Carnets de route et Sorties d'exception

[Antoine_Blondin]

Montauban - Cahors à travers le Quercy






Lien Strava

Cela faisait quelques temps que ça me taraudait : aller à Cahors en vélo pour tester des routes que j'ai souvent arpenté en voiture, et qui j'en suis persuadé, sont sous-utilisées par rapport à leur énorme potentiel (Cf. Laboratoire à parcours, et mon projet de Classique du Midi)

Pour ce beau samedi automnal, les conditions étaient parfaites : entre 23 et 26° ainsi qu'un superbe soleil Je me lance, en partant assez tôt à 13h, très excité de faire mon "petit Tour de Lombardie" à moi pour conclure la saison sur route

Dans la première partie, je décide de me farcir tous les raidards possibles des coteaux le long de la plaine de l'Aveyron, à la sortie de Montauban

- Côte de Vialette (1,7km à 3,3% avec les 600 derniers mètres à 9%) à froid. Je la fais en dedans, en en gardant sous la pédale pour la suite Il ne s'agit pas de se griller bêtement Je la fais quand même à plus de 15km/h, juste derrière Perget sur Strava, à plus de 185W Ça part bien



- S'en suit après une rapide descente un peu casse-gueule (virage dangereux à 20%) la côte de Piquecos et ses 1,1km à 7,7%. Je la grimpe tranquillement à 13,6km/h et 170W, sans forcer



On enchaîne avec la troisième côte en moins de 13km avec la côte de Marès , véritable horreur avec un passage de 500m à 13-14% pour une moyenne de 1,1km à près de 9% 9km/h et 190W de moyenne, en essayant de pas trop s'employer mais la tâche est impossible : il faut quand même garder l'équilibre Les pulsations montent très vite et la moyenne chute Descente rapide vers l'Aveyron pour remonter d'emblée.



- Se présente la quatrième côte en 15km : la redoutable côte de Saint-Maurice (2,1km à 5,5%). On la voit de loin dans la vallée, car au sommet se dresse un énorme château d'eau qui fait office de Ventoux local Par temps clair, on voit les Pyrénées ici
Montée difficile mais régulière, avec des pentes oscillant entre 4 et 6% dans le premier kilomètre, et entre 5 et 7% dans le second
Remarquable panorama sur la plaine de la Garonne



Retour sur une vraie route départementale pour rallier le village perché de Lafrançaise avec là encore une côte qui ne dit pas son nom, et des faux plats à 2-4% bien usants





A ce moment là, le compteur affiche 1h d'effort pour...21 kilomètres parcourus C'est vous dire la difficulté, puisque en watts ça tourne quand même à près de 180W de moyenne depuis le départ d'après Strava



Descente très rapide (pointe à 67km/h) pour quitter la plaine de l'Aveyron et rejoindre le Quercy blanc. Ici les routes changent aussi : le revêtement devient rugueux, âpre. C'est la râpe à fromage jusqu'à Cahors, et encore plus dans le Lot



La montée de Mazères (2,6km à 4%) arrive au kilomètre 32,9. C'est déjà la sixième côte du jour (plus de 700m de D+ en 1h15 !)
La route est bien agréable, peu de trafic, des paysages préservés de l'urbanisation, bref on se met bien
Mais pas de bol, on a changé de cap et le vent n'est plus favorable Désormais c'est vent de 3/4 face jusqu'à l'arrivée Petite crispation lorsque le compteur affiche 25km/h sur du plat en forçant



Mais revenons à notre très chère côte de Mazères Un cyclo qui arrive de la droite me voit et essaye de me rejoindre Je ne l'attend pas et je maintiens le rythme sans me préoccuper de son sort Je me retourne discrètement et il s'accroche le bougre



Puis c'est l'explosion du valeureux cyclo Au sommet plus personne, je l'ai asphyxié avec mes 185W pendant 12 minutes (19,5km/h)

Pour l'anecdote, sur Strava, je devance un certain Calmejane sur cette côte de près de 3 bornes



Pas de véritable descente, puisque nous arrivons sur une route de plateau, sur la crête. Ici, nous sommes dans les confins du Tarn-et-Garonne (82), près de Cazes-Mondenard. On approche du département du Lot et le compteur affiche 42km





Les paysages deviennent remarquables Comment en attester sérieusement ? On commence à croiser des camping-cars d'hollandais et d'anglais, tout simplement

