Colle delle Finestre et Sestrières, carnet de route avec un peu de retard
Le 12 août 2013, j'ai eu la chance de faire les 65 derniers kilomètres de l'étape du jour, grosso modo entre Suse et Cesana Torinese via le Colle delle Finestre et Sestrières.
La sortie de Turin est un peu ingrate, à Suse les 3 premiers kilomètres sont durs et dans la circulation, mais après c'est le régal
Mon col favori, j'ai pris énormément de plaisir, aucune souffrance ou presque malgré la pente (19km à 9,1% dont 9kms non asphaltés). Les paysages sont grandioses. La route non asphaltée offre un calme et une quiétude incroyable, on ne croise ni voiture, ni promeneurs, ni cyclistes. Tout au plus deux 4x4 en 2h d'ascension et 2 VTT dans le sens de la descente.
J'ai grimpé le col en 2h09 (9km/h de moyenne), la plus grande difficulté étant l'équilibre sur la partie non asphaltée ou les lacets s'enchaînent dans la caillasse. Avec le vélo de route il faut parfois zigzaguer pour trouver la meilleure trajectoire. Qui plus est, le revêtement est refait et aplani pour le Giro ; pour ma part quand je l'ai grimpé (2 ans après le dernier passage du Tour d'Italie en 2011), c'était assez esquinté.
La descente est épique, avec des paysages incroyables sur une route parfaitement goudronnée mais très étroite. On y fait des pics de vitesse à 75km/h mais il faut être très prudent car il n'y a pas la place de se croiser dans les virages avec les voitures, je m'étais fait quelques frayeurs...
Enfin, la montée vers Sestrières est classique, facile isolément, mais difficile avec l'enchaînement avec le Finestre. Les jambes sont dures et il faut trouver un braquet suffisamment véloce et puissant pour ne pas se traîner. Beaucoup plus de circulation, aspect autoroutier avec 3 voies parfois, les glissières...aucun charme particulier. En revanche c'est un plaisir d'arriver là-haut, on longe les infrastructures de ski alpin des Jeux Olympiques de Turin 2006. J'avais fait la montée avec un cyclo italien qui n'avait pas fait le Finestre, et je me souviens avoir fait un sprint au sommet où je l'avais enrhumé
Petit plaisir de cyclotouriste
L'an dernier, Romain Bardet l'avait grimpé à l'entraînement en 1h19, nous en avions discuté ensemble sur le Twitter du Gruppetto
Le record de l'ascension est toujours détenu par Danilo Di Luca en 2005 en 1h03.
Bref, voilà les photos
La même semaine, j'avais également parcouru les routes de Lombardie, cf. mon
carnet de route