Murungaru a écrit:Pas forcément le beau temps me concernant, plus quelques jours de congés à droite à gauche et le visionnage toujours en cours des deux dernières saison du Bureau des Légendes.
J'ai quand même vu des choses sympas (et d'autres moins) :
La lutte des classes, Michel Leclerc (2019) : une comédie "sociale" avec Edouard Baer et Leila Bekhti qui a ses bons moments (notamment car sa touche parfois assez juste dans la description d'une certaine partie de la population) mais quand même assez poussive.
Pique-nique à Hanging Rock, Peter Weir (1975) : un classique du cinéma australien. Faut adhérer à l'ambiance très contemplative, aux nombreux ralentis, à la photo éblouissante (dans les deux sens), à l'acting, mais si on rentre dedans comme ce fut mon cas c'est génial. Le film est découpé en deux partis assez différente dans le style. J'ai déjà hâte de le revoir car il y a je pense beaucoup d'éléments à relever à droite à gauche, de sous texte à creuser, etc. Le genre de film qu'on a envie de revoir et d'analyser.
30 jours de nuit, David Slade (2007) : Un film d'horreur/ de vampire qui se regarde, mais sans plus. Disons que c'est sympa parce que ça se passe dans un bled en Alaska, ça change un peu, les vampires sont légèrement originaux aussi, mais bon ça reste très très classique et on voit a peu prêt tout venir. Mais le plus gros défaut c'est son titre et son idée de base : c'est censé se passer durant les 30 jours où il fait tout le temps nuit dans ce coin d'Alaska. Sauf qu'on a l'impression que tout se passe en une nuit, en 12h à peine. Cet aspect est vraiment très mal géré, pour ne pas dire quasi absent, ils doivent évoqué les questions de vivres un ou deux fois mais on ressent jamais le temps qui passe en dehors d'inscription à l'écran pour égrainer le temps.
After Hours, Martin Scorsese (1985) : une sympathique comédie de Scorsese, qui elle se passe vraiment en 1 nuit, et pour le coup elle parait bien longue pour son protagoniste principal qui enchaîne les galères, les rencontres surréalistes et les quiproquos
Venise n'est pas en Italie, Ivan Calbérac (2019) : toujours du mal à résister à un film de Poelvoorde C'est clairement pas génial, mais je m'attendais probablement à pire. C'est du basique, une comédie familiale avec de bons sentiments, une histoire d'amour de jeunesse, une famille qui fini soudé à la fin. Ca joue pas toujours très bien (pour être gentil) mais comme d'hab Poelvoorde m'a fait marrer et j'ai quand même passé un moment sympa.
La folle ingénue, Ernst Lubitsch (1946) : mon premier Lubitsch si je ne dis pas de bêtise. Très bon. On sent évidemment l'influence qu'il a eu sur Wilder (qui était il me semble très fan et qui a scénarisé certains de ses films) notamment dans cet humour très mordant, jamais loin de la satire sociale.
Pique Nique à Hanging Rock m'a fasciné mais je ne sais pas si j'aurais envie de le revoir justement. J'ai eu la chance de le découvrir au cinéma, je ne m'attendais absolument pas à un film aussi éthéré... J'aurais trop peur d'être déçu en le voyant sur un petit écran tout en sachant à quoi m'attendre
Sinon, de Lubitsch, je n'ai vu que Jeux dangereux (To be or not to be) que je recommande chaudement