Blague mise à part, j'ai toujours du mal à penser qu'on puisse comparer des coureurs d'époques si différentes même si on aime tous ce genre de classement moi le premier "kiki c'est le meilleur de tout les temps ?! ".
Déjà que comparer des coureurs actuels avec ceux des années 1970-1980 est parfois difficile vu ce qui a changé en 30-40 ans, mais la entre Belloni et Pelissier ou encore Girardengo qui va forcément arriver plus haut dans le classement, on parle d'un temps immémorial ou les courses étaient limite des CLM tant les coureurs étaient rapidement éparpillés sur des routes mauvaises voir délabrées, au volant de machines lourdes ayant peu de vitesse et n'ayant droit à aucune assistance, bref absolument incomparable avec aujourd'hui.
Je suis d'accord mais je pense que le but n'est pas de dire tel ou tel était meilleur mais au contraire de leur faire à chacun un clin d'oeil et de dépoussiérer certains mythes, c'est top
+1 Certains coureurs avaient une telle aura/classe
Il est évident qu'on ne peut comparer ou transposer les anciens champions, les conditions de course, le matériel ni la quantité de pros et d'équipes avec la situation actuelle. Et pourtant, on entend souvent ici ou chez les commentateurs TV "ahhh celui-ci nous fait du cyclisme à l'ancienne..." ou "tel coureur me fait penser à la manière de courir qu'avait X"
L'Aigle de Tolède, Mayoj et cat4g ont bien résumé ce que je veux faire avec ce classement. Si j'ai choisi de faire ce classement c'est parce que je me suis rendu qu'on ne cite presque personne d'autres que Eddy Merckx, Rik Van Looy et Roger de Vlaeminck comme coureurs ayant brillé sur les monuments et j'ai eu envie de voir qui était ces coureurs dont on a oublié certaines de leurs plus grandes performances.
Coureur professionnel de 1965 à 1979, Felice Gimondi possède l’un des plus beau palmarès de l’histoire du cyclisme. Il ouvre son palmarès en créant la surprise sur le Tour de France 1965. Il y profite de sa jeunesse et d'un relatif manque de références pour être sous-estimé par les favoris et partir deux fois dans des échappés au long cours qui lui permettent de prendre une avance suffisante pour résister à ses adversaires en montagne et remporter ce Tour devant Raymond Poulidor pourtant grandissime favori à la succession de Jacques Anquetil, absent. L’année suivante Gimondi remporte Paris-Roubaix lors de sa deuxième participation et le Tour de Lombardie pour sa première participation. En 1967, il ajoute à son palmarès déjà conséquent le premier de ses trois tours d’Italie et en 1968, il remporte la Vuelta ce qui lui permet de devenir le deuxième coureur de l’histoire a avoir remporté au cours de sa carrière les trois grands tours après Jacques Anquetil et avant Eddy Merckx. Il va par la suite se concentrer sur les grands tours et afficher une régularité impressionnante sur le Giro dont il intègre le top 10 tous les ans de 1965 à sa dernière victoire en 1976. Sur les monuments, il lui faut attendre 1973 pour en remporter un autre. Il s’agit du Tour de Lombardie qu’il remporte quelques semaines après sa victoire à Barcelone aux championnats du monde. Il obtient cette victoire sur la classique des feuilles mortes quelques semaines après la course suite au déclassement d’Eddy Merckx initialement vainqueur qui est contrôlé positif. Il enchaîne ensuite quelques mois plus tard avec en 1974 sa seule victoire sur Milan-Sanremo, toujours vêtu du maillot arc-en-ciel.
