Marco Baratoli se confie - 40 Chapitres à lire

[Adramelech]

Pour l'instant, je n'ai rien compris

[France]

Pour l'instant, je n'ai rien compris

Tu n'as pas compris quoi ?

Personnellement j'ai du mal à accrocher à cause des temp mais j'attends de voir la suite

Je fais des fautes de passé ?

[Adramelech]

Pour l'instant, je n'ai rien compris

Tu n'as pas compris quoi ?

non en vrai, c'est juste que je lis en diagonale
si je me concentre un peu plus ça devrait le faire

[France]

Pour l'instant, je n'ai rien compris

Tu n'as pas compris quoi ?

non en vrai, c'est juste que je lis en diagonale
si je me concentre un peu plus ça devrait le faire

Alors un résumé rapide s'impose

L'histoire est racontée par le journaliste (pas encore de nom donné) 5 ans après les faits, comme indiqué au début de chaque post. Dans la rue, il rencontre un SDF qui s'avère être un ancien manager d'une équipe italienne (de 2021/2023 à 2038/40). Ils se donnent rendez-vous pour le lendemain afin d'aborder la vie du SDF, Marco Baratoli. Il raconte son enfance, etc. Puis le journaliste le questionne sur sa carrière cycliste (ratée la carrière). Alors, Baratoli lui parle de ses débuts et de son seul amour (décédé(e) et des problèmes qui s'ensuivront.

J'espère avoir été clair

[Bad_Neos]

Je te conseille de relire tes chapitres pour voir que certains endroits ne concordent pas trop / manquent de fluidité, en tout cas de mon point de vue

[France]

Je te conseille de relire tes chapitres pour voir que certains endroits ne concordent pas trop / manquent de fluidité, en tout cas de mon point de vue

Ah oui, effectivement. J'ai du mal raccordé le tout et relire.

Merci

[France]

Marco Baratoli se confie

Chapitre 3: La Carrière Ratée

Seaside, Florida le 7 décembre 2047,
À propos du 25 Juin 2042 à Naples,


Je revins chez moi, ce soir-là, avec mille questions tournant et s'emmêlant dans ma tête: Pourquoi avait-il-dit que mon patron faisait partie de la Camorra ? Était-ce vrai ? Comment le savait-il ? Qu'avait donc fait Baratoli pour avoir raté sa carrière ? Quels problèmes avait-il causés ? J'entrepris de nombreuses recherches sur internet, fouillai minutieusement les réseaux sociaux de l'époque, les journaux, des sites spécialisés, des forums... Tout ceci me prit des heures pour un résultat nul. Je n'avais presque rien trouvé de probant sauf que mon patron avait bien un lien avec Baratoli. Je le vis poser à ses côtés le temps d'une photo en haut du Pausilippe, la colline qui abrite le tombeau du poète Virgile.


Cette fois-ci, le lendemain, j'arrivai après Baratoli au rendez-vous. Il était déjà servi et parlait avec le serveur, un italien avec une barbe de trois jours. Je l'entendis dire:
-"Ah, le voici qui arrive ! En retard d'une minute, ah la ponctualité selon les journalistes !" Puis il me susurra à l'oreille: "Le serveur nous apprécie, il est prêt à nous faire de bons prix sur le vin, mais en échange, il réclame une critique favorable dans votre journal."
-"Oulah ! Je ne suis pas contre parce que ce café est très sympathique mais sachez que cela n'entre pas dans mon domaine de compétences, et que mon journal se spécialise dans le sport. Vous devriez le savoir puisque vous avez poser avec mon patron en 2039, en haut du Pausilippe." lui répondis-je du tac au tac.
-"Ah oui. Je vois que vous avez cherché un paquet de choses. Mais reprenons notre histoire, nous nous égarons." philosophia-t-il
-"Bonne idée" lui répondis-je passablement énervé.
-"Alors, voilà, nous sommes maintenant en 2004, j'ai toujours mon emploi dans la restauration même si je n'y travaille qu'un jour sur deux. Je me maintiens à niveau malgré ma tristesse, je m'entraine quotidiennement jusqu'à 10 heures par jour. Le vélo permet de canaliser mon trop plein d'énergie, mais j'érupte régulièrement. Après deux-trois courses de début de saison dans les Canaries, mon équipe, la meilleure des îles, parvient à se faire inviter sur le Trofeo Luis Puig, uencourse de l'Europe Tour habituellement réservée aux sprinteurs. Cependant, cette année, l'ascension traditionnellement la plus difficile de la course, le Col de Rates, n'était qu'à 25 km de la fin, donc je fis partie de l'équipe. Je ne parvins pas à prendre l'échappée matinale. Ça frottait et roulant;ait tellement plus vite que sur le circuit des Iles Canaries, je luttais pour m'accrocher au peloton, comme la majorité de l'équipe.Je me résolus à attaquer dans la dernière côte. J'ai attaqué au plus fort de la pente, dans du 8%, les jambes me brûlaient, le feu s'emparait de moi. Oscar Freire suivit mon attaque tout comme une grappe de coureurs. Dans la descente, pourtant peu technique, le coureur devant moi chuta et m'emmena avec lui. Et digne d'un de mes futurs protégés, je craquai, je lui ai jeté le vélo de Pantani cassé dans la tête. Il le prit en pleine face, et son nez devint aussi rouge qu'une tomate après coup. Nous abandonnâmes tous deux. Le lendemain, la police vint toquer à la porte de ma chambre d'hôtel, et ce n'était pas seulemntpour ce que j'avais fait à ce pauvre Rodrigo Roletoan."

