Team Rabobank 2025 [quiz du Tour]

par **Nico32** » 16 Juin 2016, 19:33

On continue avec l'équipe la plus internationale du World Tour : 13 nationalités !

Garmin-Specialized

Classement 2012 : 16ème (302 pts)
Classement 2013 : 10ème (580 pts)
Classement 2014 : 13ème (470 pts)

La Performance

Tirreno - Adriatico 2013 : victoire de Dan Martin

Il y avait du beau monde sur ce Tirreno, à commencer par les trois vainqueurs de grand tour de l’année passée : Valverde, Wiggins et Contador. L’irlandais a d’abord résisté sur la première arrivée au sommet à Prato di Tivo qui n’a créé aucun écart. Le lendemain, il connait un jour de grâce sur les pentes extrêmes menant à Chieti où il met une quarantaine de secondes à F.Schleck et Contador, et repousse les BMC à plus de 5 minutes ! C’est suffisant pour résister sur le chrono final et réussir sa seule réelle performance en trois ans.

Fabian Wegmann remporte le GP de Montréal 2013

L’homme fort

Roman Kreuziger
2012 : Astana Pro Team
2013 : 27e WT (186 pts)
2014 : 11e WT (336 pts)

Mine de rien, Roman Kreuziger s’est imposé comme une valeur sûre du peloton. Après une saison correcte sans plus en 2012 chez Astana, Garmin flaire le bon coup. 2013 est une année d’adaptation mais il se montre tout de même régulier, accrochant des tops 5 sur Paris-Nice et le Dauphiné, et des tops 10 sur le Tour du Pays Basque et la Flèche Wallonne. En 2014, le tchèque annonce ses ambitions à l’intersaison. On lui rit au nez, mais pourtant il pointe dans les toutes premières places du classement World Tour pendant de longs mois. La raison est simple : plusieurs tops 5 sur le Tour du Pays Basque, le Tour de Catalogne, mais également des tops 10 sur Paris-Nice et Liège-Bastogne-Liège où il progresse chaque année. Alors que son équipe commence à pointer son incapacité à conclure, Kreuziger répond en dominant le Tour de Suisse devant Gesink ! La seule ombre au tableau est ses échecs sur le Tour, où il échoue par trois fois aux portes du top 10 malgré des ambitions bien plus élevées.

La révélation

Stu Bryce
2012 : espoir
2013 : espoir
2014 : participation à la Vuelta

Il n’y a pas vraiment eu de révélation chez Garmin. La saison 2013 a été réussie avec quelques coureurs (Kreuziger, Martin, Haussler) ayant atteint un niveau très intéressant, mais ils n’étaient pas des inconnus. On citera donc le jeune néo-pro australien Stu Bryce. Annoncé comme le successeur de Cadel Evans, il ne s’est pour l’instant pas trop fait remarquer. Il a toutefois montré des capacités de récupération intéressantes en 3e semaine de la Vuelta avec un top 20 sur une étape de montagne et une 10e place sur le contre-la-montre.

Kreuziger - Martin - Kreuziger : 3e victoire en 3 étapes sur le Tour de Suisse 2014 !

La déception

Ryder Hesjedal

Le canadien avait terminé 5e du Tour en 2011, brillé sur les classiques en 2010 avec en point d’orgue une 2e place sur l’Amstel. Depuis, son palmarès s’est enrichi d’une étape sur le cronoscalata de Paris-Nice… et c’est tout ! Allez, pour être gentils, on rajoute une 8e place sur la Flèche et une 12e sur le Tour de Lombardie en 2013. Mais c’est bien trop peu pour le salaire qui lui a longtemps été alloué. Désormais, Hesjedal joue le rôle de capitaine de route dans l’ombre du collectif.

Le point faible

Les grands tours

Kreuziger et Dan Martin, les deux leaders, sont allés de déception en déception sur les Grands Tours. S’ils sont capables de jouer la gagne sur des tours d’une semaine, ni l’un ni l’autre ne semble en revanche avoir la caisse pour encaisser trois semaines d’effort.

L'effectif 2015

L’équipe américaine semblait arrivée au bout d’un cycle et a procédé à un grand ménage à l’intersaison. Exit Kreuziger, Martin et Haussler, qui avaient pourtant rapport 75% des points de l’équipe ces deux dernières saisons. Exit aussi Vansummeren, Le Mével et Stetina ! Pour les remplacer, Garmin mise plus sur les classiques autour de sa nouvelle star Yoann Offredo. Le français sera toutefois un peu seul avec uniquement le vieillissant Tjallingii à ses côtés. Sur les Ardennaises, la révélation 2014 Hoogerland s’est engagée. Les recrues Kiryienka et Weening et le champion des États-Unis Howes devront l’épauler au mieux. Enfin la montagne a été en partie délaissée. En tout cas les petits tours, car le nouveau leader Taaramae ne se loupe plus sur trois semaines, preuve en est avec des deux tops 5 sur la Vuelta (3e en 2013) et ses trois tops 15 sur le Tour. Du côté des sprinters, Farrar et Degenkolb ont les clés du camion. L’allemand n’a cessé de progresser au cours de la saison ; la dynamique doit continuer en 2015.

