[PCM 2013] BMC Racing Team

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:17

Auteur : Phil_Gilbert

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Nom : BMC Racing Team
Code UCI : BMC

Pays :

États-Unis |

Suisse
Création : 2007
Budget : 18 millions d'Euros
Statut : UCI ProTeam
Marque de cycles : BMC
PCM : 2013
Difficulté : Difficile
Récit : A l'anglaise
Database : PCM.daily Real Name DB

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En 2005, l'équipe BMC Racing débute son activité lorsque l'ancien coureur professionnel de route et de montagne Gavin Chilcott met sur pied une équipe dédiée aux coureurs de moins de 23 ans. Après une saison passée sur le circuit élite américain, elle accède en 2007 au niveau continental avec le soutien financier du fabricant de cycles BMC dirigé par Andy Rihs, qui vient de dissoudre l'équipe Phonak. L'équipe dispose alors d'un effectif de 14 coureurs comprenant cinq néo-professionnels. Des coureurs expérimentés ont été recrutés, tels que Alexandre Moos, en provenance de Phonak ou Scott Moninger et Mike Sayers, venant de la formation Health Net-Maxxis. La première grosse compétition de l'équipe est le Tour de Californie.

En avril 2007, l'ancien directeur sportif de Phonak John Lelangue est chargé par Andy Rihs de détecter des espoirs suisses et américains. Ce repérage débouche sur le recrutement pour 2008 des Suisses Martin Kohler, Steve Bovay et Danilo Wyss, et des Américains Brent Bookwalter et Taylor Tolleson. Antonio Cruz arrive également en provenance de la Discovery Channel, qui disparaît.

BMC Racing aborde l'année 2010 en visant des victoires sur les classiques de printemps et une participation aux trois Grands Tours nationaux. Elle recrute dans ces buts Alessandro Ballan, George Hincapie, Karsten Kroon, Steve Morabito, Marcus Burghardt, Mauro Santambrogio et Cadel Evans. L'équipe obtient une licence World Tour en 2011. Fin 2011, l'équipe fait signer Thör Hushovd et Philippe Gilbert.

Lors de la saison 2012, la BMC enregistre 21 victoires, avec notamment deux victoires d'étape au Giro d'Italie. Tejay van Garderen se classe également cinquième du Tour de France et Cadel Evans septième. Le jeune américain remporte au passage le maillot blanc de meilleur jeune. En fin d'année, Philippe Gilbert sauve une saison décevante en décrochant le titre de Champion du Monde sur route à Valkenburg. Dans le contre-la-montre individuel, Taylor Phinney est bien proche de l'emporter mais il termine finalement deuxième à 5 secondes de Tony Martin.

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John Lelangue, né le 28 octobre 1970, est le manager sportif belge de l'équipe cycliste américaine BMC Racing Team. Il est revenu sur son aventure dans l'équipe américano-suisse :

L’idée de départ

« J’étais commentateur à la RTBF. J’allais sur les courses sans aucune pression. J’allais sur les compétitions espoirs : la Côte picarde, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de l’Avenir… Je prenais des notes et personne ne savait que je préparais quelque chose. Le soir de Liège-Bastogne-Liège 2007, je remets les détails d’un projet à Andy Rihs. Avec Jim Ochowicz, on s’est mis à trois dans une salle de l’Hôtel Sheraton, à Bruxelles. A la fin de notre aventure commune avec Phonak, j’avais reçu des propositions d’autres équipes. Mais j’ai continué à parler avec Andy Rihs. Un jour, il m’a dit : reste tranquille pendant un an, j’ai un projet, on va en discuter. Je n’avais pas de raison de ne pas le suivre. On a démarré en Continental. L’idée était de visiter, au début, le calendrier américain. C’était un marché important pour les cycles BMC. On était surtout persuadés que c’était plus facile pour obtenir des invitations sur les courses du continent, plutôt que de venir avec des Européens. Alors on a pu constituer un effectif de seize coureurs avec huit Américains et huit Suisses. Inconnus du grand public. Sinon, jamais on aurait pu rentrer sur ces courses. Avec la bannière américaine, on s’assurait ces invitations, mais on s’ouvrait aussi des portes d’accès à certaines épreuves européennes. »

Les fondations aux Etats-Unis

« Je ne m’étais pas fait à l’idée que l’on allait pouvoir avancer si vite. On prenait les saisons une par une. On était d’abord là pour former des jeunes, sans le moindre leader. Obtenir un maillot de la montagne sur le Tour des régions wallonnes était une satisfaction énorme. Être repris aux cinq bornes de l’arrivée d’une étape du Critérium international en était une également. Sur A Travers la Flandre, sous une pluie battante, on n’a plus aucun coureur en course à 60 bornes du but. Ça fait partie de ces expériences qui aident à voir les choses de manière différente. Moi, ça m’a fait du bien. J’ai pu courir aux Etats-Unis, découvrir des courses que l’on n’avait pas fait avec Phonak, et que je ne fais plus avec BMC désormais. Alors de là à penser qu’on allait finir par gagner le Tour… Sincèrement, on voyait ça comme la quête du Graal. Je ne m’étais vraiment pas fait à cette idée. On a d’abord posé les bases. J’avais une condition vis-à-vis d’Andy Rihs : je refusais le titre de manager général pour être au volant et ne pas combiner cette fonction avec un rôle dans l’administratif. Il fallait 100 % de son temps pour cela, c’était hors de question de procéder ainsi. J’ai alors proposé Jim Ochowicz. Et on a commencé à travailler sur l’avenir. »

La première focalisation : les classiques

« Au début, j’avais dit : on créé une équipe de spécialistes des classiques, pour la bonne et simple raison qu’au départ des grandes courses d’un jour, il y a 25 équipes, et donc de plus nombreuses invitations que pour un grand tour ou des courses par étapes comme Paris-Nice ou le Dauphiné. C’était plus simple de faire les premiers pas aux Etats-Unis puis d’avoir une approche typée classiques. Alors on a constitué un groupe d’adeptes de ces courses. Je me disais que si l’on arrivait à faire notre trou sur les classiques, on le ferait ensuite sur les courses par étapes. Mais jamais je n’aurais imaginé que Cadel Evans nous rejoigne en 2010… On avait une vision sur cinq ans. L’échéance devait être de devenir opérationnels sur le Tour de France en 2012. C’est allé plus vite qu’espéré. Certains coureurs ont cru en la faisabilité du projet plus rapidement que l’on ne voulait le penser. On a eu l’opportunité d’avoir Cadel Evans une année avant le moment où on aurait espéré l’avoir. Je n’allais pas cracher là-dessus. Je n’allais pas dire : hors de question de t’engager dès 2010, on pensait plus à 2011… Quand une telle occasion se présente, impossible de dire non. »

Le tournant : le recrutement d’Evans

« Avec Evans, je me suis dit : c’est le bon, il ne faut pas chercher ailleurs. Il y a eu ce feeling.
C’est à la sortie du Tour de France 2008 que je me suis dit que Cadel était l’homme qu’il nous fallait. Pour de multiples raisons : il a toujours été proche de gagner le Tour, il est complet, il est anglophone et peut donc s’intégrer facilement. Il lui manquait juste le petit truc en plus ? Et bien travaillons là-dessus, nous étions-nous dit. Le truc en plus, ce n’était pas d’avoir une équipe autour de lui : il l’avait déjà chez Lotto. C’était d’avoir une équipe avec un esprit à l’Américaine. On travaillait d’une manière un peu différente. J’ai dîné avec Cadel et sa femme Chiara. Ça s’est fini si tard que l’on a enchaîné directement sur le petit déjeuner. Je me suis dit : c’est le bon, il ne faut pas chercher ailleurs. Il y a eu ce feeling, qui fait ce que l’on se convainc qu’il faut faire un bout de chemin ensemble. Je n’étais pas venu lui vendre un truc, c’était juste pour lui explique comment je voyais les choses, comment j’imaginais sa préparation pour le Tour, avec certes des idées parfois spéciales. Ce jour-là, j’ai vraiment commencé à penser à la victoire sur le Tour. »

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La page Phonak définitivement tournée

« Je n’ai pas traîné le déclassement de Floyd Landis comme un boulet. Je n’avais pas de reproches à me faire. Mais ça restait une expérience négative. On m’a mis en cause à cause de ça, oui. Mais je n’ai pas de problème avec les critiques quant au dopage, quant à la stratégie d’un dirigeant. Quand tu es entraîneur de football, directeur sportif de cyclisme, patron d’écurie de Formule 1, si tu n’acceptes pas la critique, il faut changer de métier. Et il y a aussi les critiques positives, qui viennent de personnes respectables. Depuis l’affaire Landis, j’ai appris à moins lire la presse. Je m’y retrouve beaucoup plus en ne lisant pas ce qu’il se dit sur moi. Je n’ai d’ailleurs rien lu de ce qui a été écrit après la victoire de Cadel Evans sur le Tour 2011. Je sais ce que je fais, je sais ce que j’ai fait, que ce soit en 2005 ou en 2006. Je l’ai bien vécu. Il n’y a pas un seul moment où je me suis dit : j’en ai marre, je vais quitter le vélo. J’ai tourné la page. Mais je n’ai pu la tourner que le soir de la dernière étape du Tour de France 2011. On avait descendu les Champs Elysées tous ensemble et la première phrase que Cadel m’a dit, c’est : celui là, on ne te l’enlèvera pas. Avant, on n’avait jamais parlé de tout ça. Sincèrement, je n’avais jamais parlé de Landis à Evans. Et pourtant, ça a été sa première pensée. Ça me donne encore des frissons aujourd’hui. L’histoire et le passé étaient alors définitivement oubliés. »

Le Tour de France

« Il n’y a pas un jour où je ne pense pas au Tour, où je ne note pas quelque chose à son sujet dans mon agenda. Je ne suis pas un homme de records. Je ne me dis pas : il faut gagner x fois pour battre tel ou tel autre DS. Je suis plus intéressé par les challenges. Le Tour reste toujours, pour moi, une quête, quoi qu’il arrive. Le gagner une seconde fois reste donc important. Le Tour, c’est le Tour. C’est à part. Une chose m’a toujours marqué : avec mon ami Axel Merckx, quand on était enfant, il jouait au coureur et moi au DS. Il jouait au footballeur et moi à l’entraîneur. Je me suis toujours vu directeur sportif. C’était comme ça. Mon père Robert (ancien DS d’Eddy Merckx, ndlr) avait un tableau dans son bureau avec les courses et les années qui correspondaient à des lignes et à des colonnes. Les cases noires s’ajoutaient une à une. Ça m’a toujours épaté. Je voyais ce tableau et je me disais : mon père fait du bon boulot. Je connaissais les cases noires par coeur. Mais le Tour, c’est comme la Coupe du monde. C’est le sommet. Pour moi, les classiques viennent après. Le Tour, c’est la course la plus dure à préparer. La plus longue dans la durée. Celle où rien n’est jamais perdu, où il y a toujours un truc à faire. Il n’y a pas un jour où je ne pense pas au Tour, où je ne note pas quelque chose à son sujet dans mon agenda. La présentation d’octobre, j’y vais comme un gosse. C’est le départ réel. Et je commence immédiatement par le planning des reconnaissances… »

L’arrivée de Gilbert

« Philippe Gilbert, c’est un vrai coureur de classiques, mais pour moi, il est plus complet que ça. Il n’y a pas beaucoup de gars qui peuvent aussi envisager de gagner une belle course par étapes d’une semaine. Rien que pour ça, il m’épate. Forcément, il était donc en haut de ma liste de souhaits. En plus, il est Belge… Mais le contact est passé tard. La première véritable entrevue, c’était au Tour d’Oman, en 2010, dans un fameux restaurant marocain. On avait parlé entraînement, on avait échangé sur plein de sujets. Avant, on se disait juste bonjour. On se payait une bière quand il y avait des matches de football entre coureurs. Ce jour-là, les coureurs étaient au buffet et nous étions à table, à deux, seul coureur et seul DS présents. Et là, putain, j’ai eu cette envie de faire un bout de chemin avec lui. Je lui ai dit qu’avant que l’on soit en contact, il était le seul coureur pour lequel j’aurais été prêt à casser mon contrat me liant à BMC pour le suivre. Je ne l’aurais jamais fait pour un autre. »

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Saison 2013 :

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Saison 2014 :

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Saison 2013 :

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Philippe Gilbert ( 11 Victoires )

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Etape 3 et Classement Général du Tour Down Under
Milan - San Remo
Amstel Gold Race
Liège - Bastogne - Liège
Etape 5 et Classement Général du Tour de Belgique
Etape 2 et 3 du Tour de France
Etape 18 Vuelta d'Espagne
GP de Québec
GP de Montréal

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Greg Van Avermaet ( 6 Victoires )

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Etape 6 et Classement Général du Tour du Qatar
Etape 4 de Paris - Nice
Grand Prix E3
Etape 2 du Tour de Belgique
Championnat de Belgique

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Tejay van Garderen ( 5 Victoires )

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Etape 6 du Tour de Californie
Etape 9 du Tour de France
Etape 1 du Tour de l'Utah
Etape 9 et 11 Vuelta d'Espagne

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Alessandro Ballan ( 3 Victoires )

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Etape 1 du Tour de Californie
Etape 7 et 12 de la Vuelta

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Steve Morabito ( 2 Victoires )

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Championnat de Suisse
Championnat de Suisse de Contre-la-Montre

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Taylor Phinney ( 2 Victoires )

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Championnat des Etats-Unis du Contre-la-Montre
Etape 3 Tour de Turquie

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Adam Blythe ( 2 Victoires )

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Etape 5 du Tour de Californie
Etape 7 de la Vuelta

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Stephen Cummings ( 1 Victoire )

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Championnat du Royaume-Unis du Contre-la-Montre

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Cadel Evans ( 1 Victoire )

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Championnat d'Australie du Contre-la-Montre

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Dominik Nerz ( 1 Victoire )

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Etape 1 du Tour de Catalogne

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Yannick Eijssen ( 1 Victoire )

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Etape 1 du Dauphiné Libéré

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Martin Kohler ( 1 Victoire )

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Etape 5 du Tour de de Suisse

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Saison 2014 :

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Alexander Kristoff ( 9 Victoires )

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Etapes 1, 4, 5, 6 et Classement Général du Tour du Qatar
Etape 3 du Tour d'Oman
Circuit Het Nieuwsblad
Etape 2 de Paris-Nice
Grand Prix E3

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Philippe Gilbert ( 4 Victoires )

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Milan-San Remo
Flèche brabançonne
Amstel Gold Race
Liège-Bastogne-Liège

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Greg Van Avermaet ( 3 Victoires )

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Etape 2 du Tour d'Oman
Etape 7 de Paris-Nice
Paris-Roubaix

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Samuel Sanchez ( 2 Victoires )

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Etapes 3 et 6 du Tour du Pays Basque

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Roman Kreuziger ( 1 Victoire )

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Etape 5 du Tour de Romandie

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Klaas Lodewyck ( 1 Victoire )

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Etape 1 du Tour de San Luis

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Cadel Evans ( 1 Victoire )

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Classement Général Tour Down Under

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par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:17

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Les 26 coureurs de l'édition 2013 du BMC Racing Team, qui comprend le champion du monde sur route Philippe Gilbert, ont été présentes vendredi au magasin BMC a Eke en Belgique.

L'an dernier, le BMC Racing Team a placé deux coureurs dans le top 10 du Tour de France (Tejay van Garderen 5ème et Cadel Evans 7ème) et a aussi remporté le titre de meilleur jeune. L'équipe américaine a aussi remporté de nombreuses étapes au Giro d'Italia (Taylor Phinney et Marco Pinotti) ainsi qu'a la Vuelta a España (deux par Philippe Gilbert et une par Stephen Cummings) et a terminée seconde dans la première édition du chrono mondial par équipe. Trois anciens champions du monde font partie de l'effectif : Alessandro Ballan, Cadel Evans et Thor Hushovd. L'effectif comprend aussi l'actuel champion suisse, Martin Kohler et le champion national Danois sur route, Sebastian Lander, qui rejoint l'équipe de même que Dominik Nerz, Daniel Oss et Larry Warbasse.

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A l'intersaison, l'effectif BMC n'a donc quasiment pas bougé en terme d'arrivées. Côté départs, l'expérimenté George Hincapie a prit sa retraite. Mauro Santambrogio a rejoint Vini Fantini, Johann Tschopp la nouvelle formation IAM et Timothy Roe est redescendu d'un échelon pour évoluer avec la BMC Development. L'objectif en 2013 sera bien évidemment de faire mieux qu'en 2012, en s'appuyant toujours sur les mêmes atouts, mais aussi sur Tejay Van Garderen, surprenant 5e du Tour. «Si je retrouve mon niveau normal d'ici juillet, je sais que je pourrai encore lutter avec les meilleurs», assure Cadel Evans, 35 ans, qui veut finir sur le podium. Mais qui risque de subir la concurrence de son jeune (25 ans) coéquipier américain. «A l'exception du Critérium international en Corse, nos deux leaders pour le Tour ne suivront pas du tout le même programme pour arriver au sommet de leur forme début juillet», a d'ailleurs expliqué le directeur sportif belge John Lelangue.

Quant à Philippe Gilbert, il visera bien sûr les classiques ardennaises. «Je me sens bien mieux qu'il y a un an. Pas de maladie, pas de blessure, je touche du bois, raconte le Belge, dont les objectifs principaux seront Milan-Sanremo, l'Amstel Gold Race, la Flèche Brabançonne et Liège-Bastogne-Liège. Ce sont les courses qui me font rêver, là où on m'attend. Ce serait bien d'en gagner deux ou trois sur les quatre». BMC aimerait également se montrer sur les flandriennes, notamment à Paris-Roubaix, grâce à Thor Hushovd ou Greg Van Avermaet.«J'ai été affaibli par un virus durant de longs mois l'an passé. (...) Aujourd'hui, je suis à nouveau en ordre de marche. En pleine forme même, car j'ai repris l'entraînement en octobre déjà», précise le Norvégien. Les ambitions sont bien présentes. Il faudra désormais confirmer sur la route.

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Philippe Gilbert | Belge | 30 ans | Puncheur

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Objectifs : Milan-San Remo, Amstel Gold Race, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Giro di Lombardia, Clásica de San Sebastián et Championnat du monde sur route.

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Né le 5 juillet 1982 à Verviers, Philippe Gilbert est l'actuel Champion du Monde. Il a notamment remporté le championnat du monde sur route en 2012, le Tour de Lombardie en 2009 et 2010, Paris-Tours en 2008 et 2009, l'Amstel Gold Race en 2010 et 2011, ainsi que la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien en 2011. Ses résultats en 2011 lui ont permis de terminer l'année à la première place de l'UCI World Tour. Il a également été couronné Champion de Belgique sur route et du contre-la-montre en 2011. Vainqueur de quatre étapes sur la Vuelta a España, d'une étape sur le Giro d'Italia et d'une étape du Tour de France, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de Classiques de ces dernières années.

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Cadel Evans | Australie | 36 ans | Grimpeur

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Objectifs : Tirreno-Adriatico ( Top 3 ), Tour de Suisse ( Top 3 ), Giro d'Italia ( Top 3 ), Tour de France ( Top 3 )

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Né le 14 février 1977 à Katherine dans le Territoire du Nord, Cadel Evans est le vainqueur de l'édition 2011 du Tour de France. À la fois bon grimpeur et rouleur, il a remporté le Championnat du monde sur route en 2009, le Tour de Romandie en 2006 et en 2011 et le ProTour 2007. Figurant parmi les favoris des grands tours auxquels il participe, il s'est classé deuxième du Tour de France en 2007 et 2008 et troisième du Tour d'Espagne 2009. En 2011, il est donc devenu le premier Australien vainqueur du Tour de France.

