Grand Départ dans la Province du Gelderland (ou de la Gueldre en Français) et arrivée finale dans la ville de Luxembourg.
Entre temps, la part belle aux différentes zones de chacun des 3 pays du Benelux, qu'on visite à différents stades de la course.
La partie initiale est volontairement plus "plate", même si de gros écarts pourront quand même y être fait.
Le contre-la-montre est mis en avant, avec une épreuve par équipes, une individuelle plate et une individuelle accidentée.
Il faudra être complet entre des aptitudes de rouleur et de puncheur. Il faudra faire face au vent assez souvent et la part collective sera importante.
Des capacités de flandrien sont inévitables pour savoir frotter dans beaucoup d'étapes, même sans pavé. Des capacités de sprinteurs seront importantes pour les bonifications.
1ère étape : Arnhem - Apeldoorn, 180 km
Les sprinteurs sont à l'honneur pour la première étape. Même si le Gelderland est très plat, une petite bosse a été trouvée en début d'étape. La quête d'un maillot pour (au moins) deux jours pourrait motiver des baroudeurs.
Ensuite, ce sera simplement une procession dans les paysages très verts de cette province du coeur des Pays-Bas, même si cela pourrait s'animer dans les 20 dernières minutes, avant même la préparation du sprint final.
Le dernier sprint, puis surtout les bonifications à 11 kilomètres du but pourraient tenter quelques coureurs. Quant au final en lui-même, le tracé urbain devrait étirer le peloton, avant un ultime virage à angle droit menant à une ligne droite finale de 2 km.
2ème étape : Arnhem - Nijmegen, 21 km (CLM par équipes)
Compromis trouvé pour la distance : pas trop long pour ne pas trop peser sur le général, mais suffisament long pour tout de même avoir déjà son rôle.
Le tracé est assez linéaire. La seule spécificité est le petite bosse prise en relance dans le final, à l'approche du centre-ville de Nijmegen.
3ème étape : Doetinchem - Groningen, 210 km
Cette étape est une des quatre de plus de 200 kilomètres, mais elle est de loin la plus facile. Sur la partie la plus orientale des Pays-Bas, direction le nord, sur un terrain très plat.
Sur le passage, une côte a été mise. L'échappée y sera formée depuis bien longtemps. Contrairement au premier jour, rien de posé dans la dernière heure, afin d'assurer à 100 % un sprint massif.
Le final urbain amène de nombreux virages dans les 5 derniers kilomètres, qui se suffisent à eux-mêmes en terme de nervosité, avant une ligne droite finale de 900 mètres.
4ème étape : Leeuwarden - Almere, 185 km
On peut difficilement affirmer à l'avance la présence de bordures. Mais cette étapes, tracée majoritairement sur des routes qui étaient la Mer du Nord il y a 2 siècles devraient connaître une animation de ce style.
Entre polders et digues, on est exposé en permanance et les routes sont de simples lignes droites, avec des changements de direction pour aller d'une à l'autre. De plus, les deux premières digues sont situées entre deux lacs, restes de la mer.
Seule la dernière n'a un plan d'eau sur que un de ses deux côtés, mais cela continuera à être une course très rapide avec une immense importance pour le vent. Les bonifications seront à 7 kilomètres de l'arrivée, puis dans le final, deux virages à angle droit sont présent à 1400 et 800 mètres de la ligne.
5ème étape : Amersfoort - Alkmaar, 179 km
Retour au calme avec une nouvelle étape pour sprinteurs. On retrouve aussi une côte, juste pour la forme, en tout début d'étape. Les bonifications restent assez loin de l'arrivée. À voir si certaines équipes vont jouer le regroupement aussi tôt ou pas.
Dans le final, une très longue ligne droite amène à un virage à angle droit à 2.5 km de l'arrivée, avant de prendre un large rond-point pour un grand virage à 180° menant à la ligne droite finale de 1 300 mètres. Il faudra bien se placer en amont pour les sprinteurs.
6ème étape : Amsterdam - Amsterdam, 16 km (CLM)
Dans la capitale Néerlandaise, ce contre-la-montre est dans les vieilles rues, longeant les canaux. Tout au long du tracé, il y a des allers retour dans des avenues, de part et d'autres de canaux, le tout sur de l'excellent pavé urbain.
