a redoublé, je récupére ma médaille et mes t-shirts commandés, mon sac et zappe la possibilité de prendre une douche dans les douches mythiques... Dommage mais il y a un monde fou et je pense surtout désormais a rentrer... S'en suit 3-4 kms a velo dans Roubaix pour trouver la station Euroteleport suivi par des hollandais perdus... Je m’arrête aux abribus puisque mon GPS a perdu sa cartographie (trop de bosses ?) pour m'orienter. Retour tramway - Retour TER et Americain Fricadelle bière à l'arrivée (Mayonnaise légère pour le régime bien sur) :

Quelques statistiques :

166 Kms dont 52,5 pavés.
850m D+
6h48
0 chutes
0 crevaisons
0 casse mécanique ( Ma montre Tomtom multisport n'a pas tenu 6h en autonomie... dommage, Le garmin 705 a tenu lui de justesse mais a totalement perdu sa cartographie et la vitesse s'arrete sans raison -bien qu'enregistrée en export- à certains moment).
Blessures : quasi rien, un début de crampe au mollet, un hématome au poignet et l'impossibilité de serrer les mains a fond, meme 48h apres... Côté jambe, rien, pleine forme au réveil et sans étirement... Je ne sais pas si le massage des pavés est bénéfique mais en tout cas seuls les mains/poignets ont souffert.

Export Strava : https://www.strava.com/activities/284593325

Akit.

Photos a venir...

[Tyler]

Epique !

[Ivan']

T'es un grand malade, bravo

[Leinhart]

C'est énorme, ça me donne envie de faire ce genre de cyclo aussi

Chapeau mec, ce qui m'épate le plus c'est même pas tant la perf elle même, c'est d'avoir fait ça avec une préparation aussi minable

[Krowar]

Bravo champion !

[Svam]

Ce CR

En gros les deux leçons, c'est qu'il faut bourriner et trouver un truc pour se préparer les mains/poignets

Ah, et ça te sert surement à rien maintenant, mais ce qui fait justement la difficulté de la Trouée c'est qu'il n'y existe pas de haut du pavé, c'est simplement défoncé de partout

Dommage d'avoir raté les douches

Du coup l'an prochain c'est quoi au programme ?

[Mayoj]

Tu nous avais déjà raconté l'essentiel, mais bordel ce pied que t'as dû prendre

Encore bravo !

[Akitsuki]

@svam : Milan san remo ou le Tour des Flandres... On verra Maintenant c'est 100% montagne

[Svam]

Les Flandres, je pourrais me laisser tenter

[Akitsuki]

Les Flandres, je pourrais me laisser tenter

Si t'est cap, on lance le defi tour des flandres long parcours l'an prochain

Des pavés a 20 % Cette puissance

[Svam]

250 bornes début avril, autant dire qu'il faut un bon foncier donc perso il me faudrait des rouleaux pour l'hiver

Mais pourquoi pas Si je reste à Grenoble, j'ai les préparations idéales avec les BRM200 de février