[Histoire] Courses d'antan

[Breizh Arzh]

TOUR DE FRANCE 63, 3ème étape.

Jambes-Roubaix, 223,5 kms.

Partis sous un beau soleil les coureurs rencontreront plusieurs averses intervenant souvent sur des pavés rendus glissants. Au 50ème K, Balmamion, le vainqueur du Giro en 62 et 63, tombe et doit abandonner :


Enthoven et Derboven qui étaient échappés depuis quelques temps sont rejoints par Suarez, Desmet, Leborgne, Otano, Schroeders et Stablinski, puis par Elliott, Anglade, Van Aerde et Van Tongerloo. Derboven et Leborgne vont disparaître et au km 125 à Zottegem, les fuyards ont 6 minutes d’avance. L’écart montera jusqu’à 8’50 pour les 10, de Dr à g : Stablinski, Elliott, Anglade, Van Tongerloo et derrière Shroeders, Desmet, Otano et Suarez.


La présence d’Anglade est inquiétante et Anquetil devra passer lui-même à l’action, soutenu par Van Looy :


Elliot, retardé par une crevaison va revenir devant alors que l’écart ne baisse que doucement. A 10 kms de Roubaix, Otano attaque, contré par Stablinski, et c’est Elliott qui file sur une portion pavée


Stablinski fait bonne garde et l’irlandais arrive détaché aux abords du vélodrome roubaisien où il aura 33’’ d’avance sur ses premiers poursuivants :


Stablinski assure la 2ème place devant Van Aerde et Van Tongerloo, le peloton échoue à 8’44. Elliott fait coup double avec le maillot jaune. Anglade, 2ème à 1’14 fait une excellente opération. Elliott et Stablinski :

[Breizh Arzh]

TOUR 1963…4ème étape.

Roubaix-Rouen, 235,5kms.

Wolfshohl, malade, ne part pas. Une chute au 4ème kilo retarde le maillot jaune, Elliott, qui mettra du temps à revenir car une attaque de Beheyt a accéléré le rythme.


Lens est traversée rapidement en raison d’une attaque de Lacombe et Bailetti


Il commence à pleuvoir et 16 coureurs sortent, suivis peu après par 10 autres, de G à Dr : Baens, Van Looy, Van Tongerloo, Junkermann, Anquetil, Planckaert.


L’affaire pourrait être sérieuse car Anglade, Poulidor et Bahamontes manquent à l’appel, mais les piégés s’organisent mieux que les échappés et tout rentre dans l’ordre à Wailly, K 70. Dès lors, les troupes d’Anquetil et celles de Van Looy contrôlent toutes les tentatives, ce n’est qu’à Quincampoix que Velly trouve l’ouverture. Pas pour longtemps car Proost (photo) part à sa poursuite, le rejoint, le lâche……


….pour subir le même sort avec François Mahé (photo) qui tente de finir seul mais sera rejoint lui aussi à Bois Guillaume.


Il reste 1 kms et la grande descente qui mène à Rouen voit Melkenbeeck se détacher légèrement. L’arrivée est située au bout d’une ligne droite de 450m, avenue de la Marne et le coureur de Mercier garde une seconde d’avance sur Derboven qui prive son leader Van Looy, 3ème, des 30’’ de bonification. CG inchangé.

[zwhi]

Surtout bénie parce que tu (nous) étais jeune

Nous sommes toujours jeunes la passion est plus que jamais là
L'argument soulevé est sociologique; la generation festive de cette soirée n apporterait plus autant d'interet que les precedentes au sport cycliste Peu devaient etre comme Breizh presents le lendemain au depart.La jeunesse 68 ne s interessait deja plus du tout au cyclisme.On essaye d analyser les causes historiques du lent declin de ce qu'était encore le sport number one Qui aujourd h ui en France navigue entre 6 et 10 en termes de popularité.

[kaplan]

Je me trompe peut-être mais j'ai l'image à l'époque d'un sport "populaire" de "droite" alors que 68 se voulait "élitiste" et de "gauche"...
Les temps ont bien changé lorsque je vois les prix du matériel et de l'équipement aujourd'hui

[Breizh Arzh]

Hier, je devais être très perturbé par les 18 heures sans électricité dues à la tempête: j'ai posté la 3ème étape sur le topic PCM
Et personne ne semble s'en être aperçu
C'est réparé et la 3ème étape est en place.

