Pas une grosse semaine :
Les révoltés de l'an 2000, de Narciso Ibáñez Serrador (1976) : Un couple de touristes anglais se retrouvent sur une île au large de l'Espagne qui ne semble peupler que d'enfants. Après une ouverture de film pour le moins déstabilisante, on tombe sur un film d'horreur plus "classique". J'ai été un peu déçu, peut être que j'en attends un peu trop étant donné sa réputation et l'ouverture. Ca reste un très bon film, pas si classique que ça, en plus un film d'horreur en plein journée, très lumineux, c'est déjà suffisamment rare mais être appréciable, d'autant plus qu'ici l'image est vraiment belle. Et puis il y a surtout ce sous texte sur l'enfance, pas inintéressant mais c'est justement là où j'attendais à avoir plus de choses à me mettre sous la dent. A revoir d'ici quelques temps.
La dernière corvée, de Hal Ashby (1973) : Deux marins doivent en escorter un troisième en prison, mais vont en chemin lui laisser profiter de ces derniers instants de libertés. Une comédie douce amère. Surtout amère quand même, une profonde mélancolie (voire tristesse) traverse tout le film, qui m'a pas mal décontenancé. Mais le film m'a bien emporté, avec ses personnages touchant, ses moments simples.
Il maestro de Vigevano, de Elio Petri (1963) : Un instituteur va se retrouver prix au piège de sa condition social, avec notamment un fils qui veut travailler et une femme qui souhaite s'enrichir. Le film s'inscrit au milieu de ce qui est appelé la "trilogie du travail" de Elio Petri, comprenant
Les jours comptés (1962) et
La classe ouvrière va au paradis (1971).Beaucoup aimé cette comédie italienne bien grinçante, qui m'a pas mal rappelé
Une vie difficile de Dino Risi sorti deux années plus tôt. On y retrouve à nouveau Alberto Sordi qui ne trouve pas sa place, et qui se bat avec les autres et lui même pour conserver une sorte de dignité bourgeoise (là où il cherchait à conserver ses principes et idéaux dans le Risi). Les points communs entre les deux films sont peut être dû au fait qu'initialement c'était un projet de Risi, et que Petri bossait lui sur
Les Monstres, et qu'ils ont fini par "échanger" les projets. On est à nouveau confronté à des personnages assez peu aimables, tous avec leurs faiblesses montré de manière assez crue, reflet d'une époque charnière dans l'histoire de l'Italie. Ce qui en fait une comédie passionnante mais pas des plus "faciles" à regarder pour autant (mais quand même nettement plus accessible que le très bon, mais très "âpre",
La classe ouvrière va au paradis).
Spider-Man: New Generation, de Bob Persichetti & Peter Ramsey & Rodney Rothman (2008) : Un nouveau spider-man va se retrouver à devoir apprendre rapidement le "job" auprès de multiples Spiderman d'autres dimensions. Un film qui vaut surtout pour son parti pris graphique, formel, dans un style que je n'avais jamais vu, qui joue clairement la carte du comicbook. A ce niveau c'est très réussi. Ca en fait peut être parfois un peu trop, mais ça fourmille d'idée, c'est sympa. Le rythme est assez frénétique, mais ça ne m'a pas trop dérangé. Bref, le meilleur film Spiderman depuis les Sam Raimi (qui reste évidemment inégalé, Tobey & Kirsten 4ever !). Vu que ça met en scène Miles Morales j'espérais voir davantage son colloc très présent au début des comics du perso. Peut être pour le prochain film.
J'ai aussi vu deux courts métrages
Wallace & Gromit (un de 1989 que j'avais déjà vu enfant, et une de 2008), toujours très sympa