Entre Seine et Eure
Vernon > Vernon, 199 km - D+ 2800m - GPX
I- Genèse du tracé
L'élaboration de ce parcours s'est faite presque naturellement : dès nos premiers échanges, il nous a paru essentiel de conserver l'esprit du Trophée des grimpeurs, en présentant un parcours exigeant mais faisant plutôt la part belle aux puncheurs complets qu'aux purs grimpeurs. Pas de hautes cimes, pas de longs cols...du #vraicylisme néanmoins.
Première entorse à la tradition, notre épreuve ne se déroule pas en circuit...pour autant, nous avons choisi de placer le départ et l'arrivée dans la même ville, tout en conservant une boucle finale après le premier passage sur la ligne d'arrivée. Deuxième entorse, pas de Chanteloup, d'Argenteuil ou de Sannois, anciens sites d'accueil du Trophée des grimpeurs, mais une filiation préservée avec un parcours décrivant une large boucle autour des bords de Seine, entre le département de l'Eure et l'Île-de-France.
II- Présentation du parcours
Les 199 km de ce parcours se déroulent entre les rives de la Seine et celles de l'Eure, à cheval sur trois départements. La course est voulue sans temps mort, avec des côtes tout au long du tracé.
De Vernon à Gaillon, dans les 60 premiers kilomètres, nous trouvons un échantillon de côtes qu donneront le ton de la journée : parfois courtes et pentues, parfois longues et roulantes, toutes comportent une plus forte pente dans leurs premiers mètres. On va ensuite chercher le premier secteur clé de ce parcours, avec une succession rapprochée de quatre côtes autour des Andelys. Cet enchaînement est d'autant plus intéressant qu'il précède un long passage sur un plateau à découvert, où le vent pourrait donc jouer un rôle décisif et durcir encore la course. On retrouve un secteur similaire à la sortie de Corville, une dizaine de kilomètres plus loin.
Dès lors, les coureurs continuent d'évoluer sur des routes en toboggan, où l'on rencontre parfois de fortes pentes, mais toujours des routes étroites.
Nouveau secteur clé, où la course pourrait se jouer, à l'entrée des 35 derniers kilomètres. Les coureurs viendront buter sur la terrible pente du mur de La Roche-Guyon, d'autant plus difficile que l'entrée du mur se fera dans un virage en épingle. Les cassures se feront naturellement et il sera très difficile de recoller ou d'organiser une poursuite avec la présence de deux autres talus dans les kilomètres qui suivent. Dernier "assaut" avant de rejoindre Vernon, la côte de Giverny, l'une des plus sélectives de la journée, à 20 kilomètres de l'arrivée.
La boucle finale comporte les deux dernières difficultés, d'abord la côte des Religieuses, puis une autre montée sèche et sinueuse sur les hauteurs de Vernon. Il faudra être habile dans les rues de la cité normande pour rejoindre l'arrivée en vainqueur.
Le final détaillé :
III- Côté tourisme
Vernon :
Sur la route :