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Tejay van Garderen | Américain | 24 ans | Grimpeur

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Objectifs : Paris-Nice ( Top 5 ), Tour de Californie ( Top 3 ), Dauphiné Libéré ( Top 10 ), Tour de France ( Top 10 ), Tour de l'Utah et Vuelta a España ( Top 3 )

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Né le 12 août 1988 à Tacoma, Tejay van Garderen est l'un des plus grands espoirs du cyclisme américain. Il a terminé cinquième et meilleur jeune du Tour de France 2012, confirmant ainsi les grands espoirs placés en lui depuis de nombreuses années.Spécialiste du contre-la-montre et excellent grimpeur, c'est un futur vainqueur du Tour de France et représente l'avenir au sein de la formation BMC Racing Team.

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Thör Hushovd | Norvégien | 35 ans | Flandrien

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Objectifs : Het Nieuwsblad, Grand Prix E3, Gand-Wevelgem, Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Tour de Norvège.

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Né le 18 janvier 1978 à Grimstad, Thör Hushovd est l'ancien Champion du Monde sur route de 2010. Disposant d'une bonne pointe de vitesse qui lui a notamment permis de remporter quatorze étapes de grands tours (dix étapes du Tour de France, trois du Tour d'Espagne et une du Tour d'Italie), les classements par points du Tour de France en 2005 et 2009, et du Tour d'Espagne en 2006, c'est également un coureur de Classiques du Nord, ayant remporté la classique Gand-Wevelgem en 2006 et le Circuit Het Nieuwsblad en 2009. Il fait également de la classique pavée Paris-Roubaix l'un de ses principaux objectifs. Il s'y est classé deuxième en 2010 et troisième en 2009.

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Alessandro Ballan | Italien | 33 ans | Flandrien

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Objectifs : Het Nieuwsblad, Grand Prix E3, Gand-Wevelgem, Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Championnat du monde sur route.

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Né le 6 novembre 1979 à Castelfranco Veneto, dans la province de Trévise en Vénétie,, Alessandro Ballan est l'ancien Champion du Monde sur route de 2008. Spécialiste des Classiques, il brille notamment sur les courses pavées et a remporté le Tour des Flandres 2007 ainsi que de nombreux accessits sur les Classiques du Nord . En préparation de la saison 2013, Ballan chute pendant un stage avec l'équipe et est victime de plusieurs fractures de côtes ainsi qu'une fracture à un fémur. Il doit également se faire enlever la rate. Il loupera toute la saison des Classiques du Nord.

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L'ensemble de l'effectif s'est retrouvé en stage de pré-saison à Santa Barbara (Etats-Unis) du 11 au 20 janvier 2013. Nous avons profité de ces quelques jours de durs labeurs pour peaufiner certains automatismes et renforcer la cohésion du groupe. Plusieurs coureurs ont également prolongés leurs contrats : Greg Van Avermaet, Taylor Phinney et Mathias Frank. Les objectifs fixés par les sponsors ont été dévoilés lors d'une interview du manager général de la formation :

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Top 3 Milan - San Remo
Top 3 Giro d'Italie
Top 1 Giro de Lombardie
Victoires d'étapes Tour de Suisse
Top 5 Tirreno - Adriatico
Victoires d'étapes Tour de Romandie
Top 5 Championnat d'Italie sur route
Top 3 Tour de Californie
Top 5 Tour de France
Victoires d'étapes Vuelta a Espana
Top 1 Tour des Flandres
Victoires d'étapes Paris - Nice
Top 3 Paris - Roubaix
Victoires d'étapes Critérium du Dauphiné Libéré
Top 10 La Flèche Wallonne

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Merci à tous ! Et oui, encore un récit avec la BMC, mais c'était vraiment trop tentant pour moi, j'ai pas pu m'en empêcher. Les effectifs sont toutefois fort différents, et ça permettra d'avoir un récit sur le 2011, un sur le 2012 et un sur le 2013. :mrgreen:

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par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:19

Cadel Evans champion d'Australie du contre-la-montre !

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Le coureur de la formation BMC Racing Team s'est en effet imposé lors de son championnat national de l'effort en solitaire. Il a bouclé les 34,8 kilomètres du parcours en 41 minutes et 29 secondes, devançant de 13 secondes le jeune coureur de la Garmin-Sharp Rohan Dennis. Le coureur de 35 ans remporte par la même occasion son premier titre national et succède au palmarès de l'épreuve à Luke Durbridge. Il ne sera toutefois pas au départ de la course en ligne, ayant préféré partir avec l'ensemble de son équipe en stage.

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par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:21

@ Eber : c'est l'une des rares courses à étapes qui lui conviennent très bien, c'est pourquoi j'avais décidé de l'aligner même si ses principaux objectifs sont encore lointains.

@ HorseAG2R : je n'irai pas jusque là, mais c'est vrai que j'adore soigner la présentation. :redface: Merci !

@ Charvalos : bug connu ? Le temps que je réalise, il était trop tard pour mettre en route ... :smiley:

@ RED21 : un petit bonus jamais négligeable en effet ! :smiley:

@ vmbw3 : j'hésite à augmenter la largeur du texte ... Mais pas pour remplir toute la largeur du forum, bien trop large je trouve ! ( Seul soucis du forum à mon gout ... ). Moi je trouve ça fun, on dirait l'incroyable Hulk ! ( La couleur et les muscles en moins ... )

@ JV1510 : bien vu, merci.

@ Hincapie : merci ! :smiley:

La suite dans quelques minutes !

758 kilomètres | Favoris : P. Gilbert (BMC) - J. Tiernan-Locke (SKY) - M. Moser (CAN)
P. Gilbert - T. Hushovd - S. Morabito - D. Wyss - K. Lodewyck - M. Kohler - M. Schär

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Etape 1

Prospect - Lobethal | Favoris : M.Matthews (OGE) - F.Gavazzi (AST) - J.Cantwell (TST)

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En guise de reprise pour la saison 2013, sept de nos coureurs se sont envolés vers l'Australie pour participer au Tour Down Under. La première étape de ce triptyque océanien amènera les coureurs vers Lobethal où sera jugée la victoire d'étape, très certainement via un sprint massif vu le parcours relativement plat. Le départ est donné et rapidement deux hommes se détachent du peloton, constituant la première échappée de ce Tour Down Under : J.Dowsett (MOV) et A.Vorobyev (KAT). Peu avant la mi-parcours, un troisième coureur décide de sortir et parvient à rejoindre les deux fuyards : il s'agit de J.Vansummeren (GRS). Le longiligne belge de 32 ans est surtout là pour accumuler les kilomètres en vue des Classiques du Nord. Les trois hommes collaborent bien et leur avance culmine à 5 minutes 10 secondes à 60 bornes de la ligne d'arrivée. C'est le moment que choisit le peloton pour accélérer l'allure et revenir petit à petit. Ce sont les Orica Green Edge qui travaillent le plus en tête du peloton, avec notamment L.Durbridge (OGE) et, plus étonnant, M.Matthews (OGE). Le petit sprinteur australien était pointé parmi les favoris au départ mais semble ne pas avoir les jambes nécessaire pour jouer la gagne et se sacrifie, sans doute pour A.Kruopis (OGE). Le regroupement général s'effectue alors qu'il ne reste plus que deux petits kilomètres et que trois trains de sprinteurs sont clairement visibles : celui des Vacansoleil de P.Lightart (VCD), celui des Orica Green Edge de A.Kruopis (OGE) et celui des BMC de T.Hushovd. L'emballage final va toutefois être très désorganisé, et c'est le poisson pilote d'A.Kruopis (OGE) qui va griller tout le monde : M.Matthews (OGE) s'impose en effet malgré ses efforts consentis tout au long de la journée ! Pourtant bien emmené par P.Gilbert et K.Lodewyck, T.Hushovd ne se classe que cinquième, confirmant ainsi qu'il n'est plus le sprinteur qu'il fût autrefois.

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1. M.Matthews (OGE) en 3h16'01''
2. G.Bole (VCD) à 0''
3. D.Appollonio (ALM) à 0''
4. A. Kruopis (OGE) à 0''
5. T. Hushovd (BMC) à 0''
6. P.Urtasun (EUS) à 0''
7. G.Bagdonas (ALM) à 0''
8. P.Lightart (VCD) à 0''
9. F.Gavazzi (AST) à 0''
10. B.Cooke (OGE) à 0''

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Etape 2

Mount Barker - Rostrevor | Favoris : P.Gilbert (BMC) - G.Visconti (MOV) - M.Monfort (RLT)

[largeur=60]

Cette deuxième étape devrait se disputer entre les puncheurs et bons finisseurs, à moins que certains purs sprinteurs ne parviennent à s'accrocher dans la dernière difficulté du jour avant de se jouer la gagne à l'arrivée situé en bas d'une longue descente. P.Gilbert est pointé comme l'un des favoris du jour, et pourra en effet jouer la gagne vu le final qui lui convient plutôt bien. Ce sera en tout cas lui qui sera privilégié dans l'équipe. Comme convenu lors de la tactique d'équipe, le champion de Norvège T.Hushovd se glisse dans l'échappée composée de trois coureurs : M.Rast (RLT), D.Van Windel (BAL) et lui-même. Lors du deuxième sprint intermédiaire que ne dispute pas le coureur de la BMC, ses deux compagnons accélèrent et piège le norvégien qui se retrouve seul. Il décide alors d'attendre un groupe intercalé composé de six coureurs, avec notamment K.Kroon (TST) ou A.Roux (FDJ). Le peloton a accéléré le rythme et il est peu probable qu'une échappée aille au bout : il est dès lors inutile de s'épuiser davantage. Les deux hommes de tête le comprennent également et se laisse rattraper : ils sont désormais neuf à l'avant, avec 1 minute 30 secondes d'avance à 31 kilomètres du but. Malgré les efforts de G.Rast (RLT) et K.Kroon (TST), le regroupement général s'effectue à 17 kilomètres du terme. Au pied de la dernière difficulté de la journée, M.Schär, S.Morabito et T.Hushovd se placent en tête de peloton et l'étire de manière à amener P.Gilbert dans les meilleures conditions possibles. Le champion du monde sort de sa boite à 500 mètres du sommet et fait rapidement le trou. J.Bakelants et M.Monfort (RLT) font quant à eux exploser le peloton en tentant de limiter la casse à la pédale. Au sommet, ils ne sont plus que 24 coureurs, mais avec déjà 35 secondes de retard sur un P.Gilbert qui semble bien partit pour l'emporter. Et c'est chose faite puisqu'il devance de 40 secondes la meute réglée par M.Matthews (OGE), s'emparant par la même occasion de la tunique de leader. T.Hushovd parvient à accrocher une très belle quatrième position.

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1. P.Gilbert (BMC) en 2h42'49''
2. M.Matthews (OGE) à 40''
3. J.Bakelants (RLT) à 40''
4. T.Hushovd (BMC) à 40''
5. M.Monfort (RLT) à 40''
6. M.Moser (CAN) à 40''
7. B.Cooke (OGE) à 40''
8. J.McCarthy (TST) à 40''
9. S.Ponzi (AST) à 40''
10. M.Kump (TST) à 40''

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Etape 3

Unley - Stirling | Favoris : P.Gilbert (BMC) - G.Visconti (MOV) - M.Monfort (RLT)

[largeur=60]

La troisième étape est, comme celle de la veille, promise à un puncheur. Déjà victorieux hier, P.Gilbert sera assurément l'un des hommes à suivre aujourd'hui, avec une arrivée qui semble encore mieux lui convenir : jugée en haut d'une pente assez sèche, elle pourrait lui permettre de faire parler sa puissance. Dès le départ, son équipe cadenasse la course, afin de pouvoir disputer le grand prix de la montagne situé à moins de dix kilomètres du départ. Ce sera M.Kohler, deuxième de ce classement particulier derrière son leader et porteur du maillot à poix, qui le disputera. Le suisse doit contrer un groupe de huit hommes mais ne parvient pas à passer en tête, se classant seulement cinquième. Il se laisse glisser dans le peloton, au contraire de deux coureurs : A.Kuznetsov (KAT) et I.Gutiérrez (MOV). Les deux hommes décident de tenter le coup et obtiennent leur bon de sortie. Ils comptent 5 minutes d'avance à 45 bornes de l'arrivée. Sous l'impulsion des Vacansoleil et des Saxo Tinkoff Bank, leur avance fond comme neige au soleil jusqu'à l'attaque de Voigt (RLT) à 13 kilomètres de la fin. Celle ci désorganise complètement le peloton, que tente de reprendre en main les BMC. Il ne reste plus que cinq kilomètres et le duo d'attaquants est toujours pointé à 58 secondes devant le peloton. M.Schär et M.Kohler effectuent alors un gros boulot avant de s'écarter et laisser place à T.Hushovd. Le norvégien roule à bloc mais ne parvient pas à revenir. M.Moser (CAN) décide alors de prendre sa chance et sort en costaud. P.Gilbert saute dans sa roue, et les deux hommes sont accompagnés de M.Matthews (OGE), R.Sutherland (TST), V.Gusev (KAT) et P.Lightart (VCD). Mais les six hommes ne s'entendent pas, et un regroupement s'effectue rapidement. A l'avant, I.Gutiérrez (MOV) dépose son compagnon d'échappée et file vers la victoire. Epuisé, l'espagnol ne peut même pas lever les bras une fois la ligne d'arrivée franchie ! P.Gilbert parvient à prendre la troisième place devant M.Matthews (OGE) et conserve son maillot de leader avec 38 secondes d'avance sur ce dernier.

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1. I.Gutiérrez (MOV) en 3h26'00''
2. A.Kuznetsov (KAT) à 19''
3. P.Gilbert (BMC) à 36''
4. M.Matthews (OGE) à 36''
6. M.Moser (CAN) à 36''
6. P.Urtasun (CAN) à 36''
7. R.Sutherland (TST) à 36''
8. G.Visconti (MOV) à 36''
9. P.Lightart (VCD) à 36''
10. A.Palini (LAM) à 36''

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Etape 4

Modbury - Tanunda | Favoris : M.Matthews (OGE) - T.Veelers (ARG) - J.Cantwell (TST)

[largeur=60]

Retour au plat avec la quatrième étape de ce Tour Down Under. Ils sont aujourd'hui onze à animer l'étape avec entre autres, S.Puccio (SKY), M.Maaskant (GRS), A.Roux (FDJ), J.Sergent (RLT) et M.Schär. Le peloton, peu enclin à éviter le sprint massif, ne leur laisse cependant pas beaucoup de marge : l'écart maximal n'est que de 2 minutes à 40 bornes du terme. Ils sont d'ailleurs repris à 8.000 mètres de l'arrivée. Le train d'Orica Green Edge est impressionnant et ne laisse que peu de chance aux autres équipes pour remonter en tête de peloton. M.Matthews (OGE), convertit en lanceur de luxe, B.Cooke (OGE) et J.Keukeleire (OGE) s'écartent tour à tour pour laisser place à A.Kruopis (OGE). Le lituanien n'a plus qu'a conclure le travail, en devançant largement L.Rowe (SKY) et F.Gavazzi (AST). T.Hushovd qui n'avait pas les jambes aujourd'hui prend la 17ème place, alors que P.Gilbert conserve le leadership avant la difficile étape de demain.

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1. A.Kruopis (OGE) en 2h48'02''
2. L.Rowe (SKY) à 0''
3. F.Gavazzi (AST) à 0''
4. P.Lightart (VCD) à 0''
5. J.Keukeleire (OGE) à 0''
6. T.Chaoufi (EUS) à 0''
7. T.Veelers (ARG) à 0''
8. M.Kump (TST) à 0''
9. S.Puccio (SKY) à 0''
10. E.Teruel (EUS) à 0''

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Etape 5

McLaren Vale - Old Willunga Hill | Favoris : P.Gilbert (BMC) - G.Visconti (MOV) - M.Monfort (RLT)

[largeur=60]

La cinquième étape est aussi l'étape phare de cette édition du Tour Down Under, puisqu'elle emprunte par deux fois la montée de la Willunga Hill (3,5 km à 7,5 %) dont l'arrivée finale. P.Gilbert aura l'occasion de s'imposer une deuxième fois mais aussi et surtout de conforter son maillot de leader du classement général. Le début d'étape est marqué par une échappée de sept coureurs dans laquelle on retrouve M.Lloyd (LAM), B.Vandborg (CAN), O.Kaisen (LTB), M.Keizer (VCD), M.Morkov (TST), R.Dennis (GRS) et S.Puccio (SKY), pour la deuxième fois en deux jour à l'avant. Le groupe obtient au maximum de la course 4 minutes 40 secondes d'avance avant que l'équipe BMC Racing du leader P.Gilbert ne prenne les choses en mains. Bien aidé par d'autres formations comme les Astana, Orica Green Edge et RadioShack-Nissan, l'écart diminue et provoque des cassures. A l'entame de la première ascension de la Willunga Hill, R.Dennis (GRS) et M.Lloyd (LAM) se retrouvent décrochés à l'avant de la course par les cinq autres coureurs, qui ne compte alors plus que 55 secondes de bonus. M.Morkov (TST) décide alors de sortir en costaud et dépose ses compagnons d'échappée. Dans le peloton, M.Moser (CAN) et A.Palini (LAM) partent en duo et reviennent sur le reste de l'échappée matinale. Seul B.Vandborg (CAN) parvient à s'accrocher et ils se retrouvent désormais à trois en chasse derrière la danois. Mais dans la descente, T.Hushovd effectue un énorme boulot et revient sur les trois chasseurs. Il imprègne un gros rythme et réduit l'écart à 24 secondes à 3 kilomètres 50 du but, au pied de la deuxième et dernière montée de la Willunga Hill. C'est R.Sutherland (TST) qui met le premier le feu aux poudres. Son attaque sèche emmène parfaitement M.Moser (CAN) et ils déposent aisément le coureur de la Saxo Tinkoff Bank. F.Gavazzi (AST) et P.Gilbert réagissent à leur tour et les quatre hommes vont se disputer la victoire. P.Gilbert, qui doit boucher le petit trou entre les deux duos lance d'assez loin, emmenant sur un plateau l'italien de la formation kazakhe. Ce dernier ne se fait pas prier et l'emporte devant R.Sutherland (TST) et le champion du monde. Il nous gratifie au passage d'une célébration assez originale ...

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1. F.Gavazzi (AST) en 3h25'32''
2. R.Sutherland (TST) à 0''
3. P.Gilbert (BMC) à 0''
4. M.Moser (CAN) à 0''
5. V.Gusev (KAT) à 19''
6. M.Matthews (OGE) à 19''
7. A.Palini (LAM) à 19''
8. G.Visconti (MOV) à 19''
9. E.Favilli (LAM) à 19''
10. M.Monfort (RLT) à 19''

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Etape 6

Adelaide - Adelaide | Favoris : M.Matthews (OGE) - T.Veelers (ARG) - J.Cantwell (TST)

[largeur=60]

La dernière étape a lieu sous la forme d'une course en circuit, sans difficultés, d'une longueur totale de 90 km. Les purs sprinters pourront se remettre en action. La course est marquée par une échappée de sept coureurs dans laquelle on retrouve O.Kaisen (lTB), E.Teruel (MOV), T.Stamsneijder (ARG), A.Roux (FDJ), C.Wurf (CAN), N.Maes (OPQ) et I. Tamouridis (EUS). Le coureur le mieux placé au classement général est O.Kaisen (LTB) pointé à 3 minutes 41 secondes du leader belge P.Gilbert. Leur avance culmine à 5 minutes 20 secondes avant de baisser largement sous l'impulsion des Vacansoleil qui roulent fort. Toutefois, le peloton va étonnement ralentir à 11 bornes du terme. Les fuyards n'en demandent pas tant et repartent de plus belle, s'assurant quasiment la victoire d'étape pour l'un d'entre eux. Sous la banderole des cinq derniers kilomètres, T.Stamsneijder (ARG) attaque et est suivit de quatre coureurs. A.Roux (FDJ) lance le sprint, et I. Tamouridis (EUS), le plus véloce des coureurs encore présent, le déborde aisément, s'adjugeant la dernière étape de ce Tour Down Under ! Le champion de Grèce remporte ainsi sa première victoire sous les couleurs de sa nouvelle formation !