Il y aura donc des relances permanentes, avant d'envoyer les watts. La distance totale est assez courte, mais cet effort particulier aura un impact. Le départ est situé sur la Nieuwmarkt et l'arrivée sur la Dam, vieille place de la ville, juste devant le Palais Royal.
7ème étape : Den Haag - Middelburg, 139 km
Aucune côte dans cette étape très très plate, menant les coureurs de l'Hollande vers la Zélande, via un tracé de Rotterdam à Neelte Jans reprenant presque à l'identique celui de la première étape en ligne du Tour de France 2015, qui avait été marquée par des bordures.
L'étape est très courte et les bonifications sur l'île artificielle pourraient participer à animer encore un peu plus le final, qui pourrait être marqué par le vent. Le final fait le contour de Middelburg avec plusieurs ronds-points. Après un virage à angle droit, la ligne droite finale est longue de 1 100 mètres.
8ème étape : Antwerpen - Ieper, 181 km
L'entrée en Belgique se fait avec un avant-goût de flandriennes, via plusieurs grandes villes ayant accueilli le départ du Ronde, puis quelques petits monts, dans cette première étape ayant plus qu'une côte répertoriée (et même plus que tous les jours précédents). Mais c'est surtout dans le final que les choses se corsent.
Après un premier kilomètre en or en côte et 200 mètres de gros pavé dans la ville de Kemmel, le mont éponyme sera le juge de paix de cette étape. Il est monté par son versant le plus long, n'ayant donc pas de pente affolante, même si on va jusque 15 %, mais surtout par du bien plus mauvaix pavé que l'autre.
Ensuite, un dernier petit coup de cul avec le Scherpenberg en direction d'Ieper, avec une arrivée sur du pavé urbain bien plus facile et une ligne droite de seulement 600 mètres, mais Kemmel aura fait son oeuvre et le peloton ne devrait pas être trop massif.
9ème étape : Poperinge - Waregem, 157 km
Dernier avant-goût des flandriennes avant l'étape de repos, via une course plus courte passant par le littoral et longeant la Mer du Nord sur plusieurs dizaines de kilomètres dans la première partie de l'étape.
La seconde moitié est plus calme, jusqu'aux 15 derniers kilomètres avec le kilomètre en or à Kruishoutem et des dernières bonifications à prendre sur une pente de 4 %, puis quelques pavés, même s'ils sont bon, en direction de Nokere, pour une petite côte qui perturbera l'ammorce du sprint.
Ensuite, direction Waregem pour les 5 derniers kilomères de l'étape, pour un virage serré à angle droit à 750 mètres de l'arrivée, suivi par des courbes plus simples, ne nécessitant pas de virer, pour une ligne droite finale de seulement 220 mètres.
Journée de repos : Oudenaarde / Oost-Vlaanderen
10ème étape : Oudenaarde - Tournai, 180 km
Après le repos, on entre en plein dedans. Des monts et des pavés à ne plus savoir quoi en faire : des pavés assez plats en amont du Molenberg, emprunté par un virage serré sur la gauche, puis une combinaison de pavés à Mater, le duo Haaghoek-Leberg, les monts de Brakel, puis des petits raidars avec des passages à plus de 13 %, avant de revenir vers Ronse.
Et on n'en est alors même pas à la moitié. Suit le long Kanarieberg, avant les pavés piégeux en descente de Donderij, puis le Taaienberg/Boonenberg, avant un kilomètre en or très tôt, les premières bonifications en haut du facile Stationsberg, les deuxièmes au bas de la courte descente du Steenbeekdries et les dernières à plat dans la Mariaborestraat.
On arrive ensuite vite à l'Eikenberg, avant d'aborder le Koppenberg, premier juge de paix de l'étape. On suit avec des détours pour récupérer la pente du Kortekeer, puis les plus simples Waaierberg et Hoogberg pour traverser Ronse et ne monter que les pavés du Kruisberg, avant de redescendre pour aller chercher le monstrueux, mais bien trop rare, Fiertelmeers.
Il y en aura alors de partout et cela s'amplifiera avec Trieu, puis l'enchaînement de Kwaremont et du Paterberg. La dernière heure est plus calme, avec du plat à gérer, même si on a la double côte de Mont-de-l'Enclus et de Mont-Saint-Aubert, deux localités dont la toponymie font bien remarquer les pentes.