Arrivées : Y.Offredo (FDJ), R.Taaramae (COF), J.Hoogerland (VCD), V.Kiryienka (MOV), P.Weening (OGE), K.Van Hummel (VCD), E.Vorganov (KAT), S.Oostlander (ASA), R.Zingle (COF), D.Bellemakers (ORB)
Néo-pros : LN.Hansen
Départs : R.Kreuziger, D.Martin, H.Haussler, J.Vansummeren, R.Kreder, C.Le Mével, P.Stetina, J.Rathe, M.Verschoor

par **Schleckpower** » 16 Juin 2016, 20:54

Gros recrutement :shock:

par **Nico32** » 19 Juin 2016, 09:54

Team Argos-Shimano

Classement CQ 2012 : 9ème / 1ère conti (4593 pts)
Classement 2013 : 20ème / 17e WT (177 pts)
Classement CQ 2014 : 16ème / 1ère conti (3832 pts)

La Performance

45 victoires en 2012

Juste un chiffre : 45. 25 pour Degenkolb et 20 pour Kittel, c’est le nombre de victoires des deux sprinters allemands en 2012. Certes parfois sur des courses de seconde zone, mais leur régularité leur a permis de dominer le classement continental (environ trois fois plus de points chacun que le 4e), et surtout à Giant de se classer 9e du CQ Ranking devant nombre d’équipes World Tour. La montée était assurée très tôt dans la saison

John Degenkolb sur la 2e étape du Tour de Romandie 2013

L’homme fort

Marcel Kittel
2012 : 20 victoires
2013 : saison blanche
2014 : 3e du maillot vert du Tour de France

Malgré un trou d’air en 2013 pas aidé par un vilain abandon sur la 2e étape du Tour, Kittel est la figure emblématique de l’équipe. Lui est resté fidèle à Argos lors de la redescente au second échelon. En 2014, à cause de nouveaux petits pépins de santé, Kittel a eu du mal à se remettre de sa craquante 2013. Mais il s’est bien repris à mi-saison pour accrocher quelques bouquets et de belles places d’honneur sur les sprints du Tour, récompensés par une 3e place au maillot vert.

La révélation

Matteo Trentin
2012 : OPQS
2013 : 2 victoires continentales
2014 : 1er du classement continental (14 victoires)

Degenkolb parti, il y avait une place à prendre dans les rangs d’Argos Shimano. Matteo Trentin en a bien profité et même surpassé toutes les attentes. L’italien a très vite collecté les places d’honneur sur pratiquement chacune de ses sorties. Il a notamment brillé au sprint, mais aussi sur des terrains plus accidentés comme le prouve sa 6e place aux Strade Bianche. Les succès se sont ensuite enfilés comme des perles au point de prétendre sérieusement au leadership sur le Tour face à Marcel Kittel. Une chute dans la dernière ligne droite de sa préparation a malheureusement mis fin au débat, mais pas à sa saison. Trentin est parfaitement revenu pour briller jusqu’en octobre sur Paris-Tours et conclure sa saison par une 14e victoire sur le Tour de Vendée.

Avec 6 victoires d'étapes, Kittel a dominé les sprints du Tour de Turquie 2012

La déception

La disette de 2013

Retournez trois paragraphes plus haut. L’exceptionnelle saison 2012 a permis de monter en World Tour, où les deux jeunes allemands devaient se confronter plus régulièrement au haut niveau. Assez inexplicablement, 2013 s’est révélé catastrophique pour chacun d’eux. Seulement deux victoires pour Degenkolb, zéro pour Kittel, et Argos est redescendue aussi vite qu’elle était montée.

Le point faible

Une équipe ultra-spécialisée

Vous l’aurez compris, l’équipe néerlandaise n’existe que par ses sprinters. Si la stratégie est payante au niveau continental, c’est plus compliqué à l’échelon supérieur. Les seules présences de Sorensen et Geniez ne suffisent pas en montagne. Quant aux terrains vallonnés, c’est tout simplement le désert.

L'effectif 2015

La cohabitation entre Trentin et Kittel étant devenue difficile, il a fallu laisser partir l’italien. Pour le remplacer, l’équipe a intelligemment renforcé ses points faibles en signant le 4e du Giro 2013, Tejay van Garderen ! À la manière de Sagan chez Acqua & Sapone, l’américain a la responsabilité de maintenir l’équipe presque à lui seul. En contrepartie, il aura enfin les coudées franches sur le Tour, ce qui lui manquait chez BMC. Il sera aidé en montagne par Geniez et Sorensen, voire Malacarne et Barguil dont la première saison s’est avérée quelconque. Même si le poids des ans commence à peser, Laurens ten Dam espère aussi retrouver son niveau Rabobank perdu chez Movistar. Kittel devra quant à lui retrouver son efficacité sur les sprints. Veelers et Selig sont maintenant bien intégrés à son train, alors que les recrues Ligthart et Keukeleire peuvent aussi jouer les poissons-pilotes sur des terrains plus compliqués. Enfin Posthuma rejoint Dumoulin et sera bien utile à van Garderen lors des chronos par équipes.