Après une prolifique carrière dans les catégories juniors où il aligne les victoires, Michele Bartoli court professionnellement de 1992 à 2004 et se spécialise dans les classiques. Il remporte au cours de sa carrière de nombreuse classiques parmi lesquels le Grand-Prix de Plouay en 2000 ou l’Amstel Gold Race en 2002 et brille particulièrement sur les classiques italiennes et belges. Il remporte ainsi la plupart de ces classiques belges dont la Flèche Wallonne en 1999, le Het Volk en 2001 et les deux monuments belges. Il remporte ainsi le Tour des Flandres en 1996 devant Fabio Baldato son coéquipier. Sur Liège-Bastogne-Liège, il fait mieux en réalisant le doublé en remportant les éditions 1997 et 1998, il s'impose à chaque fois devant Laurent Jalabert, son grand rival sur ce type de courses. Ce doublé n'a pas été refait depuis. Michele Bartoli brille également sur les classiques italiennes dont il en remporte la majorité mais échoue à gagner Milan-Sanremo où il ne fait pas mieux que ses cinquièmes places atteintes en 1995 et 1997. Il s’impose néanmoins à deux reprises sur le Tour de Lombardie en 2002 et 2003 dans les dernières années de sa carrière. C’est sur ce monument qu’il a finalement le plus brillé puisque avant de s’y imposer deux fois, il avait déjà atteint cinq fois le top 5 de l’épreuve.
Le Belge qui a tout gagné dans les Flandres est considéré comme étant l’un des meilleurs coureurs flandriens de tous les temps. Il remporta ainsi dans les Flandres : Gand Wevelgem, A travers la Belgique, le Scheldeprijs (Grand-Prix de l’Escaut) et surtout le Ronde Van Vlaanderen en 1968 et 1978. Cet intervalle de 10 ans entre ces deux victoires est d'ailleurs un record sur le Ronde. En plus de ce record, Walter Godefroot est également associé à l’histoire du Tour des Flandres et des classiques flandriennes par le fait que c’est lui qui fait découvrir aux organisateurs du Ronde les pavés et les pourcentages infernaux du Koppenberg qui est emprunté par le monument pour la première fois lors de l’édition 1976. Seul cinq coureurs ont réussi à gravir ce mont à vélo lors de cette édition où l’on y voit Eddy Merckx à pied. Walter Godefroot brille également sur Paris-Roubaix dont il remporte l’édition 1969 grâce à une attaque dans la Trouée d’Arenberg inaugurée l’année précédente, participant ainsi à la création de sa légende. Godefroot ne brilla pas que sur les classiques pavées puisque le premier monument qu’il remporte est Liège-Bastogne-Liège en 1967 où il devance Eddy Merckx. Il remporta également au cours de sa carrière d’autres classiques prestigieuses comme Bordeaux-Paris en 1969 et 1976 et des étapes sur les trois grands tours dont la première étape du Tour de France arrivant sur les Champs-Élysées en 1975.
Coureur à la carrière longue de 20 ans, Gino Bartali est l’un des cyclistes les plus célèbres de tous les temps. Au cours de sa carrière tronquée en partie par la Seconde Guerre Mondiale, Gino Bartali remporta trois fois le Giro d’Italia et deux fois le Tour de France de part et d’autre de la guerre. Il brilla également sur les classiques en remportant au cours de sa carrière toutes les classiques et semi-classiques italiennes où la victoire nécessitait d'avoir des qualités de grimpeur. Son bilan sur les monuments italiens est excellent puisqu’il remporta quatre fois Milan-Sanremo entre 1939 et 1950 et trois fois le Tour de Lombardie entre 1936 et 1940 pour un total de neuf podiums sur ce dernier où le record de victoire est détenu par son grand rival : Fausto Coppi. Leur rivalité est légendaire sur le plan sportif est extra-sportif puisque si les deux hommes ne se détestaient pas et s’appréciaient même en privé, ils étaient très différents et incarnaient deux aspects différents d’une Italie en crise et très divisée. Coppi incarnait ainsi une Italie moderne, de gauche et communiste tandis que Bartali incarnait une Italie traditionnelle et pieuse, il était d’ailleurs surnommé "Gino le Pieux" en raison de sa très grande piété et de sa dévotion envers la religion. Sa popularité était telle que des tifosi se prosternaient à son passage et que certains demandèrent à ce qu'il fût canonisé et reconnu comme un saint. Gino Bartali est également surnommé "Gino le Juste" depuis qu’il a été découvert après sa mort qu’il avait travaillé avec des résistants et œuvré à la sauvegarde de Juifs au cours de la guerre en utilisant sa renommée et ses talents de coureur cycliste. Ses actions furent honorées en 2013 lorsque les autorités israéliennes désignèrent Gino Bartali comme étant un "Juste parmi les Nations".