Ça y est ! Nous voilà dans le Lot (46) La terre devient plus calcaire, c'est presque un paysage de causse : on est donc très exposés au vent, pour le meilleur et pour le pire Me concernant c'est pour le pire, puisque même s'il ne souffle pas fort (10-15km/h maximum), il est de face Je roule entre 25 et 35km/h, mais on ne peut pas parler de plat : ça n'arrête pas de monter et de descendre





Vue sur le massif et la forêt de Grésigne, situé en partie dans le Tarn (81) à 40km de là. Mais c'est pour les connaisseurs

Encore un peu de patience et nous allons arriver à Castelnau-Montratier (km54, altitude 250m), village typique du Lot en pierre Ce sera notre ravito





Puis c'est l'heure de bifurquer vers le Plateau de Pern, situé à environ 300m d'altitude et qui présente les caractéristiques d'un causse par endroits.

Mais pour ce faire, nous attaquons ce qu'il convient d'appeler la côte du Plateau de Pern (2,2km à 3,5%). Pas un monstre mais bon sang que les routes sont rugueuses et exposées Après 60km, me voilà planté comme un vulgaire cyclotouriste à 15km/h tout en m'employant pour tenir les délais de cet après-midi automnal





Planté oui mais quand même Strava indique un effort de dix minutes à 200W pour 16,5km/h de moyenne En toute honnêteté, vu l'état de la route -impeccable mais très rugueuse et donc pénible-, je pense qu'il faut plutôt tabler sur du 225-230W Plus le vent de face





A l'Hospitalet, kilomètre 66, petite accélération pour passer un raidard : 42sec à 360W d'après Strava Maigre consolation quand on sait qu'il reste encore 35 bornes pour couvrir l'itinéraire prévu Les jambes commencent à dire merde

S'en suit des petits chemins tortueux et pas forcément bien goudronnés pour rejoindre Labastide-Marnhac. Petit détour pour le paysage d'une part, et pour éviter l'ancienne route nationale Latour-de-Carol - Paris (D820 ex RN20), très accidentogène Petit conseil d'ami donc Mais après, AnquetilEtHinault tu fais ce qu'il te plait hein On te retient pas



A Labastide-Marnhac, beau patrimoine





Maintenant, direction Trespoux-Rassiels via Le Cluzel Depuis la départementale, passage par un petit chemin sous un tunnel pour remonter vers le village par la côte de Trespoux (2,1km à 4%) Pas très dur (4-5%) mais le souffle devient court après 77 bornes



Nous sommes dans le Lot, donc pas beaucoup de segments Strava, il faudra que j'en crée car pas d'infos sinon Je vous entends vous moquer d'ici Un peu de respect pour la ruralité tout de même

On approche alors de Cahors, avec près de 80 bornes au compteur. On approche de Cahors oui...fini les pierres, bonjour le crépis cheap et les lotissements immondes Dommage



Au plan sportif, les routes sont vraiment casse-pattes : pas un mètre de plat, ça n'arrête pas de descendre et de monter franchement Donc si vous vous attendiez à finir relax ...c'est raté On est encore à quasiment 300m d'altitude, ce n'est pas rien dans le coin



Et là, après lieu-dit Lacapelle, c'est la descente dans la vallée du Lot, tant attendue. Cahors se profile Descente rapide (attention au trafic dans les virages), vertigineuse mais sur un billard : ça fait plaisir après 60 bornes sur des chemins de chèvres







Une fois en bas, à Cahors (chef-lieu du département) on est quasiment au pied du célèbre Pont Valentré, à voir

Nous concernant, après avoir traversé ce pont et fait un tour des berges du Lot, nous repartons faire la côte que nous venons de descendre Histoire de faire plus de 100 bornes nom de Dieu

Cette côte, c'est la côte de Roquebilière (2,3km à 7,5% avec des passages à 10%) : un sacré morceau avec 92 bornes dans les jambes

Je me contenterai d'un rythme de survie à 10,2km/h pendant un quart-d'heure (180W) On plastronnera un autre jour si vous voulez bien





Redescente puis un petit tour du centre de Cahors pour redécouvrir le secteur Difficile de trouver la gare (attention au peu de trains le weekend) avec les sens uniques, du coup une dernière bosse de 500m à 6-7% à se farcir Les berges du Lot sont franchement bien plus agréables que cette partie là de la ville Je tente un sprint sur une ligne droite : première fois depuis des années que je suis à deux doigts d'être perclus de crampes