Arrivées : T.van Garderen (BMC), J.Keukeleire (OGE), J.Posthuma (RNT), L.ten Dam (MOV), P.Ligthart (VCD), T.Stamsnijder (ASA), C.Haga (OPT), L.Hagenaars (ASA), C.Ji (-)
Néo-pros : C.Jones, F.Ludvigsson, L.Van der Haar
Départs : M.Trentin, K.De Kort, P.Gretsch, P.Grillo, R.Sinkeldam, M.Sprick

par **Schleckpower** » 19 Juin 2016, 11:02

Posthuma est toujours vivant chez toi :shock:

Cheng Ji

par **Horse** » 19 Juin 2016, 16:52

Cette razzia en 2012 pour Argos sur les sprints :shock:

.
Sinon plus que Posthuma c'est Paride Grillo dans les départs qui me fait bien rire :lol:

.

par **Nico32** » 19 Juin 2016, 17:45

Schleckpower a écrit:Posthuma est toujours vivant chez toi
Cheng Ji

Horse a écrit:Cette razzia en 2012 pour Argos sur les sprints .
Sinon plus que Posthuma c'est Paride Grillo dans les départs qui me fait bien rire .

Et oui Posthuma est encore vivant, et même très frais puisqu'il est dans le top 10 des notes PRL de ma database :ok:

Par contre c'est vrai qu'en faisant tous les transferts du 12 vers le 15, je me suis aperçu que je jouais avec un paquet de coureurs partis à la retraite irl sans que je m'en rende compte :moqueur:

par **Nico32** » 21 Juin 2016, 17:21

Katusha Team

Classement 2012 : 7ème (834 pts)
Classement 2013 : 11ème (533 pts)
Classement 2014 : 21ème (18e WT) (155 pts)

La Performance

Tour de Romandie 2012 : victoire de Joaquim Rodriguez

Sur ce Tour de Romandie, Purito réalise une démonstration. En quatre étapes en ligne, le petit espagnol prend une 4e place et lève les bras à trois reprises ! Il prend même la 6e place du chrono final pour résister aux favoris qu’étaient Wiggins et Evans. Rodriguez est alors au top de sa condition et se positionne en favori pour le Giro… qu’il ne disputera finalement pas. Personne ne se doutait qu’il s’agissait en fait de la dernière victoire d’envergure de sa carrière.

Et de 3 pour Purito, intouchable sur ce Tour de Romandie 2012 !

L’homme fort

Denis Menchov
2012 : 3e de la Vuelta
2013 : 18e WT (244 pts)
2014 : 103e WT (28 pts)

On avait un peu vite enterré Denis Menchov après son début de saison 2012 raté. « Trop vieux », « Juste un capitaine de route »… mais c’était oublier que le russe est avant tout un coureur de grands tours. Piégé en première semaine sur la Grande Boucle, il accroche pourtant la 11e place finale. Mieux que ça, sur la Vuelta, il est le seul à inquiéter Contador et porte longtemps le maillot rouge avant d’échouer sur la dernière marche du podium. La saison 2013 se révèle tout aussi bonne puisqu’il passe à quelques centièmes d’enlever le Tour du Pays Basque face à Rolland. Sur le Tour de France, il tient la dragée haute à ses cadets avec une 6e place finale. Sur ces deux années, Menchov s’est affirmé comme la valeur sûre de l’équipe alors que ses coéquipiers n’en finissaient pas de décevoir. À 36 ans, 2014 a été plus compliqué mais Katusha n’oubliera pas les services de son vétéran russe qui profite désormais d’une retraite bien méritée.

La révélation

Kennedy Adams
2012 : 4e du GP de Montréal
2013 : victoires d’étapes sur Tirreno-Adriatico et le Tour de Poogne
2014 : victoire d’étape sur le Tour de Castille et Leon

L’américain est présenté par son équipe comme un sprinter au grand avenir. Ce n’est pourtant pas dans l’exercice pur qu’il brille le mieux. Alors qu’il n’était que stagiaire, Adams s’est distingué en terminant 4e du GP de Montréal et 5e du général du Tour de Pékin. 2013 fut l’année des premières au niveau World Tour puisqu’il y a levé les bras à deux reprises. La première sur Tirreno, au terme d’une échappée sur la difficile étape de Porto Sant’Elpido et ses nombreux murs. La deuxième dans son élément cette fois, sur l’étape finale du Tour de Pologne. À l’image de son équipe, la saison 2014 fut plus compliquée. Une seule victoire sur le Tour de Castille et Leon, et une découverte du Tour où il n’a accroché qu’un seul top 10 d’étape. Arrivé avec le même profil que Stuart Hathaway chez les pros, Adams a souffert de la comparaison mais il a encore tout le temps de se faire un nom à son tour. Rappelons qu'il n'a que 22 ans.

