Qui est le meilleur dans les courses d'une semaine ?

[darth-minardi]

C'est reparti pour un mois, avec un classement orienté rouleurs-grimpeurs et courses par étapes.
Sont pris en compte ici les courses majeures du calendrier (Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, Tour de Suisse ...) pour mettre en avant les habitués de ce type de course, sans pour autant compter les Grands Tours, qui sont dans leur propre catégorie.
Est-ce qu'un coureur plus complet ou un qui a des difficultés en 3e semaine pourrait compenser par rapport aux grands noms du Giro et du Tour ? Réponse dans un mois.

Comme pour les autres, barèmes adapté pour que le premier ait 100 points.
On a donc un positionnement relatif au premier.

Je tiens à préciser qu'aucune course 2019 n'est entrée en compte dans la comptabilisation des points.
Une mise à jour sera donc faite en fin d'année.


Ce sera mis à jour quotidiennement.
Chaque coureur du top 30 aura droit à son petit paragraphe avec biographie et/ou anecdotes.
En attendant, voici ceux qu'il y a juste en-dessous, afin d'avoir un top 50 de récapitulé :


1. Sean Kelly 100
2. Eddy Merckx, 75
3. Jacques Anquetil, 69
4. Tony Rominger, 68
5. Mariano Cañardo, 63
6. Laurent Jalabert, 63
7. Alberto Contador, 63
8. Miguel Indurain, 57
9. Richie Porte, 57
10. Pasquale Fornara, 55
11. Ferdi Kübler, 55
12. Hugo Koblet, 53
13. Raymond Poulidor, 53
14. Joop Zoetemelk, 52
15. Roger De Vlaeminck, 52
16. Stephen Roche, 47
17. Alejandro Valverde, 46
18. Alex Zülle, 46
19. Luis Ocaña, 45
20. Cadel Evans 44
21. Bernard Hinault, 44
22. Francesco Moser, 41
23. Giuseppe Saronni, 41
24. Nairo Quintana, 39
25. Bernard Thévenet, 38
26. Robert Millar, 38
27. Alexandre Vinokourov, 37
28. Chris Froome, 36
29. Louis Pfenninger, 36
30. Louison Bobet, 34
31. Gino Bartali, 34
32. Phil Anderson, 34
33. Charly Mottet, 34
34. Andreas Klöden, 34
35. Andy Hampsten, 34
36. Marinio Lejarreta, 32
37. Tony Martin,31
38. Rolf Maurer, 30
39. Vittorio Adorni, 30
40. Laurent Dufaux, 30
41. Jens Voigt, 29
42. Tyler Hamilton, 28
43. Abraham Olano, 28
44. Daniel Martin, 28
45. Michel Pollentier, 27
46. Miguel Poblet, 27
47. Hans Junkermann, 27
48. Gerrie Knetemann, 27
49. Pascal Richard, 27
50. Freddy Maertens, 26

Sans leurs déclassements, Levi Leipheimer et Lance Armstrong auraient respectivement 39 et 37 points.

Plus de 200 coureurs ont 10 points au moins.
Près de 1400 coureurs sont classés en tout.[/quote]

[rthomazo]

Un classement pour Sean Kelly ça
Comme pour tous les classements de Merckx devrait être haut, mais je ne le vois pas premier. Jaja, Hinault, Poulidor et Anquetil devraient être pas mal côté français, les espagnols aussi avec Ocana, Canardo, Indurain, Purito, Contador et Valverde qui devrait être le mieux placé des coureurs en activité avec Froome, Porte et Quintana.

Je vois bien Zoetemelk et Rominger assez haut également, pas loin du top 5.

[Alexandre7894]

Un classement pour Sean Kelly ça
Comme pour tous les classements de Merckx devrait être haut, mais je ne le vois pas premier. Jaja, Hinault, Poulidor et Anquetil devraient être pas mal côté français, les espagnols aussi avec Ocana, Canardo, Indurain, Purito, Contador et Valverde qui devrait être le mieux placé des coureurs en activité avec Froome, Porte et Quintana.

Je vois bien Zoetemelk et Rominger assez haut également, pas loin du top 5.

