Écrit le par dans la catégorie Interviews, Les forçats de la route.

Il est des saisons qui n’en sont pas réellement. Des saisons où le champ de la performance sportive s’éclipse pour laisser toute lumière à celui de la performance mentale. Des saisons où se côtoient le tragique et la renaissance. Le vélo est fait de ces histoires, de ces chutes tragiques qui s’accaparent la lumière promise aux vainqueurs. Qui se souvient de la victoire de Pascal Ackermann lors du Tour de Pologne, sur cette étape qui vit Bjorg Lambrecht s’en aller ? Yoann Offredo aurait pu connaître un destin similaire sur le Grand Prix de Denain, mais fut plus chanceux dans son malheur. Retour sur une année 2019 riche en émotions.

 « J’ai toujours été partisan d’un cyclisme à l’ancienne » 

 

Dans quel état d’esprit étiez-vous, à l’entame de cette saison 2019 ? 

Comme tout début de saison, tu ouvres un nouveau chapitre. Avec toute l’expérience que t’apportent les années précédentes, le regard est différent. Celui que j’avais sur le vélo à 20, 25 ou encore 30 ans, n’est pas du tout le même. Les objectifs évoluent, ce ne sont pas ou plus forcément des objectifs de victoire ou de performance, mais des objectifs à taille humaine. Ça permet vraiment de se rendre compte qu’on fait un métier formidable.

Comment avez-vous préparé votre début de saison ? 

J’ai voulu changer ma manière de faire. J’ai toujours été partisan d’un cyclisme à l’ancienne, en faisant beaucoup d’heures. Je ne me posais pas la question de rouler à 200 watts à tel endroit, j’avais envie de faire 6 heures je ne me posais de questions. Cette année j’ai travaillé différemment, avec un entraîneur mais finalement, ces méthodes ne me correspondaient pas, je n’écoutais plus les réponses de mon corps, seulement mon capteur de puissance. Ça m’a causé du tort sur la première partie de saison, avec une grosse, grosse fatigue. Du coup, j’ai rectifié le tir.

Cette fatigue, n’était-ce pas de la lassitude ?

Une carrière, ce n’est jamais lisse. C’est à l’image de la vie, parfois il y a des moments un peu plus compliqués. Quand on enchaîne les blessures alors qu’on fait tout bien, c’est dur. Je suis un gros travailleur qui m’entraîne beaucoup, qui a l’habitude de faire sept ou neuf heures de vélo, je ne rechigne pas à la tâche, je fais très attention à ce que je mange et je fais vraiment mon métier à 100 %. Quand rien ne se passe comme prévu, avec les chutes, les déceptions, il y a un peu de lassitude qui s’opère. Mais c’est le cas pour tous les coureurs. C’est difficile d’aller rouler quand il pleut, quand tu n’en as pas envie mais j’ai fait des études et je sais ce que c’est que prendre le RER B pour aller bosser.

L’entrainement ne vous intéresse donc pas ? 

Si, j’ai l’habitude de m’entraîner sur le vélo tout seul, avec ma musique. Et il se passe plein de choses quand on roule pendant sept heures sur ces routes qu’on connaît par cœur que parfois tu pourrais faire les yeux fermés parce que tu les pratiques depuis plus de 20 ans. Il se passe toujours plein de choses parce que tu réfléchis à toi-même, à ce que tu fais, à ton avenir et finalement, ce sont des moments de solitude assez agréables.

Le regard que vous portez aujourd’hui sur votre sport a-t-il évolué ?

Il y a dix ans, j’avais un plaisir qui était un peu naïf, c’était celui de la performance. Je m’étais découvert une passion, que j’ai toujours, pour les classiques et je me disais qu’un jour j’en gagnerai une. Puis je me suis rendu compte que je n’avais peut-être pas le potentiel pour les gagner, mais plus pour finir dans le top 15 de la plupart des manches de Coupe du monde.

Vous chutez lourdement au Grand Prix de Denain, on vous diagnostique une tétraplégie provisoire. Quels souvenirs conservez-vous de ce moment ?