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1. I. Tamouridis (EUS) en 1h55'44''
2. A.Roux (FDJ) à 0''
3. E.Teruel (MOV) à 0''
4. C.Wurf (CAN) à 0''
5. T.Stamsneijder (ARG) à 0''
6. P.Lightart (VCD) à 1'02''
7. M.Matthews (OGE) à 1'02''
8. F.Gavazzi (AST) à 1'02''
9. G.Bagdonas (ALM) à 1'02''
10. J.Cantwell (TST) à 1'02''

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Classements Généraux

Général :

P. Gilbert

Sprint :

P.Gilbert

Montagne :

P.Gilbert

Jeunes :

Equipes :

BMC Racing Team

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:22

732,5 kilomètres | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) - A.Davis (OGE)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - M. Burghardt - M. Schär - D. Oss

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Etape 1

Doha - Dukhan | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE)

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Direction la péninsule Arabique pour ce Tour du Qatar, lieu de reprise pour beaucoup de coureurs et notamment de sprinteurs. Cette année, le plateau n'est pas des plus relevé puisque T.Bos (BEL) est le meilleur sprinteur présent, avec G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE) un cran en dessous. Côté BMC, cette course servira surtout de course de rentrée pour nos flandriens, A.Ballan excepté. Le coureur italien est toujours en revalidation après sa lourde chute durant l'intersaison et sera indisponible pour les Classiques du Nord. Une lourde perte pour notre collectif. La première étape est une étape en ligne, qui sera donc promise aux sprinteurs. Assez étrangement, aucune échappée ne se créée durant la première moitié de la course, T.Dekker (GRS) et F.Wegmann (GRS) cadenassant celle çi dès le départ. A 60 kilomètres de l'arrivée, cinq hommes se détachent : S.Vandenbergh (OPQ), D.Devenys (OPQ), LS.Haedo (CAN), P.Longo Borghini (CAN) et T.Hushovd. Leur avance culmine à 3 minutes à 30 bornes du terme de l'étape lorsque le peloton commence à accélérer. A 17 kilomètres de l'arrivée, S.Vandenbergh (OPQ) attaque, et est suivit du norvégien de la BMC. Malheureusement pour eux, le peloton est emmené à un rythme effréné par les Belkin de T.Bos (BEL). La jonction s'effectue à 6 bornes du terme et la victoire d'étape se jouera donc au sprint massif. Le train de la néo-formation américaine est bien en place mais, bizarrement , le sprinteur néerlandais n'est pas dans un grand jour et ne parvient pas à remonter son poisson pilote. Qu'importe, M.Renshaw (BLA) parvient à résister au retour des autres sprinteurs pour décrocher la victoire.

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1. M.Renshaw (BEL) en 2h53'17''
2. G.Nizzolo (RLT) à 0''
3. R.Kluge (TNE) à 0''
4. T.Bos (BEL) à 0''
5. A.Davis (OGE) à 0''
6. D.Impey (OGE) à 0''
7. T.Phinney (BMC) à 0''
8. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
9. G.Bole (VCD) à 0''
10. R.Kreder (GRS) à 0''

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Etape 2

Doha - Doha | Favoris : BMC Racing Team (BMC) - Omega Pharma - Quick Step (OPQ) - RadioShack - Leopard Trek (RLT)

[largeur=60]

En guise de deuxième étape, les organisateurs ont concocté un contre-la-montre par équipe, long de seulement 14 kilomètres. Etant donné que l'un des meilleurs spécialistes de l'effort en solitaire est présent dans l'effectif et que le reste de celui-ci n'est pas dénué de qualité dans cet exercice toujours particulier, la majeure partie des suiveurs nous place comme les favoris du jour. C'est l'équipe Belkin qui réalisé le premier temps de référence, avant d'être devancé par les Orica - Green Edge, qui explose au passage le temps de la formation américaine en les devançant de 25 secondes. Mais les australiens ne vont pas rester bien longtemps en haut du classement puisque l'équipe belge Omega Pharma - Quick Step fait rapidement mieux en réalisant le parcours 11 secondes plus vite. Au moment où la BMC s'élance, elle peut donc s'appuyer sur de solides références avec le chrono des équipiers de P.Velits (OPQ). Malheureusement pour l'équipe, nous échouons à 11 secondes des meilleurs, qui conservent le leadership, et ce définitivement puisque les RadioShack - Leopard Trek, les autres favoris, ne pointent qu'à 40 secondes. C'est D.Devenyns (OPQ) qui empoche le maillot de leader.

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1. Omega Pharma - Quick Step (OPQ) en 16'38''
2. BMC Racing Team (BMC) à 11''
3. Orica - Green Edge (OGE) à 11''
4. Belkin Pro Cycling Team (BEL) à 36''
5. RadioShack - Leopard Trek (RLT) à 40''
6. Garmin-Sharp (GRS) à 52''
7. IAM Cycling (IAM) à 52''
8. Vacansoleil - DCM (VCD) à 59''
9. Cannondale Pro Cycling (CAN) à 59''
10. Champion System Pro Cycling Team (CSS) à 1'09''

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Etape 3

Al Wakrah - Umm Said | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE)

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Après le contre-la-montre par équipes de la veille, retour à une étape en ligne sur le Tour of Qatar pour les 140 coureurs encore en lice. Le peloton semble peu, voir pas du tout enclin à laisser partir une échappée et réagit à chaque attaque, souvent par l'intermédiaire des Omega Pharma - Quick Step ou des RadioShack - Leopard Trek. Il faut attendre le passage au premier sprint intermédiaire pour enfin voir des coureurs prendre leurs distances : S.Denifl (IAM), M.Keizer (VCD) et S.Archbold (SKT) faussent en effet compagnie au peloton et s'octroient jusqu'à 4 minutes 30 secondes à 60 kilomètres du terme. Le leader de la course a demandé à ses équipiers d'augmenter l'allure pour conserver son maillot et P.Velits (OPQ) effectue un gros boulot. Dans un virage pourtant anodin, ce dernier chute, n'entrainant par miracle personne dans sa chute. J.Sergent (RLT) et J.Voigt (RLT) prennent alors les commandes de la meute et réduisent très vite l'écart. Toutefois, ils jouent au chat et à la souris avec l'échappée, qu'il garde à porté de vue sans jamais effectuer la jonction. C'est la petite formation de J.Gilbert (AJW) et J.Van Goolen (AJW) qui vient effectuer le boulot en plaçant les deux coureurs cités ainsi que N.Vogondy (AJW) en chasse. A 8 bornes de l'arrivée, nous décidons de prendre les choses en mains en formant un train pour G.Van Avermaet. Placé dans la roué de D.Oss lui même dans celle de T.Hushovd, il dispose également de T.Phinney qui prend le relais de M.Schär sous la banderole des 5 ultimes kilomètres. Les échappés matinaux sont finalement avalés peu après, et l'italien de la formation américano-suisse dépose G.Van Avermaet aux alentours de la cinquième position à 800 mètres de la ligne. Mais le belge n'est pas un pur finisseur et ne parvient pas à remonter les plus fort, échouant à la troisième place. L'étape est au final enlevé par G.Nizzolo (RLT), bien emmené par D.Hondo (RLT).

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1. G.Nizzolo (RLT) en 2h55'00''
2. A.Davis (OGE) à 0''
3. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
4. J.Keukeleire (OGE) à 0''
6. D.Hondo (RLT) à 0''
6. J.Drucker(AJW) à 0''
7. D.Schorn (TNE) à 0''
8. S.Von Hoff (GRS) à 0''
9. M.Renshaw (BEL) à 0''
10. D.Oss (BMC) à 0''

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Etape 4

Camelodrome - Al Khor | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE)

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Contrairement à hier, la première échappée lancée au kilomètre 0 est la bonne : S.Lander en est l'instigateur et est accompagné dans sa chevauchée par C.Wurf (CAN), J.Thomson (MTN), M.Friedemann (CSS), G.MCauley (DPC) et Y.Lampaert (TSV). Les courageux du jour savent qu'ils ont très peu de chance d'aller au bout mais veulent malgré tout tenter le coup. Au passage du premier sprint intermédiaire, ils possèdent 4 minutes 38 secondes, avance maximale. En effet, les Belkin ne veulent plus laisser échapper la défaite et accélèrent l'allure. A 35 kilomètres de l'arrivée, l'écart n'est plus que de 1 minute et une cassure se créé même dans le peloton désormais emmené par les hommes de Davis (OGE). Parmi les piégés, T.Bos (BEL), qui est désormais relégué à 1 minute des autres sprinteurs. Un regroupement général s'opère à 20 bornes de l'arrivée, et nous décidons, comme la veille, de mettre en place un train pour G.Van Avermaet. M.Quinziato s'y ajoute et assure un énorme tempo qui fait exploser le peloton ! Ils ne sont plus que 15 dans le groupe principal à 4 kilomètres de l'arrivée, dont cinq BMC. A 3 kilomètres, ils ne sont plus que six : T.Phinney, T.Hushovd, D.Oss, G.Van Avermaet, G.Steegmans (OPQ) et A.Davis (OGE). Une cassure nette s'est créée et même le leader de l'épreuve semble piégé ! Malheureusement pour notre leader, G.Steegmans le déborde aisément dans les derniers hectomètres et l'emporte, devançant deux de nos coureurs ! Le maillot change d'épaule et atterrit sur les épaules du sprinteur habituellement poisson pilote de M.Cavendish (OPQ). Et ceci grâce à la très belle bordure réalisée dans le final par les BMC !

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1. G.Steegmans (OPQ) en 3h05'36''
2. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
3. D.Oss (BMC) à 0''
4. G.Nizzolo (RLT) à 0''
5. .M.Renshaw (BEL) à 0''
6. A.Davis (OGE) à 0''
7. D.Hondo (RLT) à 50''
8. D.Impey (OGE) à 50''
9. D.Devenyns (OPQ) à 50''
10. G.Van Keirsbulck (OPQ) à 50''

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Etape 5

Al Zubarah - Madinat ash Shamal | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE)

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Les 134 coureurs encore en lice sur le Tour of Qatar se sont élancés ce matin devant le splendide château d’Al Zubara, sur la côté ouest du pays, pour l’avant-dernière étape de l’épreuve, longue de 154 km et s’achevant par deux tours d’un circuit dessiné autour de Madinat Al Shamal. Au kilomètre 44, six hommes parviennent à prendre le large : D.Lapthorne (DPC), K.Vanbilsen (TSV), C Sarmiento (CAN), P.Ghyllebert (SKT), S.Denifl (IAM) et Y.Reguigui (MTN). Trois kilomètres avant le premier sprint intermédiaire, leur avance maximale est de 5 minutes 30 secondes. L'écart se réduit ensuite inexorablement, jusqu'à devenir poussières à 8 kilomètres du terme. Entre temps, M.Burghardt à chuté et abandonné. Victime d'une fracture du tibia, il sera de retour à la mi-mars. Un coup dur dans l'optique des Classiques du Nord, même si un espoir subsiste concernant sa participation. Sous le contrôle des formations de sprinters, le peloton reste groupé jusqu’à la dernière ligne droite. Parfaitement emmené par son poisson-pilote R.Kluge (TNE), c'est le surprenant autrichien D.Schorn (TNE) qui s'impose en devançant G.Bole (VCD).

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1. D.Schorn (TNE) en 3h10'52''
2. G.Bole (VCD) à 0''
3. M.Renshaw (BEL) à 0''
4. T.Bos (BEL) à 0''
5. T.Hushovd (BMC) à 0''
6. A.Davis (OGE) à 0''
7. G.Nizzolo (RLT) à 0''
8. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
9. D.Van Poppel (VCD) à 0''
10. J.Keukeleire (OGE) à 0''

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Etape 6

Sealine Beach Resort - Doha | Favoris : T.Bos (BEL) - G.Nizzolo (RLT) et A.Davis (OGE)

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Au départ de la sixième et dernière étape du Tour of Qatar, au Sealine Beach Resort, au bord du Golfe Persique, G.Van Avermaet pointe à 12 secondes du leader de l'épreuve G.Steegmans (OPQ). La tactique d'équipe est claire : amener au mieux le belge au sprint en espérant décrocher les bonifications nécessaires. Sept hommes animent la course en partant après 14 kilomètres : M.Koch (CAN), S.Van Vooren (SKT), J.Thomson (MTN), T.Löfkvist (IAM), D.Lapthorne (DPC), K.Vanbilsen (TSV) et M.Friedemann (CSS). Ils comptent rapidement 4 minutes d'avance, mais l'étape courte ne leur permet pas de prendre davantage de distance : le peloton réagit rapidement et les RadioShack - Leopard Trek réduisent l'écart avec la complicité des Omega Pharma - Quick Step. Comme deux jours plus tôt, nous nous positionnons en tête de peloton à 9 bornes du terme de l'épreuve. T.Phinney et M.Quinziato créent alors une bordure, et seuls les BMC parviennent à revenir sur les échappées matinaux. C'est un jeu d'enfant pour D.Oss qui emmène aisément G.Van Avermaet vers la victoire et la première place du classement général !

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1. G.Van Avermaet (BMC) en 2h13'20''
2. D.Lapthorne (DPC) à 0''
3. K.Vanbilsen (TSV) à 0''
4. M.Friedemann (CSS) à 0''
5. S.Van Vooren (SKT) à 0''
6. M.Koch (CAN) à 0''
7. J.Thomson (MTN) à 0''
8. D.Oss (BMC) à 0''
9. T.Lofkvist (IAM) à 0''
10. G.Steegmans (OPQ) à 0''

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Classements Généraux

Général :

G.Van Avermaet

D.Oss

T.Hushovd

Sprint :

G.Van Avermaet

Jeunes :

T.Phinney

Equipes :

BMC Racing Team

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:23

938,5 kilomètres | Favoris : S. Henao (SKY) - R. Porte (SKY) - M. Rogers (TST)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Etape 1

Al Musannah - Muscat | Favoris : M.Kittel (ARG) - T.Boonen (OPQ) et G.Ciolek (MTN)

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L'équipe alignée par la BMC sur ce Tour d'Oman, deuxième étape de notre voyage dans la péninsule arabique, est quasiment la même que sur le Tour du Qatar, à l'exception de K.Lodewyck qui remplace M.Burghardt, blessé au tibia. Le parcours plat de cette première étape est l'occasion pour les sprinteurs de déjà s'illustrer, à l'image de l'allemand M.Kittel (ARG), de retour à la compétition. Deux courageux sortent du peloton au quatrième kilomètre : K.Hulsmans (VIN) et J.Walker (DPC). Ils collaborent bien et comptent d'ailleurs 6 minutes d'avance à 100 kilomètres du terme. Le peloton sort alors de sa léthargie et réduit petit à petit l'écart. J.Hivert (SOJ) sort en contre à 54 bornes de l'arrivée mais ne parvient pas à relancer l'échappée une fois rentré dessus : le trio est repris alors qu'il ne reste plus que 8 kilomètres. Plusieurs trains se forment, les plus impressionnants étant ceux d'Argos - Shimano et d'Omega Pharma - Quick Step. Mais le leader de ces derniers va perdre la roue de son poisson pilote, ouvrant dès lors grand la porte pour l'allemand. M.Kittel (ARG) ne se fait pas prier et s'impose pour sa première course de la saison. Côté BMC, G.Van Avermaet accroche la cinquième place.

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1. M.Kittel (ARG) en 3h33'06''
2. V.Reynès (LTB) à 0''
3. T.Boonen (OPQ) à 0''
4. L.Mezgec (ARG) à 0''
5. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
6. G.Meersman (OPQ) à 0''
7. G.Ciolek (MTN) à 0''
8. B.Bozic (AST) à 0''
9. J.Roelandts (LTB) à 0''
10. M.Matthews (OGE) à 0''

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Etape 2

Fanja - Al Bustan | Favoris : S.Henao (SKY) - T.Voeckler (EUC) - G.Van Avermaet (BMC)

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Le deuxième étape est davantage taillée pour les puncheurs avec la bosse du fin de parcours. Très vite, deux coureurs s'extirpent de la masse : J.Hivert (SOJ) et P.Weening (OGE). Ils comptent 4 minutes 30 secondes d'avance à mi-parcours, mais sont repris à 21 bornes du terme. Au pied de la dernière difficulté du jour, dont le sommet est placé à trois kilomètres de l'arrivée, le bloc BMC se met à rouler fort en tête de peloton, provoquant de grosses cassures et éliminant rapidement les meilleurs sprinteurs. Ainsi, seuls treize coureurs se retrouvent en haut de la bosse. Parmi eux, sept de la formation américano-suisse, dont G.Van Avermaet, encore bien frais. Mais à 200 hectomètres du sommet, T.Voeckler (EUC) place une accélération que seul S.Henao (SKY) se décide à suivre. Ils basculent en tête avec une poignée de secondes d'avance, pris en chasse par T.Phinney et T.Hushovd, roulant fort. D.Oss, qui dispose encore de quelques réserves emmène G.Van Avermaet, qui lance son sprint sous la banderole du dernier kilomètre et revient sur le français de la formation Europcar. Malheureusement, le puncheur colombien du team britannique parvient à conserver une petite marge qui lui permet de s'imposer brillamment ! Il s'empare par la même occasion du maillot de leader, M.Kittel (ARG) ayant terminé à 47 secondes de lui.

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1. S.Henao (SKY) en 3h34'37''
2. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
3. T.Voeckler (EUC) à 0''
4. K.Kroon (TST) à 0''
5. M.Rogers (TST) à 0''
6. N.Roche (TST) à 0''
7. R.Porte (SKY) à 0''
8. D.Oss (BMC) à 0''
9. T.Hushovd (BMC) à 0''
10. T.Phinney (BMC) à 0''

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Etape 3

Nakhal - Qurayyat | Favoris : M.Kittel (ARG) - T.Boonen (OPQ) et G.Ciolek (MTN)

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L'étape du jour semble promise aux purs sprinteurs. En cas de bon classement à l'arrivée, G.Van Avermaet pourrait revenir voire dépasser S.Henao (SKY) au classement général puisque ce dernier ne compte que 8 secondes d'avance. Sous une chaleur étouffante,six hommes prennent le large. Il s'agit de A.Schillinger (TNE), F.Taborre (VIN), D.Le Lay (SOJ), F.Beppu (OGE), E.Gasparotto (AST) et F.Goesinnen (DPC). Le peloton leur laisse une grosse marge et leur avance culmine à 8 minutes et 20 secondes à 90 kilomètres de la ligne. Peu après, l'équipe de T.Boonen (OPQ) fait exploser le peloton dans la difficulté majeure du parcours. M.Kittel (ARG), G.Ciolek (MTN), B.Bozic (AST) et J.Roelandts (LTB) figurent parmi les piégés. M.Quinziato et K.Lodewyck se placent alors en tête du groupe principal et augmentent le tempo pour éviter tout retour. A 25 kilomètres de l'arrivée, F.Rabon (OPQ), N.Maes (OPQ) et S.Lander se joignent à eux et l'écart de deux minutes se maintient. Le groupe de 59 coureurs délestés de nombreux sprinteurs va donc pouvoir se jouer la gagne, mais l'échappée fait de la résistance et ne se laisse pas faire. Ils parviennent d'ailleurs à se disputer la victoire d'étape, E.Gasparotto (AST) étant le plus fort à ce petit jeu là. G.Van Avermaet règle le sprint du groupe suivant devant D.Oss, augmentant la frustration dans le clan BMC ...