[zwhi]

On attend tous les jours ces pepites de bonheur quotidien livrées par un bienfaiteur de l humanité

[LouisR]

Il y a des gens qui ont connu l'époque Bartali ici ?

[kaplan]

Il y a des gens qui ont connu l'époque Bartali ici ?

J'étais à l'école avec le grand père d'Hippolyte Aucouturier, un gars sympa....je sais qu'il tenait un café à un moment mais on s'est perdus de vue

[Breizh Arzh]

Il y a des gens qui ont connu l'époque Bartali ici ?

Quand j'ai commencé à m'intéresser au vélo, il courait encore. Et j'avais appelé un de mes cyclistes en métal Bartali.

[Breizh Arzh]

TOUR 63, 5ème étape.

ROUEN-RENNES, 285kms.

Etape sans difficultés, si ce n’est sa longueur, la plus grande du Tour. L’arrivée sera jugée sur la piste du vélodrome. Peu d’agitation jusqu’au ravitaillement de Vimoutiers même si le maillot jaune participe à une tentative sans suite. A Vimoutiers, K 92, Van Looy rate sa musette et envoie Schroeders dans une boulangerie ! Le fidèle Willy revient une baguette en bandoulière, à la joie des photographes.


Joseph Groussard et Van Meenen se détachent poursuivis de loin par Dupont. Une cassure rejette Van Looy à l’arrière mais il revient rapidement et on arrive à Argentan (K 123) où se dispute une prime en souvenir de Gérard Saint tragiquement disparu en 1960. Groussard se l’adjuge sous les yeux de la veuve du coureur disparu.


Le peloton est alors à 3’45, mais la pluie survient et le duo, Groussard en tête, sera rejoint à Bagnoles, K 164.
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Les attaques se multiplient, Van Geneugden et Brands tiennent 10 kms, Bailetti en solitaire un peu moins, mais il repart à 10 kms de l’arrivée suivi de 5 hommes. Le peloton est tout près. On voit ici de g à dr Janssen, Zilverberg qui cache Brands, Doom, Bailetti et Ferrari.


Sur la piste, les coureurs rentrent à 50m de la ligne d’arrivée et couvrent un tour complet. Janssen ne s’en est pas rendu compte et croyant qu’il reste un tour se lance trop tard. Bailetti parti de loin s’impose devant Ferrari et Janssen. Van Looy règle le peloton 10 secondes plus tard.


Antonio Bailetti, 87 ans, fut champion olympique du 100kms TTT à Rome en 60. Il a participé à 2 TdF, gagnant chaque fois une étape. Il a également gagné Gênes-Nice et 2 étapes du Giro.

[Breizh Arzh]

TOUR 1963. 6ème étape.

A. Rennes-Angers, 118,5 kms.

Départ à 8h30. A 11h14, malgré quelques tentatives et 2 crevaisons de Van Looy, ils sont 119 à disputer le sprint, sauf que l’arrivée sur la place La Rochefoucauld est placée à la fin d’une ligne droite de 350m précédée d’une épingle. C’est à l’entrée de cette épingle que démarre Roger De Breucker qui conservera quelques mètres d’avance sur le peloton où Vannitsen prend la 2ème place devant Van Looy et Janssen.


B. 24,5 kms CLM autour d’Angers, départ et arrivée sur la place susdite. Le 1er coureur, Minetto part à 13h00 et a dû se présenter ¼ d’heure avant !
Van Looy, 20ème à 2’10 est le grand perdant qui doit regretter d’avoir raté la bonification le matin.


Bahamontes limite la casse, 10ème à 1’38, juste derrière 2 autres espagnols, Pacheco et Soler. Anglade résiste bien, 7ème à1’22


Le spécialiste Jo Velly déçoit, 6ème à 1’18 s’est empêtré dans ses braquets


Ferdinand Bracke est 5ème à 1’09 (il gagnera un clm du Tour en 1976 !)


Planckaert à 1’03 est dans sa moyenne habituelle


Mais Gilbert Desmet surprend en prenant la 3ème place à 55’’


Poulidor est 2ème à 45’’……


De Jacques Anquetil, en tête dès le 1er pointage.


Avec 6 secondes d’avance sur Anglade, Gilbert Desmet retrouve un maillot jaune qu’il avait porté une journée en 1956. 4ème du Tour 62, ce coureur discret et souvent invisible prend position pour la suite des évènements.