Au début c’était vraiment très compliqué, je faisais beaucoup de cauchemars, j’avais un syndrome post-traumatique assez fort. Le mois qui a suivi l’accident a été assez compliqué, j’avais du mal à dormir, à trouver le sommeil, j’avais des flashs de cet accident. Je n’y repense non pas comme un mauvais souvenir, mais comme quelque chose qui s’est passé dans ma vie et qui en a été certainement un tournant. Je vois les choses complètement différemment, je me suis rendu compte que le cyclisme est un sport magnifique mais dangereux et qu’on peut y laisser sa vie. Ce fut une période compliquée psychologiquement, mais j’en suis sorti bien plus grand et bien plus fort.

Cette année, le peloton a été également tragiquement frappé par le décès de Bjorg Lambrecht. Qu’avez-vous ressenti en apprenant la nouvelle ?

J’ai été très affecté par les différents décès des coureurs que j’ai côtoyé. Concernant le petit Lambrecht, j’ai regardé récemment une émission en Belgique une émission, « Vive le vélo » qui repassait à la télévision. Et sur le plateau, il y avait le petit Bjorg qui parlait. En regardant ça, j’ai pleuré parce que je me suis dit : « putain il est décédé en exerçant sa passion, le gamin ». Ce sport est parfois très cruel.

Cette blessure, ces événements tragiques ne vous ont-ils pas donné envie de jeter l’éponge ?

Non jamais ! En fait, si, juste quand j’étais en réa, au CHU de Lille, je me suis dit « mais ça va être quoi ma vie, en fait, si je reste dans un fauteuil ? ». Puis on m’a dit qu’il n’y avait pas de rupture de la moelle épinière. A un moment donné, tu pourrais te dire « c’est bon, je suis passé à côté de la perpétuité, j’arrête les frais », mais non. Ça serait envoyer un message négatif à moi-même, du genre « au premier obstacle, tu abandonnes ». En plus, ce serait un message inapproprié pour mes deux filles. Bien sûr que les gens sont inquiets quand il se passe quelque chose comme ça, mais un accident ça peut aussi arriver en dehors du vélo.  

 « Ce qui m’intéresse, c’est l’émotion » 

Après le Grand Prix de Denain, vous chutez à nouveau, lors des Quatre Jours de Dunkerque ? On imagine que votre moral a dû en prendre un coup ?

J’ai repris assez rapidement après Denain, et en effet, sur les Quatre Jours de Dunkerque je retombe et je m’ouvre le bras. Je ne veux pas aller à l’hôpital, le médecin de l’équipe me recoud dans le bus. Puis je pars seul à Annecy pour m’entraîner et au bout de deux ou trois courses de reprise il y a le championnat de France que j’avais très bien préparé. J’étais en très bonne forme mais dans le dernier tour Gallopin tombe devant moi et m’entraine dans sa chute. Je suis râpé de partout. Ça faisait beaucoup, trois chutes en l’espace de deux mois d’autant qu’à chaque fois, j’aurais pu y laisser mes jambes, mes bras, voire ma vie. Ça a été une partie compliquée mais, finalement elle m’a aidé à me construire à me battre et me relever à chaque fois.

Que vous ont apporté, humainement, ces chutes ? 

Un œil complètement décalé différent de celui d’un coureur cycliste qui aurait la tête dans le guidon et pour qui tout se passerait bien. Hier, je suis rentré en train de la clinique en Belgique. J’avais des béquilles et un plâtre et je suis tombé dans les escaliers du RER B. Et je me suis rendu compte que c’était un vrai parcours du combattant pour quelqu’un qui avait des béquilles. Mais ça, tu ne t’en rends pas compte quand t’es cycliste et que tu t’entraînes. Tu te plains parce qu’il ne fait pas beau parce qu’il faut mettre un k-way, tout ça, mais il y a des gens qui galèrent tous les jours. Toutes ces épreuves ont changé mon point de vue sur moi-même et puis sur la vie.

De toutes ces chutes, gardez-vous des séquelles ?

Non, pas du tout. J’ai une grosse capacité d’adaptation, tout le corps médical en a été assez étonné. J’ai cette capacité de me relever à chaque fois, de faire l’impasse sur le négatif et de ne voir que le positif physiquement et surtout psychologiquement.

