Variante 2 par Darth-Maul :1ère étape : Lille - Lille, 150 kmPremière étape en ligne, pas de prologue. Passage à Cassel pour le premier maillot à pois, sinon pas de difficulté ni de pavé.
Final pour sprinteurs, mais le suspense du premier maillot jaune qui peut sur-motiver les baroudeurs.
2ème étape : Lille - Lille, 6 kmType prologue, mais le 2e jour, forçant les favoris et rouleurs à se placer la veille pour partir dans les derniers. Cet ordre de départ peut être parturbateur dans la manière de préparer la course.
Parcours assez technique, pouvant avantager les sprinteurs, d'autant plus qu'ils bénéficieront de toutes les références si un sprint massif achève la première étape.
3ème étape : Liévin - Le Quesnoy, 172 kmDu pavé dans la 2e partie, bien espacé pour un placement répétitif et laisser des coureurs décrocher. De quoi revenir en cas de chute.
Le final est plus difficile avec un enchainement de montées et un long secteur en Belgique.
La toute fin en a moins, à l'image des flandriennes, pour une "résistance" sur le goudron après coup, jusqu'à l'arrivée, avec 14 km goudronnés;
Le total est de 17 km pavés (1/3 de Paris - Roubaix).
Km 80 : Erre à Hornaing, 1 km
Km 84 : Hélesmes à Haveluy, 2,9 km
Km 97 : Millonfosse à Bousignies, 1,4 km
Km 111 : Lecelles à Maulde, 1,4 km
Km 130 : Vicq , 3,6 km
Km 142 : Quiévrai, 1 km
Km 147 : Audregnies, 300 mètres (montée)
Km 149 : Montignies-le-Roc, 600 mètres (légère montée)
Km 151 : Montignies à Fayt-le-Franc, 3,8 km
Km 157 : Autreppe à Meaurain, 900 mètres (montée au début)
4ème étape : Avesnes-sur-Helpe - Charleville-Mézières, 165 kmEtape mal-plate, avec plus de 2500 mètres de dénivelé positif.
L'Avesnois, puis la Belgique au Lac de l'Eau d'Heure pour de nombreuses petites côtes.
Final par les côtes des Vieilles Forges, du Mont Malgré Tout et de la Roche aux 7 Villages, avant d'arriver sur le plat à Charleville.
Typiquement l'étape de transition, mais placée en début de Tour, avec des sprinteurs plus frais, cela offre un match interressant entre sprint et attaquants.
5ème étape : Sedan - Vignory, 257 kmEtape très longue, la plus longue du Tour de loin.
La fatigue sera forte malgré un rythme certainement lent, par l'épuisement mental du placement dans des chemins de campagne dans le final.
Plusieurs côtes sont aussi faites, forçant à un relâchement de certains. Tous ne pourront pas être devant.
Un petit match pour le maillot jaune peut avoir lieu. Pas pour le final, mais pour son port en première semaine.
6ème étape : Nancy - Besançon, 194 kmQuelques côtes dans le début et un final mal-plat, mais pas de quoi faire de cassures.
Cette étape est pour sprinteurs, avec un final évitant les pièges.
7ème étape : Dole - Lausanne, 209 kmMontée de Lajoux et Col de la Faucille pour le dénivelé et le classement des grimpeurs, avant de longer le Léman une quarantaine de kilomètres.
Le final se fait en montée, sur une côte pouvant avantager les puncheurs pour l'étape et pourquoi pas creuser quelques écarts pour le général, mais pas plus que quelques secondes, car cela reste roulant.
Cela pourrait aussi jouer sur le général suivant le classement au départ de l'étape.
8ème étape : Lausanne - Montreux, 26 kmChrono par équipes, placé inhabituellement en fin de première semaine. La fatigue pourrait influer.
La distance n'est pas trop longue pour ne pas creuser trop d'écart, mais suffisament pour avantager les spécialistes.
Le profil est plat, le long du Léman.
9ème étape : Martigny - Taninges, 178 kmEtape d'entrée progressive en montagne. Début par la Forclaz et les Montets pour un début ou ça flingue entre grimpeurs/baroudeurs pour les pois.
Megève, Aravis, Croix-Fry et Colombière pour les baroudeurs et l'étape. Quoiqu'il arrive, le peloton bouge peu désormais quand ce genre d'étape ouvre la montagne, sauf élimination de l'arrière.
Pour encourager au mouvement dans prendre le risque de la défaillance tôt dans la course, la possibilité de bouger un peu dans la côte de Châtillon-sur-Cluses dans le final.
Le mouvement peut aussi arriver par la présence du jour de repos le lendemain.
Repos10ème étape : Annemasse - Montmélian, 195 kmCrêt de Châtillon assez tôt pour un éventuel premier écrémage. Le Mont du Chat de le Col de l'Epine comme le Grand Colombier et Richement : peu de chance d'attaque, mais cela sert à faire le tri et à retirer quelques coureurs qui seraient trop faibles.
Concrètement, cela serait plus une étape pour baroudeurs.
Sauf si la descente technique du Col de Marocaz dans les tous derniers kilomètres de l'étape donnent envie aux spécialistes de venir profiter de passages techniques pour prendre des secondes d'avance.
