Qui est le meilleur dans les courses d'une semaine ?

[Panzer]

Seulement 21ème Hinault ? Avec un palmarès aussi monstrueux, je pensais qu'il serait a minima dans le top 5

Ca ne m'étonne pas vraiment.
On m'était "tombé dessus" quand je disais que Hinault n'avait pas un sérieux exemplaire, mais ce classement le reflète un peu. Ce n'était pas une machine de guerre comme pouvait l'être Merckx.
Ca reste malgré tout un immense champion, avec un mental exceptionnel, capable de se préparer et transcender sur les échéances clefs. A ce niveau, il est peut-être le n°1 de l'histoire, mais c'est pas possible à quantifier.

[Mayoj]

C'est super ce classemenr chapeau par contre tu t'es trompé sur la dernière photo c'est Mayoj pas Hinault

On reconnait pourtant nettement la main tendue de Trifon sur la photo.

[rthomazo]

Hinault n'est pas le seul à avoir gagné deux fois chaque GT, il y a aussi Contador

Seulement 21ème Hinault ? Avec un palmarès aussi monstrueux, je pensais qu'il serait a minima dans le top 5

À part sur le Dauphiné lorsqu'il était en préparation pour le Tour, Hinault n'a jamais été un patron des courses par étapes, beaucoup moins que pouvaient l'être à l'époque des coureurs comme Zoetemelk ou Kelly (qui est d'ailleurs mon favori pour ce classement).

[Tipitch]

C'est super ce classemenr chapeau par contre tu t'es trompé sur la dernière photo c'est Mayoj pas Hinault

On reconnait pourtant nettement la main tendue de Trifon sur la photo.

Je pense que Trifon, c'est le mec qui est déjà dans le ravin. Il a été le premier à te tendre la main, mais le rapport de force était inégal et le voilà avec toi dans cet enfer. On voit d'ailleurs à ta tête que t'es pas satisfait de voir que c'est finalement Holbac qui doit te sortir de là, avec toute l'incertitude de te voir arriver en haut.

[darth-minardi]

20ème : Cadel Evans, 44 pts

Premier Australien à avoir remporté le Tour de France, après plusieurs places d’honneur, Cadel Evans a aussi de nombreux podiums dans les courses d’une semaine, avec notamment 4 places de 2ème lors du Critérium du Dauphiné (un record dont il se serait bien passé). Il y a cependant quelques succès et le premier intervient en 2006. Lors du Tour de Romandie, alors qu’il n’a pas pu suivre Alberto Contador, vainqueur en solitaire à Leysin, il domine le contre-la-montre accidenté qui conclut la course dans les rues de Lausanne en reprenant près d’une minute à l’Espagnol alors qu’il n’y avait que 20 kilomètres à parcourir. Un autre succès arrivera dans cette épreuve, 5 ans plus tard. Là encore, la prise du maillot jaune intervient dans un contre-la-montre accidenté. Il n’est que 8ème de l’étape, mais il n’avait que peu de retard sur Alexandre Vinokourov et Damiano Cunego, alors qu’il fallait surtout reprendre du temps à Pavel Brutt, qui avait passé les cols en jaune après une large victoire en solitaire dans la première étape. Cette même année, il avait remporté Tirreno-Adriatico en prenant le maillot bleu à la régularité après le contre-la-montre par équipes et quelques étapes accidentées. Il s’est ensuite imposé dans un sprint en côte avec ce maillot, pour le garder à l’issue du contre-la-montre de San Benedetto del Tronto.

[darth-minardi]

19ème : Luis Ocaña, 45 pts

Grand rival d’Eddy Merckx en haute montagne a cumulé les victoires au début des années 1970, avec trois succès dans le Critérium du Dauphiné Libéré (record partagé), deux dans le Tour du Pays Basque et un dans le Tour de Catalogne. S’il ne parait pas surprenant de le voir avec les meilleurs coureurs de l’époque dans les cols de ces diverses épreuves, il faut également mettre en avant ses talents de rouleurs. Il était en effet capable de prendre près d’une minute à ses adversaires sur un contre-la-montre Catalan de 16 kilomètres pour remporter l’épreuve dans la dernière demi-étape, alors qu’il n’était que 11ème du général la veille, quelques jours avant de remporter le GP des Nations. Au printemps de la même année, il dominait un contre-la-montre Basque entre Tolosa et San Sebastian en repoussant son dauphin Raymond Poulidor, à près de 2 minutes. C’est dans ce même contre-la-montre qu’il a remporté son dernier Dauphiné. Déjà en jaune et bleu avant le grand exercice individuel lors de ses premiers succès, ce n’est qu’à la veille de l’arrivée à Saint-Étienne qu’il achève son duel avec Bernard Thévenet en 1974, en lui prenant une minute sur la route du Creusot pour lui prendre la tête de la course, trois jours après un duel épique via la Croix-de-Fer et le Galibier, dans lequel ils ont repoussés tous les autres coureurs à une dizaine de minutes.