Étiez-vous prévu de longue date sur le Tour ?

Au début de la saison, oui. Puis après il y a eu Denain. On ne savait plus trop de quoi allait être fait l’avenir, j’ai basculé sur le banc de touche. On attendait de voir comment ça allait aller évoluer. Et je retombe une troisième fois ! A une semaine du Tour de France, je n’étais même pas sûr de le faire. Mais pour moi, c’était vraiment indispensable ! Pour ma reconstruction personnelle, pour montrer que je pouvais me relever. J’ai appris que j’étais au départ du Tour seulement trois jours avant le début de la course. Un vrai soulagement

Vos responsables n’ont pas craint que vous ne soyez diminué ?

Ils m’ont dit qu’ils se doutaient bien que je n’étais pas à 100 % de mes capacités. 

Comment avez-vous goûté à votre troisième Tour de France ?

J’ai vécu un Tour magnifique ! J’étais tellement content d’être au départ … 

Le public vous a-t-il évoqué votre lourde chute sur le Grand Prix de Denain ?

Les gens venaient me voir avec beaucoup d’empathie. Moi, j’avais une certaine pudeur, j’avais du mal à répondre aux sollicitations parce que j’estimais que j’étais loin des performances de nos champions français, Bardet, Pinot, Alaphilippe et j’en passe. Mais malgré tout, les gens venaient me voir autant que ces coureurs-là, en me disant : « c’est super ce que tu as fait ».

Paradoxalement, l’Offredo du Tour de France, bien plus récent, n’a-t-il pas éclipsé celui des classiques ?

Le grand public ne voit que le Tour de France essentiellement, mais en 2017 je fais trois top 15 sur les classiques. Je me rends compte que finalement à chaque fois je suis dans le match notamment au Tour des Flandres. Je suis toujours un coureur de classique et ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. Sur les classiques j’en ai énormément ! La Belgique c’est un pays extraordinaire, quand je suis au départ du Tour des Flandres ou de n’importe quelle grande classique belge, j’ai toujours ce petit frisson, cette adrénaline qui monte et cette émotion quand tu entends les gens crier ton nom. Le Tour, c’est une émotion qui est différente.

Vous prônez un cyclisme offensif sur le Tour. N’êtes-vous pas lassé de participer à ces échappées sans espoir ?

C’est vrai que sur le premier Tour de France, j’étais un peu déçu de ce système. Mais je l’ai très bien compris, maintenant, si je courrais à la Groupama-FDJ aujourd’hui, je devrais sans doute travailler pour Demare ou Pinot. Il n’y a rien de frustrant à ça, sur le moment. Si tu m’interroges après l’arrivée, qui plus est avec mon caractère un peu impulsif, je vais avoir des mots qui ne sont pas forcément très favorables vis-à-vis des autres coureurs qui ne veulent pas se lancer dans la bataille. Enfin, je ne suis pas un champion ni un robot, on n’est pas tous égaux et je suis incapable de gagner une étape au sprint ou au sommet. Je ne saurais même pas qualifier l’émotion qu’on peut ressentir quand on est échappé sur le Tour, il y a un côté un peu romanesque, ce n’est pas du tout frustrant.

Tout cela n’est donc que romanesque ? 

Si tu veux être plus cartésien et moins philosophique, mes sponsors sont contents aussi. Quand tu fais une grosse échappée et qu’il n’y a que deux ou trois coureurs, tu donnes de la visibilité au sponsor et c’est une juste récompense par rapport à leur investissement.

Cette année, vous avez trouvé un alter ego d’échappée, en la personne de Stéphane Rossetto. Quelle était votre relation, avant ce Tour ?

On se connaît tellement bien avec Rossetto, on a couru ensemble dans la même équipe en amateur, en cadet, en junior. On est partis en vacances ensemble, c’est le parrain de ma fille, on a fait le Mar e Monti en Corse, une marche de cinq, six jours, seulement tous les deux. Stéphane c’est un véritable ami quelqu’un avec qui on n’a pas besoin de se parler. Juste en un regard, on communique. C’est une relation qui est presque fusionnelle et qui a évolué encore sur le Tour.

Comment avez-vous vécu ce binôme, sportivement ?