Menchov échoue à quelques centièmes de Rolland au général du Tour du Pays Basque 2013

La déception

Simon Spilak

Les déceptions sont nombreuses quand un effectif si imposant en 2012 devient le cancre de 2014. Entre Moreno, l'éternel espoir Kristoff, l’intermède Iglinskiy, on pointera les performances de Spilak, paradoxalement le meilleur Katusha du World Tour cette année. Vainqueur du Tour de Romandie à 24 ans, le slovène s’était rapidement imposé chez Lampre. Pourtant son transfert s’est révélé désastreux. Inexistant pendant deux ans, il a tout juste repointé le bout de son nez avec deux tops 10 sur Tirreno et le Tour de Suisse en 2014. Insuffisant pour voir son contrat renouvelé.

Le point faible

Les flandriennes

À l’intersaison 2013, Katusha semblait vouloir briller sur les classiques. Le recrutement de Ballan avait été une réussite grâce à sa victoire sur le GP E3. Et puis l’équipe a fait volte-face, snobant de nouveau les routes non-bitumées. Cela pourrait bien durer quelques années quand on connait le caractère aléatoire de ces courses alors que Katusha doit se reconstruire une base solide pour l’avenir.

L'effectif 2015

Dotée d’une seconde chance, l’équipe russe s’est donc retroussée les manches pour rester en World Tour. L’annonce de la première recrue a fait son petit effet dans le milieu. En effet, peiné par la situation, Joaquim Rodriguez a décidé de sortir de sa retraite ! Si, de son propre aveu, il ne peut plus jouer avec les meilleurs, il espère apporter son expérience et un petit pactole de points. Hormis Purito, Katusha a procédé à un rajeunissement de son effectif. Les deux leaders sont désormais portugais en la personne de Costa et Machado. Si le transfuge Movistar semble avoir un meilleur potentiel, c’est bien le second nommé qui a accroché la 2e place du Tirreno 2014. Moreno et Visconti les seconderont, alors que les jeunes Landa, Chernetskiy et Berg doivent franchir un palier. On dénombre également cinq néo-pros, dont Zakarin et Bystrom qui ont fait parler d’eux chez les jeunes. Enfin, chez les sprinters, Adams sera le fer de lance et Kristoff essaiera d’engranger quelques victoires sur les courses moins relevées.

Arrivées : R.Costa (MOV), T.Machado (RNT),J.Rodriguez (-), J.Herrada Lopez (MOV), B.Leukemans (VCD), G.Visconti (MOV), D.Tanner (SAX)
Néo-pros : SE.Bystrom, I.Zakarin, P.Kochetkov, V.Kuznetsov, A.Vorobyev
Départs : S.Spilak, A.Kolobnev, X.Florencio, M.Haller, L.Howard, E.Vorganov, V.Isaychev, D.Menchov (retraite), A.Vicioso (retraite), F.Amorison (retraite), J.Horrach (retraite)

par **Hincapie** » 21 Juin 2016, 19:01

Le come back de Rodriguez

par **Schleckpower** » 22 Juin 2016, 16:36

C'est loin d'être la meilleure équipe vue pour l'instant :mrgreen:

par **Nico32** » 23 Juin 2016, 11:00

Liquigas - Unicef

Classement 2012 : 8ème (747 pts)
Classement 2013 : 7ème (695 pts)
Classement 2014 : 4ème (994 pts)

La Performance

Tour de France 2013 : Ivan Basso 5e

Pour ne pas faire de répétition avec ce qui va suivre, parlons du Tour de France d’Ivan Basso en 2013. Après son excellente saison 2012 (9e du Vélo d’Or), il avait disparu de la circulation. Au point d'arriver quasiment dans l’anonymat sur le Tour. Le leadership devait même échoir à Samuel Sánchez. Grave erreur car, s’il n’a jamais devancé Wiggins, Contador, Schleck et Van den Broeck en montagne, l’italien a imposé sa régularité pour arracher la dernière place du top 5 et initier par la suite une belle fin de saison.

Giro 2012 : à la veille de l'arrivée, Basso s'impose en haut du Stelvio et ravit la 2e place du général à Scarponi

L’homme fort

Vincenzo Nibali
2012 : 34e WT (128 pts)
2013 : 13e WT (325 pts)
2014 : 4e WT (497 pts)

Qui d’autre que le Requin de Messine pour représenter l’équipe ? Nibali n’a fait que progresser durant ces trois ans. En 2012, il enlève le Critérium du Dauphiné avant de jouer de malchance sur le Tour où le podium lui tendait les bras. Voulant prendre de l’expérience sur le Giro avant de revenir en France, il profite tout de même de 2013 pour gagner le Tour de Romandie. Positionné favori du Giro, il craque finalement en 3e semaine et finit derrière Gesink et Froome. En 2014, il ne remporte cette fois pas de tour d’une semaine mais se venge sur la Vuelta, son 2e grand tour après son succès en 2010 ! Il conclut ainsi une saison bien remplie ponctuée d’une 2e place sur le Giro et d’une 4e place au classement World Tour. Nibali peut désormais viser encore plus haut.