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1. E.Gasparotto (AST) en 4h23'39''
2. F.Taborre (VIN) à 0''
3. F.Beppu (OGE) à 0''
4. J.Keukeleire (OGE) à 0''
6. F.Goesinnen (DPC) à 0''
6. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
7. D.Oss (BMC) à 0''
8. A.Schillinger (TNE) à 0''
9. T.Boonen (OPQ) à 0''
10. J.Guarnieri (AST) à 0''

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Etape 4

Sama'il - Al Jabal Al Akhdar | Favoris : S. Henao (SKY) - R. Porte (SKY) - M. Rogers (TST)

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Changement de décor pour la quatrième étape. Du moins pour la partie finale, avec l'ascension de la fameuse Montagne verte et ses six interminables kilomètres. Les Sky, via S.Henao (SKY) et R.Porte (SKY), sont les grands favoris du jour et risquent bien d'asphyxier la course. Désireux d'engranger quelques points au premier sprint intermédiaire dans la lutte pour le maillot vert avec G.Van Avermaet, nous réagissons à la première attaque en faisant rouler S.Lander, K.Lodewyck et M.Schär. T.Phinney a anticipé le sprint en emmenant parfaitement D.Oss et le belge, qui ne s'est pas fait prier pour décrocher points supplémentaires. Deux hommes ont ensuite reçu leur bon de sortie : I.Konovalovas (MTN) et J.Sano (VIN). Les deux hommes pointent à 3 minutes du peloton une fois que les Sky mettent la machine en route. Au pied de l'ascension finale, l'écart n'est plus que de 1 minute. Ils sont repris à 6 kilomètres du but, lorsque R.Porte (SKY), N.Roche (TST) et T.Voeckler (EUC) passent à l'offensive. Un groupe de sept hommes se met alors en chasse : A.Schleck (RLT), J.Vanendert (LTB), S.Henao (SKY), L.Konig (TNE), M.Rubiano (AND), T.Kangert (AST) et J.Fuglsang (AST). Le colombien de l'équipe britannique tente de faire la jonction à 4 bornes de l'arrivée, mais ne parvient pas à boucher le trou. A 600 mètres, son coéquipier R.Porte (SKY) place un démarrage qui lui permet de créer un écart et d'aller chercher une prestigieuse victoire ! G.Van Avermaet, premier BMC et deuxième avant le départ, termine, sans surprise, 45ème à 6 minutes 32 secondes.

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1. R.Porte (SKY) en 3h16'23''
2. N.Roche (TST) à 13''
3. T.Voeckler (EUC) à 13''
4. S.Henao (SKY) à 38''
5. T.Kangert (AST) à 1'26''
6. A.Schleck (RLT) à 1'26''
7. J.Fuglsang (AST) à 1'42''
8. J.Vanendert (LTB) à 1'42''
9. L.Konig (TNE) à 1'55''
10. M.Rubiano (AND) à 2'47''

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Etape 5

Muscat - Muscat | Favoris : S. Henao (SKY) - T. Voeckler (EUC) - J. Vanendert (LTB)

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Dès les premiers hectomètres de l'étape, L.Bak (LTB), L.Mazzanti (VIN), M.Monfort (RLT), M.Iglinskiy (AST) et D.Cataldo (SKY). Les cinq hommes, pourtant de sérieux clients, reçoivent énormément de liberté du peloton qui les laisse compter 11 minutes d'avance à hauteur du premier sprint intermédiaire. Nous décidons alors de mettre la machine en route afin de jouer la gagne avec G.Van Avermaet. L'écart se réduit mais quatre hommes parviennent à partir en contre : G.Meersman (OPQ), F.Pellizotti (AND), J.Hivert (SOJ) et P.Voss (TNE). Malgré le gros boulot de la BMC, le peloton ne reviendra pas sur les échappés : aucune équipe ne semble vouloir venir prêter main forte aux équipiers de G.Van Avermaet. A l'avant, M.Monfort place une attaque dans l'ascension de la deuxième difficulté du jour. Le coureur belge s'empresse de creuser un écart conséquent, qu'il conserve jusque sur la ligne d'arrivée où, exténué, il ne lève même pas les bras ! Il devant de presque 1 minute un groupe reconstitué de poursuivants. G.Van Avermaet conclu l'étape à la 15ème place à plus de 4 minutes. Mais le grand changement, c'est la prise du maillot de leader de T.Voeckler (EUC), qui possède désormais 21 secondes d'avance sur S.Henao (SKY), R.Porte (SKY) ayant terminé dans le groupe du leader de la BMC.

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1. M.Monfort (RLT) en 3h37'00''
2. M.Iglinskiy (AST) à 58''
3. D.Cataldo (SKY) à 58''
4. P.Voss (TNE) à 58''
5. S.Henao (SKY) à 58''
6. J.Hivert (SOJ) à 58''
7. G.Meersman (OPQ) à 58''
8. T.Voeckler (EUC) à 58''
9. F.Pellizotti (AND) à 58''
10. J.Vanendert (LTB) à 2'15''

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Etape 6

Hawit Nagam Park - Matrah | Favoris : M.Kittel (ARG) - T.Boonen (OPQ) et G.Ciolek (MTN)

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Avant le départ de cette sixième et ultime étape du Tour d'Oman, les objectifs de l'équipe sont double : se glisser dans la bonne échappée et surtout engranger quelques points à l'arrivée pour que G.Van Avermaet récupère sa tunique verte de meilleure sprinteur abandonné la veille pour deux malheureuses unités au profit de S.Henao (SKY). Le premier point est remplit puisque notre champion de suisse figure dans le groupe d'éclaireurs, accompagné de T.Machado (RLT), F.Beppu (OGE), A.Vuillermoz (SOJ), L.Mazzanti (VIN), Van Niekerk (MTN), A.Schillinger (TNE) et O.Kaisen (LTB). Les huit hommes obtiennent jusqu'à 5 minutes d'avance à 70 bornes du terme mais les équipiers de M.Kittel (ARG) veillent au grain et assurent la poursuite. Bien aidé par deux coureurs d'Omega Pharma - Quick Step, ils reviennent rapidement à 2 minutes des fuyards. M.Schär tente alors le tout pour le tout et attaque alors qu'il reste encore 34 kilomètres. Mais le portugais T.Machado (RLT) roule fort et ramène le groupe sur lui. Quelques kilomètres plus loin, c'est au tour d'O.Kaisen (LTB) d'attaquer. Le portugais saute dans sa roue, ainsi que A.Schillinger (TNE). L.Mazzanti (VIN) et Van Niekerk (MTN). Le quintet s'envole vers la victoire car le peloton ne semble plus en mesure de revenir. Et c'est T.Machado (RLT) qui se montre le plus rapide dans ce groupe, permettant à la RadioShack - Leopard Trek de conquérir une deuxième victoire d'étape en deux jours ! A l'arrière, les trois échappés matinaux sont engloutis par le peloton qui est lui-même réglé par G.Van Avermaet. S.Henao (SKY) terminant dans son sillage et ne perdant par la même occasion qu'un seul point, nous n'empochons pas le classement général du maillot vert.

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1. M.Monfort (RLT) en 3h03'01''
2. A.Schillinger (TNE) à 0''
3. O.Kaisen (LTB) à 0''
4. Van Niekerk (MTN) à 0''
5. L.Mazzanti (VIN) à 0''
6. G.Van Avermaet (BMC) à 40''
7. S.Henao (SKY) à 40''
8. M.Kittel (ARG) à 40''
9. D.Oss (BMC) à 40''
10. T.Voeckler (EUC) à 40''

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Classements Généraux

Général :

Sprint :

G.Van Avermaet

Montagne :

Jeunes :

T.Phinney

S.Lander

Equipes :

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:24

198,3 kilomètres | Favoris : T.Boonen (OPQ) - F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Cette 68ème édition de la course de reprise en Belgique peut compter sur une bonne partie des meilleurs coureurs de pavés du monde. Les spécialistes des Classiques du Nord sont en effet a peu près tous présent pour cette course qui correspond avec la rentrée pour la majorité d'entre eux. Les premiers attaquants de la journée sont I.Boswell (SKY) et F.Veuchelen (VCD), qui attaquent après 2 kilomètres. V.Baestaens (CRE) et Y.Lampaert (TSV) les rejoignent quelques minutes plus tard au prix d'un court mais intense effort. La pluie ne semble pas les déranger et ils collaborent bien.

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Leur avantage est d'environ 7 minutes à 110 kilomètres de l'arrivée lorsque les équipiers de F.Cancellara (RLT) se mettent en marche. L'effet est immédiat puisque l'écart redescend rapidement sous la barre des 120 secondes. Un groupe de contre-attaquants sort du peloton, au nombre de six et où on recense notamment E.Boasson Hagen (SKY) et S.Chainel (ALM). Ils aperçoivent rapidement les hommes de tête et effectuent la jonction à 45 kilomètres de la ligne.

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Malheureusement pour eux, le peloton les absorbent à 34 kilomètres du terme suite à la violente accélération des hommes de T.Boonen (OPQ). L'impressionnante armada belge se déploie et étire le peloton, ou plutôt ce qu'il en reste puisqu'ils ne sont plus que 76 dans le groupe des favoris. Trois bornes plus loin, F.Cancellara (RLT) démarre soudainement et s'envole, seul.

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Les Omega Pharma - Quick Step maintiennent l'écart durant quelques instants puis S.Chavanel (OPQ) part en contre. Ce démarrage oblige alors les BMC à rouler en tête de groupe. D.Oss, M.Schär et T.Phinney se sacrifient alors. Ils reviennent peu à peu sur le français mais pas sur le suisse. S.Vanmarcke (BEL) démarre lui aussi, et c'est alors T.Hushovd qui se met à rouler. Le norvégien impressionne et reprend le duo. A 10 kilomètres du terme, T.Boonen (OPQ) sort du groupe des favoris. G.Van Avermaet l'accompagne mais doit le laisser filer. L'ex champion de Belgique revient sur F.Cancellara (RLT).

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Le belge n'a aucune difficulté à s'imposer au sprint, avec une poignée de mètres d'avance. G.Van Avermaet, rattrapé par le groupe de poursuivants ne réussit pas mieux qu'un Top 5.

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1. T.Boonen (OPQ) en 4h32'53''
2. F.Cancellara (RLT) à 0''
3. L.Boom (BEL) à 1'02''
4. A.Kristoff (KAT) à 1'02''
5. G.Van Avermaet (BMC) à 1'02''
6. N.Terpstra (OPQ) à à 1'02''
7. S.Langeveld (OGE) à à 1'02''
8. S.Vanmarcke (BEL) à à 1'02''
9. A.Commeyne (AJW) à à 1'02''
10. I.Stannard (SKY) à à 1'02''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:24

198,3 kilomètres | Favoris : T.Boonen (OPQ) - F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Au lendemain de la première classique du Nord remportée par T.Boonen (OPQ), voici Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Les coureurs qui s'alignent sur cette course sont quasiment les mêmes que la veille, avec donc la grande majorité des spécialistes des Classiques du Nord. Une échappé voit le jour après 14 kilomètres à peine et s'éloigne rapidement du peloton. Ils sont six à ouvrir la route au reste du peloton : C.Patron (WBC), T.Vanspeybroeck (JVC), G.Bosman (RB3), R.Jans (AJW), J.Salomein (TSV) et J.Breyne (CRE).

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D.Millar (GRS), A.Klier (GRS) et I.Stannard (SKY) les rejoignent 25 kilomètres plus loin et ils se retrouvent désormais à neuf à l'avant.

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Alors qu'il reste 76 kilomètres à parcourir et qu'on vient de sortir du deuxième secteur pavé, l'écart entre les deux groupes est de 2 minutes 20 secondes. T.Hushovd sort à son tour du peloton, avec L.Westra (VCD), A.Petit (COF), F.Veuchelen (VCD) et H.Roulston (RLT) dans la roue. Les cinq hommes collaborent bien et reviennent petit à petit sur le groupe de tête.

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Ils parviennent à reformer un imposant groupe de 14 qui possède 3 minutes de bonus à 41 bornes du terme. Mais les équipiers de S.Vanmarcke (BEL) ne l'entendent pas de cette oreille et accélèrent l'allure.

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L'écart fond comme neige au soleil si bien qu'à 30 kilomètres de l'arrivée, il n'est plus que de 55 secondes. T.Hushovd tente alors le tout pour le tout et attaque. Celle-ci n'est pas assez tranchante et il gaspille pas mal d'énergie pour pas grand chose vu que le groupe d'attaquants se regroupe. Mais étrangement, les Belkin se sont désorganisés et l'échappée reprend ses distances ! Le tempo est tellement monotone dans le peloton principal que J.Flecha (VCD) en profite pour sortir et revenir petit à petit sur les hommes de tête. A 4 kilomètres de la fin, il y a donc trois Vacansoleil dans le groupe de tête. T.Hushovd est idéalement placé dans la roue du plus rapide du groupe, le français A.Petit (COF).

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Mais le champion de Norvège, épuisé par son attaque récente, ne peut remonter le sprinteur de la formation Cofidis, qui remonte facilement les coureurs de la formation néerlandaise. Il s'offre ainsi une magnifique victoire, devançant L.Westra (VCD) et D.Millar (GRS), alors que T.Hushovd accroche la sixième place.

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1. A.Petit (COF) en 4h43'07''
2. L. Westra (VCD) à 0''
3. D.Millar (GRS) à 0''
4. J.Salomein (TSV) à 0''
5. H.Roulston (RLT) à 0''
6. T.Hushovd (BMC) à 0''
7. G.Rasch (SKY) à à 0''
8. A.Klier (GRS) à à 0''
9. R.Jans (AJW) à à 0''
10. J.Flecha (VCD) à à 0''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:25

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@ erfed, HorseAG2R et Khali : son attaque dans les derniers kilomètres l'a complètement carbonisé ... J'aurai du attendre le sprint, mauvaise gestion sur ce coup là.

Merci pour les commentaires, la suite dans la journée avec Paris - Nice.

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par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:25

1 174 kilomètres | Favoris : C.Froome (SKY) - B.Wiggins (SKY) - A.Valverde (MOV)
P. Gilbert - G. Van Avermaet - S. Cummings - T. Phinney - A. Moinard - T. Hushovd - M. Kohler - Y. Eijssen

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Etape 1

Houilles - Houilles | Favoris : T.Martin (OPQ) - B.Wiggins (SKY) - T.Phinney (BMC)

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Cette édition 2013 de la « Course au soleil » débute par un prologue de 2,9 km dans les rues de Houilles, dans les Yvelines, au parcours technique comportant 11 virages. Le favori incontestable n'est autre que l'allemand T.Martin (OPQ), champion du monde en titre de la discipline. Toutefois, le britannique B.Wiggins (SKY) qui effectue lui aussi sa rentrée pourrait bien l'ennuyer jusqu'au bout, alors que T.Phinney, davantage en jambes, pourrait venir jouer les troubles fêtes. Le premier temps de référence est à mettre à l'actif de D.Gaudin (EUC), qui boucle les 3 kilomètres en 3 minutes 30 secondes. Le coureur français ne conserve toutefois pas très longtemps le leadership puisque W.Kelderman (BEL) l'améliore rapidement de 6 secondes. Le champion de france de l'effort en solitaire, S.Chavanel (OPQ), s'élance alors avec de grosses ambitions mais ne parvient pas à ravir la première place puisqu'il échoue à 2 secondes du néerlandais. J.Fuglsang (AST) est la bonne surprise du jour puisqu'il prend les commandes en devançant le coureur de la Belkin d'une courte seconde ! Mais T.Martin (OPQ) met tout le monde d'accord quelques minutes plus tard, en franchissant la ligne en 3 minutes 15 secondes. Le favori de l'épreuve, B.Wiggins (SKY), échoue à 3 malheureuses secondes, alors que T.Phinney réalise un excellent chrono mais ne fait pas mieux qu'une troisième place à 6 secondes du vainqueur.

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1. T.Martin (OPQ) en 3'15''
2. B.Wiggins (SKY) à 3''
3. T.Phinney (BMC) à 6''
4. J.Fuglsang (AST) à 8''
5. W.Kelderman (BEL) à 9''
6. S.Chavanel (OPQ) à 11''
7. M.Rogers (TST) à 12''
8. D.Gaudin (EUC) à 15''
9. G.Larsson (IAM) à 16''
10. R.Sutherland (TST) à 18''

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Etape 2

Saint-Germain-en-Laye - Nemours | Favoris : M.Cavendish (OPQ) - A.Greipel (LTB) - P.Sagan (CAN)

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Cette 1re étape est plate, mais propice aux bordures. Deux sprints intermédiaires jalonneront cette étape, aux kilomètres 115 et 162. Une côte de 4e catégorie sera également programmée : la côte de Buthiers (500 m à 4,3 %), dont le sommet est au km 119,5. L'arrivée est jugée à Nemours, après 195 km de course depuis Saint-Germain-en-Laye, à travers les Yvelines, l'Essonne, le Loiret et la Seine-et-Marne. Le plateau est particulièrement relevé puisque pratiquement tout les meilleurs sprinteurs du monde sont présent sur la course. Les M.Cavendish (OPQ), M.Kittel (ARG), P.Sagan (CAN), A.Greipel (LTB), M.Goss (OGE) et autres T.Boonen (OPQ) sont en effet de la partie avec la ferme intention d'en découdre. Autant dire que les chances de voir un coureur isolé s'imposer sont presque nulles. Malgré cela, quatre hommes prennent le large après le kilomètre 7 : D.Klemme (IAM) , M.Daniel (SOJ), W.Kreder (VCD) et T.Chaoufi (EUS). Les fuyards comptent jusqu'à 8 minutes d'avance mais le peloton augmente son allure à 90 bornes du but. L'écart se réduit irrémédiablement et le regroupement s'effectue à 14 kilomètres de la ligne. Les équipiers de sprinteurs cadenassent alors la course, et les différents trains se forment. Celui des Omega Pharma - Quick Step est le plus impressionnant et T.Boonen (OPQ), en lanceur de luxe, dépose parfaitement M.Cavendish (OPQ) qui s'offre son premier bouquet de la saison ! P.Sagan (CAN) décroche la deuxième place devant M.Kittel (ARG). Côté BMC, G.Van Avermaet accroche la sixième position, après avoir été bien amené par T.Hushovd.