11ème étape : Tournai - Dour, 172 km
Dans la Province de Hainaut et surtout dans le Borinage, on a un terrain bien plus plat, mais à travers 17 secteurs différents, on va cumuler plus de 22 kilomètres pavés, allant de l'abordable au très endommagé. C'est ainsi un petit Paris-Roubaix Hennuyer qui est proposé aux coureurs.
Mais en plus de ça, on a quelques uns qui sont en bosse. Un autre, sera marqué par le kilomètre en or, avec le dernier sprint sur les pavés de la Grand'Place de Mons. On aura aussi la Tienne du Dragon, avec une belle pente, dans le final, histoire d'en avoir pour tous les goûts.
La fin de course ressemble un peu à ce qui est proposé au Samyn, avec le difficile pavé d'Elouges, puis des faux-plats montants jusqu'à la ligne d'arrivée.
12ème étape : Lessines - Ninove, 31 km (CLM)
Un contre-la-montre assez difficile est ensuite proposé aux coureurs. Deux fois plus long que le précédent, il a un dénivelé bien différent du précédent, puisqu'il voit le retour dans les Ardennes flamandes.
Au tiers de l'épreuve, les coureurs entrent dans Geraardsbergen, pour aller gravir le Kapelmuur, avec sa pente et ses pavés. Puis un détour par l'Onkerzeleberg amènera à d'autres pavés, ceux du Bosberg.
Si ce ne sont pas les plus compliqués, cela sera important dans la préparation du matériel pour cet effort solitaire qui sera très singulier.
13ème étape : Aalst - s'Hertogenbosch, 153 km
Après plusieurs journées qui promettent d'être agitées, ou au moins d'aller puiser dans les réserves des coureurs, on devrait retrouver une situation plus calme. Le dénivelé est en tout cas absent et on n'a pas une seule côte (dernière fois que cela se produit).
Rien à remarquer en début d'épreuve, si ce n'est le passage par Herentals. Dans le final, marquant un premier retour aux Pays-Bas, le kilomètre en or a volontairement été placé proche de l'arrivée et la quête aux bonifications pourra perturber la préparation du sprint.
Ensuite, alors qu'on avait de très longues lignes droites depuis Tilburg, on aura un virage à angle droit à 1 800 mètres de la ligne, puis 500 mètres tortueux avec plusieurs petites courbes. Il restera donc ensuite 1 300 mètres de ligne droite.
14ème étape : Eindhoven - Namur, 203 km
Retour en Belgique via le Limbourg, puis en Wallonie avec plusieurs côtes de la vallée de la Meuse, avec de très forts pourcentages et tout d'abord le Thier Pirka, dans les rues d'Amay.
Ensuite, direction Huy avec quelques boucles permettant d'aller monter le célèbre Mur, puis le moins connu, mais tout aussi difficile Thier de Huy. On est alors si un terrain qu'on exploite pour la première fois en près de deux semaines.
Ce changement radical, avec de la forte pente sur plus d'un kilomètre pourra commencer à amener un changement dans la hiérarchie qui s'était établie jusqu'ici. Ensuite, final accidenté, mais moins de pente, jusqu'à un final en haut de la Citadelle de Namur, via la montée de la Route Merveilleuse.
15ème étape : Charleroi - Walcourt, 161 km
Dans le sud-ouest de la Belgique, on sera toute la journée sur un terrain très mal plat, avec une accumulation de petites côtes de façon constante. Il y aura des relances en permanence autour des Lacs de l'Eau d'Heure et souvent, des petites routes ont été choisies volontairement, afin d'user les organismes.
Les bonifications sont assez tôt, autour de la courte, mais raide montée du "Petit Poggio". Le final est a priori plus tranquille, mais aura quelques pourcentages. Il sera difficile d'y gagner du temps, mais des équipiers devraient avoir déjà perdu pied depuis un moment et on aura déjà tapé dans les réserves.
Quant au final, il semble plat autour de la flamme rouge, bien que tortueux, avant une bosse de 500 mètres qui mériterait d'être plus exploitée dans le cyclisme, pour un final sur des pentes jusqu'à 14 % : un terrain idéal pour qu'un puncheur puisse aller s'imposer.