[darth-minardi]

18ème : Alex Zülle, 46 pts

Ayant fait la majorité de sa carrière chez ONCE, puis Banesto, il n’est pas surprenant de retrouver le Suisse au palmarès des Tours de Catalogne et du Pays Basque, en plus de son doublé sur la Vuelta. Son succès Catalan, en 1996, a principalement été établi dans les étapes contre-la-montre, dont il sera sacré champion du monde quelques mois plus tard, mais aussi en montagne, à l’occasion d’une excursion Française à Superbagnères. Quant au Pays Basque, ses deux victoires proviennent de doublés pour la ONCE où il a devancé Laurent Jalabert. Mais dès 1993 il remportait Paris-Nice, portant le maillot blanc de leader dès le prologue et le confortant dans le contre-la-montre par équipes de Roanne, avant de rester avec les meilleurs dans l’arrière-pays Provençal et de gagner le contre-la-montre final du Col d’Èze. Près d’une décennie plus tard, passé chez les Allemands du Team Coast, c’est le Tour de Suisse qu’il remporte. Vainqueur du prologue de son tour national, il n’emmène pas le jaune de bout en bout, le laissant deux jours au baroudeur Eddy Lembo, avant de le reprendre des les premiers cols.

[darth-minardi]

17ème : Alejandro Valverde, 46 pts

Le multiple vainqueur du ProTour et du World Tour n’a pas eu ces titres que grâces aux classiques ardennaises et aux places d’honneurs dans les Grands Tours. Il les doit aussi à de nombreux succès dans les courses d’une semaine, comme le Critérium du Dauphiné Libéré, dont il remporte les deux dernières éditions sous cette dénomination, l’organisation de l’épreuve passant ensuite du journal éponyme à ASO. Le premier est remporté après une prise du maillot jaune et bleu lors du long contre-la-montre, suivant une bataille aux bonifications perdue face à Thor Hushovd. L’année suivante, c’est défait au Ventoux par Sylvester Szmyd qu’il prend la tête de la course, qu’il remporte comme l’année précédente devant Cadel Evans. À ceci, s’ajoutent trois Tours de Catalogne et un Tour du Pays Basque, dont un « doublé » en 2017 fait seulement avant lui par 4 personnes et plus vu depuis une trentaine d’année et Sean Kelly. À tout ceci aurait pu s’ajouter un Tour de Romandie remporté à la pédale, mais qui lui a été retiré pour son implication dans l’affaire Puerto, antérieure de 4 ans.

[Alessiocortez]

Je m'attendais à voir Valverde plus haut

[darth-minardi]

16ème : Stephen Roche, 47 pts

L’incroyable année 1987 de l’Irlandais ne se contente pas du triplé Giro – Tour – Mondiaux, puisque cette année-là, il devient aussi le seul triple vainqueur du Tour de Romandie (performance toujours inégalée), en dominant la dernière journée de compétition. En jaune depuis la veille seulement, pour quelques secondes, il s’impose en solitaire en matinée, puis remporte le contre-la-montre montagneux quelques heures plus tard. Bien des années plus tôt, il avait lancée une domination Irlandaise sur Paris-Nice en précédant son compatriote Sean Kelly en 1981 dans un duel de néo-pros avec Adrie van der Poel lancé dans une échappée vers Saint-Étienne et qui ne s’est achevé que par la victoire de Stephen Roche dans le contre-la-montre du Col d’Èze. La décennie 1980 s’achèvera par une autre victoire, au Pays Basque. Après la malédiction arc-en-ciel de 1988 et une année blanche, un mois après avoir été 2ème de Paris-Nice, il remporte le contre-la-montre final en côte pour remporter une course par étapes des plus serrées. En effet, le 21ème est à à peine plus d’une minute, le 7ème à 15 secondes, le podium se tient en 3 secondes et Federico Echave ne perd l’épreuve dans cet ultime chrono que d’une petite seconde.

[Klira]

17ème, quoi

[Teproc]

Valverde 17 et Roche 16, je les voyais tous les deux dans le top 10... curieux de voir qui est devant du coup.

