Écrit le par dans la catégorie Interviews, Les forçats de la route.

Le 12 février prochain, Arnaud Tsamere va se produire à l’Olympia pour la dernière représentation de son spectacle « confidence sur pas mal de trucs plus ou moins confidentiels‎* ». Un spectacle qui, selon l’intéressé : « ne parle pas de vélo mais qui est fait par un vrai passionné de vélo ». Un vrai passionné ? Vérifions, alors !

“J’avais un rapport au vélo qui était très fantasmagorique”

 

Arnaud, depuis quand date ta passion pour le cyclisme ?

Ça remonte à ma jeune enfance. Je me rappelle regarder le Tour de France sur les genoux de mon grand-père. J’avais 9-10 ans et je trouvais ça absolument magnifique. Cette course, ce n’est pas que du sport, c’est aussi du patrimoine. Et puis, c’était un ensemble : les vacances, le bord de la mer et le Tour, l’été en France. En plus, mon enfance correspond aux belles années du vélo français, avec Hinault et Fignon. Très vite, j’ai voulu faire comme eux, j’avais envie de monter sur un vélo et me croire sur le Tour de France. Dès l’âge de 12-13 ans, j’ai eu mon premier vélo.

Quelles étaient tes routes d’entraînement ?

Dès que j’ai commencé, habitant dans les Yvelines, je suis allé rouler dans la vallée de Chevreuse. D’ailleurs, avec le recul, je ne portais pas de casque, je partais sans éclairage à la tombée de la nuit sur des nationales, c’était hyper dangereux et jamais je laisserai mon fils faire ça (rires). Je partais faire des bornes et des bornes et puis la vallée de Chevreuse c’est génial pour s’entraîner. J’alternais également avec Longchamp à partir de mes 16 ans.

Longchamp ? N’est-ce pas curieux, quand on habite si près de Chevreuse, de se rapprocher de Paris pour pratiquer le cyclisme ?

En fait, je suis un vrai passionné de vélo ! Ce sont deux exercices différents. Ce que j’aimais, à Longchamp, c’était faire des bornes la tête dans le guidon. Et surtout ce qui me plaisait, c’est que je pouvais prendre la route des autres mecs et rouler en peloton, comme sur le Tour. En vallée de Chevreuse j’allais faire des bornes tout seul et c’était parfois un peu chiant (sic).

Étonnant qu’un mordu de vélo comme toi n’ait jamais intégré de club, non ?

Alors, j’ai failli, mais ça ne s’est pas fait (rires)… Je rigole tout seul parce que je suis vraiment con… un jour, j’étais à Longchamp, je roulais avec des gamins qui s’entraînaient en club et à un moment, un mec qui a vu que je roulais pas trop mal m’a dit : “ écoute, est-ce que ça t’intéresse de rouler en club ?  » Et j’ai répondu oui, mais à l’époque, il n’y avait pas de téléphone portable, pas d’Internet, et le mec m’avait juste filé une adresse et une date pour venir m’entraîner avec eux. Mais je n’ai jamais trouvé l’endroit, je me suis perdu. Et je ne savais même plus quel club c’était (rires).

As-tu réussi à partager ta passion du vélo à l’école, quitte à passer pour un “ringard” auprès des autres écoliers ?

Je faisais du vélo tout seul, et j’ai également fait du foot en club pendant toute ma scolarité. Donc, officiellement, j’étais fan de foot, c’était ma couverture. Et ma passion du vélo, comme personne ne la partageait, je n’en parlais pas et je la vivais tout seul. Ça ne m’a jamais gêné, ça a toujours été un plaisir assez égoïste, mon jardin secret, en fait. J’avais un rapport au vélo qui était très fantasmagorique, j’aimais bien me faire des films sur le vélo, dans mon monde à moi. J’y remportais le Tour de France et quand il y avait un faux plat, c’était l’Alpe-d‘Huez que je gravissais.

