J'ai bien cru que j'allais me faire battre par Gaudin :mdr: Je n'ai pas de proche pharmacien moi
halvard a écrit:Bien joué ! Le screen où Kristoff lâche Gaudin
Merci La tête rentrée, il pédale le coco
vmbw3 a écrit:J'aurais voulu le même scénario qu'IRL
C'était nul
Khali a écrit:Il a fait le fifou et a pas attendu le sprint
Ça fait genre le mec qui veut gagner avec panache Enfaite, j'ai même pas voulu partir mais Gaudin était cuit et incapable de suivre
Nico32 a écrit:Pffff... même pas capable de faire un triplé... Ce n'est pas ça qui met en confiance pour les échéances du World Tour
Une victoire, ça met toujours en confiance
Schleckpower a écrit:Ah, toi aussi tu as une SL pourrie sur cette course ?
En concurrence avec le Tour de Langwaki
D4MSZCZKU a écrit:Toutes les victoires sont bonnes à prendre ! Les animations de PCM13 me font envie, quand même...
Comme tu dit C'est la nouveauté par rapport aux opus précédent, ça change
Pllastar a écrit:Magnifique victoire et tu récites de mieux en mieux donc de plus en plus agréable à suivre
Merci <3
Phil_Gilbert a écrit:Belle victoire avec Kristoff ! :smiley:
Merci Ça fait toujours plaisir d'en claquer une surtout après toutes ces secondes places :biggrin:
L’année dernière, Boonen s’était impose devant Freire et Eisel. Une affaire de sprinteur… Cette année, le profil est le même et les quarante derniers kilomètres ne comportent pas de pavés, on devrait donc assister à un sprint entre un peloton d’une cinquantaine d’unités. Cette année, on retrouve le tenant du titre, ainsi que les meilleurs dans la spécialité, Cancellara, Flecha, Ballan...
Deux-cents kilomètres de course pavé au programme. De quoi se réjouir, mais pas pour bien longtemps. Stetina, Mori, Kaisen, Routley, Bodnar, Bardet, Gretsch, Tamouridis et Lampaert formeront l’échappée du jour, ma fois pas très impressionnante et voué à l’échec. Le peloton la laisse donc prendre le large. En réalité, cette course est la copie conforme d’une étape de Grand Tour. Une échappée part, prend de l’avance, en l’occurrence jusqu’à six minutes et va se faire rattraper petit à petit et se faire avaler à quarante kilomètres de l’arrivée. Un chiffre pour illustrer, 0. C’est le nombre de lâchés après 120 kilomètres de course. Et c’est justement à ce moment-là que ça bouge. Kristoff, leader de la Katusha managé par l’illustre Rujano chute. Son équipe se poste alors en tête de peloton et réduit le rythme mais Thomas, Gaudin et Vaitkus tentent de sortir. Et ils y parviennent ! Les trois fuyards ont maintenant rattrapé l’échappée matinale pointée à quatre minutes, et il ne va pas falloir rigoler avec des gaillards pareils devant ! Décidément, ce n’est pas le jour de l’équipe Russe qui voit Spilak chuté lourdement. Il repart avec un beau bobo à la cuisse gauche. Les prochains trente kilomètres seront terribles avec pas moins de sept secteurs pavés. Des crevaisons, des chutes à gogo. Des groupes se forment et se reforment sans cesse mais au final, un groupe de cinquante coureurs se retrouvent en tête, mais toujours pointé à trois minutes du trio Vaitkus, Thomas et Gaudin qui ont fait la différence face aux autres. Seul Bak et Ladagnous manquent à l’appel. On entame le dernier secteur pavé et Cancellara tente le coup. Il n’a pas le choix s’il veut espérer remporter cette classique. Paolini tente de revenir sur lui et emmène le groupe de contre mais rien n’y fait, Cancellara creuse l’écart. Face à la menace de ne jouer qu’une cinquième place, Ballan et Boonen attaquent. La voiture de l’équipe Katusha vient alors à auteur de son leader et ce dernier prend la roue de Paolini qui donne tout ! Il rejoint Ballan, puis le lâche et rejoint Flecha et Boonen. Au terme d’un effort incroyable, le duo lâche l’espagnol et le belge et rejoint Gaudin et Vaitkus. Bien sûr, ces deux derniers, extenués, ne suivent pas le rythme tout comme Paolini qui s’écarte. Kristoff est alors lancé et va essayer d’aller chercher une seconde place qui serait exceptionnelle pour lui. Malheureusement, bien que le Norvégien réduisent l’écart avec le duo de tête, celui-ci va devoir se contenter de la troisième place. Thomas et Cancellara se regardent et c’est finalement le britannique qui lance le sprint sous la flamme rouge. Le suisse ne décollera même pas de sa selle. Quelle victoire pour Thomas et la Sky qui s’adjugent enfin une flandrienne. Kristoff est troisième, satisfait. Flecha complète le Top 5.