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1. M.Cavendish (OPQ) en 4h08'23''
2. P.Sagan (CAN) à 0''
3. M.Kittel (ARG) à 0''
4. A.Greipel (LTB) à 0''
5. J.Roelandts (LTB) à 0''
6. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
7. T.Boonen (OPQ) à 0''
8. T.Hushovd (BMC) à 0''
9. F.Sabatini (CAN) à 0''
10. M.Goss (OGE) à 0''

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Etape 3

Vimory - Cérilly | Favoris : M.Cavendish (OPQ) - A.Greipel (LTB) - P.Sagan (CAN)

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Cette étape est légèrement vallonnée. Le premier sprint intermédiaire est placé en début de course (km 15,5). Au km 176, les coureurs entreront sur le circuit final, puis disputeront au km 182,5 le deuxième sprint intermédiaire, lors d'un premier passage sur la ligne d'arrivée. Le dernier kilomètre est en faux plat montant, à Cérilly, après 200,5 km de course depuis Vimory, à travers le Loiret, le Cher et l'Allier. Trois hommes prennent la poudre d'escampette au kilomètre 4 : F.Beppu (OGE), D.Pietropolli (LAM) et T.Hushovd. Le norvégien espère que le peloton se montrera clément et leur laissera une chance d'aller au bout. Malheureusement, les Cannondale ne l'entendent pas de cette oreille et maintiennent un écart inférieur aux 5 minutes. C'est alors un jeu d'enfant pour les coéquipiers de M.Cavendish (OPQ) et d'A.Greipel (LTB) de revenir sur les hommes de tête à 17 kilomètres de l'arrivée. Contrairement à la veille, le britannique ne peut pas compter sur un beau train mais uniquement sur T.Boonen (OPQ) qui tente de la replacer au mieux dans les ultimes hectomètres. C'est toutefois un autre belge, J.Roelandts (LTB), qui place le mieux son leader, A.Greipel (LTB), en tête à 600 mètres de la ligne et qui peut alors laisse parler toute sa puissance. Le gorille de Rostock résiste au retour de M.Cavendish (OPQ) et égalise dans son duel avec le britannique.

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1. A.Greipel (LTB) en 4h08'23''
2. M.Cavendish (OPQ) à 0''
3. M.Goss (OGE) à 0''
4. P.Sagan (CAN) à 0''
5. M.Kittel (ARG) à 0''
6. J.Roelandts (LTB) à 0''
7. G.Van Avermaet (BMC) à 0''
8. T.Phinney (BMC) à 0''
9. F.Sabatini (CAN) à 0''
10. T.Boonen (OPQ) à 0''

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Etape 4

Châtel-Guyon - Brioude | Favoris : A.Valverde (MOV) - P.Sagan (CAN) - C.Betancur (ALM)

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Le début d'étape est légèrement vallonné, jusqu'à la zone de ravitaillement (km 80), en passant notamment par le premier sprint intermédiaire (km 34). Les coureurs enchaînent alors le col de Potey (3,3 km à 5 %) et la côte de la Forêt de la Comté (3,5 km à 3,8 %), dont les sommets sont aux km 85,5 et 95,5. Après ces 2 ascensions de 3e catégorie, le parcours est légèrement vallonné jusqu'à Jumeaux (km 125,5) puis est plat jusqu'au deuxième sprint intermédiaire (km 142,5), à Brioude. S'en suivra une boucle de 28 km autour de la ville : juste après le sprint, la route emprunte une montée assez longue non-répertoriée, une brève descente puis la côte de Mauvagnat (2,7 km à 6,8 %), classée en 2e catégorie et dont le sommet est au km 155, avant une descente et un final plutôt plat. L'arrivée est jugée à Brioude, après 170,5 km de course depuis Châtel-Guyon, à travers le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Les attaques sont nombreuses en début d'étape mais les Saxo Tinkoff - Bank et les AG2R La Mondiale unissent leurs efforts pour ne laisser partir personne. Le bon coup se forme finalement peu avant le premier sprint intermédiaire lorsque F.Veuchelen (VCD), L.Bak (LTB), G.Izagirre (EUS) et A.Kolobnev (KAT) parviennent à fausser compagnie au peloton. Les quatre hommes s'octroient jusqu'à 7 minutes d'avance avant d'attaquer la première des deux côtés de 3ème catégorie où les hommes d'A.Valverde (MOV) haussent le rythme. L'écart n'est plus que de 4 minutes 20 secondes au sommet du deuxième col et T.Phinney et M.Kohler se mettent alors en tête de peloton pour augmenter l'allure dans les 40 kilomètres suivants. Au pied des dernières côtes, les Omega Pharma - Quick Step du leader T.Martin (OPQ) prennent le relais et dès les premières pentes, A.Schleck (RLT), P.Rolland (EUC) et E.Gasparotto (AST) tentent de sortir du peloton mais sont rapidement repris. Dans la dernière difficulté du jour, A.Valverde (MOV), J.Rodriguez (KAT), S.Henao (SKY) et C.Betancur (ALM) prennent quelques mètres d'avance sur le peloton et reviennent sur F.Veuchelen (VCD) et A.Kolobnev (KAT) qui ont dû laisser partir leur deux compagnons d'échappée, qui pointent à 45 secondes. P.Gilbert sort de sa boite à 700 mètres du sommet et ramènent du beau monde sur les six intercalés : ils sont désormais 45 en chasse derrière les deux rescapés. Côté sprinteurs, P.Sagan (CAN) s'est accroché mais est bien le seul, à l'exception de T.Boonen (OPQ) et J.Roelandts (LTB), toutefois tout deux en retrait. Le champion du monde tente d'en remettre une couche dans la descente mais ne parvient pas à créer un écart suffisant : il se remet dès lors au service de G.Van Avermaet, plus véloce, dans un super jour et qui a franchit la bosse sans trop d'effort. L.Bak (LTB), le dernier à résister, est repris à 2 kilomètres de la ligne, alors que G.Van Avermaet est dans la roue de P.Sagan qui a lancé depuis les 2500 derniers mètres. Le belge prend moins de vent et parvient à aller cueillir une splendide victoire !

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1. G.Van Avermaet en 3h50'13''
2. P.Sagan (CAN) à 0''
3. T.Voeckler (EUC) à 0''
4. A.Kolobnev (KAT) à 0''
5. S.Henao (SKY) à 0''
6. J.Roelandts (LTB) à 0''
7. T.Boonen (ARG) à 0''
8. T.De Gendt (VCD) à 0''
9. J.Rodriguez (KAT) à 0''
10. C.Betancur (ALM) à 0''

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Etape 5

Brioude - Saint-Vallier | Favoris : A.Valverde (MOV) - S.Henao (SKY) - C.Betancur (ALM)

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Le début d'étape est en montée, avec notamment la côte de Lachaud. Les coureurs enchaîneront avec la côte de la Chomasse, classée en 3e catégorie, avant d'immédiatement attaquer la côte de Laprat, une ascension de 3e catégorie dont le sommet est placé au km 105,5. Après une assez longue montée non-répertoriée et une brève descente, une nouvelle côte de 3e catégorie est programmée, à savoir le col du Rouvey (2,8 km à 5,6 %), puis on aura droit à une très longue descente. Deux montées de 2e catégorie jalonneront le final : la côte de Talencieux (2,9 km à 8,1 %), dont le sommet est au km 176,5, et la côte de la Sizeranne (2,9 km à 6,6 %), dont le sommet est placé au km 191. L'arrivée est jugée à Saint-Vallier, après 199,5 km de course depuis Brioude, à travers la Haute-Loire, l'Ardèche et la Drôme. M.Elmiger (IAM) est la premier attaquant du jour et est rejoint par S.Cummings, A.Kolobnev (KAT) et D.Zabriskie (GRS). Quelques kilomètres plus loin, T.Pinot (FDJ), R.Uran (SKY), R.Ruijgh (VCD) et A.Kloden (RLT) sortent à leur tour du peloton et l'échappée du jour prend définitivement forme, comportant huit hommes. Ils collaborent bien et comptent 8 minutes 30 secondes de bonus au pied de la première ascension d'un col de troisième catégorie. Les Movistar augmentent alors l'allure dans les différentes ascensions et réduisent l'écart. Dans l'avant dernière difficulté, les cinq hommes les plus fort sortent du groupe de tête : M.Elmiger (IAM), A.Kolobnev (KAT), T.Pinot (FDJ), R.Uran (SKY) et A.Kloden (RLT). Mais dans l'ultime bosse, plusieurs favoris sortent du peloton et reviennent aisément sur les fuyards. Ils sont désormais 15 à se disputer la victoire, donc A.Valverde (MOV), T.Voeckler (EUC) ou encore P.Gilbert. Le leader de la formation belge se glisse dans la roue de G.Meersman (OPQ), le plus véloce du groupe, mais ne parvient pas à remonter A.Valverde (MOV). Il empoche cependant la deuxième place.

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1. A.Valverde (MOV) en 4h55'28''
2. P.Gilbert (BMC) à 0''
3. C.Betancur (ALM) à 0''
4. G.Meersman (OPQ) à 0''
5. S.Henao (KSKY) à 0''
6. J.Vanendert (LTB) à 0''
7. T.Voeckler (EUC) à 0''
8. A.Kloden (RLT) à 0''
9. T.Martin (OPQ) à 0''
10. R.Costa (MOV) à 0''

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Etape 6

Châteauneuf-du-Pape - Montagne de Lure | Favoris : A.Valverde (MOV) - C.Froome (SKY) - J.Rodriguez (KAT)

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Après un début d'étape plat puis en faux plat montant, une ascension de 2e catégorie est programmée, le col de Murs, dont le sommet est au km 47. Les coureurs enchaineront alors 2 montées de 3e catégorie, la côte de Saint-Martin-les-Eaux (2,7 km à 3,7 %) et le col de la Mort d'Imbert (4,5 km à 4,4 %), dont les sommets sont aux km 123 et 134,5, puis l'ascension régulière de la Montagne de Lure (13,8 km à 6,6 %), classée en 1re catégorie, au sommet de laquelle sera jugée l'arrivée, après 176 km de course depuis Châteauneuf-du-Pape, à travers le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Vu l'arrivée montagneuse, nous ne devrions pas avoir droit au chapitre dans le final de l'étape. C'est pourquoi P.Gilbert se glisse dans la première échappée du jour afin de montrer le maillot et d'aller chercher quelques points pour le maillot du meilleur grimpeur. ( Surtout pour préparer au mieux les ardennaises. ) Après le gain du premier sprint de la montagne, le champion du monde décide de partir seul et remporte en solitaire le suivant. Il parvient également à remporter le troisième mais se fait rejoindre puis dépasser par quatre hommes dans l'ascension de la quatrième difficulté. J.Vanendert (LTB), J.Coppel (COF), B.Mollema (BEL) et C.Horner (RLT) prennent ainsi la poudre d'escampette, mais sont repris peu avant l'ascension finale. A 12 kilomètres du terme, T.Pinot (FDJ) sort en costaud, accompagné d'A.Valverde (MOV) et de S.Spilak (KAT). Mais les Sky veulent absolument remporter l'étape et font rouler K.Siutsou (SKY), B.Wiggins (SKY), S.Henao (SKY), R.Uran (SKY) et C.Froome (SKY) ! L'écrémage du peloton est impressionnant et deux des trois hommes sont repris. Mais A.Valverde (MOV), en grande forme, sort et creuse petit à petit l'écart qu'il porte à 35 secondes à 5 bornes du terme. A 3 kilomètres de la ligne, B.Wiggins (SKY) et S.Henao (SKY) s'écartent et laisse C.Froome (SKY) attaquer. Le kenyan blanc parvient à revenir sur l'espagnol mais pas à le dépasser. L'invincible décroche ainsi sa deuxième victoire d'étape sur Paris - Nice et confirme son retour en forme ! B.Wiggins (SKY) permet à l'excellente équipe britannique de placer deux hommes sur le podium mais elle loupe malgré tout son objectif. A.Moinard termine premier BMC à 9 minutes 27 secondes.

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1. A.Valverde (MOV) en 4h19'07''
2. C.Froome (SKY) à 0''
3. B.Wiggins (SKY) à 38''
4. J.Fuglsang (AST) à 38''
5. J.Rodriguez (KAT) à 38''
6. M.Rogers (TST) à 38''
7. T.Danielson (GRS) à 1'20''
8. C.Betancur (ALM) à 1'20''
9. T.De Gendt (VCD) à 1'20''
10. R.Costa (MOV) à 1'20''

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Etape 7

Manosque - Nice | Favoris : M.Matthews (OGE) - T.Veelers (ARG) - J.Cantwell (TST)

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Le début d'étape est en montée, avec la côte du Bois de Rousset, classée en 3e catégorie. Après le sommet (km 6,5) et la descente, le parcours est assez vallonné. Sont notamment programmés le premier sprint intermédiaire et la côte des Tuilières, classée en 2e catégorie, et la côte du Mont Méaulx (1,7 km à 4,3 %), classée en 3e catégorie. Les sommets de ces 2 ascensions sont aux km 87,5 et 103. Après le sommet au km 138 de la côte de Cabris, classée en 1re catégorie, la route emprunte un peu de plat, le col du Ferrier (4,3 km à 6,8 %), classé en 1re catégorie et dont le sommet est placé au km 148,5, quelques kilomètres de plat et une très longue descente. S'en suivra une montée jusqu'au deuxième sprint intermédiaire à Tourrettes-sur-Loup (km 185,5), puis un parcours légèrement vallonné, et enfin une descente et du plat jusqu'à la Promenade des Anglais, à Nice, où sera jugée l'arrivée, après 220 km de course depuis Manosque, à travers les Alpes-de-Haute-Provence, le Var et les Alpes-Maritimes. Les courageux du jour se nomment M.Wynants (BEL), L.Bak (LTB), P.Tiralongo (AST), J.Hivert (SOJ), R.Vrecer (EUS), P.Stetina (GRS) et T.Dumoulin (ARG). Ils sont donc sept a fausser compagnie au peloton dès le kilomètre 3. Au pied de la côte de Cabris, l'écart entre les deux groupes est de 8 minutes 20 secondes. Mais dès les premiers hectomètres d'ascension, trois Movistar viennent rouler en tête de peloton. L'écart se réduit alors petit à petit mais le rythme imposé n'est pas des plus impressionnant puisque des coureurs tels qu'A.Greipel (LTB), M.Cavendish (OPQ) ou A.Kristoff (KAT) parviennent à suivre le peloton. Mais dans l'ascension du deuxième col de 1ère catégorie, les équipiers d'A.Valverde (MOV) coupent leurs efforts et personne ne vient les relayer : les échappés ont le champ libre ! Plusieurs attaques se succèdent alors, dont celle de L.Bak (LTB) qui prend 30 secondes d'avance. Mais le puissant danois est repris à 6 bornes de la ligne et c'est J.Hivert qui lance son sprint de très loin. Le français est rapidement dépassé par M.Wynants (BEL) qui s'impose nettement !

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1. M.Wynants (BEL) en 5h18'58''
2. R.Vrecer (EUS) à 0''
3. P.Stetina (GRS) à 0''
4. J.Hivert (SOJ) à 0''
5. T.Dumoulin (ARG) à 0''
6. L.Bak (LTB) à 0''
7. P.Tiralongo (AST) à 0''
8. M.Cavendish (OPQ) à 8'04''
9. A.Greipel (LTB) à 8'04''
10. D.Ratto (CAN) à 8'04''

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Etape 8

Nice - Col d'Eze | Favoris : C.Froome (SKY) - A.Valverde (MOV) - B.Wiggins (SKY)

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Ce Paris-Nice se conclut par un contre-la-montre sur les pentes du col d'Èze (9,6 km à 4,7 %), classé en 1re catégorie. C.Froome (SKY) et B.Wiggins (SKY), à l'affut au classement général pourrait bien ravir la tunique de leader à A.Valverde (MOV), même si le parcours montagneux permet à l'espagnol de croire en ses chances. T.De Gendt (VCD) réalise un super temps mais ne conserve son avantage que quelques minutes puisque T.Voeckler (EUC) l'améliore de 14 secondes. M.Rogers (TST) et J.Fuglsang (AST) s'y cassent les dents mais le colombien S.Henao (SKY) s'empare de la première position, donnant au passage de précieuses informations à ses leaders. B.Wiggins (SKY) pui C.Froome (SKY) s'élancent alors et explosent tour à tour les meilleures performances du jour. A.Valverde (MOV) réalise une excellente prestation mais souffre dans les derniers kilomètres. Il ne cède finalement que 7 secondes à C.Froome (SKY) et conserve la première position du classement général pour ... une demi-seconde ! C'est un échec pour la formation britannique. Un échec à relativiser puisque trois de ses leaders effectuaient leur rentrée et que deux d'entre eux se classent dans le Top 3 final.

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1. C.Froome (SKY) en 21'49''
2. A.Valverde (MOV) à 7''
3. J.Rodriguez (KAT) à 8''
4. B.Wiggins (SKY) à 13''
5. C.Betancur (ALM) à 15''
6. S.Henao (SKY) à 17''
7. T.Voeckler (EUC) à 19''
8. M.Rogers (TST) à 22''
9. R.Costa (MOV) à 24''
10. J.Fuglsang (AST) à 27''

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Classements Généraux

Général :

Sprint :

Montagne :

P.Gilbert

Jeunes :

Equipes :

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:25

@ erfed : Valverde est déjà en grande forme, ça augure du lourd pour les ardennaises ... Reste à voir si il ira sur le Giro. Pour le Cav', ça aura au moins permis de déjà avoir des explications entre les sprinteurs les plus costauds. :smiley:

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:26

1 060,1 kilomètres | Favoris : A.Contador (TST) - J.Van den Broeck (LTB) - N.Quintana (MOV)
C.Evans - M.Frank - D.Nerz - S.Morabito - I.Santaromita - M.Quinziato - D.Oss - M.Pinotti

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Etape 1

San Vincenzo - Donoratico | Favoris : Omega Pharma - Quick Step (OPQ) - Sky Pro Cycling (SKY) - Team Saxo Tinkoff (TST)

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Tirreno - Adriatico débute par un contre-la-montre par équipes dont les équipiers de M.Kwiatkowski (OPQ) sont les grandissimes favoris. Le premier véritable temps de référence est à mettre à l'actif des Belkin qui boucle le parcours de 16.2 kilomètres en 19 minutes 49 secondes. Les BMC s'élancent ensuite mais échouent à 17 secondes malgré la présence des champions italien et australien de la discipline. La formation américano-néerlandaise va se faire battre par les équipiers d'A.Contador (TST), eux même largement battus quelques instants plus tard par les Sky. Maisceux ne parviendront toutefois pas à faire mieux que la formation belge d'Omega Pharma - Quick Step, pourtant privée de garçon comme T.Martin (OPQ) ou S.Chavanel (OPQ). Les hommes Patrick Lefevere remporte donc cette première étape et le maillot de leader glisse sur les épaules de S.Vandenbergh (OPQ), le premier à avoir franchit la ligne.

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1. Omega Pharma - Quick Step (OPQ) en 19'34''
2. Sky Pro Cycling (SKY) à 3''
3. Team Saxo Tinkoff (TST) à 15''
4. Belkin Pro Cycling Team (BEL) à 15''
5. Garmin - Sharp (GRS) à 28''
6. Orica Green Edge (OGE) à 32''
7. BMC Racing Team (BMC) à 32''
8. RadioShack Leopard - Trek (RLT) à 39''
9. Katusha Team (KAT) à 45''
10. FDJ.fr (FDJ) à 45''

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Etape 2

San Vincenzo - Indicatore | Favoris : E.Boasson Hagen (SKY) - A.Demare (FDJ) - G.Nizzolo (RLT)

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Huit coureurs veulent montrer le maillot aujourd'hui et s'échappent dès le kilomètre 6 : M.Iglinskiy (AST), P.Lastras (MOV), B.Leukemans (VCD), K.Hulmans (VIN), D.Van Winden (BEL), P.Longo Borghini (CAN), G.Van Keirsbulck (OPQ) et J.Azanza (EUS). Au sommet du col de deuxième catégorie de la journée, ils comptent 9 minutes 40 secondes d'avance sur le peloton. Un écart conséquent que les équipes de sprinteurs, G.Nizzolo (RLT) et A.Demare (FDJ) en tête, vont faire baisser petit à petit. Le regroupement général s'effectue à 17 bornes du terme malgré une dernière belle tentative de B.Leukemans (VCD). Les plus véloces finisseurs se préparent à en découdre et J.Degenkolb (ARG) est le premier à lancer son sprint. Le coureur allemand déboule sur le côté gauche de la chaussée et surprend tout son monde .. sauf E.Boasson Hagen (SKY) qui le contre avec G.Nizzolo dans la roue. Le petit italien saute in-extrémis ses deux adversaires sur la ligne pour créer la sensation sur les routes de son pays natal ! D.Oss termine 12ème du sprint massif.