As-tu un souvenir d’enfance marquant lié à la pratique du vélo

A 19 ou 20 ans, je suis allé faire l’Alpe d’Huez, le Galibier et le Mont Ventoux avec un pote. On s’était dit qu’on ferait un col chaque jour. Ça m’avait vraiment mis une claque ! Je me souviens même avoir pleuré en haut du Galibier, parce que je reconnaissais le virage que je voyais à la télé pendant des années, une épingle qui tourne à droite. Et je me souviens d’avoir été super ému d’avoir grimpé le Mont Ventoux, c’était exceptionnel… j’étais là, en vrai, sur les cols que j’admirais.

Et un souvenir d’enfance marquant de spectateur ?

J’étais un fou furieux, un fan absolu de Laurent Fignon ! Mais genre, je vivais pour lui, j’avais sa photo sur la potence. C’est le mec qui m’a donné envie de faire du vélo. Et en 89, j’étais à Versailles sur le bord de la route, au départ du contre-la-montre et je me souviens avoir pleuré toutes les larmes de mon corps ce jour-là. J’avais compris qu’il perdrait car j’étais avec mon chronomètre, deux kilomètres après le départ, et j’avais dit à mon père que ça sentait pas bon, qu’il avait déjà 5 secondes de retard.

“Arrêtez de considérer que ces mecs sont des voyous”

Arnaud Tsamère, regardant du cyclisme à la télévision.

Professionnellement, quelques années plus tard, quand as-tu fait ton “cycling out” ?

Quand j’ai commencé à avoir un petit peu de notoriété, j’ai été confronté à des journalistes et j’ai tout naturellement parlé du vélo comme étant ma passion. A force, c’est tombé dans les oreilles de certaines personnes, des journalistes sportifs du milieu, des mecs du vélo, des pros et ça s’est fait tout naturellement, j’ai été invité sur des cyclosportives, puis sur des courses. Il y a des coureurs de la FDJ comme Arthur Vichot ou bien Jérémy Roy qui sont venus plusieurs fois me voir en spectacle et avec lesquels j’ai sympathisé. Et tous les directeurs sportifs m’accueillent à l’arrivée du Tour, parce que ça se sait que j’aime bien le vélo et que je défends à fond ce sport.

Et on imagine que tu as dû te faire chambrer par tes collègues humoristes, guère tendres avec le cyclisme ?

C’est pas vraiment du chambrage, en fait. C’est plutôt une question qui revient souvent : “ comment peux-tu aimer le vélo, sachant tout ce qu’il y a eu ? ”. Et j’ai 2 réponses à cette question : évidemment que je ne cautionne pas le dopage et que c’est quelque chose qui crée une inégalité dans les courses mais je reste absolument fan des coureurs, qu’ils soient dopés ou pas, car ce sont des mecs qui sont capables de crever sur un vélo, qui s’entraînent jour et nuit et qui gagnent pas un rond. Des mecs sur qui on tape sans arrêt et qui ne disent jamais rien, qui sont toujours disponibles à peine la ligne d’arrivée franchie. L’autre réponse, c’est qu’il s’agit d’un problème qui existe dans tous les sports ! Il y a plein de sports dont on ne parle jamais sur ce thème, comme le tennis ou bien le golf. Parce que non, on a décidé que c’était uniquement sur le vélo qu’il fallait taper… À un moment donné tu réponds “bah non, en fait je t’emmerde ! (sic) Soit vous tapez aussi fort sur tout le monde soit vous leur fichez la paix et vous réfléchissez un peu plus loin que le bout de votre nez. Et surtout, arrêtez de considérer que ces mecs sont des voyous !”

Tu ne ressens aucune amertume vis à vis des coureurs dopés des années 90-2000 ?

A vrai dire je considère une partie des cyclistes dopés de l’époque comme le dernier maillon d’un système. Je ne vais pas aller jusqu’à dire qu’ils étaient victimes, mais presque. Ces mecs-là faisaient leur boulot et n’avaient pas vraiment trop le choix sinon ils n’auraient pas gagné leur vie. D’autant que ça leur était plus ou moins imposé. Mais à côté de ça, les mecs passaient 6-7 heures sur le vélo, tous les jours, quel que soit la météo et c’est pour ça que ma passion pour eux n’a jamais faibli et n’a jamais été altérée.

Aurais-tu pu faire un sketch sur Richard Virenque, dopé “à l’insu de son plein gré” ?