Classement : 1. Geraint Thomas (SKY) 4h52'44 2. Fabian Cancellara (RLT) s.t. 3. Alexander Kristoff (KAT) + 1'02' 4. Luca Paolini (KAT) + 1'35' 5. Juan Antonio Flecha (VCD) + 2'22' 6. Tomas Vaitkus (OGE) s.t. 7. Tom Boonen (OPQ) s.t. 8. Damien Gaudin (EUR) s.t. 9. Alessandro Ballan (BMC) + 3'10' 10. Philippe Gilbert (BMC) + 3'44'
Hincapie a écrit:Ah oui, ça fait plaisir de voir Kristoff s'imposer. 8-)
D4MSZCZKU a écrit:Beau résumé, beaux screens, belle course de ta part... Au top !
Merci, venant de toi, ça fait plaisir :smiley:
Pllastar a écrit:Je vais prendre exemple avec la victoire de Geraint
COUP DE MOULE ! Profites parce que ça n'arrivera plus
Schleckpower a écrit:Tout de suite dès que la SL est plus relevée
Un podium, c'est quand même bien hein
Khali a écrit:Thomas 8-) Je suis sur que ça t'as fait plaisir de le voir gagner
J'ai sauté de joie Tous pour la Sky
Horse a écrit:Très sympas le screen de Thomas couvert de poussière . Encore de belles places d'honneurs (ouais je chambre pas aujourd'hui ).
Oui, il me plaisait bien et avait la classe 8-) C'est trop mignon :redface:
Durand59 a écrit:Belle 3ème place 8-) Le texte est bon et les screens bien choisis re 8-)
Merci J'ai mis de temps à comprendre le re Enfin je pense avoir compris
En 2012, après avoir remporté l’E3, Boonen s’était adjugé cette nouvelle classique qui le mènera vers une saison pleine de succès. Sagan et Breschel avaient complétés le podium. Pour la Katusha, Freire s’était emparé de la quatrième place. Cette année, nous essayerons de grimper sur le podium, d’autant que les secteurs pavés sont très rares, trois, et dont le dernier se situe à cinquante bornes de l’arrivée. Boonen, Kristoff et Ballan sont annoncés comme favoris de l'épreuve.
Après s’être déjà échappée sur l’E3 Harelbeke, Lampaert retente sa chance dans l’échappée et forme une échappée de huit coureurs ! Guardini, Kelderman, Von Hoff, Capecchi et Durbridge pour ne citer qu’eux. 230 kilomètres, c’est long et le peloton a le temps de s’organiser mais ne vas pas accorder beaucoup d’avance au groupe de huit : sept minutes. Après 140 kilomètres de plat sans aucune difficulté, on aborde le premier secteur pavé. Aucun dégât dans le peloton n’est à noter étant donné la faible allure. Seul fait marquant, la chute de Guardini, membre de l’échappée mais qui réintégrera le groupe. Par contre, le deuxième secteur pavé fait très très mal à certain favoris ! Vansummeren, Ladagnous, Phinney, Ballan et Bak sont à rayer de la carte des potentiels tops 10. Breschel a lui aussi été lâché mais revient sur le plat. On s'attend alors à voir du spectacle dans le dernier secteur pavé de l'épreuve, mais non, rien ne se passe et ça bouge enfin sur le plat. Vanmarcke tente de partir et Boonen suce sa roue. S’ensuit une succession de tentative toujours amorcé par Katusha. Mais à dix kilomètres, Boonen ré-attaque et personne ne peut suivre. A cinq kilomètres, il a toujours trente secondes d’avance, ce sera dur d’aller le chercher. Paolini se sacrifie alors et revient sur Boonen aux deux kilomètres. Selig ne peut assurer son rôle de poisson-pilote et Kristoff doit lancer son sprint de loin ! Bennati part alors mais c’est alors que surgit, alors que tout le monde l’avait oublié, l’homme de l’île de Man, Cavendish ! L’anglais s’envole mais coince sous la flamme rouge ! Kristoff et Guarnieri reviennent bien dans la partie mais plus rapide, le Norvégien remporte une seconde classique cette année, à deux semaines de Paris-Roubaix.
Kwiatkowski a écrit:Cheaté le mec !! Comment tu peux battre le Cav' avec ce norvégien ?
Cav a du se fatiguer avec les pavés et il n'était pas du tout emmené par son équipe de merde
Pllastar a écrit:
Kwiatkowski a écrit:Cheaté le mec !! Comment tu peux battre le Cav' avec ce norvégien ?
Surtout qu'est ce que fou la Cav' dans le groupe de tête sur Gent Wevelgem Bien joué, belle victoire
Bon, ya que 3 secteurs pavés pas bien long
gueguette a écrit:Apparemment ya pas que de la Vodka chez Russe
Faut se donner les moyens de réussir
Charvalos a écrit:Depuis Cav' fait des courses pavées et termine 2ème ??
Depuis que Gent-Wevelgem est inscrite dans la catégorie flandrienne :mdr:
Nico32 a écrit:J'étais sûr que tu allais gagner cette course ; Kristoff présente le compromis idéal pour ce genre de profils (j'ai envie de dire comme Boonen, Breschel ou Degenkolb, mais tu es a priori plus intelligent que l'IA :robot: Le Cav' a pu passer les monts, mais il ne devait plus être bien frais après ça.
Voilà, bon sprinteur et bon flandrien, ça passe tout seul. Boonen a failli m'avoir en partant sur la fin
Pink Panda a écrit:
Charvalos a écrit:Depuis Cav' fait des courses pavées et termine 2ème ??