Coureur professionnel de 1913 aux années 1930, Costante Girardengo est le premier coureur de l'histoire à avoir reçu le surnom de campionissimo, ce fut Emilio Colombo, à l'époque directeur de la Gazzetta dello Sport qui le lui donna. Girardengo remporta au cours de sa carrière une centaine de victoires, toutes en Italie sauf quatre. Ce faible nombre de victoires à l'étranger s'explique par le fait qu'il est très peu sorti de l'Italie au cours de sa carrière. Il décrocha au cours de sa carrière de nombreux records dont certains tiennent encore aujourd'hui. Ainsi, avec ses neufs titres consécutifs de champion d'Italie remportés entre 1913 et 1925 (certaines éditions furent annulées à cause de la guerre), il est encore aujourd'hui le recordman de victoires aux championnats d'Italie loin devant les cinq titres Learco Guerra et ses cinq titres. Sur le Tour de Lombardie, s'il n'est pas le premier coureur à avoir remporté trois fois le monument ce qui était le record à l'époque, il est le premier coureur à avoir remporté deux fois consécutivement le dernier monument de la saison. C'est sur Milan-Sanremo où Costante Girardengo brilla le plus au point d'en faire sa course fétiche. Il remporta six fois la Primavera, un record qui tint jusqu'au années 70 et les sept victoires d'Eddy Merckx. Il conserve malgré tout de nombreux records sur ce monument dont celui du plus grand nombre de podiums grâce à ses onze podiums, il fut d'ailleurs présent 10 fois consécutivement sur le podium de 1917 à 1926. En plus du record de podiums sur ce monument, il détient également le record de top 5 et de top 10. Enfin Costante Girardengo devint le premier coureur de l'histoire à avoir été leader de la première à la dernière étape d'un grand tour lors du Giro 1919 où il écrase complètement ses adversaires au cœur de son âge d'or au cours duquel il remporta une deuxième fois le Giro en 1923.
Modifié en dernier par friton01 le 23 Déc 2018, 22:11, modifié 1 fois.
Qui tint plutôt que qui tenu non ? Je le voyais un peu plus haut avec ses 11 podiums sur la primavera, mais j'avais zappé le bonus 3 monuments et plus.
rthomazo a écrit:Qui tint plutôt que qui tenu non ? Je le voyais un peu plus haut avec ses 11 podiums sur la primavera, mais j'avais zappé le bonus 3 monuments et plus.
Oups, c'est bien "tint". Sans le bonus des 3 monuments et plus, Girardengo aurait quand même fini 10ème, c'est le bonus sur les records de victoire qui le met à la dixième place malgré le fait que celui-ci soit petit.
friton01 a écrit:L'Aigle de Tolède, Mayoj et cat4g ont bien résumé ce que je veux faire avec ce classement. Si j'ai choisi de faire ce classement c'est parce que je me suis rendu qu'on ne cite presque personne d'autres que Eddy Merckx, Rik Van Looy et Roger de Vlaeminck comme coureurs ayant brillé sur les monuments et j'ai eu envie de voir qui était ces coureurs dont on a oublié certaines de leurs plus grandes performances.
En effet, le but est celui-ci, discuter un peu de l'histoire du cyclisme selon des prismes particuliers.
Forcément on va presque toujours parler d'Eddy Merckx, mais on fait découvrir plein de monde et/ou on rappelle quelques anecdotes.
C'est pour ça que j'avais fait les précédents classements, idem pour rthomazo et c'est pour ça qu'on en aura d'autres dans les prochains mois (rthomazo en refait un en février, j'en ferai sur les ardennaises et les courses d'une semaine en avril et juin, friton et d'autres pourront aussi proposer d'autres choses).