Non. Richard, j’ai habité, quand j’étais ado, dans la même résidence que sa petite amie de l’époque. Elle nous racontait ce qu’était la vie d’un mec qui s’entraîne tous les jours et c’est là que j’ai découvert que le mec était 8 heures sur son vélo, tous les jours. A l’époque, il était pas très connu, son rêve c’était de faire le Tour de France et de gagner des étapes. Elle me racontait tous ses sacrifices quotidiens… J’ai trop de respect pour ce mec-là pour en rire. “A l’insu de son plein gré”, tout ça, ça me fait chier (sic) j’ai pas envie d’en rire.

“Jérémy Roy, il est bonnard”

Arnaud Tsamère, parrain officiel de l’équipe Fortunéo-Samsic, n’hésite pas à s’afficher avec les couleurs de « son équipe » .

Dans ton dernier spectacle, tu indiques vouloir parler de “trucs chiants”. Ce qui peut très bien correspondre à une étape de plaine lors du Tour de France. Dès lors, n’y-a-t-il donc pas là comme un paradoxe, de ne pas y évoquer le vélo ?

(Rires) Le problème, c’est que je peux pas dire que je vais parler de trucs chiants et parler de vélo. Parce que c’est ma passion, c’est pas chiant ! A la limite, le foot j’arrive à en rire, j’ai participé à une soirée d’humour sur le sujet. Le vélo, j’ai pas envie, il y a trop de gens qui le font déjà et j’aime vraiment trop ça au premier degré.

Sans aller dans la moquerie, ton univers absurde ne pourrait-il pas être compatible avec celui du cyclisme ?

Pourquoi pas… (il reprend brusquement) et non mais attends d’ailleurs, j’en ai fait un dans mon tout premier one-man-show ! un truc totalement absurde sur le fait que je n’aimais pas la tenue cycliste et que donc je faisais du vélo d’appartement. Dans le sketch, je me rendais compte qu’avec mon vélo d’appartement le paysage ne défilait pas, alors j’achetais des télés, une devant, deux sur les côtés et je diffusais la route que j’étais allé filmer. Sauf que j’avais oublié de filmer l’arrière, donc j’étais reparti filmer la route mais comme il pleuvait ce jour-là, ça donnait un truc totalement pas raccord.

Tu as tourné avec Ben, Lecaplain et Ferrari. S’ils étaient des cyclistes, qui seraient-ils ?

Ben, ce serait Indurain le placide. Ferrari ce serait plus un Peter Sagan et Lecaplain plutôt un rigolo à la Thierry Bourguignon.

Avec quel cycliste actuel envisagerais-tu de faire un duo ?

Jérémy Roy, il est bonnard. Sagan, c’est quand même un mec qui a l’air d’être assez rock’n’roll. Si tu lui proposes de faire un sketch, à mon avis il a l’air du genre à accepter ce type de challenge. Après, il faudrait que ce soit dans un cadre destiné à des mecs qui connaissent les coureurs, qui comprennent le truc. Le vélo, peu de gens s’y intéressent à fond, c’est plus un truc de spécialistes. Mais dans un cadre cycliste, pourquoi pas ?

Où en es-tu du travail d’écriture que tu effectuais avec Le Monde ?

C’était dans le cadre du cahier sport du Monde mais, pendant l’année présidentielle, ils ont supprimé le supplément et j’ai dû arrêter après 4 ans de bons et loyaux services. Ça me manque un petit peu parce que c’était une tribune et je pouvais parler de vélo librement et je savais que le mec qui allait me lire, ça lui parlerai un peu également.

Personne ne t’a jamais recontacté à ce sujet ?

En fait, je suis surtout approché par des médias foot. Je suis allé 2 ou 3 fois chez les Rois de la Pédale sur Eurosport, mais jamais de manière récurrente

Comment es-tu devenu parrain de l’équipe Fortuneo – Samsic ?

Comment je l’ai rencontré, déjà, Emmanuel ? Ah oui, voilà : c’était une rencontre totalement hasardeuse. J’étais en vacances avec Alain Prost, et je faisais du vélo avec lui. Emmanuel Hubert a contacté Alain et on s’est vu un soir pour l’apéro puis on est resté en contact tout naturellement et il m’a proposé d’être parrain de l’équipe. On s’est vraiment retrouvé entre passionnés.