C'est pas comme si Gent-Wevelgem présentait énormément de secteurs pavés !! En extrême, les sprinters les passent parfaitement et il n'est pas rare d'avoir un sprint massif au final :mdr:
Voilà, c'est de la merde comme Flandrienne mais ça me rapporte une victoire
Horse a écrit:
Nico32 a écrit:J'étais sûr que tu allais gagner cette course ; Kristoff présente le compromis idéal pour ce genre de profils (j'ai envie de dire comme Boonen, Breschel ou Degenkolb, mais tu es a priori plus intelligent que l'IA :robot: Le Cav' a pu passer les monts, mais il ne devait plus être bien frais après ça.
Espèce d'enfoiré :mdr: M'enfin, ne parlons pas d'un certain supporter de Schleck qui ne sait pas où se trouve Rouen
Albasini est le tenant du titre. Il s'était imposé devant Samuel Sanchez qui sera présent et Van den Broeck. Mais cette année, le plateau est extrêmement relevé. On retrouve ni plus ni moins que Froome, Nibali, Wiggins, Rodriguez, Contador et Valverde. De quoi espérer avoir de l'animation !
Cette étape semble difficile pour le pauvre nombre de sprinteurs présents en Catalogne. Pas moins de cinq cols seront escaladés dont un de Première catégorie, l’Alt det Montany. On pourra tout de même s'attendre à retrouver Cardoso, Mondory ou encore Van Rensburg qui passent assez bien les bosses. En premier lieu, personne n’ose se découvrir et la première attaque viendra de Maurits Lammertink, en haut de l’Alt de Collsacreu, première difficulté du jour. Seul Roy l’accompagnera pour cette première étape. La grosse difficulté du jour est maintenant passée, et aucun sprinteur n’est décramponné, mais cela risque de se compliquer en fin d’étape. C’est d’ailleurs Roy, meilleur grimpeur du duo qui portera demain la tunique de meilleur grimpeur, ayant raflé tous les grands prix de la montagne. L’avance maximale du duo atteindra les cinq minutes, mais ils ne pourront guère faire illusion pour la victoire d’étape. Le français, voyant que son compagnon d’un jour n’est pas au mieux, décide de partir seul et bascule en haut de la dernière montée du jour avec une petite minute d’avance. Cela sera dur mais on connait les qualités de rouleur du coureur de la FDJ. A dix kilomètres de la ligne d’arrivée, ça s’énerve dans le peloton voyant que l’écart se stabilise et Ivan Basso en fait les frais, goutant le goudron catalan. Ses équipiers l’attendent mais celui-ci ne pourra pas rentrer. Roy sera finalement repris à cinq kilomètres de l’arrivée et Tsatevich et Palini sont bien placés, les favoris en embuscade. Rodriguez, poisson pilote de luxe emmène parfaitement le russe qui est au coude à coude avec Mondory et Simon dans le dernier kilomètre. Mais le Russe, un poil plus fort que ces deux rivaux conserve une avance suffisante pour lever les bras. Katusha commence à être habitué de remporter les premières étapes ! Ivan Basso lui, ne cache pas sa déception après avoir perdu toute chance au général, concédant cinq minutes. Autre leaders à avoir perdu du temps, Esteban Chaves, prend lui quatre minutes.
Etape 1 : 1. Alexei Tsatevich (KAT) en 3h49'08' 2. Julien Simon (SOJ) s.t. 3. Lloyd Mondory (ALM) s.t. 4. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 5. Andrea Palini (LAM) s.t.
Général : 1. Alexei Tsatevich (KAT)en 3h49'08' 2. Julien Simon (SOJ) s.t. 3. Lloyd Mondory (ALM) s.t. 4. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 5. Andrea Palini (LAM) s.t.
Sprint : Tsatevich 25 pts, Simon (SOJ) 20 pts, Mondory (ALM) 16 pts Montagne : Roy (FDJ) 38 pts, Lammertink (VCD) 30 pts, Lopez (SKY) 11 pts Jeune : Tsatevich, Palini (LAM) s.t., Favilli (LAM) s.t. Equipe : Katusha, Lampre s.t., Sky s.t. Combatif : Roy (FDJ)
Etape 2 :
C’est déjà l’avant dernière chance pour les sprinteurs. Le parcours est encore une fois jonché de difficultés, mais tout de même moins difficile que la veille. Mondory, Sinkeldman et Fenn seront à surveiller ainsi que le leader de l'épreuve. Vermotte, Le Bon et De Marchi sortent dès le kilomètre 0 et vont ouvriront donc la voie du peloton. Durant les premiers soixante kilomètres de course, le trio de tête creuse l’écart avec le peloton et celui-ci atteint sept minutes d’avance au sprint intermédiaire remporté par le français. Derrière, les équipiers du leader se mettent en marche. L’écart se réduit sous les efforts des équipes de sprinteurs et sur un circuit final long de cinq kilomètres, on aperçoit désormais le trio qui est sur le point de se faire reprendre. L’aventure se termine à six kilomètres. Dommage. Toutes les équipes veulent se retrouver en tête au dernier tournant et Tsatevich n’est pas à son avantage et se retrouve esseulé aux alentours de la trentième position. Devant, Palini, Simon et Van Rensburg semblent prendre plusieurs longueurs d’avance. Mais chose presque impensable, tous les sprinteurs ont lancé leur effort trop tôt sauf le leader actuel de l’épreuve qui déboule comme une fusée et vient coiffer Alejandro Valverde sur la ligne pour s’adjuger une seconde victoire. Parisien prend la troisième place. Bien que cette étape n’est pas été des plus passionnantes, de nombreux favoris se sont écroulés en fin de course. Citons-en quelques un, et pas des moindres ! Horner perd plus de six minutes, Danielson, Nieve, Brajkovic et surtout Wiggins perdent, eux, deux minutes et dix secondes. A noté l’abandon de Marco Pinotti victime d’une fracture de la clavicule et qui devrait être absent trois mois.
