Tazio a écrit:Un chrono dans les premiers jours de course, ca aurait été bien oui. Après, de là à mettre un chrono de 50 bornes, je trouve ca excessif. De nos jours, les différences de niveau en montagne et les écarts sont de plus en plus minces sur le Tour. Mettre un chrono de 50 kilomètres dans les premiers jours, ca créera des écarts de plus de 2 minutes et verrouillera la course. Même avec des attaques de grimpeurs, c'est difficile de combler de tels écarts, surtout face à des armada comme Jumbo ou Ineos.
Mais j'aurais été favorable à un chrono de 30 bornes en étape 3 ou 4.
Est-ce que les écarts sont mince parceque ça n'attaque qu'à la flamme rouge? Ou est-ce que ça n'attaque qu'à la flamme rouge parceque les écarts sont mince?
Vous avez 2 heures
Le problème actuellement c'est que l’affrontement entre leader se fait sur des temps d'effort assez court, où les différence en w/kg sont très resserrées. C'est la fatigue qui va amplifier ou faire apparaitre les différences, et pour faire apparaitre cette fatigue, il faut faire la course, ya pas de miracle. Mais ça implique fatalement de s'exposer soi même à la fatigue et autant les paramètres "frais" (PPR notament) sont bien connu des coureurs et de leurs staffs, autant quand on arrive dans cette zone de fatigue c'est bien moins maitrisé ce qui ajoute l'incertitude au risque inhérent à des tactiques agressives.
Tazio a écrit:Sinon, lu sur Eurosport :
Incontestablement, la longue coupure imposée par la problématique sanitaire a contribué à tuer dans l'œuf le potentiel du tracé imaginé par Christian Prudhomme et surtout Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours chez ASO. "Après le confinement, a estimé jeudi le vainqueur du jour Alexey Lutsenko, ça a été vraiment difficile d'être dans le rythme. Je m'en suis rendu compte sur le Dauphiné. Même sur le Tour de France, on ressent bien que le peloton n'a pas couru pendant plusieurs mois".
"Ils ne savent pas du tout où ils vont, ça gère un peu", constate Gouvenou, reconnaissant avoir tracé un "Tour très difficile". Trop ? Ou trop, trop tôt ? Peut-être. "Il faut être patient et attendre la deuxième partie du Tour", a martelé Pinot. "Le Tour est très long, tout le monde veut garder des réserves", confirme le tenant du titre Egan Bernal. L'expérimenté Pierre Rolland va même lui loin : "Tout le monde a vraiment peur de la troisième semaine. Et on a eu un début de Tour difficile".
Et maintenant, on fait quoi ? On attend les Alpes en troisième semaine ? Le Grand Colombier juste avant ? Ce week-end, les Pyrénées arrivent. Deux grosses étapes, mais sans arrivée au sommet. Les premières escarmouches pourraient se produire dans le massif sudiste, mais attendez-vous plus à une sélection naturelle par l'arrière qu'à de grandes envolées. Même Thierry Gouvenou n'est pas très optimiste : "On va voir si des gens vont avoir envie d'attaquer. Mais je pense qu'ils vont rester assez tranquilles". L'unanime mantra de ce Tour 2020 pour l'instant.
Le confinement n'a pas empéché d'avoir un gros niveau sur les courses de reprise, bien au contraire. Je trouve que c'est une mauvaise explication.
Et je ne dirais pas que le Tour est trop difficile, mais il est "mal difficile". Orcière, Aigoual, Puy-Mary, Villard de Lans, 4 étapes de moyenne montagne qui finissent au sommet c'est inutile et redondant. Sur ces 4, tu en garde une, tu change le tracé des 2 autre pour de la moyenne montagne arrivant en plaine et tu remplace la dernière par une étape pour sprinter et c'est déjà bien mieux (perso je garde Aigoual tel quel et Orcière devient sprint ,ou mieux, clm. ainsi la Luzette voit son intérêt rehaussé en tant que premier test). En contrepartie sur l'étape de la Loze, on rajoute un col avant la Madeleine (Grand Cucheron en version simple, Glandon en version had
) et on fait l'arrivée à Méribel après être redescendu par Courchevel.
On peut parler de l'étape du GC aussi, où on a l'impression qu'ils ont cherché à faire la succession la moins logique possible
(rien que monter par Anglefort au lieu de Culoz fait gagner presque 10 bornes de transition, alors j'imagine que Culoz paye une partie et voulait être mis en valeur, mais dans ce cas là, autant arriver dans la ville, une arrivée au sommet en moins n'aurait pas fait de mal), donc on a une étape qui est certes dure mais difficilement exploitable autrement qu'avec un gros train puis attaque dans la dernière montée. Donc on retombe sur la question des écarts, ils y resteront sans doute contenu