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1. G.Nizzolo (RLT) en 4h08'23''
2. E.Boasson Hagen (SKY) à 0''
3. J.Degenkolb (ARG) à 0''
4. A.Demare (FDJ) à 0''
5. M.Ferrari (LAM) à 0''
6. F.Pozzato (LAM) à 0''
7. L.Howard (OGE) à 0''
8. D.Impey (OGE) à 0''
9. D.Hondo (RLT) à 0''
10. L.Mezgec (ARG) à 0''

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Etape 3

Indicatore - Narni | Favoris : E.Boasson Hagen (SKY) - A.Demare (FDJ) - G.Nizzolo (RLT)

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Ils ne sont aujourd'hui que deux à prendre leurs distances avec le peloton : T.Van der Sande (LTB) et J.Flecha (VCD). Les deux hommes unissent leurs forces mais ne sont pas assez costauds que pour prendre davantage que 5 minutes d'avance sur les autres coureurs. C'est donc tout naturellement qu'ils sont rejoint à 21 kilomètres de la fin. M.Marcato (VCD) tente sa chance et s'octroie 54 secondes en solitaire mais se relève rapidement après que les équipiers de G.Nizzolo (RLT) et de R.Ferrari (LAM) aient augmenté l'allure du peloton. Le train de la RadioShack - Nissan Trek est bien en place et D.Hondo (RLT) dépose parfaitement son leader G.Nizzolo (RLT) à 800 mètres de la ligne. E.Boasson Hagen (SKY), idéalement placé dans la roue du vainqueur de la veille le déborde aux 400 mètres et le devance de quelques vélos. La revanche est éclatante pour le jeune norvégien !

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1. E.Boasson Hagen (SKY) en 4h08'23''
2. G.Nizzolo (RLT) à 0''
3. A.Demare (FDJ) à 0''
4. D.Hondo (RLT) à 0''
5. F.Cancellara (RLT) à 0''
6. R.Ferrari (LAM) à 0''
7. M.Ladagnous (FDJ) à 0''
8. D.Impey (OGE) à 0''
9. E.Viviani (CAN) à 0''
10. D.Oss (BMC) à 0''

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Etape 4

Narni - Prati di Tivo | Favoris : A.Contador (TST) - J.Van den Broeck (LTB) - N.Quintana (MOV)

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Après les deux étapes dédiés aux sprinteurs, place à la haute montagne avec notamment la montée finale vers Prati di Tivo et ses terribles pourcentages. L'ascension du Pappo delle Capannelle promet également de faire pas mal de dégâts. Comme de coutume, une échappée matinale se forme et comprend six coureurs : V.Agnoli (AST), M.Montaguti (ALM), L.Westra (VCD), A.De Marchi (CAN), S.Gerrans (OGE) et J.Flecha (VCD), décidément très offensif sur ce Tirreno - Adriatico. Les fuyards comptent 7 minutes d'avance au passage du premier sprint intermédiaire, et trois hommes tentent de les rejoindre en s'échappant peu avant l'ascension du col de première catégorie : S.Garzelli (VIN), S.Casar (FDJ) et D.Ulissi (LAM). Le français va rapidement fausser compagnie à ses deux compagnons de contre qui seront repris dans la descente suivante. A l'avant, une attaque de L.Westra (VCD) va complètement désorganisé l'échappée avec comme grosse conséquence l'élimination de S.Gerrans (OGE), J.Flecha (VCD) et V.Agnoli (AST). Ils ne sont désormais plus que trois en tête de course, avec rapidement S.Casar (FDJ) comme seul intercalé. Dans l'ascension finale, les hommes d'A.Contador (TST) se placent en tête de peloton et effectuent un important écrémage. Les ultimes relais de R.Kreuziger (TST) et R.Majka (TST) font très mal, d'autant plus que le leader espagnol attaque à 6 kilomètres du sommet ! Personne ne peut réagir, et il revient peu à peu sur les hommes de têtes qui se sont divisés. Mais à 1000 mètres du sommet, El Pistolero craque et ne peut effectuer la jonction avec le dernier rescapé de l'échappée : A.De Marchi ! L'italien s'impose ainsi et s'offre la plus belle victoire de sa carrière 23 secondes devant A.Contador (TST) qui s'empare de la tunique bleue de leader. Plusieurs groupes arrivent éparpillés, C.Evans à bout de souffle franchit la ligne à plus de deux minutes du vainqueur.

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1. A.De Marchi (CAN) en 3h50'13''
2. A.Contador (TST) à 23''
3. M.Montaguti (ALM) à 41''
4. L.Westra (VCD) à 41''
5. S.Casar (FDJ) à 1'02''
6. N.Quintana (MOV) à 1'02''
7. R.Kiserlovski (RLT) à 1'02''
8. E.Vorganov (KAT) à 1'02''
9. D.Martin (GRS) à 1'02''
10. M.Scarponi (LAM) à 1'24''

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Etape 5

Ortona - Chieti | Favoris : A.Contador (TST) - J.Van den Broeck (LTB) - N.Quintana (MOV)

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Le maillot de leader désormais dans l'escarcelle d'A.Contador (TST) et de sa bande, le peloton s'attaque aujourd'hui à la deuxième et dernière étape de haute montagne. L'ascension du Passo Lanciano à 40 kilomètres du terme promet d'être terrible mais la longue descente qui suit devrait permettre à certains coureurs lâchés de revenir. E.Capecchi (MOV) est l'instigateur de la bonne échappée qui part au kilomètre 21 après quelques autres tentatives infructueuses. L.Boom (BEL), S.Garzelli(VIN), S.Gaschke (ARG), S.Langeveld (OGE), J.Flecha (VCD), Z.Stybar (OPQ), V.Gusev (KAT) et G.Verdugo (EUS) l'accompagnent dans sa courageuse initiative. Au passage de la Forchetta di Palena, col de deuxième catégorie, ils comptent 8 minutes d'avance sur un peloton où une trentaine de coureurs sont déjà largués. Au pied de l'ascension explosive de la journée, A.Contador (TST) demande à ses équipiers d'hausser le tempo. Ceux-ci font immédiatement exploser le peloton. A 4 kilomètres du sommet, R.Porte (SKY) attaque et emmène J.Brajkovic (AST) et M.Kwiatkowski (OPQ) avec lui. A.Contador prend les choses en mains et se dresse sur les pédales de son vélo. Il revient avec une facilité déconcertante sur le trio avant de les laisser sur place. M.Frank, D.Nerz et S.Morabito s'efforcent de limiter la casse pour leur leader mais celui ci lâche prise du groupe 4 à 800 mètres du sommet. Basculé dans la descente avec 40 secondes de retard sur les D.Martin (GRS) et autres R.Kiserlovski (RLT), il revient sur eux en prenant des risques. Malheureusement pour ce groupe, ils ne reviendront pas sur les quatre costauds sortit dans le col précédent. Ceux-ci vont d'ailleurs reprendre tout les échappés matinaux à l'exception de S.Garzelli (VIN) qui, comme A.De Marchi (CAN) la veille, va résister au retour d'A.Contador (TST). C.Evans termine dans le groupe D.Martin (GRS).

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1. S.Garzelli (VIN) en 6h00'09''
2. A.Contador (TST) à 55''
3. J.Brajkovic (AST) à 2'03''
4. R.Porte (SKY) à 2'23''
5. M.Kwiatkwoski (OPQ) à 2'35''
6. D.Martin (GRS) à 3'07''
7. R.Kiserlovski (RLT) à 3'07''
8. D.Ulissi (LAM) à 3'07''
9. V.Kiryienka (SKY) à 3'07''
10. J.Van den Broeck (LTB) à 3'07''

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Etape 6

Porto Sant'Elpidio - Porto Sant'Elpidio | Favoris : E.Boasson Hagen (SKY) - A.Demare (FDJ) - G.Nizzolo (RLT)

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Après la plaine et la haute montagne, voilà une étape vallonnée au menu des coureurs. Ils sont aujourd'hui quatre à fausse compagnie au peloton : B.Tankink (BEL), S.Langeveld (OGE), N.Nuyens (GRS) et M.Belkov (KAT). Les fuyards augmentent rapidement leur avance pour comtper jusqu'à 8 minutes d'avance. A 60 kilomètres de l'arrivée, une cassure apparait, et des coureurs comme M.Scarponi (LAM), R.Kiserlovski (RLT), V.Kiryienka (SKY), N.Quintana (MOV) ou J.Brajkovic (AST) se retrouvent piégé. Afin de faire grignoter quelques positions au classement général à C.Evans, M.Pinotti, M.Frank, D.Oss et M.Quinziato vont rouler à bloc pour tenter de maintenir l'écart entre les deux groupes. A 25 kilomètres du terme, J.Flecha (VCD), D.Martin (GRS) et P.Velits (OPQ) sortent du groupe BMC et s'éparpillent derrière les échappés matinaux. Seul M.Belkov (KAT) sera vraiment repris. Dans la dernière bosse du jour, A.Contador (TST) sort et reprend un à un les échappés qui ont explosés. Mais S.Langeveld (OGE) lui résiste et s'impose après une brillante épopée ! C'est la troisième deuxième place en trois jours pour le leader de la formation Saxo - Tinkoff Bank. Le travail exceptionnel des BMC permet à C.Evans de terminer septième et de se replacer à la sixième place au général (14ème ce matin ) avant le chrono individuel de demain.

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1. S.Langeveld (OGE) en 5h32'33''
2. A.Contador (TST) à 23''
3. N.Nuyens (GRS) à 23''
4. D.Martin (GRS) à 23''
5. B.Tankink (BEL) à 23''
6. P.Velits (OPQ) à 23''
7. C.Evans (BMC) à 2'17''
8. F.Cancellara (RLT) à 2'17'''
9. S.Gerrans (OGE) à 2'17''
10. D.Oss (BMC) à 2'17''

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Etape 7

San Benedetto del Tronto - San Benedetto del Tronto | Favoris : F.Cancellara (RLT) - M.Kwiatkowski (OPQ) - E.Boasson Hagen (SKY)

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En l'absence du champion du monde de la discipline, le grandissime favori de ce contre-la-montre individuel final de 9 kilomètres 200 n'est autre que F.Cancellara (RLT). Parti aux alentours de midi, il couvre le parcours en 10'53". Il améliore le temps de G.Thomas (SKY) de 3 secondes. Boasson Hagen (SKY) réalise lui aussi un excellent chrono en bouclant le parcours seulement deux secondes plus lentement que le champion suisse. Il terminera en deuxième position devant son coéquipier britannique. Les favoris au classement final réalisent de bons chronos, à l'exception de D.Martin (GRS) et d'A.Contador (TST), toutefois insuffisants que pour inquiéter les spécialistes de l'effort en solitaire. C.Evans en termine à la 13ème position, à 16 secondes du vainqueur du jour. C'est M.Pinotti, le champion d'italie du contre-la-montre qui réalise la meilleure performance de l'équipe BMC.

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1. F.Cancellara (RLT) en 10'53''
2. E.Boasson Hagen (SKY) à 2''
3. G.Thomas (SKY) à 3''
4. P.Velits (OPQ) à 6''
5. L.Westra (VCD) à 7''
6. R.Porte (SKY) à 10''
7. M.Kwiatkowski (OPQ) à 13''
8. V.Kiryienka (SKY) à 13''
9. M.Pinotti (BMC) à 13''
10. D.Millar (GRS) à 14''

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Classements Généraux

Général :

C.Evans

Sprint :

Montagne :

Jeunes :

Equipes :

BMC Racing Team

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:26

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A quelques jours de Milan - San Remo, nous avons pu obtenir une interview de Greg Van Avermaet, qui sera l'un des leaders de la formation BMC Racing Team sur la Primavera.

Greg, quel est votre état de forme avant d'aborder cette course et la saison des Classiques du Nord qui va suivre ?

Bonne. Excellente même. Le programme mis en place en début de saison avec l'équipe m'a permit de monter en puissance pour arriver en pleine possession de mes moyens sur les courses dont j'ai fait ma priorité. La victoire lors de la sixième étape du Tour du Qatar et le gain du classement général ainsi que ma victoire sur la quatrième étape de Paris - Nice ont également eu le don de me booster moralement.

Quels sont vos objectifs sur la course de ce dimanche ? Ainsi que sur les flandriennes ?

Je reste convaincu que Milan - San Remo est l'une des grandes Classiques que je peux accrocher à mon palmarès. Etant donné que je ne me suis jamais sentit aussi bien et que l'équipe est très forte, vous comprendrez rapidement quelle place je vise dimanche prochain. (Sourire) Après, les circonstances de courses jouent énormément dans une telle course, et il faudra voir si la chance sera de notre côté. Concernant les Classiques du Nord, nous n'avons pas fixé d'objectif précis. J'espère juste pouvoir en accrocher une, pourquoi pas Paris - Roubaix ? Ce sera compliqué face à Tom Boonen ou Fabian Cancellara qui restent un cran au dessus sur les pavés, mais notre bloc collectif tentera de combler ce petit retard.

Vous venez d'évoquer votre équipe. Une BMC qui pourra également compter sur Tor Hushovd et Philippe Gilbert dimanche. L'abondance de biens ne sera t-il pas un problème ?

Pas du tout ! Disposer de plusieurs solutions est toujours agréable, et le fait de disposer de Phil et Tor constitue un énorme atout. L'attention des autres favoris sera quelque peu détournée de mon dossard, ce qui pourrait m'être favorable. L'expérience du norvégien, tout comme celle de Manuel (Quinziato) et de Michael (Schär) nous sera d'une grande utilité. Et qui sait ? Peut-être serai je pétri de crampes dans le final, auquel cas je me sacrifierai sans aucun soucis pour un des mes équipiers.

Philippe Gilbert a annoncé qu'il ne prendrait pas part aux flandriennes afin de se concentrer pleinement sur les ardennaises. Après la blessure d'Alessandro Ballan qui l'obligera à faire l'impasse sur ces Classiques, c'est un deuxième coup dur pour BMC. Une mauvaise nouvelle pour l'équipe ?

Il est clair que la présence de Phil aurait sans doute hausser le niveau de l'équipe. Malgré tout, les coureurs qui seront alignés ne feront pas tâche et l'équipe restera ultra-compétitive. Un garçon comme Tyler Phinney pourrait bien être l'une des bonnes surprises sur les pavés. Le nouveau venu Daniel Oss a également montré qu'il était en forme sur Tirreno - Adriatico, et j'ai vraiment hâte d'aborder cette partie de saison avec l'équipe.

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Le natif de Lokeren espère briller sur les Classiques du Nord.

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Comment tirer parti de ce collectif ?

En jouant l'équipe à 100 %. On a deux coureurs qui se sont montrés dans le final des courses et qui ont déjà gagné. Ce sont de vrais coureurs de classiques. Et puis Daniel Oss qui a démontré depuis le début de l'année et depuis le début de sa carrière chez les autres équipes qu'il est un homme de classiques. Italien, mais avec un esprit flandrien. Il y en avait un autre avant lui, c'était Alessandro Ballan. Il aime ses courses et vit pour elles pendant l'hiver. Il a prouvé depuis le début de la campagne qu'il pouvait être présent dans le final et même jouer le podium d'une course WorldTour. C'est un coureur en pleine maturité et qui a encore une belle marge de progression. Il a été confiné dans un rôle d'équipier modèle par le passé et il commence à prendre son ampleur petit à petit chez nous.

C'est dans ces moments-là que l'absence d'Alessandro Ballan se fait le plus clairement ressentir. Quelles sont les dernières nouvelles ?

Il va reprendre l'entraînement. Il a subi une nouvelle petite opération chirurgicale pour enlever une des vis. Il va s'y remettre, il n'y a pas de pression. Si tout va bien, j'espère qu'il sera à nouveau en compétition vers le mois de juin. Ce sera une demi-saison importante pour se reconstruire. C'est en tout cas un homme de classiques. On voit qu'il aime ces courses et que même s'il ne peut pas mettre un dossard, il avait envie d'y être. Cela fait partie de son cœur et de son caractère. J'espère de tout coeur qu'il pourra retrouver son niveau, aussi bien pour l'équipe que pour l'homme.

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Van Avermaet après sa victoire sur Paris - Nice

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:26

198,3 kilomètres | Favoris : P.Sagan (CAN) - M.Cavendish (OPQ) - A.Greipel (LTB)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - P.Gilbert - T. Phinney - M. Quinziato - M.Burghardt - M. Schär - D. Oss

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Milan-San Remo est la plus longue course du calendrier mondial avec ses 298 kilomètres et sa difficulté résulte en grande partie dans sa distance. La course part de Milan, et rejoint le bord de mer à mi-parcours par le Passo del Turchino, col long de plus de 25 kilomètres et présentant la première difficulté du parcours. Depuis 2008, les coureurs empruntent désormais la Manie avec ses 6,7% de moyenne et des passages à 11%, s'ensuit ensuite la succession des Capis, trois montées sèches et courtes, le Capo Mele, le Capo Cervo et le Capo Berta. La Cipressa situé à 22 kilomètres de l'arrivée est un point stratégique de la course, et enfin le Poggio à 6 kilomètres de l'arrivée qui permet de basculer sur San Remo et son final sur la Via Roma.Au kilomètre 3, D.Hondo (RLT), M.Pelucchi (Katusha), A.Madrazo (MOV), B.Van Poppel (VCD), G.Smukulis (IAM) et G.Soupe (FDJ) s'échappent. Ils prennent rapidement le large, et leur avance atteint les 11 minutes au kilomètre 100.

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Dans l'ascension du Passo del Turchino situé à mi-parcours, deux équipes replacent quelques coureurs en tête de peloton afin de réduire l'écart. On aperçoit ainsi les Lotto - Belisol et les RadioShack - Leopard Trek élever le tempo et étirer le groupe principal, qui perd une cinquantaine d'éléments une fois basculé dans la descente.

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Dans la vallée, J.Flecha (VCD) sort du peloton pour tenter de rejoindre la tête de la course. Mais le puissant espagnol ne fait pas le poids face au reste du peloton qui l'avale quelques kilomètres plus loin.

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A l'entame des capis, les BMC se positionnent à l'avant pour durcir la course. Les franchissements des trois premières célèbres difficultés, le Capo Mele, le Capo Cervo et le Capo Berta se font sans grand intérêt. M. Quinziato et T.Phinney assurent un rythme soutenu pour faire craquer les grosses cuisses du peloton. A défaut d'y arriver, ils reviennent sur les hommes présents à l'avant.

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Dans l'ascension de la Cipressa, c'est T.Hushovd en personne qui emmène le peloton. D.Oss vient assurer les derniers relais dans les ultimes hectomètres avant d'entamer la descente. Le peloton n'a pas perdu de favoris mais on sent que les jambes de certains sprinteurs sont lourdes ... M.Cavendish (OPQ) et M.Kittel (ARG) se retrouvent ainsi à l'arrière du peloton.

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Peu avant l'entame du Poggio, G.Thomas (SKY) tente le tout pour le tout et démarre en costaud. Il s'octroie quelques secondes d'avance mais plafonne rapidement. Il sera repris à mi-ascension par le groupe des favoris, réduit à 90 éléments.