Au final, remarquables paysages et des routes aussi difficiles qu'agréables Elles sont si exigeantes qu'on pourrait dessiner des parcours pour les pro tout à fait intéressants Je pense au Tour de France pour une étape de moyenne montagne piégeuse, mais aussi à la Route du Sud, et pourquoi pas à Paris-Nice ou à une nouvelle classique d'un jour





Au plan sportif, 103km, 4h28 d'effort, entre 1350 et 1850m de dénivelé positif selon les sources (Cronoscalada et Strava), 23,1km/h de moyenne, cadence moyenne de 77, 151W de puissance moyenne estimée, et 2430kcal En ratio D+ par kilomètre, c'est plus dur que le Tour de Lombardie ou Liège-Bastogne-Liège, qui plus est sur des routes bien plus difficiles, étroites et piégeuses

Une bien belle sortie pour conclure ma saison sur route 2015

Antoine_Blondin pour le Gruppetto, le 10/10/15.

[Cyro]

Super CR

[bullomaniak]

Antoine_Blondin qui interprète les watts comme ça lui chante tel un vulgaire Antoine Vayer.

Mais sinon tu sais, des routes sous-utilisées il y en a partout (l'ouest lyonnais bordel !).

[A_Blondinette]

Beau parcours
« Le Lot une surprise à chaque pas ! »

[Krowar]

Est ce que je pourrais avoir aussi une petite vignette?

[Akitsuki]

Yep, j'ai pas mal de trucs en cours pour le forum et ca en fait partie

Je vais essayer de faire les vignettes manquantes pour les CR ce week end

[Krowar]

Merci

Histoire d'en faire un sticker et de le mettre sur le frigo

[Akitsuki]

J'en ferai une petite pour le forum et une un petit peu plus grande pour toi alors

[vino_93]

GG Blondin 100 bornes dans le vent, faut avoir envie

[Akitsuki]

À lire ou relire avec plaisir :

Carnet de Route : Pau-Luchon, pour toucher la légende.

http://legruppetto.com/2015/10/pau-luchon-etape-legende/

[Panzer]

El Teide

J’avais prévu mon voyage à Tenerife fin septembre. Le cyclisme n’était pas ma priorité. J’avais fait un mois de septembre à 100km, sans motivation, et j’avais d’autres choses en tête à cette période. Grimper le Teide n’était pas ma priorité, mais mon esprit cyclisme est revenu et cela m’a donné de la motivation en octobre. Cependant, j’étais très inquiet sur ma forme et ma possibilité de vaincre ce monstre. Techniquement il fait 47km, mais le plus dur est concentré sur 33km (j'ai zappé le 1er km sur le profil).



Le dimanche, après avoir vomi mes spaghettis de la veille, je tente d’y aller. Mais après quelques hectomètres, je comprends que je n’arriverais pas au sommet. Je bifurque rapidement et prend un autre parcours, histoire de rentabiliser un minimum la location du vélo. Je passe par la vallée de San Lorenzo, qui offre quelques vues agréables.







Après avoir visionné Strava en cours de route, je décide d’effectuer la montée entre Granadilla et Vilaflor, une ascension modeste de 13,1km à 5,4% de moyenne. Je la fais toute tranquillement mais je suis malgré tout obligé de taper un peu dedans vers le sommet, la chaleur se fait sentir (30° de moyenne), le ciel est totalement bleu, la végétation est absente et il n’y a pas un souffle de vent.



Arrivé à Vilaflor, je descends les 22km pour revenir au point de départ.

https://www.strava.com/activities/430169285

Je remets ça pour demain. Malheureusement ma préparation n’est pas idéale... Je parviens quand même à garder mon repas de la veille dans l’estomac, je bois 1L d'eau avant de me coucher histoire de réhydrater mon corps, un Doliprane et je me couche pas trop tard.

Lundi, je me sens un peu mieux. La température est un peu plus chaude qu’hier mais le vent souffle, certaines rafales sont fortes. Je débute le col à l’aise vent favorable, mais au premier tournant, je me prends une rafale. J’aurais donc la plupart du temps vent défavorable durant les 21km jusqu’à Vilaflor. Je rallie cette ville en 1h47 en tentant d'en garder, en trouvant le temps très long, le paysage est un peu redondant, j'ai la vue sur l'océan et la vue plus haut est désertique. Ces 21km n’offre aucun abri au vent. Les 4 derniers km jusqu’à Vilaflor ne sont pas pentus, mais le revêtement me fait sentir sur le Tour des Flandres. J’hésite à m’arrêter pour prendre un sandwich à Vilaflor, je sais qu’il reste environ 12km pour rejoindre le « sommet Strava ». Après un instant d’hésitation, je continue car je pense avoir le vent favorable sur ces 12km.