Être échappés à deux sur le Tour, c’est quelque chose de génial ! Quelque chose qu’on pourra raconter toute notre vie ! On a vécu un truc superbe. 

 « C’est grisant d’aller au-delà du “toi” qui te dis : “tu ne vas pas y arriver” » 

Sportivement, vous avez connu un Tour de France compliqué, proche du hors délais à Saint Etienne ? Après un tel début de saison, comment trouver la force d’insister quand le sort semble s’acharner ?

Je me suis lancé à corps perdu dans la bataille de ce Tour, sauf qu’au bout d’un moment le corps a dit stop. Malade, j’ai commencé à vomir, à ne plus pouvoir m’alimenter et ça, ça voulait dire que j’allais trop loin dans la fatigue. Mais j’arrive aussi à trouver du plaisir dans la difficulté, il y a un côté vraiment exaltant à se dire : « c’est impossible, mais finalement je le fais quand même ». De se dire : « putain, c’est si loin et si près à chaque fois ». Le jeudi, il ne te reste plus que deux grosses étapes où tu dois monter l’Iseran, Tignes, Val Thorens, le Cormet de Roselend. Tu es proche de Paris, et pourtant, le soir peut-être que tu rentres à la maison et que tu as fait tout ça pour rien… Puis tu arrives à Paris, tu franchis la ligne et alors il y a une émotion assez impalpable, tu te sens vraiment grisé par le fait d’avoir été au-delà de toi.

Même dans la galère, vous arrivez à prendre du plaisir ?

Oui, c’est grisant d’aller au-delà du “toi” qui te dis : « tu ne vas pas y arriver ». Ton “toi” qui te tire vers le bas, qui te dis que tu n’es pas bon depuis que tu es gamin. C’est pour ça que c’était vraiment mon plus beau Tour de France : soit j’étais à l’avant et j’avais des encouragements soit j’étais à l’arrière, tout seul, et c’était pareil malgré tout. Quand je termine l’étape en pleurs et que je me dis : « demain, putain, ça va être pareil je vais galérer » et que tu as les autres coureurs qui viennent de te taper dans le dos au matin du départ, que tu as des gamins qui viennent te voir et t’encourager, là ta motivation repart. Il y a un côté magnifique, dans ce sport. Vraiment.

Où en êtes-vous désormais, vis à vis de ce “toi” qui vous tire vers le bas ?

Il y a une certaine forme de pudeur par rapport à ça, mais effectivement je pense qu’à chaque stade de la vie tu évolues. On ne se refait pas, je ne suis pas quelqu’un qui a confiance en soi. J’apprends à vivre avec et les expériences de la vie font aussi évoluer les choses. En ce moment même, il y a un rayon de soleil et il me fait penser à celui qui me réchauffait la peau, au Grand Prix de Denain, après ma chute. Je ne sentais pas la douleur, je ne sentais que le soleil sur la peau. Eh bien là, je suis content de pouvoir encore le sentir, de pouvoir marcher, de parler, de serrer mes filles dans les bras… Je pense que j’évolue par rapport à moi-même et le vélo, même si, parfois, on dit que c’est une phrase bateau, c’est l’école de la vie, c’est vraiment une aventure humaine extraordinaire.

Vous avez un style assez clivant, que l’on aime ou que l’on déteste. Comment vivez-vous le regard que porte les gens sur vous ?

Au début de ma carrière j’y accordais beaucoup d’importance. J’essayais de faire plaisir quitte à parfois ne pas dire ce que je pensais. Mais bizarrement, les gens avaient toujours un avis préconçu, même sans me connaître. Sûrement, il y a un côté binaire avec moi. Après, il faut se méfier du côté amplificateur des réseaux sociaux, sur 100 personnes, il y en a 90 qui vont penser du bien de toi, peu d’entre eux le diront, mais les 10 % restants seront plus nombreux à s’exprimer, et on ne retiendra que ça.

Ces critiques vous affectent-elles ?