Etape 2 : 1. Alexei Tsatevich (KAT) en 3h43'36' 2. Alejandro Valverde (MOV) s.t. 3. François Parisien (ARG) s.t. 4. Elia Favili (LAM) s.t. 5. Pablo Urtasun (EUS) s.t.
Général : 1. Alexei Tsatevich (KAT)en 7h32'44' 2. Alejandro Valverde (MOV) s.t. 3. François Parisien (ARG) s.t. 4. Elia Favili (LAM) s.t. 5. Pablo Urtasun (EUS) s.t.
Sprint : Tsatevich 50 pts, Valverde (MOV) 30 pts, Simon (SOJ) 26 pts Montagne : Roy (FDJ) 38 pts, Lammertink (VCD) 30 pts, Lopez (SKY) 11 pts Jeune : Tsatevich, Favili (LAM) s.t., Chernetskiy s.t. Equipe : Lampre, Katusha, Sky s.t. Combatif : Le Bon (FDJ)
Etape 3 :
Les coureurs devront se farcir une arrivée en haut de Vallter 2000. Froome et Nibali sont sans aucun doute les deux meilleurs grimpeurs et on sait que l'Italien est en forme. Mais qu'en est-il de l'Anglais ? Cette ascension, dont son sommet se situe à 2445 mètres d’altitude va éliminer une première brochette de favoris, et quand on connaît les lascars, on peut sans aucun doute espérer du spectacle sur les routes du Tour de Catalogne. C’est d’ailleurs un bon grimpeur qui lance la première offensive de la journée. Le basque Mikel Nieve, qui a perdu du temps hier a des fourmis dans les jambes et de bons grimpeurs comme De Marchi, Chaves, Clarke ou encore Txurruka l’accompagne dans cette folle aventure. Au pied de l’Alt de Saint Hilari, l’avance est déjà assez conséquente, dix minutes. De plus, les points sont chers et c’est Txurruka qui se montre le plus véloce. Seize points dans sa poche mais il est encore loin du leader de ce classement, Roy. Pas mal de lâché dont certains équipiers comme Costa, Kangert, Sorensen, Horner, mais aussi un leader, Tejay Van Garderen montre qu’il n’est pas encore près. Radioshack n’imprime pas un gros tempo en tête de peloton mais réussit tout de même à considérablement réduire la distance entre le peloton et les cinq de devant. Trois minutes juste avant d’entamer le Tunel Collabosss, c’est juste, surtout qu’il reste la montée vers Vallter 2000. Kloden et Zubeldia continuent leur travail de sape et le groupe ne compte plus que cinquante coureurs en haut de cette seconde ascension. C’est une nouvelle fois Txurruka qui s’empare des seize points et revient donc à six points du français. Bien entendu, le leader Tsatevich, le meilleur jeune Favili, le meilleur grimpeur Roy sont lâchés. A peine le temps de soufflé et on entame cette monstrueuse ascension longue de plus de vingt kilomètres. Une minute et onze secondes, c’est cuit pour Nieve partit en solitaire. Durant les dix premiers kilomètres, la sélection se fait et De Gendt et Cunego perdent pied. Mais à sept bornes de l’arrivée, Purito se lance à l’attaque ! Cette attaque aura fait très mal aux jambes et seul dix hommes parviennent à se détacher. Menchov, Anton mais surtout Van Garderen, pas dans un bon jour ainsi que Danielson voit les hommes forts s’envoler. Van den Broeck puis Gadret tentent leur chance, repris par un Rodriguez comme en feu. Il s’offre même le luxe de lâcher Wiggins, Gesink et Mollema, ainsi que Kreuziger et Contador ! El Pistolero n'est pas prêt. Sous la flamme rouge, Nibali, Froome et Sanchez attaquent afin de se disputer la victoire d’étape. Rodriguez est toujours dans le coup, pas VDB et Valverde. Le requin de Messine place son démarrage irresistible et confirme sa forme à la sortie du Tirreno. Rodriguez devra être à 200% s’il veut le battre sur le Giro. Froome prend la seconde place et Sanchez la troisième.