On ne peut pas vraiment faire un "top 30" des meilleurs coureurs, pour toutes les raisons évoquées. Alors on choisit un barème et on voit ce qui se passe, avec occasionnellement quelques surprises, puisque ce barème est "caché".
Pour en revenir à ce classement, on a le top 10 et le top 1, reste à voir comment ça va se hiérarchiser entre eux
Professionnel de 1988 à 2004, Johan Museeuw est le plus grand coureur belge flandrien des années 90. Son surnom de « Lion des Flandres » dont il est très fier n’est pas usurpé au vue de ses multiples victoires sur les plus grandes classiques flandriennes. Il remporta ainsi deux fois le Het Volk, A Travers la Belgique, le Grand-Prix E3 et Kuurne-Brussels-Kuurne. La classique qu’il préfère et où il a brillé le plus est incontestablement le Tour des Flandres dont il est l’un des co-recordmans de victoires grâce à ses trois succès acquis en 1993, 1995 et 1998. A ces succès, il faut ajouter cinq podiums sur ce monument dont la 2ème place de l’édition 1994 où il échoue à 7 millimètres de la victoire derrière Gianni Bugno. Cet écart est le plus petit écart enregistré sur cette course. Le « Lion des Flandres » courra également beaucoup à l’étranger où il réussit à s’imposer deux fois sur le Championnat de Zürich et à remporter les championnats du monde en 1996 à Lugano. C’est également en 1996 que Museeuw s’impose pour la première fois sur Paris-Roubaix lors de l’édition du centenaire. Il devance Gianluca Bortolami et Andrea Tafi, ses coéquipiers à la Mapei partis avec lui en échappée à plusieurs dizaines de kilomètres de l’arrivée qui lui ont laissés la victoire sur ordre de leur manager. Deux ans plus tard, alors qu’il était favori pour réaliser un doublé Ronde/Paris-Roubaix, Museeuw chute très lourdement dans la Trouée d’Arenberg et se brise la rotule. Sa blessure s'infecte et il échappe de peu à l'amputation et à une fin de carrière prématurée. Heureusement pour lui, sa blessure pourra être soignée et il retrouva son meilleur niveau sur Paris-Roubaix qu’il remporta deux fois de plus en 2000 et en 2002.
Après le meilleur coureur belge des années 90 place au meilleur coureur belge des années 2000 : Tom Boonen. Professionnel de 2002 à 2017, Tom Boonen a réussi à remporter au moins une victoire chaque année de sa carrière, à gagner deux fois le championnat de Belgique et à être sacré champion du monde en 2005 à Madrird. Il a également remporté de nombreuses victoires d’étapes sur les courses à étapes et le maillot vert du Tour de France en 2005 et 2007 grâce à ses qualités de sprinteurs qui lui ont permis à son apogée de remporter des sprints massifs devant le gratin du peloton mondial. C’est sur les classiques flandriennes que Tom Boonen a bâti sa légende grâce à ses exceptionnelles performances sur ce type de course. Il détient ainsi les records de victoires du grand-prix E3 grâce à ses cinq succès, de Gand-Wevelgem qu'il partage grâce à ses trois succès et il partage surtout les records de victoires des deux monuments pavés. Il a ainsi remporté trois fois le Tour des Flandres en 2005, 2006 et 2012 et quatre fois Paris-Roubaix en 2005, 2008, 2009 et 2012. En plus de ces records de victoires, Tom Boonen devint aussi en 2012 le premier coureur de l’histoire à avoir réalisé le doublé Ronde/Paris-Roubaix deux fois en carrière et le seul coureur à avoir réussi à faire le quadruplé E3/Gand-Wevelgem/Ronde/Paris-Roubaix en une saison. Cette année 2012 exceptionnelle est également l’année de sa dernière victoire sur les monuments. Boonen sera ensuite sur la pente descendante même si ça ne l’empêchera d'atteindre quelques places d’honneurs sur les monuments. Il passera notamment très proche de sa cinquième victoire sur Paris-Roubaix en 2016 lorsqu’il est battu à la surprise générale au sprint par l’Australien Mathew Hayman membre de l’échappée matinale de l’une des meilleures éditions de la reine des classiques.