La révélation

Mark Dawson
2012 : espoir
2013 : espoir
2014 : champion des États-Unis CLM

Liquigas est une grosse écurie se reposant sur des leaders forts. Il y a donc peu de place pour les révélations. Dawson peut tout de même être considéré comme tel. Pour sa première année pro, le jeune américain a remporté son championnat national devant Phinney, qui pensait qu’arriver en petite forme lui suffirait pour défendre son maillot. À part ça, Dawson a montré des qualités dans les vallons (meilleur jeune du Tour du Pays Basque) et la montagne (7e de l’USA Pro Challenge). Le jeune homme a donc le luxe de choisir sa future orientation même s’il prétend à terme viser les grands tours. Chez Liquigas, il est en tout cas tombé à bonne école !

Piégé en première semaine, Andy Schleck se venge en remportant la 15e étape du Tour de France 2014

La déception

Le Giro qui fuit l'équipe

Avec Basso, Nibali, Sánchez en 2013 et Schleck en 2014, la Liquigas a fait preuve d’une omniprésence sur les trois grands tours. Il reste cependant une épine dans le pied de la firme italienne, c’est l’incapacité à conclure sur son tour national. Trois fois, elle s’est présentée avec le (grand) favori au départ. Trois fois, elle a dû se contenter du podium. En 2012, malgré une victoire de prestige en haut du Stelvio, Basso n’a rien pu faire face à un Valverde qui avait parfaitement géré son pic de forme. En 2013, Gesink et Froome n’avaient pas encore les références qu’on leur connait ; cette 3e place de Nibali est donc la plus explicable après coup. Enfin en 2014, Kruijswijk a fait la course en tête et il n’a manqué que 4 minuscules secondes à Nibali pour le renverser. La plus frustrante, indéniablement.

Le point faible

Les flandriennes

Comme Katusha, les flandriennes ont été l’expérience d’un an avec Vanmarcke. Deux tops 10 sur l’E3 et Paris-Roubaix, et le belge a compris qu’il n’aurait jamais la priorité. Mais contrairement à l’équipe russe, personne ne peut reprocher ce choix à la Liquigas.

L'effectif 2015

Le mercato a été pour le moins agité, et les supporters assez mécontents. Les tifosis reprochent à leur équipe d’avoir perdu son âme ! Jugez plutôt. Basso, vieillissant, a rejoint la garde de Contador. Pire, Nibali s’est émancipé et emmené Damiano Caruso avec lui. Rajoutez le départ de Daniel Oss, victorieux d’un sprint sur le Giro 2012, et le vase est prêt à déborder. Pour les remplacer, les dirigeants font du neuf avec du vieux. Derrière Schleck, Kreuziger est le nouveau leader de l’équipe. Capecchi, l’une des révélations du printemps dernier chez Sky (3e de Tirreno), aura aussi des responsabilités. Ces trois-là ne seront cependant pas les mieux accompagnés, car on voit mal Formolo, Dawson, Stetina et Dombrowski assurer régulièrement un rôle de gregario. Sans compter que ce ne serait pas le mieux pour leur développement. Du côté des sprinters, Matthew Goss quitte l’emprise de Cavendish pour avoir sa chance sur le Tour. Quand on se rappelle de sa domination sur le Giro 2013, c’est un joli coup réalisé. Viviani est toujours là, et Ferrari, Kocjan et Enrico Rossi pourront jouer les poisson-pilotes. 5e et 1er de deux saisons continentales, ce dernier se voit enfin offrir une chance au top niveau.

Arrivées : M.Goss (SKY), E.Capecchi (SKY), R.Kreuziger (GAM), R.Ferrari (AND), E.Rossi (NIP), P.Stetina (GAM), J.Dombrowski (BON), J.Kocjan (ACC), M.Merlo (ACC), A.Dowsett (-)
Néo-pros : D.Villella, A.Bettiol, A.Dyke, R.Zepuntke
Départs : V.Nibali, D.Caruso, I.Basso, D.Oss, K.Koren, M.Bodnar, E.King, S.Szmyd, J.Sagan, E.Vona (retraite), S.Anza (retraite)

par **Tilo** » 23 Juin 2016, 11:10

t'as mis Menchov comme homme fort à Liquigas.

par **Schleckpower** » 23 Juin 2016, 11:19

Andy a une équipe entièrement pour lui, excellent

par **Nico32** » 24 Juin 2016, 08:19

Tilo a écrit:t'as mis Menchov comme homme fort à Liquigas.