Journée de repos : Dinant / Province de Namur
16ème étape : Dinant - Virton, 141 km
Après la dernière journée de repos, on reprend en douceur si on regarde dans l'ensemble, avec des côtes restant assez roulantes. Mais on devrait rouler vite, vu la courte distance proposée. De plus, les candidats à l'échappée pourront profiter de deux côtes arrivant très tôt et les premiers tours de roues pourraient surprendre quelques coureurs.
Il restera néanmoins tout le temps nécessaire pour se reprendre en main. Les côtes autour de Bouillon seront un bon test pour cela. Quand au final, la côte puis les faux-plats vers les bonifications ne devraient pas faire de grosses cassures, même s'il y a de quoi attaquer.
Quant au final, on a une côte de 800 mètres à 5 % s'entament par un virage à angle droit (donc en relance), puis au sommet, on sera déjà dans la ligne droite finale, avec 500 mètres restants. Pas suffisant pour un pur puncheur et trop difficile pour un pur sprinteur, mais les coureurs complets et très rapides seront tous là pour se jouer l'étape.
17ème étape : Arlon - Houffalize, 171 km
On continue de prendre les côtes dans le massif de l'Ardenne, avec le premier passage au Luxembourg et déjà les premiers murs autour de la Sûre (on y reviendra), dont la difficile côte d'Esch en milieu d'étape. Ce n'est pas là que se jouera la course, mais cela contribuera à fatiguer les coureurs en cette troisième semaine.
Après un kilomètre en or avec deux bonifications sur une pente à 6/7 % et celle du milieu sur le plat, dans une côte irrégulière, puis une dernière petite bosse, les côtes d'Houffalize raviront les puncheurs. D'abord la montée du Panorama, puis surtout le "Mur" de Saint-Roch, avec une pente allant jusqu'à 15 %. Le peloton s'y morcellera et un coureur très costaud gagnera en haut.
18ème étape : Bastogne - Valkenburg, 220 km
L'étape la plus longue de la semaine arrive ensuite, avec une partie du tracé proche de ce que propose Liège-Bastogne-Liège, même si on se limite à une autre côte de La Roche-en-Ardenne, puis à La Redoute et à La Roche aux Faucons dans les côtes de la doyenne.
Une fois dans la cité ardente, on se dirigera vers quelques pavés, puis vers la montée de Sainte-Walburge, pour une des côtes les plus raides de toute l'épreuve. Cela cassera forcéemnt le peloton et il faudra voir comment on se réorganise petit à petit dans la petite heure de transition (via une nouvelle côte) vers les Pays-Bas.
On a alors un final proche de ce que peux proposer l'Amstel Gold Race. Le Gulperberg sert pour le kilomètre en or, avant les pentes du Kruisberg, de l'Eyserbosweg et du Keutenberg, amenant vite au Cauberg, pour une arrivée située un peu après son sommet. Bref, les puncheurs pourront continuer de reprendre du temps aux flandriens et aux rouleurs.
19ème étape : Heerlen - Malmédy, 154 km
Retour en Belgique et on monte d'un nouveau cran en faveur des "puncheurs-grimpeurs", avec toujours des montées pentues, mais de plus en plus longues, dans une course pouvant ressembler à ce que fait Liège-Bastogne-Liège en contre-sens.
Le Mont Theux et le Rosier, notamment, vont user, avant la forte pente du Thier de Coo, puis de la montée de Bergeval vers Dairomont, avant le célèbre enchaînement de Wanne et de Stockeu. Des équipes volontaires et des coureurs audacieux pourront déjà avoir commencé à en mettre de partout.
Ensuite, direction Malmédy, pour la pente de la côte de Pont, puis le kilomètre en or dans la plus simple côte de Bellevaux, avant un véritable mur vers Floriheid, qui sera décisif pour l'étape et le général, avant une autre côte très raide, celle de la Ferme Libert, empruntée ces toutes dernières années dans la doyenne, mais bien trop loin de l'arrivée. Là, la pente pourra s'exprimer.
20ème étape : Sankt Vith - Ettelbrück, 103 km
Le dernier weekend s'ouvre par une étape "sprint", la plus courte de toute l'épreuve (si on se limite aux étapes en ligne), mais on enchainera montées et descente dès qu'on aura rejoint la partie ouest du Luxembourg, avec des lacets en permanence, tout proche de la frontière Allemande.