Modifié en dernier par friton01 le 25 Déc 2018, 20:22, modifié 1 fois.
Top 10 des meilleurs coureurs français de l'histoire
1. Henri Pélissier, 401 points (17) 2. Louison Bobet, 335 pts (29) 3. Bernard Hinault, 311 pts (35) 4. Raymond Poulidor, 294 pts (39) 5. Louis Trousselier, 225 pts (59) 6. Gustave Garrigou, 224 pts (60) 7. Laurent Jalabert, 194 pts (82) 8. Gilbert Duclos-Lassalle, 182 pts (90) 9. Louis Thiétard, 175 pts (96) 10. Marc Madiot, 163 pts (108)
En bonus, les classements des quatre Français en activité les mieux classés auxquels j'ai ajouté Sylvain Chavanel dépassé par Thibaut Pinot lors du Tour de Lombardie. 21. Julian Alaphilippe, 105 pts (206) 26. Arnaud Démare, 85 pts (254) 29. Thibaut Pinot, 80 pts (273) 30. Romain Bardet, 66 pts (337) 32. Sylvain Chavanel, 64 pts (353)
Et parce que c'est Noël, en spoiler quelques résultats remarquables des coureurs membres du top 10.
1. Henri Pélissier, 401 points (17) - Milan-Sanremo 1912 ; Paris-Roubaix 1919 et 1921 ; Tours de Lombardie 1911, 1913 et 1920 - Tour de France 1923 - Champion de France en 1919 ; Bordeaux-Paris 1919 ; Paris-Tours 1922
2. Louison Bobet, 335 pts (29) - Milan-Sanremo 1951 ; Tour des Flandres 1955 ; Paris-Roubaix 1956 ; Tour de Lombardie 1951 - Tours de France 1953, 1954 et 1955 - Champion du monde en 1954 ; Bordeaux-Paris 1959 ; Paris-Nice 1952 ; Dauphiné Libéré 1955
3. Bernard Hinault, 311 pts (35) - Paris-Roubaix 1981 ; Liège-Bastogne-Liège 1977 et 1980 ; Tours de Lombardie 1979 et 1984 - Tours d'Italie 1980, 1982 et 1985 ; Tours de France 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985 ; Tours d'Espagne 1978 et 1983 - Champion du monde en 1980
4. Raymond Poulidor, 294 pts (39) - Milan-Sanremo 1961 - Huit fois sur le podium du Tour de France ; Tour d'Espagne 1964 - Flèche Wallonne 1963 ; Paris-Nice 1972 et 1973 ; Dauphiné Libéré 1966 et 1969
5. Louis Trousselier, 225 pts (59) - Paris-Roubaix 1905 - Tour de France 1905 - Bordeaux-Paris 1908
6. Gustave Garrigou, 224 pts (60) - Milan-Sanremo 1911 ; Tour de Lombardie 1907 - Tour de France 1911 - Paris-Bruxelles 1907 ; vainqueur en 1907 et 1908 des deux premiers championnats de France de cyclisme sur route
7. Laurent Jalabert, 194 pts (82) - Milan-Sanremo 1995 ; Tour de Lombardie 1997 - Tour d'Espagne 1995 ; vainqueur des classements à points des trois grands tours - Champion du monde du contre-la-montre en 1997 ; Flèche Wallonne 1995 et 1997
8. Gilbert Duclos-Lassalle, 182 pts (90) - Paris-Roubaix 1992 et 1993 - Bordeaux-Paris 1983 ; Grand-Prix de Plouay 1981 et 1987 ; Paris-Nice 1980
9. Louis Thiétard, 175 pts (96) - 2ème du Tour des Flandres 1946 ; trois podiums sur Paris-Roubaix - 9ème du Tour de France 1948 - Vainqueur de la première édition de Paris-Vimoutiers (futur Paris-Camembert) en 1934
10. Marc Madiot, 163 pts (108) - Paris-Roubaix 1985 et 1991 - 8ème du Tour de France 1983 - Champion de France 1987
PCM France