Vas-tu rouler de temps en temps avec l’équipe ?

Ça fait 2 ans qu’Emmanuel me propose de faire les stages hivernaux avec eux et je ne l’ai jamais fait parce que je suis toujours en spectacle et j’ai toujours des contraintes professionnelles. Entre nous, je t’avoue que ça m’arrange un peu parce que l’hiver, je suis à la rue totale (rires). Un mec comme Prost, il s’entraîne 365 jours dans l’année mais moi, quand il fait -10°, je ne prends pas mon vélo. Je suis passionné, mais il y a des limites. Mais c’est un truc que je ferai au moins une fois dans ma vie, il paraît que c’est génial de faire un camp d’entraînement.

On te voit également faire des infidélités avec d’autres équipes, la Groupama – FDJ, par exemple..

Avec Jérémy Roy et Arthur Vichot, j’ai déjà un lien un peu plus privilégié. Quand je navigue lors de la dernière étape du Tour, dans les paddocks des Champs-Elysées, je suis toujours étonné de voir les cyclistes qui ont pu me voir à la télé, me demander de venir boire une coupette avec eux. (Marc) Madiot un jour m’a dit “viens boire un coup”, alors que je ne l’avais jamais vraiment rencontré, il savait juste que j’étais fan de vélo. C’est ce que j’adore dans le milieu pro du vélo, ça reste des mecs hyper accessibles. Jean-René Bernaudeau aussi c’est un mec hyper sympa, il m’embrasse, me fait monter dans le bus pour rencontrer les coureurs.

 

“Mais mec c’est moi qui te demande de prendre une photo avec moi, t’es ouf !”

Arnaud Tsamère sur l’étape des Champs-Élysées lors du Tour de France 2017, au contact des coureurs.

Comment expliques-tu cette proximité, entre toi et ce milieu ?

Ce sont des mecs qui regardent la télé, qui me voient dans l’émission d’Arthur. Je suis très pote avec Philippe Crepel (ancien agent de Laurent Jalabert) qui a amené Jalabert me voir en spectacle. Du coup, à chaque fois qu’on se rencontre, il me parle de mon spectacle et de mon métier alors que moi j’ai envie de parler de vélo avec lui. Je me rends compte que je fais un métier qui n’est pas banal pour eux également et ça crée un respect mutuel. Je trouve ça super honorant pour moi.

As-tu une première rencontre qui t’a marqué ?

Oui, quand j’ai rencontré Arthur Vichot pour la première fois, il avait le maillot de champion de France sur les épaules et il descendait du bus. Là il a dit : “Ah ! Arnaud Tsamere ! Je peux prendre une photo avec toi ?” Moi, j’avais juste envie de lui répondre : “mais mec c’est moi qui te demande de prendre une photo avec moi, t’es ouf !”. Parfois j’ai l’impression que les rôles sont inversés.

Quel est ton regard sur le cyclisme actuel ?

Ça me fait chier d’être un petit peu d’accord avec ceux qui trouvent que le vélo d’aujourd’hui est moins intéressant qu’auparavant, mais malheureusement je le pense aussi. Moi, je suis un amoureux de l’esthétisme dans le vélo et les énormes lunettes de soleil, les casques qui font que tous les coureurs se ressemblent, c’est dommage. Et puis les oreillettes qui dénaturent la course, ça manque un petit peu d’instinct, il y a moins de coups de panache. Un Chiappucci qui prend 15 minutes d’avance en plaine, dans une étape du Tour, tu peux plus voir ça aujourd’hui. Le vélo moderne est devenu trop prévisible.

Quelles sont tes compétitions préférées ?

En mettant à part le Tour de France, j’aime beaucoup le Tour d’Espagne parce que c’est un grand tour où il y a toujours beaucoup de spectacle. Et puis, Paris-Roubaix ! Jamais de la vie, je ne manque un Paris-Roubaix à la télé !

Tu évoquais l’esthétisme des coureurs. On imagine que tu portes un certain regard sur celui de Christopher Froome ?