Etape 3 : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 4h43'36' 2. Chris Froome (SKY) + 9" 3. Samuel Sánchez (EUS) + 23" 4. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 5. Alejandro Valverde (MOV) + 56"
Général : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 12h13'24 2. Chris Froome (SKY) + 9" 3. Samuel Sánchez (EUS) + 23" 4. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 5. Alejandro Valverde (MOV) + 56"
Sprint : Tsatevich 50 pts, Valverde (MOV) 42 pts, Rodriguez (KAT) 37 pts Montagne : Roy (FDJ) 38 pts, Txurruka (CAJ) 34 pts, Nibali 30 pts Jeune : Kwiatkowski (OPQ), Van Garderen (BMC) s.t., Talansky (GRS) +55" Equipe : Sky, Movistar +36", Katusha +3'32 Combatif : De Marchi (CAN)
Etape 4 :
C’est une nouvelle étape terrible qui attend les coureurs. Lorsque l'on voit le profil, certain peuvent s’inquiéter pour les délais, et d’autres comme Froome ou Nibali en salivent d’avance. Les coureurs devront escalader trois cols avant d’arriver au Port del Canto et d’enchaîner avec le Port Ainé dont l’arrivée sera jugée tout en haut, à 2200 mètres d’altitude. C’est Sutherland qui sort du peloton pour former l’échappée du jour. Comme la veille, on retrouve une belle brochette de grimpeur dont certains étaient déjà présent. En effet, Nieve et Txurruka sont présents. Roy dit dors et déjà adieu à son beau maillot de meilleur grimpeur. Kiriyenka, Hoogerland, Riblon, Kruijswijk et Moreno Bazan sont aussi présents dans ce groupe. Dans le premier col, l’Espagnol de l’équipe Basque passe en tête et empoche six points. L’Alto de Pedraforca se profile déjà et les sept de devants possèdent huit minutes d’avance sur le peloton emmené par Astana. Le rythme n’est pas très soutenu dans le groupe de tête et c’est Txurruka alias la chaudière comme certain aime l'appeler qui passe en tête de ce col de première catégorie et ainsi prendre la tête de ce même classement avec douze points d’avance sur Nieve. Celui-ci augmentera son avance de sept points plus tard. On entre alors dans une phase un peu plus reposante pour les coureurs. Devant, on est plutôt satisfait. Quatorze minutes d’avance, c’est tout bon pour le groupe de tête mais attention tout de même car Frank, Chaves et De Marchi sont intercalés à huit minutes. Un petit sprint et on entame une longue descente dans laquelle Tsatevich et Kritskiy jettent leur dernière force pour faire redescendre l’écart sous les dix minutes. Le trio intercalé n’est plus qu’à deux minutes du peloton. Losada et Florencio impriment alors un tempo assez conséquent dans le Port del Canto. Après seulement dix kilomètres d’ascension, le peloton a déjà perdu plus d'une centaine unités et le trio a été rejoint. Cherneitskiy et Zeits font très mal. Plus de sept minutes au sommet pour le groupe de tête et Txurruka qui augmente encore un peu plus son avance en passant en tête au sommet. Les échappées vont donc se disputer la victoire. Derrière, il faut attendre les dix derniers kilomètres pour voir une attaque provenant de John Gadret. Mais rien n’y fait, si ce n’est de lâché quelques équipiers. Devant, la victoire d’étape est en train de se jouer et Kiriyenka lance une offensive à quatre kilomètres de l’arrivée. Seul Txurruka parvient à le suivre mais craque quelques centaines de mètres plus loin. Une chose est sûr, Hoogerland et Kruisjwijk ne remporteront pas l’étape, relégués à plus de deux minutes. Malheureusement pour les nombreux fans de la chaudière espagnol, il ne parviendra jamais à boucher ce trou avec Kiriyenka qui s’impose en haut du Port Ainé. Txurruka est second, Moreno Bazan troisième. Revenons-en aux leaders, Valverde et Froome ont réussi à créer un petit écart. A quelques secondes, Sanchez et Rodriguez sont à leur poursuite. Nibali, scotchés dans la roue de Kangert n’est pas dans un bon jour. Froome distance même Valverde dans les derniers mètres et va s’emparer du leadership. Van den Broeck arrive derrière à trente secondes et Purito à quarante. Nibali a complètement explosé et perd quasiment deux minutes sur le Kenyan Blanc. Il sort même du podium du classement général.
Etape 4 : 1. Vasil Kiryienka (SKY) en 5h49'42' 2. Amets Txurruka (CJR)+ 43" 3. Javier Moreno Bazan (MOV) + 1'22' 4. Mikel Nieve (EUS) + 2'22' 5. Christophe Riblon (ALM) s.t. ... 11. Joaquim Rodriguez (KAT) +5'39'
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 18h10'55' 2. Alejandro Valverde (MOV) + 1'02' 3. Joaquim Rodriguez (KAT) +1'09' 4. Vicenzo Nibali (AST) +1'20' 5. Samuel Sánchez (EUS) + 1'27'
Après deux étapes monumentales, les coureurs retrouvent à leur grand plaisir des paysages plats, mais tout d’abord, saluons la nouveauté mise en place par Cyanide. Les maillots distinctifs s‘élancent dans les premières positions du peloton et Tsatevich, favoris de l'étape après ses deux victoires se portent immédiatement à l’avant. Seul difficulté, le Port d’Ager, qui ne devrait pas faire de dégâts. Mais aujourd’hui, personne ne veut tenter le coup et il faut attendre le trentième kilomètre de course pour voir Sutherland partir. Malheureusement, il sera seul. La journée risque d’être longue pour lui. Cinquante-cinquième à vingt minutes de Froome, il ne représente aucun danger. Il prend donc les points du col de seconde catégorie, et alors qu’on pouvait s’attendre à une bataille pour les points dans le peloton, personne ne bouge excepté Gerrans, mais qui affiche un total de zéro dans ce classement. Quatre minutes, c’est l’écart affiché par le GPS. C’est donc peine perdu pour l'Australien qui se fera avalé à vingt bornes de l’arrivée. Une équipe sort alors du lot, Lampre. Palini se sent pousser des ailes mais Cardoso et Tsatevich sont dans sa roue. Le russe réitère sa tactique des deux premières étapes et aimerais faire le triplé. Mais il se trouve qu'il n’ai pas aussi bien et Vicioso tente alors sa chance sur le sprint. Van Rensburg part sous la flamme rouge et l’Espagnol le déborde, mais Cardoso et simplement plus rapide. Vicioso prend la seconde place
Etape 5 : 1. Manuel Cardoso (CJR) en 3h46'17' 2. Ángel Vicioso (KAT) s.t. 3. Reinardt Janse Van Rensburg (ARG) s.t. 4. Alexei Tsatevich (KAT) s.t. 5. Ramon Sinkeldam (ARG) s.t.
