PCM France
À l’aube de sa 116e édition, Paris-Roubaix n’a jamais semblé aussi belle. Si les rides n’apparaissent toujours pas sur le visage de l’une des plus vieilles épreuves de l’histoire (créée en 1896) on peut par contre y déceler sans mal ces pavés rugueux du nord de la France, tant chéris et bichonnés par les locaux depuis une quarantaine d’années. Aujourd’hui, plus de 80 kilomètres de pavés sont classés et ne pourront plus être détruits ou bitumés comme c’était le cas jusqu’au début des années 1970.
La course n’avait alors rien à voir avec ce qu’elle est aujourd’hui. Ainsi, en 1964, elle ne comptait plus que 22 kilomètres de pavés, victime de la politique des communes du Nord qui souhaitaient moderniser leurs routes et tirer un trait définitif sur un passé méprisé.
Deux hommes ont sauvé l’épreuve : Jean-Claude Valleys et Albert Bouvet. Le premier directeur du vélo-club de Roubaix et le second directeur de la société du Tour et ancien mineur, ils partirent en croisade pour sauver la « Pascale » et multiplièrent les opérations de sauvetage.
Ce sont donc à ces deux hommes et à tant d’autres personnes, de Jean Stablinski aux inconnus qui ont alerté la société organisatrice sur la présence de tel ou tel secteur, que l’on doit la tenue de cette course qui nous rappelle un cyclisme d’un autre temps, héroïque, chevaleresque, romanesque que l’on surnomme aujourd’hui « L’Enfer du Nord ».
Paris-Roubaix, c’est une sorte de guerre menée à vélo, sur des chemins eux-mêmes théâtres d’affrontements majeurs. Citons par exemple la bataille de Bouvines qui, en 1214, opposa les troupes du roi de France Philippe Auguste à celles de l’empereur du Saint-Empire Otton IV sur l’actuel et célèbre secteur pavé du Carrefour de l’Arbre.
Marc Madiot dit un jour « sur les pavés, c’est les tranchées, c’est au couteau que cela se gagne. ». Les 29 secteurs pavés empruntés (pour un total de 54.5 kilomètres) seront donc comme à l’accoutumée agrestes, implacables, et ne permettront pas la moindre erreur sous peine de voir le fautif capituler.
Rude, éprouvante, inhospitalière : Roubaix est une aventure dans l’extrême qui ne s’offre qu’aux intrépides.
La course n’avait alors rien à voir avec ce qu’elle est aujourd’hui. Ainsi, en 1964, elle ne comptait plus que 22 kilomètres de pavés, victime de la politique des communes du Nord qui souhaitaient moderniser leurs routes et tirer un trait définitif sur un passé méprisé.
Deux hommes ont sauvé l’épreuve : Jean-Claude Valleys et Albert Bouvet. Le premier directeur du vélo-club de Roubaix et le second directeur de la société du Tour et ancien mineur, ils partirent en croisade pour sauver la « Pascale » et multiplièrent les opérations de sauvetage.
Ce sont donc à ces deux hommes et à tant d’autres personnes, de Jean Stablinski aux inconnus qui ont alerté la société organisatrice sur la présence de tel ou tel secteur, que l’on doit la tenue de cette course qui nous rappelle un cyclisme d’un autre temps, héroïque, chevaleresque, romanesque que l’on surnomme aujourd’hui « L’Enfer du Nord ».
Paris-Roubaix, c’est une sorte de guerre menée à vélo, sur des chemins eux-mêmes théâtres d’affrontements majeurs. Citons par exemple la bataille de Bouvines qui, en 1214, opposa les troupes du roi de France Philippe Auguste à celles de l’empereur du Saint-Empire Otton IV sur l’actuel et célèbre secteur pavé du Carrefour de l’Arbre.
Marc Madiot dit un jour « sur les pavés, c’est les tranchées, c’est au couteau que cela se gagne. ». Les 29 secteurs pavés empruntés (pour un total de 54.5 kilomètres) seront donc comme à l’accoutumée agrestes, implacables, et ne permettront pas la moindre erreur sous peine de voir le fautif capituler.
Rude, éprouvante, inhospitalière : Roubaix est une aventure dans l’extrême qui ne s’offre qu’aux intrépides.
- Post 1. Le sommaire
- Post 2. Le parcours
- Post 3. Les secteurs pavés
- Post 4. Les participants
- Post 5. Les favoris
- Post 6. Informations complémentaires
- Post 7. L'édition 2017
- Post 8. Histoire
- Post 9. Palmarès
- Post 10. Statistiques
- Post 11. Portfolio
- Post 12. Ressources documentaires
Départ réel de Compiègne
Arrivée sur le Vélodrome de Roubaix
Le premier secteur, qui interviendra après 93.5 kilomètres de course, soit cinq kilomètres de moins qu'en 2017. Il est également surnommé "Pavé Jean Stablinski" et se décompose comme suit : 1600 mètres en ligne droite, virage à 90% sur la gauche et 6 mètres de ligne droite. Pavés réguliers. Environ 3'25'' d'effort (41.5 km/h).
L'Enfer du Nord avait prit l'habitude de l'emprunter dans l'autre sens ("Quiévy à Saint-Python") au contraire du Tour de France qui l'avait parcouru en 2015. Temps estimé : 5'40'' d'effort (41.3 km/h). Les pavés sont réguliers.
Un secteur pavé inédit ! Si les coureurs de Vital Concept (Morice, Müller, Garel) trustent les premières places du classement suite à leur reconnaissance ça ne nous indique pas la vitesse à laquelle il sera parcouru en course. Selon les conditions climatiques il faudra faire attention à la course à 120°prise au bout de 400 mètres.
Secteur plat. 1 km en ligne droite, virage à 90° sur la droite et 1.5 kilomètres encore en ligne droite. Il sera franchi à moins de 40 km/h, pour une durée de près de 4 minutes.
De son vrai nom "Drève des Boules d'Hérin". Il se franchira entre 36 et 38 km/h (3 minutes 45 - 4 minutes).
Long secteur, technique. Au bout de 800 mètres les coureurs auront un virage à 90° sur la droite. Deux autres légères courbes ensuite avant 2000 mètres en ligne droite. Environ 5 minutes 15 (42.5 km/h).
Secteur technique avec 3 virages à angle droit méritant des relances. Pavés délicats. 41 km/h pour 3 minutes 45 d'effort.
Secteur peu évident avec 5 virages dont 4 à angle droit dans les 600 derniers mètres. Il sera franchi à 37 km/h, soit 4 minutes 20.
Aussi surnommé "Pavé du Blocus". L'un des plus beaux pour les téléspectateurs mais aussi l'un des plus durs pour les coureurs, à cause d'un pavé très irrégulier.
Aussi appelé "Pavé de la justice". Le secteur commencera tout de suite après un virage à gauche à 90°. Au bout d'1 kilomètre les coureurs auront un virage à angle droit sur la droite. Moyenne : 37 km/h et 3 minutes d'effort.
Le plus beau 
C'est ici qu'eut lieu la bataille de Bouvines en 1214, ayant vu s'opposer le Royaume de France au Royaume d'Angleterre, associé au Comté de Flandre et au le Saint-Empire romain germanique. C'est le roi de France Philippe Auguste qui l'emporta. Peut-être que cela en inspirera certains ... 
10h45 - 11h45
11h45 - 12h55
11h00 - 17h15, puis 