[Alessiocortez]

Oh mais ce tempérament de feu , ça me rappelle le responsable de la non-victoire d'Alaph à Bergen.
Il est quand même très instable psychologiquement, et si en plus il se mêle d'affaires obscures, ça va pas s'arranger pour lui ...

[LeSuisse]

L'Espagne, terre des néo-pro ténébreux

Début de carrière vraiment très difficile...

[France]

Marco Baratoli se confie

Chapitre 4: L'Exil Forcé

Seaside, Florida le 9 décembre 2047,
À propos du 25 Juin 2042 à Naples,



-"Vous êtes sérieux, vous l'avez vraiment frappé ? Et que s'est-il passé cette nuit là ?" lui demandai-je.
Mon instinct de journaliste me vida dans cette question, je ne pus m'empêcher de m'emporter légèrement et de demander un bon nombre de détails inutiles, et de l'avoir fait répéter 2 ou 3 fois son histoire.
Il me lança un sanglant:
-"Vous allez vous calmer, je raconte, vous enregistrez, ou je ne sais quoi d'autre, laissez moi finir mon récit."
-"Soit, vous en étiez à ce qui s''est passé ce soir là."
-"Merci. Comme je l'ai dit précédemment,je lui ai jeté mon vélo cassé dans la figure. Il ne me dénonça pas, après faut dire qu'il ne pouvait plus vraiment parler. Ce soir là, l'équipe et moi allâmes en boîte pour fêter notre participation au Trofeo Luis Puig. Je ne pouvais pas cacher mon dépit de ne pas avoir pu finir la course. Vers 2 heures du matin, un homme ou plutôt un géant m'aborda et me lança:"Toi, l'italien, que fais-tu là à boire notre alcool, retour manger des pâtes." Sa bande l'encouragea. Il harangua la foule massée autour de nous. Je lui répondis: "Au moins, je n'empeste pas autant que toi l'alcool." Soudain, il décocha une puissante droite dans ma tempe, je fus sonné. Alors, je répondis en lui donnant deux coups de pied, peu académique dans le ventre, avant de le couvrir de coups. Il tomba dans les pommes très rapidement. Voyant ce que j'avais fait, je m'enfuis hors de la boîte, un coéquipier me suivit. Attrapant le premier vélo sous ma main, je lui échappai. Je me réfugiai dans la chambre d'hôtel et le lendemain matin la police vint me cueillir.

Ils m'emmenèrent au commissariat et m'interrogèrent sur le déroulé de la soirée. J'ai répondu aux questions sans mentir et franchement, cependant, je ne les avais pas convaincus. Je passai ma première nuit en cellule, la première d'une longue série qui allait s'étendre jusqu'à pas longtemps. Le lendemain, j'eus le droit à un avocat. Un vieux juge, proche de la retraite, passa et m'informa des chefs d'accusations conservés: trouble de l'ordre public et violences volontaires. J'écopai de 3000 € d'amende, 5000 € en cas de récidive. La spirale négative se poursuivit quand mon équipe m'informa de mon licenciement. Je pris alors la décision de rentrer au pays me ressourcer et gagner de l'argent avant de repartir. Jamais, je n'avais pris autant de plaisir à gambader et à rouler dans Naples. Mais la compétition me manquait. L'Afrique et l'Asie me faisaient les yeux doux, m'attiraient. Je signai alors dans l'équipe taïwanaise Giant Asia Racing qui possédait un projet ambitieux, axé sur la gagne du classement général de l'Asia Tour. Qui ne rêve pas de courir en bord de mer avec un fin croissant de sable blanc immaculé sur sa droite, et des Manguiers sur sa gauche. Bon c'est vrai, il faut s'adapter au climat de là bas. Fin Juin 2004, je partis en direction de Hong-Kong, afin de débuter une nouvelle vie en Extrême-Orient

[Chava]

C’est sympa à lire, hâte d’en savoir plus !