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 21h57'12' 2. Alejandro Valverde (MOV) + 1'02' 3. Joaquim Rodriguez (KAT) +1'09' 4. Vicenzo Nibali (AST) +1'20' 5. Samuel Sánchez (EUS) + 1'27'
C’est l’avant dernière étape de ce Tour de Catalogne, et rien n’est fait. Rodriguez, sur le genre d’étape qu’il affectionne est bien décidé à reprendre du temps à ses concurrents. Dan Martin ou Valverde seront de sérieux prétendants à la victoire d'étape à moins qu'une échappée aille au bout. C’est Nordhaug qui lance la première offensive. Talansky, Atapuma, Sorensen, Mourey et Riblon prennent son sillage. Urtasun les rejoindra un peu plus loin. C’est un groupe plutôt farouche qui se fait la malle et ce terrain est souvent propice aux échappées. Ces derniers entrent sur les routes de l’Alt de Prades, difficile mais la sélection ne devrait pas se faire là. Les sept perdront un peu de temps et ne se disputeront pas les points, le maillot étant déjà remporté par Txurruka. Et à notre grande surprise, ça bouge déjà ! Kwiatkowski déclenche la première mèche et derrière c’est Froome et Valverde qui partent ! Nibali réagit tard et Purito ne décolle pas de sa selle ! Il envoie ses équipiers roulé. Au terme d’un combat de trente kilomètres, les équipiers de de l'ancien numéro un mondial recollent avec ce groupe de favoris. Quelle frayeur pour l'équipe russe. Mais exténués, ceux-ci lâchent dès le début de la dernière ascension du jour. Rodriguez se retrouve donc seul, mais avec les leaders. On observe alors un énorme ralentissement et cela est propice aux sept de devants qui commencent à y croire. Le polonais, meilleur jeune de l’épreuve en remet une en compagnie de Cunego et d’Hoogerland. Devant, Talansky, grâce à ses qualités de grimpeur, fait la différence et s’envole vers la victoire. Du côté, des favoris, Mollema place une accélération et Valverde contre. Celui-ci rejoint alors le groupe Kwiatkowski et va prendre du temps aux restes des favoris. Un groupe de huit coureurs se détachent derrière avec tous les meilleurs. Purito, déçu attaque dans la dernière petite bosse et se détache enfin. Il donne tout pour rejoindre Valverde. Talansky lui, lève les bras et devance Urtasun et Atapuma. Tous les favoris seront finalement classés dans le même temps. Il reste toujours l’étape de demain vers Barcelone qui s’annonce passionnante.
Etape 6 : 1. Andrew Talansky (GRS) en 4h08'31' 2. Pablo Urtasun (EUS) s.t. 3. John Darwin Atapuma (COL) s.t. 4. Lars Petter Nordhaug (BLA) s.t. 5. Christophe Riblon (ALM) s.t. ... 11. Joaquim Rodriguez (KAT) +2'49'
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 26h05'46' 2. Alejandro Valverde (MOV) + 1'02' 3. Joaquim Rodriguez (KAT) +1'09' 4. Vicenzo Nibali (AST) +1'20' 5. Samuel Sánchez (EUS) + 1'27'
C’est la dernière étape de ce Tour de Catalogne édition 2013 et tout peut encore arriver au classement général. Pour les autres maillots distinctifs, cela semble terminé. En effet, Sky possède trois minutes d’avance sur Movistar au classement par équipe, Kwiatkowski a lui quasiment deux minutes d’avance sur l’Américain Van Garderen et s’il continue sur la même lancée qu’hier, il ne devrait pas y avoir de soucis. Une chose est sure, Txurruka va remporter le maillot de meilleur grimpeur. Pour le classement par points, c’est toujours assez serré mais Purito semble en mesure de le remporter. De plus, sur ce profil assez vallonné, une échappée peut aller au bout et les coureurs le savent. On se bat pour prendre l’échappée. Ils seront finalement six à l’avant. On retrouve Danielson, Caruso, Jeannesson, Velits, Roche et une nouvelle fois Nordhaug. Après environ cinquante kilomètres de course, on entre dans le circuit final où les coureurs devront escalader huit fois l’Al de Montjuic. C’est à ce moment-là que l’écart commence à diminuer. Il passe de sept à cinq minutes en deux montées où aucun favori ne s’est découvert. Il est peut-être un peu trop tôt. Katusha envoie alors trois coureurs à l’avant pour accélérer le rythme. Losada, Kritskiy et Florencio ouvrent la voie et alors qu’il reste encore quatre ascension au programme, Rodriguez accélère avec Vicioso ! Seul Martin, Valverde et Froome peuvent suivre. Tout est à refaire pour le petit espagnol qui n’arrive pas à lâcher ses concurrents directs à la victoire finale. Devant, Jeannesson, Velits et Danielson vont se disputer la victoire au sprint. Purito, intenable aujourd’hui ré-attaque et donne tout jusqu’au sommet ! Croisons les doigts pour lui, qui mériterait tant cette seconde place. Jeannesson lance le sprint, et alors qu'il semble se diriger vers un succès de prestige, Velits revient, plus rapide que le Français et s’adjuge sa première victoire de l’année. Malheureusement pour Rodriguez, tout le monde est compté dans le même temps et on peut voir la déception sur le visage du puncheur Espagnol à l’arrivée. A noter l’abandon de Riblon sur chute, souffrant d’une fracture de la hanche.
