Un moment que je n'ai pas pris le temps de poster mais ça roule toujours. Le froid me met un gros coup à la motivation mais quand je pense à la plupart d'entre vous, je me met des coups de pied au derrière vu mes conditions...
Quelques sorties du mardi (mon jour off):
Première sortie: des collines niçoises avec des portions que je ne connaissais pas:
https://www.strava.com/activities/8443820330Sortie tranquille car le collègue est en reprise, hormis le mur de la plana qu'il a insisté pour me faire découvrir
Alors le bitume est vraiment nickel hein, mais ça reste 9 minutes à 13% de moyenne, solide. Lui en reprise, moi en ayant pas levé le pied, clairement j'ai pas souffert. Surtout que maintenant j'ai mon 32 dents à l'arrière. Ensuite je le raccompagne chez lui à Levens pour ajouter un peu de foncier, vent de dos.
Deuxième sortie: Je m'enfonce beaucoup trop pour la saison dans l'arrière pays
https://www.strava.com/activities/8482022015Le froid du matin me pousse à bien m'équiper avec les surchaussures et tout. Mais je tarde tellement à partir qu'avec le beau soleil, je me met à dégouliner dans le mont des mules pour rejoindre la grande corniche depuis Monaco. Sans objectif précis et vu le temps qu'il me reste, je me lance dans le col de Castillon que je n'avais jamais fait dans ce sens là. Pas un gros plaisir mais roulant. Vu qu'il fait bon, je me dis que je vais faire le col de Braus dans le sens inverse, que je n'avais jamais fait non plus. Redescente sur Sospel, très sympa même si les paysages sont un peu ternes en ces mois d'hiver (nuances de marrons et de gris). Sur la fin de la descente, de la neige fondue... Et température franchement pas agréable sur Sospel même. Le village a quand même de la gueule, même en hiver. Heureusement, le pied du col de Braus est quasi immédiatement là. Je monte tranquille, quoiqu'à un rythme un chouilla haut pour du foncier pur à mon goût. Curieusement, je me suis senti le seul idiot du département entre castillon et braus... Pas vu un vélo
Troisième sortie: Col de Vence dans l'autre sens
https://www.strava.com/activities/8520480178Encore une fois, je choisi mon itinéraire en direct à l'envie et au dernier moment à chaque fois. Premier choix: je pars vers l'ouest en direction du col de Vence. L'un dans l'autre, je crois que c'est l'itinéraire le plus agréable pour y arriver (à égalité avec St Paul e Vence par la route des serres). C'est pas la folie mais au moins c'est face est donc au soleil et pas trop trop passant. La route en balcon de St Jeannet à Pont du Loup est toujours aussi cool. J'hésite franchement à faire Vence mais j'étais parti pour faire du foncier alors je décide de faire le tour dans l'autre sens. En remontant les gorges du loups (trop fraîches et trop humide en cette saison...), je me dis pourquoi pas aller visiter Courmes, c'est un petit a/r qui doit pas coûter grand chose. Sauf que sur la route je vois un énorme chien qui sprint dans ma direction, poursuivi par une voiture
Je prends pas le temps de réfléchir, je fais dans la seconde demi-tour et fonce pour ne pas me faire rattraper. Aucune idée de ce qu'il me serait arriver si je n'avais pas fait ça, probablement rien mais la seule probabilité de me faire croquer la cuisse par un chien énervé c'était non... La prochaine fois pour Courmes... Bref je continue ma remonté vers Coursegoules et à St Pons (un lieu-dit plus qu'un village), sur 200 m, combe plein nord, le paysage est complètement figé dans la glace, pas un son, pas un mouvement. Passer de la côte d'azur à ça en quelques secondes c'était impressionnant. J'aurai voulu m'arrêter prendre une photo mais entre la galère de sortir le tel et surtout la route qui était de la neige fondue, j'étais concentré sur l'équilibre pour ma chuter bêtement... Bref j'ai continué ma route. Un peu bêtement d'ailleurs parce qu'arrivé à Coursegoules, il fait super froid et je décide de rentrer par Vence plutôt que par Bouyon pour être rapidement au soleil. Quel erreur! Le replat face nord de Vence, on peut pas l'imaginer au printemps ou à l'automne, était du début à la fin sur de la neige fondue, dans un froid glacial, j'avais oublié mes surchaussures...
Frigorifié et le vélo tout sale de la route j'arrive malgré tout au col de Vence. A la redescente, je croise plein de cyclo qui se tests, la plupart bouche grande ouverte, dont deux Astana que je n'ai pas reconnu. Retour sur Nice pénible avec un vent dingue sur la promenade des anglais que je n'ai jamais fait aussi lentement: collé à 17 km/h (alors que sans vent je roulote tranquille vers les 32 km/h...).