On ne me pardonnera rien :lol:

Schleckpower a écrit:Andy a une équipe entièrement pour lui, excellent

Profite de mon récit, c'est le dernier endroit où on parle encore de lui :mrgreen:

Et tu as de la chance, je n'ai pas touché à ses notes

par **Nico32** » 24 Juin 2016, 20:50

Lotto - Belisol

Classement 2012 : 15ème (371 pts)
Classement 2013 : 6ème (696 pts)
Classement 2014 : 10ème (661 pts)

La Performance

Tour de Suisse 2013 : victoire de Van den Broeck

Parce que, individuellement, il ne s’agit que de la 2e victoire professionnelle de Van den Broeck. Parce que, collectivement, Lotto et ses ancêtres n’avaient jamais remporté un tour de top niveau en dix ans d’existence, voire plus. Sur ce Tour de Suisse, le belge a dominé les débats devant Mollema, Contador et Froome notamment. S’il a pris le temps de savourer sa victoire d’étape, cela aurait pu lui coûter cher. En effet, Tony Martin s’était accroché, a réalisé un chrono monstrueux pour lui reprendre deux minutes, et échoué finalement à deux secondes de la victoire finale. Heureusement, cela ne restera qu’une anecdote pour Van den Broeck.

Van den Broeck savoure sur le Tour de Suisse 2013

L’homme fort

Jürgen Van den Broeck
2012 : 18e WT (239 pts)
2013 : 11e WT (373 pts)
2014 : 20e WT (289 pts)

Les saisons de Van den Broeck se succèdent avec cette même impression étrange, entre satisfaction et goût d’inachevé. En 2012, il décide de changer ses habitudes pour viser le podium du Giro. Il ne pourra jamais l’espérer, se contentant de la 6e place finale. Peut-être trop gourmand, il enchaine avec une 2e place sur le Dauphiné qu’il paiera sûrement en 3e semaine du Tour, seulement 7e. 2013 marque le retour à son programme classique et reste la meilleure saison de sa carrière. Sa victoire sur le Tour de Suisse en est le point d’orgue, mais il s’est montré régulier sur le Tour de Catalogne (4e), le Tour de Romandie (2e) et bien sûr le Tour de France (4e). Malheureusement il lui manque encore un petit quelque chose en dernière semaine pour viser plus haut. Le constat étant fait et les années passant, Van den Broeck prend le risque de tout miser sur le Tour en 2014. Il retarde son pic de forme et se contente de tops 10 sur les courses de préparation… pour échouer une nouvelle fois à la 4e place en juillet ! La régularité devient la marque de fabrique du leader des Lotto, mais la malédiction du Tour de France se fait plus présente chaque année. Ne cherchez pas plus loin son objectif pour 2015 !

La révélation

Jelle Vanendert
2012 : 3e de Liège-Bastogne-Liège
2013 : 5e du Tour d'Espagne
2014 : 5e du Tour de Lombardie

Peut-on parler de révélation quand on a 27 ans et qu’on sort d’une victoire d’étape sur le Tour de France ? C’est pourtant la performance qu’a réalisé Jelle Vanendert, passant outre toutes les limites qu’on lui a rajouté au fil de ces trois années. En 2012, il progresse d’abord sur les Ardennaises avec un podium sur la Doyenne. L’année d’après, il montre de beaux progrès en montagne sur Paris-Nice (2e). Malheureusement une chute sur Milan – San Remo le fait renoncer aux Ardennaises. La déception passée, Vanendert en fait une force pour la meilleure fin de saison de sa carrière. Il brille sur les classiques : 3e de la Classica San Sebastian et 6e du Tour de Lombardie. Mais aussi pour la première fois sur trois semaines avec un top 5 surprise sur la Vuelta, devant des coureurs comme Wiggins et Valverde. Et surtout, tout en jouant l’équipier de Gilbert sur les mondiaux, il accroche la 3e marche du podium derrière son leader ! Il n’a pas vraiment progressé en 2014 mais a tout de même gagné en régularité tout au long de la saison. Du Tour Down Under (4e) au Tour de Lombardie (5e), il a enchainé les tops 5 sur Tirreno, encore les mondiaux, et des tops 10 sur de nombreuses autres classiques. Sur le Tour de France, il a ravalé ses ambitions pour Van den Broeck, mais le maillot tricolore fraichement acquis sur ses épaules est un bon lot de consolation.

En 2014, Vanendert est à l'attaque dès le Tour Down Under

La déception

André Greipel

Le Gorille de Rostock apparait sur la pente descendante. Alors qu’il en avait pris l’habitude jusqu’en 2011, il n’a remporté aucune étape sur les cinq grands tours auxquels il a pris part depuis. S’il est toujours considéré comme une référence, il peine de plus en plus à lever les bras sur les épreuves annexes et sa saison 2014 s’est même révélée franchement inquiétante : son leadership interne est remis en question par Dehaes, qui lui a été préféré sur le Tour de France. 2015 va décider du statut de l’allemand pour sa fin de carrière.