Etape 7 : 1. Peter Velits (OPQ) en 3h12'17' 2. Arnold Jeannesson (FDJ) s.t. 3. Tom Danielson (GRS) s.t. 4. Lars Petter Nordhaug (BLA) s.t. 5. Nicolas Roche (TST) s.t. ... 7. Joaquim Rodriguez (KAT) +1'52'
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 29h22'41' 2. Alejandro Valverde (MOV) + 1'02' 3. Joaquim Rodriguez (KAT) +1'09' 4. Vicenzo Nibali (AST) +1'20' 5. Samuel Sánchez (EUS) + 1'27' 6. Jurgen Van Den Broeck (LTB) + 1'33' 7. Bauke Mollema (BEL) + 2'40' 8. Rigoberto Uran (SKY) + 3'04' 9. Roman Kreuziger (TST) + 3'24' 10. Daniel Martin (GRS) + 3'31'
Kwiatkowski a écrit:Peter Velits ! 8-) Sinon belles victoires !
Je m'en doutais Merci
Schleckpower a écrit:Tu mets Rodriguez sur toutes les courses ou quoi ? Par contre n'oses plus jamais me critiquer, car tu fais que de la merde avec lui
C'est que sa 4ème course Oman-Almeria-Tirreno et Catalogne
cunego a écrit:Tsatevicheat ! Pas top le Purito sur ses terres. Froome comme d'hab !
Chut Froome peut être inaccessible mais pas Valverde :confused:
Pllastar a écrit:Beau tour de ta part, même si la 2e place était jouable
Oui je l'espérais cette seconde place
PS : Je sais pas si c'est mieux de faire tout le Tour en un coup, ou comme avant en deux fois
Ronde Van Vlaanderen :
L'année dernière, Tom Boonen s'était imposé sans surprise devant un Filippo Pozzato du feu de dieu et Alessandro Ballan. De notre côté, Luca Paolini avait terminé la course en septième position. Mais cette année, Fabian Cancellara voudra prendre sa revanche. Boonen, Cancellara et Ballan sont les grands favoris de la course, mais comme on le sait si bien, tout peut arriver !
Deux-cents coureurs sont aux départs et on ne peut pas vraiment dégager un favori. Tous les coureurs sont sur motivés sous cette pluie et aimerais bien accrocher cette classique à leur palmarès. C’est le cas de Mourey qui tente pour cela de s’échapper en compagnie de Viviani, Zabriskie, Malori, Plaza et De Kort. Les cent premiers kilomètres ne présentent aucune difficulté et les dix en profitent pour prendre le large : huit minutes en entrant dans le premier secteur pavé. Aucun prétendant à la victoire ne sera lâché dans les premiers secteurs mais cinq coureurs se font la malle, et pas des moindres ! Roelandts, Gallopin, Cooke, Tjallingi, vainqueur de l’Omloop et Thomas, qui a quant à lui remporter l’E3 Harelbeke. On entre maintenant dans le dernier tiers de la course et certains s’affolent, à l’image de Ballan qui place une attaque dans les pourcentages à 15%. De gros dégâts sont à déplorer: Nuyens, Ladagnous, Eisel et Boom sont lâchés, jamais dans le coup. Ils ne sont plus que vingt-trois à cinquante kilomètres de l’arrivée et Leukemans part de loin. L’équipier de Flecha prend vite deux minutes d’avance et Cancellara en personne se met à rouler. Il provoque d’ailleurs une cassure et emmène avec lui six autres coureurs dont aucun Katusha. Paolini et Kristoff partent donc à deux. C’est fini pour Gilbert et Flecha. Les deux compères reviennent sur ce groupe mais Cancellara est déjà loin, avec Leukemans. Le titre ne devrait pas échapper à l’un des deux. Paolini, plus frais est alors désigné leader et Kristoff roule. Le suisse n’est plus très loin désormais. Gallopin l’attend et jette ses dernières forces pour son leader. Ils rejoignent alors Thomas, dont Cancellara a un mauvais souvenir sur l’E3. Paolini place alors une énorme mine et quitte ses adversaires pour revenir sur Leukemans. Explosion de joie chez l’équipe Russe qui se voit assurer d’un podium. En effet, le belge, incapable de suivre le rythme de l’Italien voit rouge et ce dernier rattrape en un temps record Thomas. Devant, la victoire va se jouer entre Cancellara et Gallopin. Le suisse, plus frais devrait logiquement l’emporter. Et puis, c’est son leader après tout. Cancellara ajoute donc une nouvelle ligne à son immense palmarès. Gallopin et Paolini peuvent être très heureux de leur podium que personne n’aurait cru possible. De plus, la onzième place de Kristoff va faire passer au manager de l’équipe Russe de mauvaise nuit. Sera-t-il leader Dimanche prochain dans le Nord de la France ?