[Breizh Arzh]

TOUR 1963, 7ème étape.

Angers-Limoges, 236kms.

Etape plate jusqu’aux 45 derniers kilomètres, assez bosselés. Arrivée sur la piste en cendrée de Beaublanc. Van Looy attaque dès le départ et est suivi par Barale et Carlesi :


Le regroupement se fait après 5 ou 6 bornes, mais Anquetil n’a pas apprécié la plaisanterie et il part seul.


Il va tenir le peloton en respect quelques kms avant de se relever. Poulidor est le 1er à le rejoindre.


Le peloton s’est scindé en plusieurs tronçons qui vont se regrouper par petits paquets jusqu’au K 54 où tout le monde est ensemble. Dès lors les attaques vont se succéder mais sont systématiquement contrées soit par Anquetil, soit par Van Looy, soit par les 2 réunis. On notera pour la petite histoire des tentatives de Bahamontes, du maillot jaune Desmet, lequel repartira avec Van Geneugden et Anquetil lui-même et là c’est Van Looy qui ramène.

C’est un peloton compact de 113 coureurs qui va pénétrer sur la piste où Janssen rentre avec 4 secondes d’avance. Il va réussir à conserver cette marge et remporter la 1ère de ses 7 victoires d’étape. Van Looy est 2ème et prend 30’’ de bonif.


Sur le podium, Janssen et Desmet sont ravis mais Rik semble se poser des questions après ce nouvel échec !

[Breizh Arzh]

TOUR 1963. 8ème étape.

Limoges-Bordeaux , 231kms 500.
Etape sans grande difficulté, promise à un sprint massif sur le vélodrome bordelais. Et pourtant, ce ne sont pas les attaques qui manquent. Un groupe de 10 avec Darrigade qui aimerait tant gagner à Bordeaux va se détacher au K 19. L’écart est d’une minute 20 kms plus loin et Junkermann sort du peloton avec son équipier Messelis.
Ils vont rejoindre mais on ne peut pas laisser l’allemand prendre du temps et le regroupement s’opère au K 92. Après le ravitaillement de Périgueux, Anquetil fait partie d’une échappée qui sera vite contrée par Ven Looy.


Le même Rik figurera dans une tentative avec Poulidor, vite avortée, et ce sont Geldermans et Proost qui vont tenir le plus longtemps. Pendant 25 kms ils resteront 30’’ devant sans jamais augmenter l’écart


Le sprint devient inévitable, et bizarrement Vannitsen et Darrigade se placent en tête du peloton. Difficile de croire qu’ils veulent rentrer en tête sur une piste en ciment, alors pourquoi ?


Toujours est-il que le belge va tomber en s’appuyant sur le landais : fracture de la clavicule. Van Looy, resté en embuscade s’impose devant Foré, Van Aerde, Darrigade et Desmet.


Avec la minute de bonification, Van Looy, qui conforte son maillot vert, revient à 40’’d’Anquetil. Il a bien mérité son quart Perrier (elle vous manquait, celle-là, non ?)



En même temps….. En natation, en 4’29’’7 sur 400m, Francis Luyce bat un record de France vieux de 11 ans. Le record du monde est alors de 4’13’’4 et aujourd’hui de 3’40 ! Luyce sera recordman du monde du 800m et Président de la FFN pendant 24 ans jusqu’en 2017.

[Breizh Arzh]

TOUR DE FRANCE 1963

9ème étape : Bordeaux-Pau 202kms.

Etape classique du Tour, la dernière avant la montagne quand la course tourne d’ouest en est. Une 1ère échappée va provoquer une cassure dans le peloton et 30 à35 hommes se retrouvent devant. Mais il manque Anquetil et Van Looy et tout rentre dans l’ordre après 20 kms de chasse. On entre dans le Dept des Landes et on s’endort…..


…..mais Anglade attaque. Il est rejoint par Beuffeuil, Simon (le 117) et Darrigade mais le peloton est tout près et il se relève. Les 3 autres insistent et reçoivent le renfort de Cerami, Everaert, Graczyk, J.Groussard et Lelangue (le 126)
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Au k 160, l’écart atteint 4’20 et l’équipe de Desmet va prendre les choses en main. L’écart diminue un peu mais les 8 ne faiblissent pas, ici Simon (Belgique) précède Darrigade, Groussard, Graczyk, Cerami et Everaert à moitié cachés, Beuffeuil et Lelangue tout à fait cachés !