[France]

C’est sympa à lire, hâte d’en savoir plus !

Merci beaucoup

La suite dans la soirée ou demain.

[LeSuisse]

Cogner quelqu’un en Espagne puis partir en Asie, ça me rappelle quelqu’un

Hâte de voir ce qu’il donnera sur un circuit moins relevé!

[France]

Cogner quelqu’un en Espagne puis partir en Asie, ça me rappelle quelqu’un

Hâte de voir ce qu’il donnera sur un circuit moins relevé!

Pete Walsh évidemment
Leurs carrières se ressemblent beaucoup en tout cas, pour l'instant.

Pas que du bon sur l'Asia Tour, il sera toujours fidèle à sa personnalité.

[France]

Marco Baratoli se confie

Acte 2, Chapitre 2, L'interview du renouveau

Seaside, Florida le 10 décembre 2047,
À propos du 25 Juin 2042 à Naples,


On se sépara sur ces mots, moi méditant sur ses propos, et lui ne sachant pas où dormir ce soir-là. Je ne proposai même pas de l'inviter chez moi pour passer une nuit.
Je ne pus trouvé le sommeil, toujours torturé par les actions commises par Baratoli. Alors, j'allumai mon ordinateur et cherchai l'annonce de l'arrivée de Baratoli à Taïwan. Enfin, je trouvai. Une dépêche annonçait la venue du coureur italien Marco Baratoli chez Giant Asia Racing. Un lien menait à un.e interview de mon ami Baratoli. Là voici, c'était du Baratoli tout craché.

Journaliste: Monsieur Baratoli, pouvez vous vous présenter en quelques phrases ?
Baratoli: Alors voilà, je suis un Italien, plus précisément un Napolitain, ce n'est pas pareil, qui après un tour du monde avorté, s'installa en Espagne, sur l'île de Tenerife. C'est là-bas que j'ai commencé ma carrière cycliste, en raflant tout sur mon passage, les Espagnols m'appelaient le nouveau Pantani et pas seulement à cause du vélo. Puis, comme j'ai eu envie de changer d'air après une mésaventure, j'ai décidé de rejoindre Giant Asia Racing.
Journaliste: Mais pourquoi ce choix ? Pourquoi avoir jeté son dévolu sur l'Asia Tour et la Giant Asia Racing ?
Baratoli: Pour le challenge évidemment et pour revenir encore plus fort en Europe. Je sens que je peux apprendre énormément ici avec un encadrement toujours à l'écoute et des conditions parfaites pour produire un bon vélo. Je veux me faire ambassadeur du beau vélo, du vélo italien, être l'héritier de Pantani, mon idole. Il faut révolutionner l'Asia Tour en le rendant plus attractif et compétitif, et je pense être le bon homme pour le faire. Je sens que je vais tout remporter ici et apprendre aux autres coureurs à faire du vélo, sans les petites roues je précise.
Journaliste: Parlons-en de Marco Pantani, dit "Le Pirate". Quelle a été votre réaction à sa mort ?
Baratoli: De la tristesse comme tous ses fans. C'est un pan du cyclisme italien qui s'en va. Il ne m'a jamais croisé mais je vous assure que sans lui, je ne serais pas là à vous parler. Pour moi, le meilleur moyen de le célébrer, c'est de le dépasser et je pense en avoir les moyens. Je suis le meilleur tout simplement.
Journaliste: Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à nos questions et bonne chance pour la saison à venir.
Baratoli: Tout le plaisir était pour moi.

Je ne pus pas être dégoûté par cet.te interview de Baratoli. Non seulement il mentait comme d'habitude mais son arrogance avait atteint son summum. Je n'arrive pas à imaginer la tête du journaliste pendant l'interview et les changements de moues qu'il a faits. S'était-il renseigné avant ou son journal l'avait-il dépêché à la hâte pour s'assurer sa première réaction. Je souhaitais que le lendemain arrive rapidement afin de savoir ce qui s'était passé en Extrême Orient. Et je pouvais être sûr que la vie n'allait pas être rose.