Horrible ! Un cauchemar, on va pas se mentir, c’est quand même le mec le plus laid sur un vélo. Tout ce qu’on apprend à ne pas faire gamin pour pédaler, lui, il le fait. C’est pas de sa faute mais bon, il est vraiment pas beau sur un vélo.

Et à l’inverse quels sont les cyclistes qui trouvent grâce à tes yeux d’esthète ?

J’étais un grand fan de Jacky Durand. Quand le mec commençait à embrayer, il était sublime. Bien sûr Fignon. Et pour les coureurs d’aujourd’hui, un Contador, sur un vélo c’était quand même vraiment la classe. Sinon à une époque, j’étais fan d’un mec qui était pas forcément très joli à voir, d’ailleurs, Armand de Las Cuevas. Sur route il a eu une période absolument démoniaque, il gagnait tout, il avait du feu dans les jambes. Jean-François Bernard le considérait comme le mec le plus talentueux de sa génération. Il avait dit de lui qu’un jour, une soucoupe volante était descendue sur terre, avait déposé de Las Cuevas et était reparti. C’était un fou, un mystique qui avait un beau palmarès et aujourd’hui le gars a complètement disparu, il paraît qu’il est parti vivre à la Réunion.

Pourtant ce n’est pas le coureur le plus connu de sa génération…

J’ai même une anecdote à te raconter : quand il était chez Banesto au moment du règne d’Indurain qui mettait 5 minutes à tout le monde sur les chronos, le directeur sportif de Banesto demandait à ses coéquipiers de ne pas faire le chrono afin de se réserver pour la montagne. Et de Las Cuevas, qui n’en faisait qu’à sa tête, avait terminé genre, à 45 secondes d’Indurain alors que tous les autres étaient relégués à plusieurs minutes. Il s’était déchiré pour aller battre son leader et s’était pris une belle volée de bois vert après (rires).

Laquelle des deux compétitions va, selon toi, voir un français enfin triompher à nouveau, en premier : Roland-Garros, ou le Tour de France ?

Pas facile. Je vois plutôt une victoire d’un Français sur le Tour. Un Barguil ou un Bardet sont des mecs qui peuvent y arriver. C’est marrant, mais Pinot, j’y crois pas trop. J’ai peur qu’en travaillant trop le contre-la-montre, il ne perde en montagne ; tandis que pour Bardet, c’est pas foutu pour le contre-la-montre il peut peut-être s’y mettre.

Suis-tu les jeunes coureurs ? Que penses-tu d’un David Gaudu, par exemple ?

Je ne le connais que de nom et je n’en ai entendu que du bien, mais pour le coup je ne vais pas te répondre précisément, je n’ai pas trop d’avis sur ce garçon. Mon expertise s’arrête aux coureurs en place et assez confirmés.

As-tu une anecdote concernant un Gruppetto auquel tu aurais participé ?

Bien sûr ! J’ai rejoint avec Alain (Prost) un jour des mecs qui roulaient très, très fort et un mec m’a dit “t’inquiète pas, ça va aller vite, mais suis ces gars-là, c’est le gruppetto et de toute façon tu finiras avec eux”. C’était un gruppetto de 6 ou 7 gars… et je me suis fait lâcher par eux et je les ai plus jamais revus. Il y avait 1 ou 2 mecs qui faisaient plus de 100 kilos qui envoyaient putain je te jure (sic) ! J’ai lâché une roue et c’était fini (rires).

 

Propos recueillis par Bertrand Guyot ( bguyot1982) pour Le Gruppetto

* Spectacle disponible en DVD

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Modérateur: Animateurs cyclisme pro

Re: Interview Arnaud Tsamere : « Absolument fan des coureurs

Messagepar NikopOL77 » 27 Jan 2018, 14:05

Mania a écrit:
didou18 a écrit:Je crois qu'il parlait de Tsamère. ;)


J'avais bien compris :). Tsamere dit juste que ce sont des gens ouverts et accueillants. Je corrobore ces propos avec ma petite expérience, c'est quand même facile, pour qui veut se donner la peine, de les contacter.


Oui je parlais d'Arnaud Tsamere. C'est quand même biaisé ce qu'il dit mais il parle comme fan de vélo :heureux: .

Mais le premier contact est quand même plus simple avec les cyclistes ou au rugby que dans d'autres sports.
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