Roglic risque de vite grimper dans ce classement s'il continue d'en gagner

[chrisroyer]

le meilleur slovène c'est Spilak

[darth-minardi]

30ème : Louison Bobet, 34 pts

Grand coureur de l’après-guerre, le Breton a gagné partout, du Tour de France à Paris-Roubaix, en passant par le Grand Prix des Nations, Milan-Sanremo, Bordeaux-Paris, le Tour des Flandres et les championnats du monde. Ce n’est pas une surprise de le voir également briller dans des courses d’une semaine. Il a notamment dominé le Paris-Nice 1952, gagnant 4 fois en 6 jours, en prenant la tête du classement général dès la deuxième étape, après s’être montré très fort dans le Col de la République, avant d’écraser les courses de l’arrière-pays Provençal et Niçois, afin de triompher avec une avance cumulée de plus de 4 minutes, une des plus grandes de l’histoire d’une course qui a habituellement toujours été très serrée. Un autre succès retentissant est là en 1955. En préparation à un troisième Tour de France consécutif, il domine le Critérium du Dauphiné Libéré, en gagnant 3 étapes dont le contre-la-montre, pour triompher avec 9’51’’ sur Roger Walkowiak. Seuls les coureurs sur le podium final avaient perdu moins d’un quart d’heure sur Louis Bobet cette semaine là.

[darth-minardi]

29ème : Louis Pfenninger, 36 pts

Le coureur Suisse est assez méconnu, il a pourtant un beau palmarès en son pays, avec beaucoup de victoires et de places d’honneurs, avec notamment 6 podiums pour deux victoires dans son Tour national. Il faut dire que les coureurs professionnels Suisses de l’époque devaient courir avec des contraintes administratives fortes : interdiction pour une équipe Suisse de courir hors de Suisse et interdiction d’un coureur Suisse de courir en Suisse dans une équipe étrangère. Il fallait donc avoir recours à deux contrats différents et ensuite trouver un moyen d’équilibrer les calendriers nationaux et étrangers. Louis Pfenninger a résolu le problème en ne courant quasiment que chez lui. Pas particulièrement le meilleur rouleur, grimpeur ou sprinteur, il restait très complet et a su parvenir à remporter le Tour de Suisse en 1968 d’une trentaine de secondes et en 1972 pour seulement 21 secondes.

[maillot à pois]

Super idée !!!

Roglic leader de ce classement avec 200 points d'avance sur tout le monde dans 2 ans...
Sinon c'est que les classements généraux qui comptent où les étapes aussi ?

[darth-minardi]

28ème : Chris Froome, 36 pts

Les présences du Britannico-Kenyan dans les courses d’une semaine sont avant tout motivées par la préparation au Tour de France par le passé et aux Grands Tours en général depuis. Il a ainsi sur remporter deux Tours de Romandie, le premier en étant leader de bout en bout, sans sembler en mesure de pouvoir perdre et le second en reprenant aisément la seconde de retard sur Simon Spilak dans le contre-la-montre final. En plus de cela, il a combiné ses 3 premières victoires dans la Grande Boucle d’une victoire dans le Critérium du Dauphiné. Le premier avec une domination de la Sky et une victoire facile devant son coéquipier Richie Porte. Le deuxième, en devant remonter le temps perdu sur Tejay van Garderen dans le contre-la-montre par équipes en remportant les deux arrivées en montée du weekend final, avant une dernière prise de pouvoir en gagnant à Vaujany pour prendre le maillot jaune et bleu et le garder jusqu’au bout, malgré un classement resserré et 6 cioureurs étant à moins d’une minute de lui.

[darth-minardi]

27ème : Alexandre Vinokourov, 37 pts

Le palmarès du Kazakh est bien fourni dans les courses d’une semaine, avec notamment le Tour de Suisse juste avant le Tour du Centenaire, mais aussi un doublé dans Paris-Nice, gagné consécutivement en 2002 et 2003, ce que personne n’a su faire depuis. Ces deux victoires ont été faites avec une prise de pouvoir dans le Mont Faron, pour s’emparer du maillot jaune et blanc de leader, combinaison et transition entre le maillot blanc historique de leader de l’épreuve et le maillot jaune du Tour qu’ASO installait petit à petit, en venant de reprendre en main l’organisation d’une épreuve qui risquait de disparaître. Mais déjà avant cela, il avait cumulé, dans l’équipe Casino de Vincent Lavenu, une deuxième place dans le Grand Prix du Midi Libre avec une victoire d’étape en haut de la montée vers l’aérodrome de Mende. Puis, quelques jours plus tard, il remportait le Critérium du Dauphiné Libéré en gagnant une étape en échappée, puis en terminant deuxième d’un contre-la-montre sur les pentes du Mont Ventoux (en prenant une vingtaine de secondes à Lance Armstrong), pour ensuite se montrer le plus fort dans le peloton dans une étape cumulant 3 cols et arrivant à Passy Plaine Joux, pour assurer sa victoire final. Le lendemain, à Annecy, le Kazakh de 25 ans, dans sa 2ème année pro, était vu, avec Christophe Bassons vainqueur de l’étape, comme la face d’une nouvelle génération après les scandales de dopage.