Je me trompe. Ses 12,2km à 6,6% de moyenne sont pratiquement entièrement couverts par la végétation. Je ressens donc très peu ce vent favorable.



Sur le papier, la portion n'est pas exceptionnelle, mais j’ai trouvé cela interminable. Strava ne ment pas, j’ai roulé à 10,4km/h avec une fringale qui me pendait au nez au fil des kilomètres.

Je me sentais de plus en plus faible plus le temps passait. J’ai fait ce que je fais de mieux, serrer les dents et grimper au courage. Je me rends compte que j’ai fait une erreur de débutant au niveau du ravitaillement. J’aurais du prendre un petit sandwich à déguster rapidement, ça m’aurait causé moins de souffrance… J’ai mis près de 2h57’ pour grimper ses 32,7km à 6,4% de moyenne. Presque 3h d’efforts ! Je savais que ça allait être dur, mais je n’avais pas imaginé à quel point j’allais souffrir. C'était un effort inédit, quasiment deux fois plus long que la Glandon par exemple ! Je suis totalement ruiné physiquement, mentalement. Au sommet, la récompense, je peux enfin admirer un panorama digne de ce nom.



J’hésite à continuer car je suis sans eau, sans nourriture. Il reste moins de 15km, pas les plus durs, mais je suis détruit, au bout de moi-même. Je décide donc de redescendre 1500m plus bas, car j’ai vu qu’il y avait des fontaines. Je me précipite dessus et je bois un bidon en moins de 10 secondes devant un groupe d’une vingtaine d’Espagnols, l’air amusés. Affamé, je leur demande à manger, juste un bout de pain. Mais on me dit non, et ils font demi-tour en direction de leur caravane.

Quelques secondes plus tard, un couple de Suisse-Allemand me fait des signes. Il me dit que l’eau n’est pas potable… Je n’avais même plus la force de m'énerver contre ces Espagnols. Non seulement, il me refuse de me donner un petit bout de pain mais en plus, ils m’ont regardé boire de l’eau non potable en se moquant de moi…

J’avais vraiment envie de redescendre et d’arrêter, presque les larmes aux yeux. Mais le couple Suisse-Allemand va vraiment être extraordinaire avec moi. Ils m’ont à la fois donné de l’eau pour remplir mes deux bidons, mais ils m’ont aussi donné un vrai repas, avec un grand bout de pain, du poulet, des tomates. Je les remercie encore pour ce geste, tellement humain et touchant, car c’est ce qui m’a permis de continuer et d’entrer dans un « nouveau monde ».

Le ravitaillement a tout de suite porté ses fruits. Sans trop forcer, je roule 30" plus vite le dernier km. Après le sommet Strava, je descends pendant 5km et le paysage change complètement. Je suis obligé de m’arrêter pour admirer le paysage.



Et je m’arrêterais encore souvent les 10 derniers km pour admirer ce paysage totalement sublime. C’est subjectif, je suis tombé amoureux du Galibier versant Nord, mais le Teide, c’est un bon cran au-dessus. C'est trop bon de souffrir dans ces conditions.










La température est bonne, on est en novembre et il fait 20° à 2300m au dessus de la mer ! L’altitude se fait sentir dans les efforts et l’état de la route est parfois catastrophique sur certaines petites portions. Mais avec ce panorama exceptionnel, impossible de faire demi-tour, je fonce jusqu’au sommet, le sourire aux lèvres. C'est incroyable de partir du niveau de la mer et de se retrouver aussi haut "rapidement".




Le retour contient quelques coups de culs que je passe tranquillement. Je croise 5 maillots Sky dans la redescente, ils se dirigeaient tous vers le fameux Hôtel Parador, j'ai eu du mal à reconnaître les coureurs mais je suis pratiquement sûr d'avoir croisé David Lopez qui m'a salué.