Le point faible

La dépendance en deux leaders

Malgré un effectif quasiment identique depuis trois ans, Lotto est passé tour à tour proche de la relégation, dans le top 6 du classement WT, et anonyme. Ce constat met en évidence la fragilité du système qui consiste à se baser uniquement sur deux leaders – choix à la fois contraint et assumé. Cela a bien fonctionné pour l’instant, mais il suffit d’une blessure longue durée pour qu’une saison soit déjà à oublier.

L'effectif 2015

Encore une fois, cette intersaison est marquée du sceau de la stabilité. Pour 2015, les leaders restent les mêmes avec Van den Broeck, Vanendert et Roche pour la montagne et les classiques, et Greipel et Dehaes du côté des sprinters. Cependant, le recrutement est plus prometteur que les autres années. Les belges doivent en effet préparer l'avenir car leurs leaders ont tous la trentaine. Benoot, Vervaeke, Wellens et Vantomme sont de bons espoirs dans leurs domaines respectifs et Boeckmans, De Vreese et Vermote peuvent être utiles dans la préparation des sprints. En contrepartie, de nombreux cadres sont partis dont De Clercq, 10e du dernier Giro. Rémi Pauriol sera donc seul à pouvoir aider ses leaders en montagne, même si celui-ci donne plus qu’entière satisfaction depuis deux ans. Enfin, citons Gianni Meersman dont le profil de puncheur-sprinter permet chaque année de remporter quelques bouquets.

Arrivées : K.Boeckmans (VCD), T.Wellens (VCD), M.Vantomme (FDJ), J.Vermote (OPQ), L.De Vreese (TSV), S.Caethoven (CMB)
Néo-pros : T.Benoot, L.Vervaeke, J.De Buyst
Départs : B.De Clercq, L.Bak, L.Calet, F.Willems, F.Stubbe, N.Sijmens (retraite), N.Haddou (retraite)

par **Schleckpower** » 24 Juin 2016, 23:17

Dis moi si je me trompe, mais ne serais-tu pas en train de "recentrer" les équipes autour de leurs nationalités d'origine ? Si oui, c'est une très bonne idée

par **Nico32** » 25 Juin 2016, 10:37

Schleckpower a écrit:Dis moi si je me trompe, mais ne serais-tu pas en train de "recentrer" les équipes autour de leurs nationalités d'origine ? Si oui, c'est une très bonne idée

Je cherche surtout à avoir une carrière réaliste, et cela passe par une base de coureurs de la nationalité de l'équipe (pas toujours vrai pour les équipes américaines cependant). Pour cela j'ai surtout modifié en début de les préférences des sponsors pour que l'IA pioche d'elle-même parmi les coureurs correspondant à leur pays d'origine. Ensuite ce sont quelques modifications au cas par cas. Une partie d'annulations de transferts pour ne pas changer la moitié de l'équipe chaque année. Une autre pour modifier des transferts afin de coller aux "histoires" de ma partie (par exemple TVG et Nibali qui ne pouvaient pas être leaders sur le Tour dans leur équipe, et je veux faire en sorte que les stratégies de recrutement des équipes soient cohérentes (genre la Sky ou Orica qui empilent les sprinters et se désintéressent des grands tours, ce n'est pas viable en WT). Cependant j'essaye presque toujours de respecter le rapport de force entre ce que j'enlève à une équipe et les coureurs que j'y rajoute :ok:

Je précise que le changement d'opus m'a aussi bien aidé à bazarder des mauvais inconnus recrutés au fil des saisons pour les remplacer par des néo-pros :up

par **LeSuisse** » 25 Juin 2016, 11:48

Gossy prêt à massacrer le reste du peloton avec son nouveau maillot vert fluo :love:

par **Nico32** » 25 Juin 2016, 16:36

Movistar Team

Classement 2012 : 5ème (1111 pts)
Classement 2013 : 8ème (660 pts)
Classement 2014 : 7ème (738 pts)

La Performance

Giro d'Italia 2012 : victoire de Valverde

Après un an et demi de suspension, Valverde vient faire repentance en découvrant le Tour d’Italie. Son début de saison est plutôt quelconque, mais c’est pour mieux écœurer les tifosis chez eux. Scarponi et Basso en sont réduits à jouer la 2e place car le murcian est intraitable : 4 victoires d’étape, maillot rouge, 2e du maillot bleu et 3’30’’ d’avance à la veille du chrono final. Il n’y avait rien à faire.