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F.Cancellara (RLT) travaille énormément en roulant en tête de groupe, évitant ainsi toute attaque. Mais la stratégie de l'équipe luxembourgeoise est étonnante, étant donné que le suisse est sans doute le coureur avec le plus de chance de l'emporter présent dans l'effectif ... Alors que beaucoup s'étonnent, P.Gilbert démarre dès que Spartacus s'écarte. Le champion du Monde joue son va-tout en tentant sa chance dans le mythique Poggio. G Van Avermaet est quant à lui sagement dans la roue de P.Sagan (CAN).

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L'initiative du belge n'est pas surprenante mais aucune équipe n'a réagit immédiatement. Les Cannondale du grandissime favori P.Sagan (CAN) organisent leur train à 5 bornes de l'arrivée, alors que P.Gilbert est pointé à 24 secondes. Bon descendeur, il donne tout et entame un contre-la-montre individuel intense. Et comme lors de son sacre à Valkenburg en septembre dernier, il offre toute l'énergie encore disponible pour résister au retour de la meute et s'offrir cette course mythique dont il rêvait depuis si longtemps ! C'est A.Greipel (LTB) qui règle le peloton, en devançant M.Goss (OGE) et T.Boonen (OPQ). G.Van Avermaet, co-leader de l'équipe empoche la septième place alors que P.Sagan (CAN) à lancé son sprint trop tôt et explosé, ne terminant que 13ème.

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1. P.Gilbert (BMC) en 6h59'40''
2. A.Greipel (LTB) à 0''
3. M.Goss (OGE) à 0''
4. T.Boonen (OPQ) à 0''
5. B.Eisel (SKY) à 0''
6. F.Cancellara (RLT) à 0''
7. G.Van Avermaet (BMC) à à 0''
8. T.Farrar (GRS) à à 0''
9. T.Bos (BEL) à à 0''
10. G.Nizzolo (RLT) à à 0''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:27

1 175,2 kilomètres | Favoris : A.Valverde (MOV) - V.Nibali (AST) - C.Froome (SKY)
M.Frank - D.Nerz - S.Morabito - I.Santaromita - M.Kohler - K.Lodewyck - M.Pinotti - Y.Eijssen

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Etape 1

Calella - Calella | Favoris : R.Ferrari (LAM) - B.Bozic (AST) - J.Ventoso (MOV)

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Pour cette première course en terre espagnole de la saison pour l'équipe, nous alignons des coureurs souvent cantonnés à des rôles d'équipiers et qui auront ici l'occasion de s'illustrer. Le premier d'entre eux est D.Nerz, notre nouveau transfuge allemand, bon grimpeur. Les quelques cols au programme du jour l'intéressent fortement dans l'optique du maillot distinctif de meilleur grimpeur et c'est pourquoi il se glisse dans la bonne échappée qui part au kilomètre 4 et qui comporte huit coureurs : L.Durbridge (OGE), J.Vermote (OPQ), G.Rasch (SKY), J.Arebasturi (EUS), O.Fraile (CJR), M.Hofland (BEL), Z.Waeytens (TSV) et le coureur de la BMC donc. L'allemand passe en tête du premier col de la journée, de troisième catégorie, mais ne se place qu'en troisième position au sommet du col suivant, de première catégorie cette fois. Il parvient toutefois à passer le premier au deuxième de troisième catégorie. Aux environs de la mi-course, alors qu'il reste 70 bornes à parcourir, l'écart entre les échappés et le peloton est toujours de 9 minutes et 20 secondes. On commence à se dire que le coup est jouable. Au sommet de l'avant dernier col, D.Nerz vire de nouveau en tête et s'assure le maillot de meilleur grimpeur pour l'étape du lendemain. Mais il en veut plus et démarre à 1 kilomètre du sommet du dernier col. Ses compagnons d'échappée ne peuvent pas le suivre et doivent se résigner à le laisser partir. En haut, le jeune allemand possède 4 minutes sur le peloton : il lui suffit de résister au retour du groupe désormais intercalé. Un groupe qui a explosé suite à son démarrage. Le coureur de la BMC n'excellent pas dans les descentes ni dans l'art du contre-la montre mais sa détermination et son envie de réussir quelque chose lui permette de conserver son avance : il enlève la plus belle victoire de sa jeune carrière !

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1. D.Nerz (BMC) en 3h57'36''
2. L.Durbridge (OGE) à 35''
3. J.Vermote (OPQ) à 35''
4. Z.Waeytens (TSV) à 1'09''
5. M.Hofland (BEL) à 1'09''
6. G.Rasch (SKY) à 1'09''
7. J.Arebasturi (EUS) à 2'30''
8. N.Olivieira (RLT) à 2'30''
9. O.Fraile (CJR) à 2'30''
10.T.Kangert (AST) à 2'30''

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Etape 2

Girona - Banyoles | Favoris : R.Ferrari (LAM) - B.Bozic (AST) - J.Ventoso (MOV)

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La journée promet d'être tranquille pour l'équipe vu le profil de l'étape, sans doute destinée aux sprinteurs. Malgré tout, Y.Eijssen et M.Kohler se placent rapidement en tête de peloton pour maintenir l'écart avec l'échappée sous la barre des 5 minutes. H.Houlston (RLT), S.O'Grady (OGE), O.Fraile (CAJ) et A.Saramotins (IAM) sont les quatre courageux du jour mais roulent sans vraiment y croire. A 60 kilomètres de l'arrivée, alors que l'écart est de 4 minutes 10, nous nous écartons pour laisser la place aux équipes de sprinteurs. Les coéquipiers de R.Ferrari (LAM), assistés par les formations Movistar et Vacansoleil, enclenchent alors la poursuite. Le rythme est soutenu si bien que le regroupement général s'effectue à 19 kilomètres du but. La formation Lampre effectue un gros boulot, et lorsque les rouleurs s'écartent sous la banderole des 3 kilomètres, il reste encore deux rampes de lancement pour R.Ferrari (LAM) : Davide Vigano (LAM) puis E.Favilli (LAM). Le sprinteur italien termine l'excellent boulot de son équipe en devançant l'espagnol J.Ventoso (MOV). K.Lodewyck se classe cinquième, une bonne perf' pour lui.

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1. R.Ferrari (LAM) en 3h38'04''
2. J.Ventoso (MOV) à 0''
3. E.Favilli (LAM) à 0''
4. S.Henao (SKY) à 0''
5. K.Lodewyck (BMC) à 0''
6. B.Bozic (AST) à 0''
7. S.O'Grady (OGE) à 0''
8. D.Impey (OGE) à 0''
9. M.Sabatini (CAN) à 0''
10. A.Vicioso (KAT) à 0''

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Etape 3

Vidreres - Vallter 2000 | Favoris : A.Valverde (MOV) - V.Nibali (AST) - C.Froome (SKY)

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La troisième étape coïncide avec l'apparition de la haute montagne et la journée sera difficile pour D.Nerz. Ils ne sont que deux à l'avant aujourd'hui : M.Albasini (OGE) et B.Feillu (SOJ). Après l'ascension du premier col de première catégorie, le duo possède 7 minutes d'avance sur le peloton, coupé en deux avec un deuxième groupe pointé à 2 minutes. Dans celui-ci, on retrouve notamment S.Henao (SKY), N.Roche (TST) ou B.Mollema (BEL). Sous le portique des 20 derniers kilomètres, le peloton ne compte plus que 84 unités et les deux hommes de tête sont à 1 minutes 14 secondes. Cinq kilomètres plus loin ( et plus haut), A.Valverde (MOV) attaque. C.Froome (SKY) et R.Porte (SKY), plutôt que de rouler au train comme c'est souvent le cas pour l'équipe britannique, l'accompagnent. D.Moreno (KAT), V.Nibali (AST) et R.Hesjedal (GRS) y vont également. On peut dire que les six hommes les plus fort sont devant. S.Morabito et I.Santaromita roulent derrière pour limiter la casse mais on sent que D.Nerz va devoir laisser son maillot ... M.Frank, le dernier équipier de l'allemand se place en tête de peloton et l'écrème tout en revenant sur les hommes de tête. Le rythme est impressionnant et permet d'effectuer la jonction. Mais c'est de courte durée puisque D.Nerz est à la limite de la rupture et lâche petit à petit prise, et ce alors qu'A.Valverde (MOV) en remet une couche. Le grimpeur espagnol se détache aisément du groupe et est accompagné de V.Nibali (AST) et C.Froome (SKY). Le trio s'envole vers le sommet et personne ne peut les accompagner. B.Intxausti (MOV), N.Roche (TST), T.Pinot (FDJ), R.Porte (SKY), R.Hesjedal (GRS) et D.Moreno (KAT) suivent à plusieurs minutes alors que neuf hommes dont les deux BMC sont relégués dans le troisième groupe. A 1400 mètres de l'arrivée, C.Froome (SKY) démarre et laisse pantois ses deux acolytes : il s'impose avec 32 secondes de bonus sur V.Nibali (AST) et 47 sur A.Valverde (MOV). M.Frank termine premier BMC à 4 minutes 31 secondes (14ème) et D.Nerz cède son maillot puisqu'il franchit la ligne à 5 minutes 10 secondes de C.Froome (SKY) (18ème).

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1. C.Froome (SKY) en 4h08'23''
2. V.Nibali (AST) à 32''
3. A.Valverde (MOV) à 47''
4. R.Hesjedal (GRS) à 2'37''
5. R.Porte (SKY) à 2'37''
6. B.Intxausti (MOV) à 2'37''
7. T.Pinot (FDJ) à 2'37''
8. D.Moreno (KAT) à 3'06''
9. N.Roche (TST) à 3'19'
10. A.Talansky (GRS) à 4'12''

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Etape 4

Camprodón - Port Ainé | Favoris : A.Valverde (MOV) - V.Nibali (AST) - C.Froome (SKY)

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Encore une étape très difficile, l'étape-reine de ce Tour de Catalogne, avec de nombreuses ascensions au fil de la journée et une arrivée prévue en altitude sur les pentes de Port-Ainé. J.Vansummeren (GRS), L.Sanchez (BEL), V.Gusev (KAT), P.Velits (OPQ), M.Elmiger (IAM) et J.Rujano (VCD) sont les attaquants du jour. Ils possèdent 7 minutes d'avance à la mi-course lorsque les coéquipiers du leader C.Froome (SKY) augmentent l'allure du peloton. Après seulement 2 kilomètres d'ascension, A.Valverde (MOV), C.Froome (SKY) et T.De Gendt (VCD) sortent du groupe des favoris et reviennent sur les fuyards. Mais les Garmin-Sharp et les Saxo - Tinkoff Bank s'unissent et ramènent les grimpeurs sur eux. A 7 kilomètres de l'arrivée, l'espagnol de la Movistar attaque de nouveau avec l'anglais dans sa roue et T.Pinot (FDJ). Les trois hommes s'envolent, et font exploser le groupe qui se divise en nombreux morceaux. D.Moreno (KAT) et V.Nibali (AST) sont les plus proches poursuivants, avec A.Schleck (RLT), N.Roche (TST) et S.Sanchez (EUS) juste après. V.Nibali (AST) se débarrasse de son compagnon de poursuite à la pédale et revient sur l'avant de la course. A 2 kilomètres 500 de l'arrivée, C.Froome (SKY) attaque et, malgré la timide tentative d'A.Valverde (MOV), va chercher une nouvelle victoire en altitude. D.Nerz, très rapidement en difficulté, boucle l'étape en 33ème position à 4 minutes 33 secondes. Il sort du Top 10.

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1. C.Froome (SKY) en 5h46'29''
2. A.Valverde (MOV) à 15''
3. V.Nibali (AST) à 15''
4. T.Pinot (FDJ) à 52''
5. D.Moreno (KAT) à 1'29''
6. R.Porte (SKY) à 1'52''
7. R.Hesjedal (GRS) à 2'02''
8. S.Sanchez (EUS) à 2'02''
9. N.Roche (TST) à 2'09''
10. A.Schleck (RLT) à 2'21''

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Etape 5

Rialp - Lleida | Favoris : R.Ferrari (LAM) - B.Bozic (AST) - J.Ventoso (MOV)

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Le parcours de cette cinquième étape est plus raisonnable et propice aux sprinteurs. Toutefois, les baroudeurs ne voudront pas laisser passer leur chance et il est tout à fait possible qu'une échappée aille au bout. Ils sont en tout cas cinq à croire en cette théorie : M.Belkov (KAT), G.Larsson (IAM), D.Van Windel (BEL), C.Riblon (ALM) et A.De Marchi (CAN). Les fuyards portent leur avance maximale à 8 minutes à 94 kilomètres de l'arrivée. Le formation Sky maintient l'écart et laisse ensuite les hommes de R.Ferrari (LAM) et de B.Bozic (AST) assurer la poursuite en vue d'un regroupement général. Mais il est trop tard et la victoire va donc se jouer entre les cinq hommes. A.De Marchi (CAN) tente de partir en solitaire à 8 kilomètres de la ligne mais est repris sous la flamme rouge : G.Larsson (IAM) lance le sprint mais se fait déborder par le russe de la Katusha M.Belkov (KAT) qui s'impose aujourd'hui !

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1. M.Belkov (KAT) en 3h05'21''
2. G.Larsson (IAM) à 0''
3. D.Van Windel (BEL) à 0''
4. A.De Marchi (CAN) à 0''
5. C.Riblon (ALM) à 0''
6. R.Ferrari (LAM) à 44''
7. E.Favilli (LAM) à 44''
8. C.Froome (LAM) à 44''
9. D.Boucher (FDJ) à 44''
10. G.Visconti (MOV) à 44''

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Etape 6

Almacellas - Valls | Favoris : A.Valverde (MOV) - V.Nibali (AST) - C.Froome (SKY)

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Au menu de cette sixième et avant dernière étape : un parcours doté de deux belles ascensions, une de première catégorie et une de seconde placée à quelques kilomètres de l'arrivée. Cinq hommes se glissent dans l'échappée matinale : M.Elmiger (EUS), G.Verdugo (EUS), A.Txurruka (CAJ), S.Morabito et M.Frank. Au sommet du premier col de la journée, ils possèdent 11 minutes de bonus sur le peloton qui ne semble pas se soucier de l'échappée. Malheureusement, dans la descente M.Frank est victime d'une lourde chute. Il repart, attendu par son coéquipier S.Morabito mais le duo est désormais pointé à 3 minutes des trois hommes de tête. Après quelques dizaines de kilomètres d'efforts, ils vont se relâcher et abandonner tout espoir de victoire, comme le peloton quelques heures auparavant. Dans la dernière ascension, c'est A.Txurruka (CAJ) qui met le feu au poudre mais il est immédiatement contré par M.Elmiger (IAM) qui ne l'attend pas et prend rapidement ses distances. G.Verdugo (EUS) ne peut réagir, et le duo ibérique doit se résoudre à l'évidence : le suisse sera bel et bien le vainqueur du jour !

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1. M.Elmiger (IAM) en 4h13'56''
2. G.Verdugo (EUS) à 1'30''
3. A.Txurruka (CAJ) à 1'30''
4. M.Albasini (OGE) à 3'19''
5. M.Frank (BMC) à 3'19''
6. S.Morabito (BMC) à 7'34''
7. A.Valverde (MOV) à 8'52''
8. M.Kwiatkowski (OPQ) à 8'52'''
9. I.Anton (EUS) à 8'52''
10. L.Sanchez (BEL) à 8'52''

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Etape 7

El Vendrell - Barcelone | Favoris : R.Ferrari (LAM) - B.Bozic (AST) - J.Ventoso (MOV)

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Ils sont à nouveau cinq à tenter leur chance dans cette ultime étape du Tour de Catalogne 2013. Parmi eux, L.Sanchez (BEL), L.Bak (LTB), C.Vande Velde (GRS), A.Vicioso (KAT) et W.Anacona (LAM). Le quintet aborde la succession de côtés situés dans la deuxième partie du parcours avec 8 minutes de bonus sur le reste du peloton. L'écart se réduit petit à petit sous l'impulsion des équipes Lampre et Sky. Mais lorsqu'il bascule en tête de la dernière côte de la journée, le groupe d'échappés est toujours pointé à 2 minutes devant. Et à 6 bornes du terme, L.Bak (LTB) démarre et emmène avec lui L.Sanchez (BEL) et A.Vicioso (KAT). Les deux espagnols profitent de cette attaque pour attaquer à leur tour, mais seule la tentative du deuxième cité est récompensée : le coureur de la Katusha sème ses compagnons et peut prendre le temps de savourer sa victoire, la deuxième de son équipe sur ce tour. Au classement général, nouvelle victoire de C.Froome (SKY) devant V.Nibali (AST) et A.Valverde (MOV). M.Frank accroche de justesse un top 20.

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1. A.Vicioso (KAT) en 2h54'04''
2. L.Sanchez (BEL) à 31''
3. L.Bak (LTB) à 31''
4. C.Vande Velde (GRS) à 1'01''
5. W.Anacona (LAM) à 1'01''
6. J.Rujano (VCD) à 1'01''
7. D.Caruso (LAM) à 1'29''
8. P.Fedrigo (FDJ) à 1'29''
9. R.Sutherland (TST) à 1'29''
10. I.Anton (EUS) à 1'29''

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Classements Généraux

Général :

Sprint :

Montagne :

Jeunes :

Equipes :

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:28

211 kilomètres | Favoris : T.Boonen (OPQ) - F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Le Grand Prix E3 (en néerlandais : E3 Prijs Vlaanderen) est une course cycliste belge qui se déroule à la fin du mois de mars. Son départ et son arrivée sont situés à Harelbeke dans la province de Flandre-Occidentale. Créée en 1958, elle se dispute neuf jours avant le Tour des Flandres, dont elle emprunte une partie du parcours, et est inscrite au calendrier UCI World Tour depuis 2012. Elle faisait auparavant partie de l'UCI Europe Tour en catégorie 1.HC. Le record de victoires y est détenu par le Belge Tom Boonen avec cinq succès. Ils sont quatre à s'extraire du peloton dès le kilomètre 4 : S.Armee (TSV), M.Burghardt, L.Nordhaug (BEL) et G.Smukulis (KAT).

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Le peloton est emmené par les formations Omega Pharma - Quick Step et Cannondale qui s'efforcent de maintenir l'écart sous la barre des 6 minutes.

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Peu après la mi-parcours, deux hommes sortent du peloton : A.Amador (MOV) et J.Rojas (MOV). Les deux équipiers reviennent aisément sur la tête de course et l'écart est désormais de 3 minutes à 50 kilomètres de l'arrivée.

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Le peloton, qui a fortement accéléré son allure dans la succession des secteurs pavés a littéralement explosé. Ils ne sont plus que 12 à chasser les six hommes de tête. Parmi eux, quatre BMC : G.Van Avermaet, M.Quinziato, D.Oss et T.Phinney. T.Boonen (OPQ) est encore bien entouré mais P.Sagan (CAN) et F.Cancellara (RLT) se retrouvent isolés. S.Vanmarcke (BEL), L.Boom (BEL), F.Pozzato (LAM) et J.Flecha (VCD) entre autres sont par contre piégés à plus d'une minute. Les BMC et les Omega Pharma - Quick Step unissent alors leurs efforts pour augmenter cet écart.

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A 15 kilomètres de la ligne, la jonction s'effectue avec la tête de la course. Presque immédiatement, cinq hommes se détachent : P.Sagan (CAN), T.Boonen (OPQ), F.Cancellara (RLT), G.Van Avermaet et S.Turgot (EUC). Deux kilomètres plus loin, le Slovaque est le premier a allumer les mèches : son accélération puissante lui permet de prendre quelques secondes d'avance.