On revient à l'intérieur du Grand Duché pour le final de l'étape, mais on garde toujours des côtes et on évite toujours autant les lignes droites. Une dernière côte sera le théâtre d'un kilomètre en or s'achevant à seulement 4 kilomètres de l'arrivée et commencera directement par une pente à 14 %.
Sur un tel terrain, les puncheurs seront à leur aise, mais il faudra oser attaquer de loin pour espérer creuser des écarts, dans cette avant-dernière étape.
21ème étape : Ettelbrück - Luxembourg, 213 km
La dernière étape est la deuxième plus longue et celle cumulant le plus de dénivelé positif (bien au-delà des 3 000 mètres). Pas de défilé prévu et la course au classement général continuera de se jouer jusqu'au bout.
Tout au long de l'étape, on alternera les passages mal plats, les petits murs avec de rares moments de "vallée" plats, favorables à la récupération. L'usure de l'étape, de la semaine difficle et des trois semaines de course sera importante et la gestion de la fatigue, tant sur un plan individuel que collectif, sera un détail clé pour arriver à la victoire.
Dans la section finale, on retrouve quelques passages très pentus, avec 14 % au pied de la côte de Trintage, jusque 16 % dans celle de Symen, puis encore une première bonification dans du 12 % à Itzig pour le kilomètre en or, qui pourrait être décisif en cas d'écart très faible entre les tous premiers.
Une fois revenu autour de la ville de Luxembourg, on a deux dernières côtes, vers le Fort Dumoulin, puis vers la Vieille Ville. Le sommet de cette dernière est juste après la flamme rouge. Les lacets laissent alors place à des boulevards pour un faux-plat légèrement descendant, avant une ultime ligne droite toute plate de 400 mètres.
Total de 3170 km
171 km par jour en moyenne.
152 km par étape en ligne en moyenne.
C'est faible pour un GT, mais cela devrait jouer pour une vitesse moyenne très élevée sur 3 semaines, ce qui est assez inhabituel à gérer.
Dénivelé positif total d'environ 24 000 mètres (soit plus de 1 000 par jour, malgré des étapes toutes plates).
Plus de la moitié (plus de 13 000 mètres) est concentré dans les 5 dernières étapes, ce qui pourra amener un chamboulement de la hiérarchie pré-établie.
Barèmes :
Bonifications :
-10", -6", -4" aux 3 premiers de chaque étape en ligne
-3", -2", -1" aux 3 premiers des 3 sprints du kilomètre en or (espacés de 500 mètres) de chaque étape en ligne
Soit 19" à prendre dans chaque étape en ligne et une importance forte entre les tous premiers et un suspense qui devrait durer 3 assez longtemps, en l'absence de montagne pour voir le plus fort tout écraser très tôt.
Classement par points :
15, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1 aux 10 premiers de chaque étape en ligne ou contre-la-montre individuel
5, 3, 2, 1 aux 4 premiers des 3 sprints de chaque étape en ligne (soit 30 points par étape en ligne)
Cela donnerait ainsi un maillot à la régularité, sauf si un sprinteur décider d'aller se glisser dans quelques échappées en dernière semaine pour défendre son maillot.
Classement des grimpeurs / Prix des Monts :
4, 2, 1 aux 3 premiers de chacune des côtes
Nombre par jour (X = TT) : 1-X-1-0-1-X-0-3-1 / 15-1-X-0-4-7 / 7-13-11-11-5-13 (94 en tout, volontairement pas de points pour les arrivées)
Soit un maillot a priori pour baroudeurs et avec une montée crescendo dans la gestion des échappées, pour savoir quand y aller ou pas.
Classement des points chauds (autre classement annexe usuel dans les courses du Benelux et du Nord, 4e maillot plutôt que meilleur jeune) :
5, 3, 2, 1 aux 4 premiers des 3 sprints de chaque étape (jusqu'à 270 points à cumuler)
4, 2, 1 aux 3 premiers de chacune des côtes (jusqu'à 376 points points à cumuler)
3, 2, 1 aux 3 premiers de chacun des sprints du kilomètre en or (jusqu'à 162 points à cumuler)
Soit un classement mélange entre un classement de la combativité et du combiné. Il ne fait pas doublon avec celui des grimpeurs, car on y verra un mélange de baroudeurs et le plat et la pointe de vitesse auront un rôle plus important ici.