Les coureurs passent une première fois devant les tribunes du circuit automobile et on spécule sur les chances respectives de Darrigade qui a Graczyk pour l’emmener et Groussard, toujours très malin. Mais il y a plus malin, Pino Cerami qui leur file entre les doigts pour remporter une incroyable victoire à plus de 41 ans et reste à ce jour le plus vieux vainqueur d’étape du Tour de France.


Darrigade devance bien Groussard, mais c’est pour la 2ème place. Van Looy, avec le sourire règle le peloton à 3’15 devant Beheyt à droite, Van Aerde grimaçant et Van Geneugden caché

[Breizh Arzh]

TOUR 1963. 10ème étape.

Pau-Bagnères de Bigorre, 148,5 kms. Les choses sérieuses commencent avec l’Aubisque et le Tourmalet lequel est suivi de 20K de descente.


Aerenhouts attaque dès le départ suivi par l’incorrigible Van Looy, son patron, toujours prêt à jouer les trouble-fête. Everaert suit pour le compte d’Anquetil ainsi que Daems qui va se relever.


Ignolin est sorti du peloton et Everaert l’attend. Ils reviennent sur les 2 GBC. Gimmi (ici en tête), Baens, Barrutia, Daems, Gomez del Moral, Hoevenaers, Pauwels et Stablinski font de même au pied de l’Aubisque :


Bahamontes attaque seul et reprend tous les échappés sauf Gimmi qui va rester quelque temps avec lui.


Derrière, on trouve Poulidor, Anquetil et Soler…..


….mais Anquetil va perdre le contact. On le voit ici avec Victor Van Shil.


Au sommet on trouve Bahamontes seul. A 47’’ Pauwels, Soler et Poulidor puis Gimmi. A 1’30, Anquetil, Stablinski, Van Shil et Mahé etc…. Perez Frances qui était juste derrière le groupe Anquetil fait une descente de fou et rejoint Baha.


Après Arrens, ils sont 17 regroupés ils seront 20 à Argelès et à Luz St Sauveur, ils sont 45 dont Van Looy mais lui comme la plupart des coureurs sautera dès les premières pentes du Tourmalet, sur une attaque des 2 équipiers, Martin et Perez Frances. Anquetil, Poulidor et Bahamontes s’extirpent du petit peloton (quelle photo !)


Ils rejoignent le duo, Perez Frances à côté de Poulidor et Esteban Martin à côté d’Anquetil :


Le maillot jaune Gilbert Desmet limite les dégâts, il sera à 2’10 au sommet avec son équipier Puschel :


Federico est passé en tête au sommet avec Poulidor, quelques secondes avant les 3 autres échappés, Lebaube et Mattio sont à 1’25. Dans la descente, Janssen chute et est contraint à l’abandon, fémur fracturé.


Le sprint entre les 5 a pour enjeu la minute de bonification et c’est Anquetil qui touche le gros lot devant Perez Frances qui prive Poulidor 3ème et Baha 4ème des 30 secondes allouées au 2ème.


Mattio et Lebaube finissent à 1’17, Desmet à 1’28. Ce dernier reste en jaune avec désormais 2’57 sur Anglade. Anquetil est à 3’46, Federico à 6’05 et Poulidor à 6’16.

[valerio]

Sommet du Tourmalet:


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TOUR 1963. 10ème étape.

Pau-Bagnères de Bigorre, 148,5 kms. Les choses sérieuses commencent avec l’Aubisque et le Tourmalet lequel est suivi de 20K de descente.


Aerenhouts attaque dès le départ suivi par l’incorrigible Van Looy, son patron, toujours prêt à jouer les trouble-fête. Everaert suit pour le compte d’Anquetil ainsi que Daems qui va se relever.


Ignolin est sorti du peloton et Everaert l’attend. Ils reviennent sur les 2 GBC. Gimmi (ici en tête), Baens, Barrutia, Daems, Gomez del Moral, Hoevenaers, Pauwels et Stablinski font de même au pied de l’Aubisque :


Bahamontes attaque seul et reprend tous les échappés sauf Gimmi qui va rester quelque temps avec lui.


