De Gendt qui se croit malin
Il faudrait déjà qu'il regarde parmi ses pairs, car ce sont parmi eux qu'il y a le plus de monde qui précisément veulent des courses plus courtes et plus intenses
Sur le point "la course doit rester jouable pour les sprinteurs": on parle de quoi au juste?
Car il faut bien voir qu'à de très rares exceptions les sprinteurs ne viennent plus. Ceux qui se déplacent encore sont surtout les sprinteurs protagonistes des flandriennes, les sprinteurs bourrins, des types qui peuvent gagner dans des groupes de 10-15, voire même moins.
Ces coureurs-là, tu peux faire le parcours que tu veux, en soi ils peuvent jouer la gagne. Toujours. Donc ça reste jouable. J'ajouterai d'ailleurs que comme ce sont des guerriers il y a plus de chances qu'ils préfèrent une course de costauds (au sens de leur plaisir personnel) qu'une longue procession jusqu'à la ligne. Si tu as une course où il faut se bouger, une course qui inspire quelque chose, alors tu peux convaincre des coureurs de vraiment se donner pour la course. Là, ces dernières années, pour les sprinteurs, cette course n'était qu'une course parmi d'autres. L'implication et la motivation n'étaient plus franchement au rendez-vous.
Après, bien sûr qu'on peut trouver des équilibres, mais le fait est que la course est toujours ouverte aux sprinteurs car Paris-Tours ne s'adressent qu'à une catégorie de sprinteurs, les sprinteurs gaziers, ceux qui jouent sur les flandriennes. Les coureurs auxquels la course s'adresse sont précisément cette catégorie: les gaziers, les flandriens. Je ne vois pas où elle est la surprise à voir que la course reconnaît cet état de fait et adapte le parcours pour faire ressortir ce qui la caractérise