[Alessiocortez]

Il faudrait créer le Gruppetto Recit Universe , avec des récits qui s'entrecroupent, des personnages récurrents , ça pourrait être très sympa

Baratoli en Asie , à voir ce que ça va donner , mais quelques chose me dit qu'il va vite prendre la grosse tête

[LeSuisse]

Bon au moins il avoue pour le vélo de Pantani... faute avouée, à moitié pardonnée

Ca promet cette arrogance, il va vite fait se faire remettre en place par les contis australiennes et sud-coréennes (probablement). Et super les mensonges dès son premier interview Sacré personnage

Il faudrait créer le Gruppetto Recit Universe , avec des récits qui s'entrecroupent, des personnages récurrents , ça pourrait être très sympa

Baratoli en Asie , à voir ce que ça va donner , mais quelques chose me dit qu'il va vite prendre la grosse tête

Ca serait une super idée!! Je pensais faire ressortir Walsh dans le récit Alessandrini à un point où à l'autre, au niveau de la section ce serait une superbe idée, il y a pas mal de coureurs et équipes mythiques

[Bad_Neos]

ça c'est de l'interview excessive par rapport à ses performances

[France]

Marco Baratoli se confie

Acte 2, Chapitre 3, Cauchemar indien

Seaside, Florida le 10 décembre 2047,
À propos du 26 Juin 2042 à Naples,


Midi sonna et Baratoli arriva en haut du Pausilippe. Tel un suisse, il est toujours très ponctuel. Je l'interrogea immédiatement, sans lui laisser le temps de souffler:
- Alors cette première course ? Après les mensonges de l'interview, comment avez-vous fait pour montrer l'étendue de vos talents ?
- Je vois que vous vous êtes renseigné, une fois de plus. Ma première course en tant que membre de la Giant Asia Racing fut une épreuve par étapes en Inde afin de peaufiner ma forme et d'assure ma participation pour le Tour du Lac Qinghai. Le Tour du Kerala aujourd'hui disparu se divisait en 10 étapes et se disputait sur 8 jours. La course étant très montagneuse, mon équipe aligna ses meilleurs éléments afin de briller, dont moi en leader. Après 2-3 premiers jours très tranquilles, la montagne s'éleva face à nous. Les étapes, bien que courtes, affichaient un gros D+ et tutoyaient les sommets. Après une belle victoire sur la première étape de montagne, je pris le maillot de leader, ou plutôt le foulard de leader. Quelques étapes passèrent et la dernière étape arriva. Dépossédé du foulard la veille, je voulus tenter le tout pour le tout sur cette ultime étape plate. Bien que ce ne soit pas mon terrain, j'étais tellement plus fort que les autres que si je décidais d'attaquer, personne ne pourrait me suivre.
- Plus fort que les autres mais 2eme au général ne pus-je m'empêcher de remarquer.
- Parce que je l'avais fait exprès, pour montrer tout mon talent répondit-il très calmement.
- Ah, je vois.
- Je reprends, dès le départ, j'attaque, à tout vrai dire 70 kilomètres plats seul en tête ne me faisaient pas peur. Je m'étais bien échappé pendant plus de 100 kilomètres en solitaire. Au bout de 40 bornes, je me sens faiblir, je suis saisi de spasmes violents, la nourriture surement. Un complot orchestré par les Indiens pour que l'un des leurs remporte la course et non pas un étranger aussi.
- S'il vous plaît, retenez-vous. Pas de suppositions je vous prie, je sens que vous filtrez avec le racisme alors arrêtez-vous là.
- Après une petite pause, je repars avec le peloton. Voyant je ne peux plus rien faire, je demande à Tsun-Kuei Chen, un coéquipier de volontairement faire chuter le leader. Après quelques contestations que je tais avec la promesse de 1/4 de ma prime de vainqueur, il commet l'irréparable. À l'arrivée, je remporte le général. Le gars s'en est sorti avec 3 côtes cassées, la clavicule fracturée et la jambe gauche bien amoché. Et en plus, j'étais fier de moi, fier d'avoir gagné. Je n'avais pas le sentiment d'avoir fait quelque chose de mal, juste mon devoir: gagner l'épreuve. J'ai versé les sous sur le compte bancaire de Tsun-Kuei Chen immédiatement après l'épreuve. Il ne dit et ne dévoila rien à personne, trop honteux d'avoir été mon complice. Grâce à cette victoire, l'équipe m'aligna sur le Tour du Lac Qinghai où j'allais retrouver le meurtrier de ma femme, mon ancien coéquipier, pour ce qui allait être une course alléchante et pleine de rebondissements.

[Alessiocortez]

Un bel enfoiré , on dirait Cortès sur le recit Strava
Ça va chauffer sur le Quinghai , je sens qu'il va se battre et se faire virer vite fait de l'équipe. Ou alors l'autre va finir dans le ravin