[darth-minardi]

26ème : Robert Millar, 38 pts

Répondant désormais au nom de Philippa York après sa transition, l’Écossaise a cumulé de très nombreuses places d’honneurs dans le peloton lors des années 1980 sur les 3 grands tours, mais aussi sur les courses d’une semaine, avec des places de 2ème au Tour de Suisse, au Tour de Romandie ou encore au Critérium du Dauphiné Libéré, qui est remporté en 1990, en remontant le court retard sur Thierry Claveyrolat le dernier jour, dans un contre-la-montre qui faisait le tour du lac d’Annecy. 5 ans plus tôt, une autre course d’une semaine avait su être remportée : le Tour de Catalogne. L’épreuve était alors la grande course par étapes de fin de saison. La Vuelta était au printemps et la Volta se courrait début septembre, juste après les championnats du monde. Encore derrière Vicente Belda après la course de côte vers le Mont Caro lors de l’avant-dernière étape, l’Espagnol était dépossédé du maillot rayé blanc et vert le lendemain matin, dans une demi-étape contre-la-montre autour de Tortosa, pour une très courte victoire devant un autre Anglo-Saxon : Sean Kelly, seulement battu pour 3 secondes, pouvant s’attrister de l’absence systématique de bonifications dans les courses Espagnoles de l’époque, avec lesquelles il aurait eu la première place.

[darth-minardi]

25ème : Bernard Thévenet, 38 pts

Surtout connu pour avoir mis fin au règne d’Eddy Merckx sur le Tour de France dans la mythique étape de Pra Loup, le palmarès de Bernard Thévenet était déjà bien rempli avant ce Tour de France 1975. Trois ans plus tôt, alors qu’il n’a que 24 ans, il remportait le Tour de Romandie, grâce notamment à un succès dans le prologue par équipes, puis dans la demi-étape contre-la-montre en côte, lui permettant de battre un autre bon grimpeur de son époque, le Belge Lucien Van Impe. Deux ans plus tard, c’est à nouveau le contre-la-montre qui lui permet de s’imposer dans le Tour de Catalogne, avec une nette domination le dernier jour, remontant un retard de 2 minutes sur Andres Oliva pour lui prendre la première place d’une minute supplémentaire, le tout sur un contre-la-montre de seulement 33 kilomètres. Enfin, deux autres succès majeurs dans des courses d’une semaine ont suivi. En 1975 et 1976, il remporte consécutivement deux Critériums du Dauphiné Libéré. Le premier grâce à la montagne et une victoire avec près de 5 minutes d’avance à Grenoble, dans une édition marquée par les 6 victoires de Freddy Maertens. Le second est moins franc en avance en temps, mais est marqué par deux étapes, à Chambéry et à Romans-sur-Isère, en plus d’une deuxième place dans le contre-la-montre. Pour la petite histoire, cette édition avait un prologue disputé en contre-la-montre par demi-équipes. Les 9 formations de 10 coureurs étaient scindées en deux. Bernard Thévenet était dans l’équipe « Peugeot 1 », battue pour 4 secondes par l’équipe « Peugeot 2 », composée pourtant a priori de ses coéquipiers les moins forts.

[darth-minardi]

24ème : Nairo Quintana, 39 pts

S’il a notamment à son palmarès le Giro et la Vuelta, le Colombien a également brillé dans les courses montagneuses d’une semaine. Après avoir gagné le Tour de l’Avenir, puis le Tour de Murcie et la Route du Sud dans sa première année chez Movistar, un premier titre dans une course de grande envergure arrive dès l’année suivante, avec le Tour du Pays Basque remporté dans un match face aux Sky, prenant le maillot jaune dans le contre-la-montre final à Sergio Henao, alors qu’il était dans la même seconde que Richie Porte avant cette étape. D’autres succès suivront, comme le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie. Mais une des images les plus marquantes dans ces épreuves lors de la dernière décennie reste sa victoire sous la neige au Monte Terminillo en 2015 dans son premier Tirreno-Adriatico. Un autre succès sur cette montagne lui permet de remporter la course Italienne deux ans plus tard.