11ème étape : Albertville - La Toussuire, 125 kmCourt pour être explosif, encore plus que dans sa version 2011.
Pas de transition ou moment de récupération entre Madelaine et Glandon.
Après la Croix-de-Fer, arrivée directe sur la montée de La Toussuire, permettant de donner encore plus d'importance à la difficile montée du Glandon.
Montée de La Toussuire par La Rochette plutôt que Villarembert, faisant une montée plus courte (pour l'intérêt du Glandon) et évitant la portion plus roulante.
12ème étape : St-Jean-de-Maurienne - Romans-sur-Isère, 180 kmPetit Cucheron en début d'étape pour jouer dans la formation de l'échappée.
Le reste est majoritairement plat, mais cette étape de transition peut vouloir un repos du peloton et permettre une victoire de l'échappée.
De toute manière, les sprinteurs seraient distancés dans le col et ne reviendraient que par un arrêt du peloton qui ferait gagner beaucoup de temps aux baroudeurs.
13ème étape : Valence - Mende, 197 kmEtape accidentée, avec des côtes pour la lutte au maillot à pois.
Le final est l'occasion de retrouver un match pour la victoire finale dans la célèbre montée de Mende, avantageant les grimpeurs.
14ème étape : Millau - Port-Barcarès, 234 kmLongue étape plate en transition avant le retour aux difficultés.
Si le peloton roule vite, le final entre l'Etang de Leucate et la Méditerranée, exposé au vent, peut faire des cassures.
15ème étape : Perpignan - Ax-3-Domaines, 146 kmAutre étape de montagne courte, arrivant au sommet. Ici, avant la journée de repos pour inciter d'autant plus au mouvement.
Col de Jau et Garavel en ouverture, pour faire un peu d'écrémage.
Le gros est surtout Pailhères, qui peut faire du dégât s'il est bien utilisé.
La montée finale est celle du Plateau de Bonascre, souvent utilisé depuis une décennie.
Pas un kilomètre de plat dans les 80 derniers kilomètres. L'absence de moment de récupération peut faire d'autant plus mal qu'il y a des chances que l'étape soit rapide.
Repos16ème étape : St-Girons - Massat, 174 kmGrosse étape avec 4000 mètres de dénivelé positif, par Portech, la Core, Latrape, Agnès et Lers en début d'étape, en animation de l'échappée et du classement des grimpeurs.
Ensuite, le roulant Col de Port, même si par son versant le plus difficile, puis le Col de Péguère et sa grosse pente.
Mais ici, mais de simple détour sur la gauche. On prend un virage à presque 180°, faisant relancer dans le dur et entrer dans les gros pourcentages quasiment à l'arrêt, de quoi faire très mal.
Pour finir, petite autre montée du Col de Portel et la descente du Col de la Crouzette, sinueuse, étroite, avec un passage à -13 %.
17ème étape : Foix - Lézat-sur-Lèze, 45 kmDernier contre-la-montre, placé entre deux étapes de montagne, forçant à une très bonne gestion des efforts.
10 km accidentés, puis un long faux-plat descendant avec de longues lignes droites, de quoi faire parler la puissance et la récupération en cette fin de Tour.
18ème étape : Saint-Gaudens - Ste-Marie-de-Campan, 183 kmAres, Menté, Balès, Peyresourde, Azet, Ancizan. Pas un mètre de plat dans les 100 derniers kilomètres. Près de 5000 mètres de dénivelé positif.
Bref, du lourd pour en finir avec la montagne, même si le dernier sommet est à 18 km de l'arrivée.
Cette étape a tout pour être animée, soit pour le général si tout n'est pas plié après le chrono et l'occasion de tout pouvoir tenter, soit pour l'étape si un coureur domine le général.
19ème étape : Pau - Bordeaux, 203 kmUne étape plate, Bordeaux est la ville des sprinteurs sur le Tour.
La fatigue de la dernière semaine laisse cependant un petit suspense quant au résultat.
20ème étape : Bordeaux - St-Pierre-d'Oléron, 231 kmLongue étape, longeant la Gironde, puis l'Atlantique. Le Pont vers l'île. Des petits chemins en bord de mer. Une ligne droite dégagée pour finir.
Tout est fait pour exposer un maximum au vent. La fatigue des 3 semaines de course peut suffir à faire des cassures.
Sans parler de réelles tentatives de bordures, abdiquer à la veille de Paris peut se comprendre et avoir des conséquences, au minimum sur le sort de l'étape. Mais on peut rêver à plus.
21ème étape : Chevreuse - Paris, 90 km30 km pour une heure de défilé, avant une autre grosse heure sur les Champs pour la course.
3360 km, soit la moyenne basse.
Mais on voit de plus en plus que les longues étapes n'apportent pas forcément alors que les courtes fatiguent de par leur vitesse.
Moins de haute montagne, mais les coureurs n'en gardent que 2 à 3 par Tour peu importe ce qu'on leur propose.
De la moyenne montagne et des courses accidentées taillées spécialement pour que le mouvement y soit présent, par des bordures, des pavés, des côtes ou des descentes.
Peu aussi d'occasion certaines pour sprinteurs, mélangées entre des courses accidentés ou certains peuvent être piégés et de la transition qui peut sourire aux baroudeurs.