Une victoire parmi tant d'autres pour Valverde sur le Giro 2012

L’homme fort

Alejandro Valverde
2012 : 3e WT (552 pts)
2013 : 6e WT (412 pts)
2014 : 10e WT (353 pts)

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Valverde est le patron de l’équipe. Régulier dans les tops 10 de grands tours, de monuments et de toute épreuve à laquelle il prend part, il engrange aussi à l’occasion des succès de prestige. On pense bien sûr à son Giro en 2012, mais également à ce Tirreno 2014 remporté grâce à trois victoires d’étapes. L’espagnol a d’ailleurs bouclé cette saison avec 14 bouquets à son actif, soit son meilleur total depuis ses débuts professionnels ! Valverde va finir sa carrière chez Movistar et tous ceux qui, comme Costa, ne se mettront pas à son service seront priés d’aller voir ailleurs.

La révélation

José Joaquim Rojas

Samedi 19 juillet 2014, 14e étape du Tour de France, la révélation se produit : Rojas est capable de gagner au sprint, qui plus est sur la plus grande course du monde ! Après quelques doutes, on reconnut dans ce miracle une preuve de l’existence du Dieu du Vélo qui envoyait son messager guider ses congénères vers la lumière. Rojas s’acquitta de sa missions divine et ce fut le début d’une période de prospérité pour le cyclisme : chaque course était plus spectaculaire que la précédente, les chutes disparurent et Vayer pris sa retraite. Dans sa grande bonté et pour les remercier de leur aide, le nouveau prophète offrit aussi à ses fidèles de Movistar son animal fétiche, qu’ils portent depuis haut dans leur cœur et honorent à chaque course du mieux qu’ils peuvent : le

Valverde qui craque sur le Tour 2013, une histoire qui se répète

La déception

Craquage sur les grands tours depuis 2 ans

Si Movistar brille tout au long de l’année, il lui manque tout de même un résultat d’envergure sur les grands tours depuis 2 ans. Pire encore, abordés avec beaucoup d’ambitions, les leaders ont presque systématiquement bien débuté avant de craquer au fil des semaines. Le meilleur exemple est la star Valverde. Maillot jaune avant les Pyrénées en 2013, seulement 9e à Paris. Bis repetita sur la Vuelta : 3ème après la première semaine, 8ème à Madrid. En 2014, ses 33e et 14e places sur ces deux épreuves sont indignes de son début de saison exceptionnel.

Le point faible

La gestion du leadership

Valverde est donc la star de Movistar, mais cela n’est pas sans conséquence. L’espagnol semble réprimer durement les ambitions de ses lieutenants, ce qui nuit aux autres résultats de l’équipe. Une guerre ouverte s’est déclarée avec Rui Costa. Le jeune Quintana n’a quant à lui pas exploité son potentiel. Sa 5e place sur le dernier Giro, acquise sans éclat, reste son seul fait d’arme en trois ans.

L'effectif 2015

La seule équipe espagnole du World Tour a logiquement été la première bénéficiaire de la rétrogradation de son homologue basque Euskaltel. En effet plusieurs bons grimpeurs ont signé, que ce soit Txurruka, Anton et surtout Nieve. Ces arrivées compensent positivement le départ de Rui Costa. Pour rester dans la montagne, notons aussi les départs de ten Dam, Kiryienka et Visconti remplacés numériquement par Duarte, Kadri et les deux néo-pros Dayer Quintana et Soler. C’est assez pour se convaincre que Valverde et l’autre Quintana seront très bien entourés en altitude. Matteo Trentin vient quant à lui chercher le leadership sur les arrivées massives du Tour même si les champions nationaux Rojas et Kreder se sont déjà fait leur place dans le même registre, celui des sprints après quelques reliefs. En revanche, ces trois-là devront se débrouiller seuls à l’approche de l’emballage final. Le constat est encore pire pour Langeveld, qui fait figure d’OVNI dans l’équipe.

Arrivées : M.Trentin (ARG), M.Nieve (EUS), I.Anton (EUS), A.Txurruka (EUS), B.Kadri (FAR), F.Duarte (COL)
Néo-pros : M.Soler, D.Quintana
Départs : R.Costa, J.Herrada Lopez, V.Kiryienka, L.ten Dam, G.Visconti, C.Castaño, A.Gómez, M.Bruseghin (retraite)

par **Schleckpower** » 25 Juin 2016, 18:00

T'as remonté les notes de Quintana ?
Langeveld à la Movistar, j'avais totalement zappé :lol:

par **Nico32** » 26 Juin 2016, 14:08

Schleckpower a écrit:T'as remonté les notes de Quintana ?
Langeveld à la Movistar, j'avais totalement zappé

De mémoire, je crois que je lui ai mis un +1 avant le Giro l'an dernier et encore un +1 à cette intersaison.
Langeveld 3e de Gent-Wevelgem avec Movistar :prof:

Movistar trois fois 3e de Gent-Wevelgem dans ma partie :prof:

Merci pour tes commentaires réguliers :love:

LeSuisse a écrit:Le délire sur le prophète Rojas
Vraiment excellents ces récaps, un énorme plus pour se remettre dans le récit et la qualité est au rendez-vous, nickel

Oui, je n'avais pas d'idée pour la révélation Movistar :mrgreen:

Et merci pour les compliments :ok:

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