Rappelez-vous, Stéphane a été virulent avec Aimé de Gendt, un collègue à moi. Je lui ai dit « putain, mais excuse-toi, on s’en fout » et lui m’a répondu « ben non, je ne vais pas m’excuser parce que je ne le pense pas », « oui mais les gens », « mais qu’est-ce qu’on s’en fout ! ». Finalement chacun est libre de penser ce qu’il veut, on ne peut pas être en accord avec tout le monde. J’existe à ma manière, quand j’ai quelque chose à dire je le dis. Je suis quelqu’un de vrai et quand je croise des gamins avec les étincelles dans les yeux, je me revois, gamin au départ de Paris-Tours à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Je remercie en tout cas tous ces gens qui me donnent des étincelles dans les yeux et qui me font avancer

Et à l’intérieur du peloton, quelle image ont de vous vos collègues ?

Ça a évolué. Au début, j’étais le néo-pro, celui qui venait frotter et prendre la place des anciens. J’ai dû faire ma place à la pédale pour être accepté dans cette petite communauté de coureurs de classique. Maintenant, les gens me connaissent, ils savent qui je suis, ils connaissent mon parcours. Comme ailleurs, c’est binaire souvent. Pour ma part, je m’entends bien avec tout le monde, je prends souvent des nouvelles de mecs qui ne sont pas bien, j’apprends l’italien, je parle anglais, je comprends le néerlandais et j’ai donc une certaine aisance à aller vers les gens. Je me sens bien dans le peloton.

Allez-vous courir le Grand Prix de Denain, l’année prochaine ? 

Bien sûr ! 

Avec l’âge, quels sont vos objectifs ? 

Je vois mon rôle comme celui d’un grand frère qui a eu de l’expérience, aussi bien positive que négative. J’aime beaucoup donner des conseils aux jeunes, en toute humilité : « Profite, ne prends pas forcément ton capteur de puissance, s’il fait beau, ne fais pas deux heures, mais plutôt quatre, fais un signe de la main aux cyclos que tu rencontres, on a la même passion… ».  J’aime donner le goût du vélo, le goût de l’effort et j’aime ce rôle de capitaine de route dans l’équipe. J’aimerais encore plus le développer l’année prochaine. Je peux toujours être dans le top 10 ou top 15 des classiques, mais j’aimerais bien travailler autour d’un leader qui aurait encore plus de capacités que moi, pour performer et l’aider au plus haut niveau.

Et la retraite, dans tout ça ?

Je me suis toujours dit que j’irai jusqu’à 35 ans. Alors que c’est totalement stupide. J’irai jusqu’au moment où, quand je me lèverai le matin, je n’aurais plus envie d’y aller. Yvon Madiot disait que le jour où tu n’as plus envie de mettre ton K-way pour rouler, c’est le moment d’arrêter. Je ne suis pas totalement d’accord avec cette phrase, mais il y a un peu de ça. S’il y a trop de lassitude qui apparaît, il faut se remettre en question et c’est sans doute qu’il est temps de penser à l’avenir. J’ai plein d’idées, j’ai envie de m’investir dans l’humanitaire avant que ma carrière ne se termine, autant que ma petite notoriété puisse servir à quelque chose.

Dernière question, vous aviez “avoué” sur Twitter avoir une passion pour le coiffeur. À quoi doit-on s’attendre en 2020 ?

(Rires) C’est marrant parce que les coupes de cheveux ont une vraie importance pour moi (rires). C’est complètement ridicule ce que je vais dire mais ma coupe de cheveux a évolué avec mon attitude et mon tempérament et pas mal de choses. Là, j’envisage de revenir un peu à la base, à la coupe mulet à la Tom Boonen. À l’ancienne, et sans capteur de puissance (rires).

Propos recueillis par Bertrand Guyot (@bguyot1982pour Le Gruppetto

Crédit Photo: Flore Buquet & Chabe01

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Re: Yoann Offredo : « Me relever à chaque fois »

Messagepar huliop » 28 Oct 2019, 19:41

Top l'interview :ok:
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Re: Yoann Offredo : « Me relever à chaque fois »

Messagepar Luckynot » 28 Oct 2019, 22:56

Mania tu régale :love:
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Re: Yoann Offredo : « Me relever à chaque fois »

Messagepar Max1304 » 29 Oct 2019, 07:47

Comme d'hab, très bon interview :ok:
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