nailouj a écrit:Il y a une différence entre "camoufler" un vélo dans le cas de Roy et prendre un cadre de chez X pour le brander Y. C'est le principe du droit des marques.
Comment Look peut autoriser Argon à utiliser son logo/visuel ?
Je n'imagine pas un instant les juristes de Look dire "ok utilisez notre marque pour votre matos".
Non mais jamais Look n'autorise ça comme ça bien sûr, en tout cas pas de façon formelle et durable.
Et dans l'histoire il n'y a aucun lien avec Argon (encore une fois je n'en mettrais pas ma main au feu que c'est bien Argon, mais admettons), à part que Fortunéo leur achète 10, 20... 50 vélos.
J'imagine que si c'est bien ça
- soit ça s'est fait dans le dos de Look
mais ça me paraît hautement improbable vu qu'une simple photo suffit à s'en rendre compte et que la tension était latente et grandissante depuis le début de saison... donc les échanges Look-FVC fréquents et les projecteurs braqués sur le matos, +les bruits du milieu... bref intenable
- soit avec leur accord, mais le temps de trouver une solution
Look n'avait aucun intérêt au clash, ça fait quand même très mauvais genre pour leur marque,
et ayant beaucoup mis au pot, ils ne pouvaient pas être congédiés comme un simple partenaire-fournisseur j'imagine.
Donc on peut très bien imaginer que Look a dit aux gars Fortunéo excédés du modèle défaillant après x modifs, n a-retours,
"ok on va encore tenter de corriger les défauts, pour la énième fois, on essaie, laissez-nous le temps, dans l'intervalle faites ce que vous voulez tant que ça passe inaperçu, en prenant un cadre de géométrie très proche, on vous les peint si vous voulez, quasi-personne ne verra la différence..."
Et dans l'intervalle on continue à communiquer comme si de rien n'était, on exhibe les beaux vélos blancs (Look), etc.
(j'imagine complètement hein, mais un truc dans le genre).
Tout ça pour dire que s'il y a eu maquillage, c'était de la débrouille pour "gérer la crise", avec Look qui tolère le temps de trouver une solution (pour poursuivre ou pour s'extirper du deal), pas du tout un accord tripartite ou autre.