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Mais les quatre autres hommes s'organisent et les formidables qualités de rouleur du suisse leur permettent de revenir sur le coureur de la formation américaine. Spartacus en remet d'ailleurs une couche a 4 bornes du terme mais le rythme imposé par P.Sagan (CAN) est intense et empêche toute sortie. T.Boonen (OPQ) est placé dans sa roue, flanqué de G.Van Avermaet puis S.Turgot (EUC).

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Le Slovaque, épuisé, ne sprinte que sur quelques centaines de mètres, se laissant dépasser par T.Boonen (OPQ). G.Van Avermaet attend sagement le portique des 800 ultimes mètres avant de produire son (intense) effort. Le coureur de la BMC parvient à remonter l'ancien champion de Belgique qui craque sur la fin. Il empoche ainsi une magnifique victoire, juste devant F.Cancellara (RLT) et T.Boonen (OPQ) !

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1. G.Van Avermaet (BMC) en 4h48'07''
2. F.Cancellara (RLT) à 0''
3. T.Boonen (OPQ) à 0''
4. P.Sagan (CAN) à 0''
5. S.Turgot (EUC) à 35''
6. A.Amador (MOV) à 1'24''
7. J.Rojas (MOV) à 5'14''
8. M.Ladagnous (FDJ) à 5'14''
9. T.Gallopin (RLT) à 5'14''
10. T.Phinney (BMC) à 5'14''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:28

198,3 kilomètres | Favoris : F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL) - G.Van Avermaet (BMC)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Gand-Wevelgem est une course cycliste d'un jour, une classique flandrienne, se disputant en Belgique en avril, avant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Cette course est inscrite au programme du UCI World Tour depuis 2005. Elle se court en Flandre et emprunte notamment le mont Kemmel, côte pavée réputée pour sa dangerosité, escaladée à plusieurs reprises pendant l'épreuve. C'est sans la présence de T.Boonen (OPQ) que le départ est donné sous un léger soleil. Cinq hommes décident d'ouvrir la route au peloton : J.Degenkolb (ARG), B.De Clercq (LTB), D.Muravyev (AST), S.Armee (TSV) et J.Ghyselinck (COF).

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Dans la première ascension du mont Kemmel, ce sont les RadioShack de F.Cancellara (RLT) qui donnent le ton. Vu l'absence de T.Boonen (OPQ), le suisse possède aujourd'hui une superbe occasion d'ouvrir son compteur cette saison.

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Dans la seconde ascension, ce sont les BMC qui se placent en tête de peloton et qui l'éclatent en plusieurs groupes. N.Terpstra (OPQ), D.Gaudin (EUC), S.Turgot (EUC), L.Boom (BEL) et F.Pozzato (LAM) figurent parmi les piégés. T.Phinney et ses coéquipiers maintiennent leurs efforts dans le but d'éviter tout retour.

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Peu après le troisième et dernier passage dans le difficile mont, T.Hushovd sort du peloton. Le norvégien tente de d'effectuer la jonction avec les cinq échappés qui possèdent toujours 2 minutes d'avance à 30 bornes du terme. Mais il sera repris à 20 kilomètres de la ligne.

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Tout le contraire des fuyards matinaux qui s'entendent bien et parviennent à aborder les 5 derniers kilomètres avec 1 minute d'avance sur le principal groupe de poursuivants, composés de 18 unités. L'attaque de G.Van Avermaet ne changera rien : la victoire appartient déjà à un des cinq courageux.

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Le dénouement est logique et sans surprise : J.Degenkolb (ARG) s'impose aisément au terme d'un sprint facile pour lui. Le jeune allemand inscrit ainsi son nom au palmarès d'une belle Classique du Nord !

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1. J.Degenkolb (ARG) en 5h26'49''
2. S.Vandousselaere (TSV) à 0''
3. D.Muravyev (AST) à 0''
4. J.Ghyselinck (COF) à 0''
5. B.De Clercq (RLT) à 0''
6. S.Langeveld (OGE) à 42''
7. F.Cancellara (RLT) à 42''
8. G.Van Avermaet (BMC) à 42''
9. S.Vanmarcke (BEL) à 42''
10. B.Leukemans (VCD) à à 42''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:28

255 kilomètres | Favoris : F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL) - T.Boonen (OPQ)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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À gauche, à droite, encore à gauche, encore à droite… Le Tour des Flandres, c’est tourner, tourner et encore tournicoter, réussir à couvrir plus de 250 bornes dans un mouchoir de poche. Et ça ne s’est pas arrangé avec le nouveau parcours, intronisé l’an dernier, qui prévoit un triple passage par le Vieux Quaremont et le Paterberg, devenus les juges de paix du « Ronde » (pour Ronde van Vlaanderen, le nom de la course en VO) en lieu et place du mythique mur de Grammont, laissé sur le carreau en même temps que l’arrivée déménageait du bled de Meerbeke à l’un peu plus épaisse Audenarde. Car le Tour des Flandres, c’est surtout les bergs, c’est-à-dire les monts, le plus souvent pavés. Il y en a 17 sur le tracé de cette édition 2013, et c’est eux qui font la différence, bien plus que les sept secteurs pavés plats également disséminés par-ci, par-là, beaucoup moins durs qu’à Paris-Roubaix. On l’a dit, le parcours a changé l’an dernier et les cartes ont ainsi été redistribuées au sein des difficultés. Hier, le Vieux Quaremont se chargeait du premier écrémage, tôt dans la course ; désormais, il se réserve pour la fin, et c’est dans le Taaienberg, l’Eikenberg, le Molenberg ou encore le Berendries que l’on commence à ramasser les morts, à plus de cent kilomètres de l’arrivée. Ensuite ? Eh bien, c’est ce tournicotage renforcé : d’abord une grande boucle avec cinq monts, dont le Koppenberg, puis un tour réduit, où l’on emprunte encore le Hoogberg, avant une boucle minimale, où seuls survivent le Vieux Quaremont, long (2,5 km) et varié (faux-plat au début et à la fin, dur au milieu), et le Paterberg, court (350 mètres) mais très pentu (12% de moyenne, 20% max) … Dans ce Ronde nouvelle mouture, l’arrivée est 16,7 kilomètres après le dernier passage au sommet du Vieux Quaremont, 13,3 bornes après celui du Paterberg, et la dernière ligne droite, le long de l’Escaut, fait presque neuf kilomètres.

La première véritable échappée du jour est composée d'une vingtaines de coureurs. C'est évidemment beaucoup trop et après une trentaine de kilomètres d'efforts conjoints, le groupe de fuyards se décomposent et neuf hommes se retrouvent seuls en tête : L.Mondory (ALM), S.Chainel (ALM), M.Iglinskiy (AST), K.Hulsmans (VIN), A.Davis (OGE), N.Roche (TST), G.Visconti (MOV), K.Goddaert (IAM) et L.De Vreese (TSV).

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Dans la peloton, c'est l'armada Omega Pharma - Quick Step qui donne le ton, et qui se charge de réduire l'écart à 80 kilomètres de l'arrivée, alors que l'avance maximale des échappés a été de 7 minutes 45.

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L'élan de la formation belge est toutefois coupé à 55 kilomètres du but puisque S.Chavanel (OPQ) a crevé ! Le lieutenant numéro 1 de T.Boonen (OPQ) est un pion capital sur l'échiquier de Patrick Lefevere et le manager ordonne à ses hommes de ralentir la cadence, toute en demandant à S.Vandenbergh (OPQ) d'aider le français à retrouver le contact du groupe des favoris, dès lors réduit a une cinquantaine d'éléments. Mais les Sky comptent en profiter et se positionnent en tête de groupe pour empêcher tout retour des lieutenants de T.Boonen (OPQ). Mieux : ils font exploser un peu plus le groupe, qui ne comprend plus que 19 coureurs !

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Peu avant le deuxième passage du Vieux Quaremont, P.Sagan (CAN) sort en costaud du groupe : le Slovaque se ménage sans aucun problème une avance supérieure à la minute.

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Arrivé dans l'ascension du Vieux Quaremont, un homme se replace en tête de groupe et provoque d'énormes dégâts : F.Cancellara (RLT). Le suisse dynamite le collectif BMC qui s'effrite petit à petit, tout comme celui des Sky !

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T.Boonen (OPQ) est le seul à pouvoir le suivre et les deux hommes s'envolent à la poursuite du jeune P.Sagan (CAN).

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Le trio se recompose cinq kilomètres plus loin. Ils avalent rapidement les échappés matinaux à l'exception de M.Iglinskiy (AST) qui s'est extrait du groupe quelques encablures auparavant. Le Kazakh ne peut toutefois pas résister au retour des trois favoris qui l'avalent à 18 bornes du terme. Deux bornes plus tard, F.Cancellara (RLT) en remet une couche et réalise une énorme opération puisque T.Boonen (OPQ), qui n'a pas les jambes aujourd'hui, est obligé de le laisser filer en compagnie de P.Sagan (CAN) !

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C'est donc en duo que les deux hommes vont se disputer la victoire dans cette édition 2013 du Tour des Flandres ! Largement supérieur au suisse dans cet exercice du sprint, le slovaque ne devrait connaitre aucune difficulté à l'emporter, d'autant plus qu'il est idéalement placé dans sa roue à 2 kilomètres de la ligne !

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Le coureur de la formation Cannondale lance son sprint à 800 mètres du terme, sentant le retour de T.Boonen (OPQ), toujours flanqué de l'étonnant M.Iglinskiy (AST) qui est parvenu à s'accrocher.

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Et c'est ainsi que P.Sagan (CAN) inscrit son nom au palmarès d'un des monuments du cyclisme, le Tour des Flandres ! Ce ne sera sans doute pas l'unique victoire du slovaque tant les qualités du garçon sautent aux yeux. Côté BMC, G.Van Avermaet qui a attaqué à 9 bornes du but pour décrocher une place d'honneur empoche finalement la huitième position, deux places devant T.Hushovd.

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1. P.Sagan (CAN) en 5h39'24''
2. F.Cancellara (RLT) à 0''
3. T.Boonen (OPQ) à 0''
4. M.Iglinskiy (AST) à 0''
5. S.Chainel (ALM) à 2'49''
6. L.Mondory (ALM) à 2'49''
7. K.Hulsmans (VIN) à 3'11''
8. G.Van Avermaet (BMC) à 4'06''
9. S.Langeveld (OGE) à 5'16''
10. T.Hushovd (BMC) à 5'55''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:29

256 kilomètres | Favoris : T.Boonen (OPQ) - F.Cancellara (RLT) - S.Vanmarcke (BEL)
G. Van Avermaet - T. Hushovd - S. Lander - T. Phinney - M. Quinziato - K.Lodewyck - M. Schär - D. Oss

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Paris Roubaix et ses lieux clés devenus cultes : Wallers-Arenberg, Mons-en-Pevèle le Carrefour de l’Arbre, Pont Gibus… Qui n’auraient pas tout leur impact sans les autres secteurs pavés disséminés ça et là, fatiguant les corps ettorturant les esprits. A l’image des tronçons amenant les coureurs vers la tranchée d’Arenberg, que chacun veut aborder en tête. Au risque d’y laisser des plumes quelques minutes avant. Aux oreilles du grand public, ces noms n’évoquent pas forcément grand-chose, hormis peut être le dernier : Quérémaing, Maing, Haveluy… Et pourtant, pour les coureurs, les suiveurs et les spécialistes, il s’agit d’une tout autre musique. Qui va crescendo. En direction du boyau le plus célèbre de la planète cycliste : la Trouée d’Arenberg, mythique bout droit tracé en forêt, chaotique et cathodique au possible, et tellement décisif sur le récit de la course. Mais encore faut-il y parvenir et ce n’est pas une mince affaire. Chacun connaît ce moment d’excitation, de montée en pression, de tension, qui parcourt la course à l’approche d’un moment stratégique. Tension palpable pour ceux qui la font. Tension pour ceux qui la vivent. Et cette affaire, qui n’a donc rien de mince, se passe donc quelque part dans le département du Nord, à la croisée des chemins entre Denain et Valenciennes. Après déjà 130 kilomètres. Et avec presque tout autant encore à parcourir. Le secteur 18 est célébrissime : c’est la tranchée que l’on sait. Juste avant, trois autres sont avalés sans véritable pause. En tout, ils sont six à devoir être enquillés jusqu’à ce point stratégique, dont le toujours compliqué (par sa longueur, équivalente à pratiquement quatre kilomètres) secteur numéro 25, allant de Quiévy à Saint Python. Difficile également par son profil, succession de faux plats montants et descendants pas évidents à avaler. Et cela continue ainsi, en remontant vers le Nord, jusqu’aux lieux qui nous intéressent ici. Verchain-Maugré – secteur numéro 22 – c’est un retour dans la course. Emprunté pour la première fois en 1974, et en continu jusqu’en 2001, celui-ci sera utilisé de façon irrégulière depuis. Long de 1600 mètres, il n’est pas extrêmement difficile avec des pavés en bon état. D’abord montant dans sa première partie, sa partie descendante lance les coureurs vers Querenaing. Passé le dit lieu, le peloton attaque quasiment dans la foulée le secteur de Querenaing à Maing, long de 2500 mètres. Ce qui le classe parmi les portions les plus longues. Irrégulier par son profil, et finissant d’une façon descendante assez prononcée (jusqu’à 3.8%), sa classification 3 étoiles montre qu’il n’est pas facile. Il est surtout partiuclier. A Maing, pas de répit et direction Monchaux sur Ecaillon, pour le troisième et dernier secteur consécutif, avant un répit relatif d’une dizaine de bornes. Maing-Monchaux, secteur numéro 20, s’étire sur 1600 mètres. Coté ici aussi trois étoiles, il se révèle comme ces petits copains du secteur d’abord montant, puis descendant. Emprunté pour la première fois seulement en 2001, celui-ci est depuis constamment présent au parcours. Sortis de là, les coureurs filent donc un peu plus au nord, en direction du célèbre secteur d’Haveluy. Long et compliqué. 2500 mètres et 4 étoiles. Voici le genre d’épouvantail parfait pour faire le ménage avant la tranchée d’Arenberg. Lui aussi présent au parcours depuis 2001, il se révèle difficile à avaler, car le pavé est dans un état plutôt moyen. Assez rectiligne, quoique légèrement montant-descendant, il se révèle souvent boueux lors du printemps. Et les possibilités de rouler sur le bas côté sont quasi inexistantes. Bref, un vrai morceau de bravoure. Haveluy, on s’en souvient pour sa présence sur le Tour de France 2010 et la fameuse étape de Wallers, disputée en partie sur les pavés. Le dit secteur terminait l’étape qui mit Franck Schleck sur le carreau et secoua plus d’un coureur sur la grande boucle. Ce dimanche, Haveluy reprendra sa position d’apéritif de la tranchée de Wallers Arenberg et n’aura rien de décisif, comme chaque année en avril. Mais il pèsera dans les jambes et comme toujours cristallisera les attentions. Et après, c’est Arenberg. L’incarnation parfaite de l’Enfer du Nord.

Très vite, un groupe de treize courageux se détachent du peloton : ils savent qu'ils ne pourront pas rester très longtemps au contact des favoris dans le final et préfèrent montrer le maillot dès l'entame de course. Un homme de la BMC s'est glissé dans ce groupe : il s'agit de M.Burghardt. Le colosse allemand fait ainsi office d'éclaireur pour ses leaders et sera peut-être d'une utilité dans le dernier tiers de la course. Leur avance est de 11 minutes à 140 kilomètres de Roubaix.

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Alors qu'il reste encore 120 bornes à parcourir, M.Burghardt décide de sortir seul du groupe de tête et de tenter un audacieux coup tactique. Ses compagnons d'échappée, moins habile que lui sur les pavés, doivent se résoudre à le laisser filer. 30 kilomètres plus loin, il possède 4 minutes 30 secondes d'avantage sur eux et 7 minutes sur le peloton.

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Un peloton qui va alors accélérer son allure sous l'impulsion des inévitables Omege Pharma - Quick Step. T.Boonen (OPQ) a de bonnes jambes et semble bien décidé à remettre les points sur les "i" après sa déroute du Tour des Flandres. Ses coéquipiers roulent tellement fort qu'il créent une cassure. Plusieurs coureurs importants se retrouvent dans le deuxième groupe et ne reviendront plus : J.Flecha (VCD), G.Thomas (SKY), L.Boom (BEL), A.Kristoff (KAT) et deux BMC : M.Quinziato et T.Phinney.

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A exactement 58 kilomètres de l'arrivée, alors que les échappés ont tous été repris à l'exception de M.Burghardt qui possède toujours 4 minutes 45 secondes sur le groupe des favoris, trois hommes sortent à la pédale dans un des secteurs pavés : F.Cancellara (RLT) et les deux belges S.Vanmarcke (BEL) et N.Nuyens (GRS). T.Boonen (OPQ) ne s'affole pas et laisse S.Chavanel (OPQ), Z.Stybar (OPQ) et N.Terpstra (OPQ) mener la poursuite.

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Le regroupement s'effectue d'ailleurs sans grand problème 10 kilomètres plus loin. A 37 kilomètres du terme, S.Turgot (EUC) attaque et se fait immédiatement contrer par le suisse, décidément intenable. G.Van Avermaet réagit mais ne parvient pas à boucher le trou, au contraire de T.Boonen (OPQ) qui a décidé de sortir de sa coquille.

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Les trois hommes unissent alors leurs efforts et accentuent petit à petit leur avantage sur S.Vanmarcke (BEL), sortit et coincé en chasse patate. Ils se présentent alors avec une avantange supérieur aux deux minutes à l'entrée du vélodrome de Roubaix !

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T.Boonen (OPQ) est le premier à y entrer, avec sans sa roue S.Turgot (EUC) lui-même flanqué de F.Cancellara (RLT), désireux de ne pas commettre la même erreur qu'au Tour des Flandres où il avait parfaitement emmené P.Sagan (CAN) vers la victoire. Dans le dernier virage, le suisse tente de surprendre les deux autres en produisant son effort.

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Mais l'ancien champion de Belgique et du Monde est le plus véloce et s'impose de justesse devant le français d'Europcar, la bonne surprise du jour ! T.Boonen (OPQ) entre ainsi un peu plus dans la légende en devenant l'unique recordman de victoires sur Parix-Roubaix, avec 5 trophées à son palmarès

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1. T.Boonen (OPQ) en 5h53'31''
2. S.Turgot (EUC) à 0''
3. F.Cancellara (RLT) à 0''
4. S.Vanmarcke (BEL) à 1'35''
5. S.Langeveld (OGE) à 3'34''
6. G.Van Avermaet (BMC) à 3'34''
7. H.Haussler (IAM) à 3'34''
8. T.Hushovd (BMC) à 3'34''
9. F.Pozzato (LAM) à 3'34''
10. N.Nuyens (GRS) à 3'34''

par **Phil** » 19 Nov 2015, 10:29

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@ Horse : le déroulement de la course était en effet sympathique, je ne me suis pas ennuyé.

@ Kwiatkowski : quel terrain ne convient pas à Sagan ? :confused: Merci pour le compliment, venant de toi ça me flatte. :oops:

@ Neomesiis : non, c'était pas normal, j'ai rectifié. :oops:

@ Schleckpower : dur pour le suisse, d'autant plus qu'il est battu par un coureur qu'il n'apprécie pas du tout.

@ erfed : oui, c'est plutôt pas mal, même si c'est dur de voir deux AG2R devant moi. :mdr:

@ Charvalos : Ballan est effectivement blessé dans ma partie ... Un coup dur pour l'équipe. :confused:

@ Hincapie : j'ai sauté les images du podium mais nul doute qu'il a refait le coup, cette fois avec les deux mains aux deux hôtesses lui adressant un bisou. :mrgreen:

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