Derrière, on trouve Poulidor, Anquetil et Soler…..


….mais Anquetil va perdre le contact. On le voit ici avec Victor Van Shil.


Au sommet on trouve Bahamontes seul. A 47’’ Pauwels, Soler et Poulidor puis Gimmi. A 1’30, Anquetil, Stablinski, Van Shil et Mahé etc…. Perez Frances qui était juste derrière le groupe Anquetil fait une descente de fou et rejoint Baha.


Après Arrens, ils sont 17 regroupés ils seront 20 à Argelès et à Luz St Sauveur, ils sont 45 dont Van Looy mais lui comme la plupart des coureurs sautera dès les premières pentes du Tourmalet, sur une attaque des 2 équipiers, Martin et Perez Frances. Anquetil, Poulidor et Bahamontes s’extirpent du petit peloton (quelle photo !)


Ils rejoignent le duo, Perez Frances à côté de Poulidor et Esteban Martin à côté d’Anquetil :


Le maillot jaune Gilbert Desmet limite les dégâts, il sera à 2’10 au sommet avec son équipier Puschel :


Federico est passé en tête au sommet avec Poulidor, quelques secondes avant les 3 autres échappés, Lebaube et Mattio sont à 1’25. Dans la descente, Janssen chute et est contraint à l’abandon, fémur fracturé.


Le sprint entre les 5 a pour enjeu la minute de bonification et c’est Anquetil qui touche le gros lot devant Perez Frances qui prive Poulidor 3ème et Baha 4ème des 30 secondes allouées au 2ème.


Mattio et Lebaube finissent à 1’17, Desmet à 1’28. Ce dernier reste en jaune avec désormais 2’57 sur Anglade. Anquetil est à 3’46, Federico à 6’05 et Poulidor à 6’16.

[Breizh Arzh]

Merci pour ces compléments d'infos.
Quand tu me cites, cite-moi en spoiler, sinon on se mélange un peu avec toutes les photos.

[Aym]

Merci pour e boulot ! Chaque jour je me régale

[kaplan]

Toujours du mal a trouver des photos de Poupou qui emmène son groupe...le Rui Costa de Saint Léonard de Noblat...

[Breizh Arzh]

TOUR DE FRANCE 1963.

11ème étape : Bagnères de Bigorre-Luchon.

Aspin Peyresourde et Portillon au programme de cette 2ème journée pyrénéenne.


Epaud, Desmet 2, Beuffeuil, Campillo, Mattio (2 équipiers de Bahamontes) et Ignolin partent au pied d’Aspin. L’Aigle de Tolède ( il faut bien le placer une fois par édition !) part en chasse et au sommet Ignolin passe en tête devant ses compagnons échelonnés, Bahamontes à 25’’ et le peloton emmené par Poulidor (photo, coucou Kaplan) à 2’05.


Dès les premiers lacets de Peyresourde, 7 hommes se regroupent dont Campillo qui lâche prise rapidement. Ce sont Ignolin, Beuffeuil, Epaud et de g à dr Desmet, Bahamontes et Claude Mattio qui fait le train


Bahamontes procède par accélérations successives et s’isole pour passer en tête


A 30’’ Ignolin, à 2’10 Mattio, puis Epaud, Beuffeuil, Desmet, Poulidor et Perez Frances à 3’45, 5 secondes avant Anquetil, Desmet 1 le maillot jaune et un premier peloton d’environ 50 hommes. Dans la longue descente, Ignolin rejoint Baha qui ne va pas tarder à se relever. Epaud et Mattio rejoignent Ignolin et les 3 entrent en Espagne 2 minutes avant un peloton pratiquement complet. Dans le Portillon, un orage éclate et Ignolin part seul :


En haut, Epaud et Mattio sont à 1’45, Bahamontes emmène un peloton bien fourni à 3 minutes. Guy Ignolin s’offre une 2ème étape après celle de 61. Il a fait une carrière très solide d’équipier capable de saisir sa chance. Souvent en vue dans le Championnat de France il a gagné un grand prix de Fourmies, celui de 62 marqué par la disparition de Marc Huiart.


Mattio et Epaud restent intercalés, alors que Poulidor qui a fait la descente à fond grappille quelques secondes. Les Pyrénées n’ont pas éclairci la situation, les Alpes seront décisives. Ignolin :