Retour (enflammé... témoignant de la qualité de ton Romandie !)
La
première étape est superbe au niveau décors... et hyper dure !
Avec des leaders en petite forme (-3 et -2) je suis content d'avoir fini dans le peloton des favoris.
La 2e : sprint comme convenu.
Le passage au niveau du pont est tout mignon
La vue à l'arrivée aussi !
3e étape (Champex-Lac) : les deux cols du final sont ardus !
Dans l'avant-dernier (col du Lein), Barhaïn fait exploser le peloton... avant de caler à 1,5 km du sommet (je n'étais pas mécontent de cette pause !
)... Gaudu chute au début de la descente... puis de Valter qui le ralentit
Il ne reviendra jamais.
Heureusement Pinot remonte Haig, Carthy et S.Yates partis à mi pente et coiffe Caruso (qui lève les bras trop tôt
) sur la ligne.
Bref, l'étape fait le ménage les
puncheurs prennent un tir au C.G.
E4 : Martigny - Lausanne :Il y a intérêt à être placé en tête au pied des deux murs qui s'enchaînent car c'est un sacré chantier !
Le CG est chamboulé Caruso (2e), Carthy (3), S.Yates (4), Kelderman (6), I.Izagirre (8) perdent 4 min 12 s sans compter les bonif (triplé FDJ
)
A noter que l'écart est difficile à tenir : j'avais 25 s d'avance environ sur un groupe de trois emmené par WVA, ça donne zéro au final.
Du coup Haig est à 48 s au CG, ce n'est pas joué.
Niveau décors c'est sympa ; à noter quelques descentes un rien raides sur le circuit
E5 : CLM pour spécialistes, même si les bosses (surtout la grosse avec le long faux plat descendant qui suit) permettent de limiter la casse pour les non-rouleurs ou rouleurs corrects.
Victoire de Tom Dumoulin, Kung 5e (+11 s), Pinot 9e (+26 s malgré un +3 en forme). Gaudu 58e à 1.14, soit 1s derrière Haig et Reicheinbach.
Aucun ralentissement agaçant (genre passer de 50 km/h à 19) malgré une série de virages après le 2e inter
À noter qu'on voit arriver/disparaître droit sur nous ceux qui terminent quand on part (au début ça fait bizarre
)
6e et derrière étape :J'avoue ne pas avoir trop fait gaffe au décors (pluvieux dans mon cas
) car j'ai été bien occupé
Avec les écarts au CG, l'échappée est de très haut niveau (Bardet, Uran, Schachman, Kuss, G. Martin, Padun, etc.)
Le Creux du Van (9 km à 9,6% des passages à 25% au sommet !) et le Sollilat (6 km très étroits à 12,5 km, passages à 21%) sont des fabriques à pop-corn !
Attention aux cassures aux sommets... ça m'a coûté une poursuite et tout mes équipiers !
Résultat, on laisse logiquement filer les échappés.
Devant, au rythme, Padun (20e à 8.22) s'isole et me file des sueurs froides avec ses 6.30 d'avance à 40 km du but... car dans le
peloton de 15 leaders personne ne roule. Je sacrifie Reichenbach (6e du CG) puis Gaudu (5e)... bien sûr, une fois qu'ils se garent, les autres leaders multiplient les attaques. Ça règle la question Padun, repris à environ 15 bornes de l'arrivée. Personne ne se détache définitivement, un groupe de 11 se joue la victoire au sprint ; Pinot remporte sa 3e victoire d'étape et le général
Valter meilleur grimpeur ; Pinot aux points ; Storer (17e à 17.07) meilleur jeune (8.38 d'avance sur Arensman !
) + meilleure équipe (7 min sur Bahrain)... carton plein
Bilan : un Romandie vraiment très dur !
Bien plus que les versions réelles depuis quelques années...
... et hyper plaisant à jouer !
À part le sprint (2e étape) on est toujours systématiquement en prise pour le CG qu'on n'est absolument pas du tout assuré de gagner !
Je recommande vivement !
Merci Loiloi !