[Neo]

Quintana devant Froome ?

[Alexandre7894]

Quintana devant Froome ?

Logique, ces dernières années Froome ne disputait plus les courses d'une semaine en WT ou alors quand il les disputait il était très loin.

[darth-minardi]

23ème : Giuseppe Saronni, 41 pts

Quelques jours avant la première de ses deux victoires dans le Giro, l’Italien avait su remporter le Tour de Romandie dans un face à face avec son compatriote Gianbattista Baronchelli, faisant jeu égal avec lui dans les montées, mais remportant deux étapes et les bonifications venant avec elles, tout en faisant mieux que lui dans les deux étapes contre-la-montre, dont un très bref prologue de seulement 1 250 mètres. Une autre victoire intervient en terre Helvète dans le Tour de Suisse 1982, obtenue dans les contre-la-montre face à Theo De Rooy, le Néerlandais qui l’a accompagné dans une folle étape de 256 kilomètres en montagne où ils ont terminé avec 4 minutes sur le Belge Guido Van Calster et plus de 6 sur les autres. Par ailleurs, il monte 4 fois sur le podium de Tirreno-Adriatico, dont deux victoires. La première en menant la course d’un bout à l’autre et la seconde en ne s’imposant que le dernier jour, après un match serré face à Gerrie Knetemann, Greg LeMond et Francesco Moser.

[darth-minardi]

22ème : Francesco Moser, 41 pts

Grand rival du coureur précédent, le triple vainqueur de Paris-Roubaix a également remporté deux fois Tirreno-Adriatico pour 6 podiums. Ces deux succès sont consécutifs, en 1980 et 1981. Le premier est obtenu en étant leader de la course de bout en bout, du prologue au contre-la-montre final à San Benedetto del Tronto. L’année suivante, s’il remporte le prologue Romain, il perd la tête face à Marino Amadori, vainqueur en solitaire avec 2 minutes d’avance sur le peloton dans la première étape en ligne. Il doit attendre le contre-la-montre final pour lui reprendre plus d’une minute et remporter la course. Par ailleurs, en fin de saison 1978, il a dominé le Tour de Catalogne, ne ratant que 2 fois le top 4 sur 10 courses (étapes, demi-étapes et prologue), en écrasant un contre-la-montre de moins de 30 kilomètres en premier demi-étape du dernier jour de course, pour avoir en cumulé plus de 3 minutes sur Francisco Galdos et plus de 5 sur les suivants.

[darth-minardi]

21ème : Bernard Hinault, 44 pts

Seul coureur de l’histoire à avoir remporté 2 fois tous les Grands Tours, le palmarès du « blaireau » n’est pas en reste sur les courses d’une semaine, ayant remporté le Tour de Romandie et trois Critériums du Dauphiné Libéré (nombre record partagé avec quelques autres coureurs). Côté Français des Alpes, on pourrait s’attarder sur ses victoires en 1979 et 1981, obtenues avec respectivement 10 et 12 minutes d’avances (soit environ autant qu’entre le 2ème et le 14ème, mais il y a bien plus à dire sur son premier succès, en 1977. Le Breton n’a alors que 22 ans et s’est révélé au niveau international sur les classiques, en remportant Gent-Wevelgem et Liège-Bastogne-Liège. Néanmoins, vêtu du maillot jaune et bleu de leader, obtenu grâce aux bonifications en remportant la première étape en ligne, après avoir été 2ème du prologue, il impressionne dans la première étape de montagne, éliminant tous ses adversaires jusqu’à Bernard Thévenet pour se retrouver seul en tête. Cependant, dans la descente, une erreur de trajectoire le fait tomber dans un ravin. Malgré tout, il parvient à remonter sur son vélo. Mais l’arrivée n’est pas dans Grenoble, elle est en haut de la montée de la Bastille et face à la rude pente, il met pied à terre, annonçant son abandon. Il va cependant être relancé par un mécanicien pour aller gagner cette étape en solitaire. Il va perdre du temps le lendemain dans l’autre étape de montagne, puis ne perdre que 3 secondes sur Bernard Thévenet dans le contre-la-montre final pour remporter le classement général final de 9 petites secondes.

[Alexandre7894]

Seulement 21ème Hinault ? Avec un palmarès aussi monstrueux, je pensais qu'il serait a minima dans le top 5

[Mayoj]

[Lucas04100]

C'est super ce classemenr chapeau par contre tu t'es trompé sur la dernière photo c'est Mayoj pas Hinault