Bon, maintenant que j'ai décris le problème de mon vélo dans la partie adéquate, je vais quand même faire un CR de ma sortie du jour.
Suite de mon exploration des terres belges, avec les 60 derniers kilomètres du Tour des Flandres.
Avant ça, 60 autres kilomètres depuis Bruxelles pour rejoindre le "cœur" du parcours. Globalement rien à signaler durant ces 2 premières heures, si ce n'est que le vent était léger mais favorable, et que j'ai trouvé la portion entre Grammont et Renaix absolument ignoble : ça monte quasiment non stop pendant 15 kilomètres.
Alors, c'est évidemment que du faux plat (on reste en Belgique, et dans les Flandres qui plus est
), mais j'ai trouvé ça super usant, l'impression de ne jamais en finir.
Oude KwaremontAutant faire berg par berg pour décrire la sortie, dans l'ordre chronologique.
Je commence donc par le Vieux Quaremont (choisissez l'orthographe que vous préférez), d'entrée le mont le plus long de la journée. Et sans hésitation l'un des plus durs. La partie raide d'entrée met sacrément dans le bain, avant le replat qui fait du bien mais qui secoue pas mal.
Et puis ça remonte à nouveau sur la fin, "seulement" à 4-5%, mais sur du pavé bien plus dégueu. Bref, de quoi se faire achever. La transition sur le bitume est dingue, l'impression de voler pendant 10" sans aucun frottements.
PaterbergL'enchaînement bien connu, avec des caractéristiques diamétralement opposées. C'est très raide, mais je l'ai trouvé nettement plus facile, du fait du pavé de bien meilleure qualité. Et puis c'est quand même très court, il "suffit" d'appuyer un bon coup dans la portion à 18% et ça passe assez bien. J'irais presque jusqu'à dire que c'est celui que j'ai trouvé le moins dur de la sortie.
KoppenbergQuel monstre bordel.
Sur le papier c'est pas très différent du Paterberg (bien que plus long et plus raide), mais je l'ai trouvé nettement plus difficile. Le passage à 20% est assez bien passé, mais c'est derrière que j'ai eu du mal : ça reste pavé, ça tape pas mal, et on se reprend une rampe à 13-14% dans le final pour nous terminer.
Mais je m'en sors plutôt bien, avec un joli top 6%. En chiffre brut, ça donne un top 5000, c'est quand même moins vendeur.
Mariaborrestraat/Steenbeekdries/StationsbergJ'étais prévenu, c'est un passage bien méchant avec ce pavé en descente. Et j'ai pas été déçu, c'est juste affreux.
Entame faux plat descendant qui secoue déjà bien, puis remontée mine de rien assez longue, et pour finir ce passage en descente sur du -5%. C'est immonde, je n'avais plus de bras à la sortie, ça tape beaucoup trop. Je ne me vois pas sur les pavés de PR à court terme du coup.
TaaienbergLes monts pavés s'enchaînent depuis plusieurs kilomètres sans trop de répit, et celui-là vient mettre le coup de grâce. Je pense qu'il serait mieux passé en arrivant plus frais, mais là j'ai vachement souffert. J'avançais pas dans la partie raide, et j'ai sacrément subi dans le replat sur le haut.
Oude KruisbergVraie transition pour arriver ici, avec presque 10 bornes de bitume. C'est assez court et pas trop trop raide, donc ça se passe globalement bien j'ai trouvé. Le plus "facile" des bergs que j'ai fait aujourd'hui, bien que je comprends bien pourquoi le faux-plat et le coup de cul qui suivent la portion pavée peuvent être décisifs chez les pros : il faut être capable de relancer, et si on a fait la montée à bloc, c'est là que ça peut sacrément piquer dans les cuisses !
Oude Kwaremont - PaterbergJe fais le final à l'identique, donc pas question d'échapper à la double ascension pour ces deux là.
J'arrive à monter plus vite dans les deux monts que lors du 1er passage, donc plutôt satisfait de ce point de vue là. Il me restait de la force, bien que je commençais à souffrir de la chaleur. L'impression du 1er passage est la même : je trouve le OK beaucoup beaucoup plus dur que le Paterberg.
Fin de la sortie par l'interminable ligne droite qui mène à Oudenaarde, puis retour en train à Bruxelles. Vraiment une super sortie, quel kiff de rouler sur ces routes mythiques du printemps.
Concernant les monts pavés, c'est vraiment un effort très particulier. Impossible de se mettre en danseuse, donc il faut vraiment bourriner pour passer les passages raides. Ça nécessite quand même pas mal de puissance, donc j'étais pas forcément super à l'aise. Mais c'est super plaisant d'écraser les pédales comme ça.
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