[darth-minardi]

15ème : Roger De Vlaeminck, 52 pts

Spécialiste des classiques, étant recordman des victoires dans Paris-Roubaix et un des seuls 3 coureurs à avoir su dompter les 5 monuments, le palmarès de Roger De Vlaeminck brille aussi sur les courses par étapes. Et il n’est pas ici question du Tour de Suisse 1975, même si le voir remporter 6 étapes dont les deux chronos et n’en laisser qu’une à son dauphin Eddy Merckx reste un très grand résultat. Il s’agit ici de son impressionnant enchaînement de 6 victoires dans Tirreno-Adriatico. L’épreuve de préparation à Milan-Sanremo est alors toute jeune. Ce n’est que la 7ème fois qu’elle est organisée lorsque les bonifications permettent au « Gitan » de battre le Suédois Tomas Pettersson en 1972, alors que les deux coureurs partagent le succès dans le contre-la-montre de San Benedetto del Tronto, étant classés dans le même dixième de seconde. Dès l’année suivante, le doublé sera réalisé avec la Primavera. Suivent donc quatre autres fois la course des deux mers, cumulant des étapes au sprint, dans le contre-la-montre, mais aussi en puncheur lors de son 6ème et dernier sacre, à Paglieta et au Colle San Giacomo, lui permettant de résister face à Francesco Moser dans le contre-la-montre final. Mais dans le même temps, il ne lève plus les bras dans la Via Roma. Un succès en classique retrouvé les deux années suivantes, années où il est défait pour le classement général quelques jours plus tôt, malgré d’autres succès d’étapes.

[darth-minardi]

14ème : Joop Zoetemelk, 52 pts

Avec une carrière professionnelle longue de 18 ans, un grand coureur a forcément le temps de gagner un peu de tout. Ainsi, en plus des mondiaux, de Grands Tours et de quelques classiques, Joop Zoetemelk a brillé dans les courses d’une semaine, avec des victoires dans le Tour de Romandie et le Tour des Pays-Bas et beaucoup de résultats en France. Il a ainsi fini sur le podium du Critérium du Dauphiné Libéré, tout en participant à la transition du Critérium National vers le Critérium International, s’ouvrant progressivement aux coureurs étrangers des équipes Françaises, puis aux équipes étrangères, devenant le premier étranger à remporter la course. Il réalise une autre première du début de saison, devenant en 1985 le premier coureur à remporter Paris-Nice et Tirreno-Adriatico, s’imposant en Italie après des victoires en France en 1974, 1975 et 1979. Seuls Tony Rominger, Andreas Klöden, Davide Rebellin et Alberto Contador ont réalisé ce « doublé » depuis. Ces succès marquent une évolution générationnelle du peloton qu’a connu le Néerlandais. Ainsi, il bat Eddy Merckx, Bernard Thévenet et Cyrille Guimard dans sa première course au soleil, puis Moreno Argentin et Roberto Visentini dans sa course des deux mers.

[darth-minardi]

13ème : Raymond Poulidor, 53 pts

Les courses d’une semaine ne dérogent pas à la légende de Raymond Poulidor et on peut lui trouver des places de dauphin de Jacques Anquetil et d’Eddy Merckx dans Paris – Nice, puis d’autres places de 2ème dans le Critérium du Dauphiné Libéré, sur la Semaine Catalane et d’autres podiums lors des 4 Jours de Dunkerque ou au GP du Midi Libre. Mais autour de tout cela, il y a des victoires, comme les deux succès « consécutifs » de 1966 et de 1969 dans le Critérium du Dauphiné Libéré, l’épreuve n’étant pas organisée (en 1967 pour soucis financiers et en 1968 en raison des évènements de mai). En plus de cela, il succède à 3 victoires consécutives d’Eddy Merckx dans Paris-Nice en lui prenant le maillot blanc dans un contre-la-montre final en côte non pas vers Èze, mais un peu plus loin, vers La Turbie. Il réédite sa performance l’année suivante, cette fois vers le traditionnel col, sans gagner l’étape (revenant à Joop Zoetemelk), mais pour une deuxième victoire consécutive au classement général.

[chrisroyer]

Sont en train de sortir ceux que je voyais tout en haut notamment Zoetemelk et Poulidor, je commence à plus trop voir qui sont les 12 qui vont être encore plus haut

[morti rolo]

Hinault était vraiment pas du genre sérieux l' hiver, il n' a jamais remporté Paris Nice, la première grande course de l' année ni MSR ou le Tour des Flandres les 2 premières classiques de la saison.

Hormis 1977 pour ses "débuts" ou 1981 avec le maillot de champion du monde il a passé des hivers bien tranquilles.

Il devait souvent attendre le mois d' Avril pour commencer à gagner.

C' était loin d' etre un moine façon Bobet ou Kelly qu' on devrait retrouver très haut dans le classement. L' Irlandais sera sur le podium final très probablement.

[morti rolo]

Je suis très étonné de retrouvé Valverde si bas meme si Paris Nice semble avoir une grosse importance dans ce classement. Cela a du le désavantager un peu.

[GrandPlateau]

Classement surprenant

[maillot à pois]

Classement surprenant

+1 D'ailleurs je serai curieux d'avoir le barème si c'est possible et je me demande qui il va rester dans le top 10...