Les 33 derniers km de descentes sont très agréables, à l’exception des 4km dégueulasses après Vilaflor qui ont fait souffrir mes poignets. Sur le final, on a vraiment l'impression qu'on va plonger dans l'Océan. J’avais décidé de me lâcher dans cette descente et je crois que j’ai fait la meilleure descente de ma vie, j’ai fait mon nouveau vitesse de record (65km/h) et j’aurais pu descendre à 45 de moyenne si je n’avais pas été gêné à certains endroits. C’est faible par rapport à d’autres, mais quand je pense que j’ai descendu la plupart des cols à 30/35 de moyenne, c’est un progrès.

https://www.strava.com/activities/430169392

Tenerife a été en tout point une excellente expérience pour moi. On est en été toute l'année et on comprend facilement pourquoi tant d'équipes viennent sur les hauteurs du Teide. C'est vraiment l'endroit idéal pour grimper des cols "hors-saison", on trouve des ascensions simples et d'autres plus exceptionnels. Définitivement, c'est mon endroit préféré de 2015. Cette fois, le chapitre 2015 est définitivement clos. Je rejoindrais Nice pour le Nouvel An chez un ami, j'espère que le temps sera pas trop mauvais.

[Leinhart]

Waow Panzer tu viens de me faire sacrément envie
C'est cher la location d'un vélo correct là bas ?
Ca pourrait être une idée pour des vacances courtes !

Chapeau en tout cas, c'est un sacré morceau, encore plus quand on est un peu à court de forme

[Panzer]

50€ pour deux jours.
Un petit stage à Tenerife juste avant le Tour des Flandres, ce serait top.
Les conditions sont idéales pour le cyclisme, le temps est doux toute l'année, la pluie est rare, et il y a beaucoup de relief avec le Teide bien sûr, mais plein d'autres petits cols vers le Sud.
Le prix de la vie est bas (par rapport à Paris) et tu n'auras pas le temps de t'ennuyer, entre les différentes plages, toutes les activités, les possibilités de randonnées, les différents paysages, la vie nocturne, le coucher de soleil paradisiaque etc...

[bullomaniak]

Un petit stage à Tenerife juste avant le Tour des Flandres, ce serait top.

Ça avait tellement bien marché pour la Sky.

http://www.velochrono.fr/actu/2013/preparer-les-classiques-aux-canaries/

[Boudini]

Bravo, ça fait rêver !

J'ai pas bien compris si tu auras un vélo à Nice, mais tu arrives quand ?

[Leinhart]

50€ pour deux jours.
Un petit stage à Tenerife juste avant le Tour des Flandres, ce serait top.
Les conditions sont idéales pour le cyclisme, le temps est doux toute l'année, la pluie est rare, et il y a beaucoup de relief avec le Teide bien sûr, mais plein d'autres petits cols vers le Sud.
Le prix de la vie est bas (par rapport à Paris) et tu n'auras pas le temps de t'ennuyer, entre les différentes plages, toutes les activités, les possibilités de randonnées, les différents paysages, la vie nocturne, le coucher de soleil paradisiaque etc...

Idée de vacances soumise à Leinhartine, mais je serais capable d'y aller tout seul dans tous les cas

[Panzer]

Bonne idée d'y aller quoiqu'il en soit. J'ai encore pas mal de coins à explorer, mais Tenerife est l'endroit où j'aimerais le plus revenir. J'ai une revanche à prendre sur le Teide, dire que je visais les 2h30.
J'étais parti avec 2 autres personnes, histoire qu'elles ne s'ennuient pas pendant mes sorties à vélo. Il faut avoir le sens des priorités. Au final c'était génial, mais comme tu es en couple, c'est différent.

@Boudini, je prendrais pas mon vélo. Mais si je vois qu'il fait pas trop mauvais (>10°), je louerais certainement un vélo le samedi pour aller grimper, je pensais au Col de Vence par exemple. Tu seras à Nice à cette période ?

[Boudini]

Le samedi 28 ? Je devrais normalement y être oui.
Il fait général un peu plus de 10° à cette période là bas, avec une journée ensoleillé il peut même faire très bon, d'autant plus que le col de Vence est totalement au soleil !

[Panzer]

Le samedi 28 ? Je devrais normalement y être oui.
Il fait général un peu plus de 10° à cette période là bas, avec une journée ensoleillé il peut même faire très bon, d'autant plus que le col de Vence est totalement au soleil !

Le samedi 2. Je m'attends pas à avoir de bonnes jambes à cette période.

Tant mieux alors, je croise les doigts pour avoir un temps ensoleillé, j'aurais pas la motivation sinon.

[Boudini]

Le samedi 28 ? Je devrais normalement y être oui.
Il fait général un peu plus de 10° à cette période là bas, avec une journée ensoleillé il peut même faire très bon, d'autant plus que le col de Vence est totalement au soleil !

Le samedi 2. Je m'attends pas à avoir de bonnes jambes à cette période.

Ah merde je pars le 30