Classement : 1. Fabian Cancellara (RLT) en 6h07'40' 2. Tony Gallopin (RLT) s.t. 3. Luca Paolini (KAT) + 40" 4. Geraint Thomas (SKY) + 1'14' 5. Björn Leukemans (VCD) s.t. 6. Tom Boonen (OPQ) s.t. 7. Alessandro Ballan (BMC) s.t. 8. Matti Breschel (TST) s.t. 9. Jürgen Roelandts (LTB) s.t. 10. Steve Chainel (ALM) s.t.
Schleckpower a écrit:RADIOSHACK 8-) 8-) 8-) 8-) 8-)
Fabian la classe, Tony le mouleux
gueguette a écrit:Bien joué avec la 3ème place
Merki
Phil_Gilbert a écrit:Excellent résultat pour la Katusha !
C'est clair qu'un podium, c'est super
Hincapie a écrit:T'as assuré le podium 8-)
Il a été dur à avoir, mais il est bien là, c'est l'essentiel :cool:
Kwiatkowski a écrit:Gallopin en mode cheaté.
Tout à fait Il aurait pu lâcher et me laissait la seconde place
Pllastar a écrit:Top 10 surprenant mais belle 3e place G.Thomas à l'air en forme
Après l'E3, il enchaîne l'Anglais
vmbw3 a écrit:J'avais dit Paolini sur PR, pas RVV
Qui te dit qu'on le verra pas aux avants-postes sur PR ? Surtout que quand les secteurs pavés sont nombreux, Kristoff est en dessous de l'Italien
Vuelta Ciclista al Pais Vasco :
Décidément, les coureurs présents en Catalogne le sont aussi au Pays Basque. Froome, Nibali, Contador, Sanchez et Valverde devraient se disputer la victoire. Moreno tentera d’accrocher un top 10, ou un top 5 si les conditions le permettent.
Quoiqu’il en soit, cette première étape montre clairement un favori : Peter Sagan. Celle-ci est suffisamment vallonnée pour éliminer les sprinteurs. Dès la course lancée, on retrouve à l’attaque Amets Txurruka ! Son maillot de meilleur grimpeur obtenu en Catalogne lui a donné des idées, et il voudrait, pourquoi pas rééditer la performance. Malheureusement, le peloton ne le laissera pas partir et ils seront finalement trois à l’avant de la course : Roy, Dupont et le vainqueur d’étape à Valter 2000, Vasil Kiriyenka. Mais en se disputant les points en haut du premier col, Roy va se faire distancer et ne reviendra jamais. Il sera repris par le peloton quelques kilomètres plus loin. Dupont passe en tête des trois cols et Caruso prend lui trois points. Il est donc intéressé par ce maillot. Dans l’Alto de Azurki, la grosse difficulté du jour, plusieurs outsiders sortent du peloton comme Horner, Ulissi ou Ten Dam. L’avance augmente rapidement et les Saxo prennent alors la course en main. Au sommet, ils ne sont plus que cent dans le groupe principal. Kiriyenka, en jambe ces derniers temps passent en tête de ce col de première catégorie et prend provisoirement la tête pour un point. L’Alto de Kalbario est franchit et cinquante coureurs sont toujours présents dans le groupe, la moitié a explosé. Et derrière, à plus de deux minutes, on retrouve l’un des favoris de ce Tour du Pays Basque suite à sa seconde place en Catalogne, Alejandro Valverde. Costa et Quintana sont aussi avec lui. Sale journée pour la Movistar. Devant, Vanendert et Ulissi ont plus d’une minute d’avance mais le peloton, emmené par les BMC réduit fortement l’écart. Ils seront repris dans la dernière ascension vers Elgoibar. Poels puis Wiggins auront tenté, sans succès. On se dirige vers un sprint entre le groupe de quarante-deux. Gilbert, Sagan et Boasson Hagen sont là, mais ne sont-ils pas épuisés ? Sorensen lance le sprint, mais on se dirige vite sur un duel entre Gilbert et Sagan. C’est finalement le Slovaque qui est plus rapide et qui devance le Belge sur la ligne. Nibali complète le podium. De notre côté, Trofimov prend une belle sixième place alors qu’on attendait plus Moreno, seulement onzième, mais qui finit avec plein de ressources, n’ayant jamais trouvé l’ouverture. Valverde concède aujourd’hui deux minutes et vingt-quatre secondes.
Classement : 1. Peter Sagan (CAN) en 4h05'08' 2. Philippe Gilbert (BMC) s.t. 3. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 4. Carlos Betancur (ALM) s.t. 5. Alberto Contador (TST) s.t. 6. Yury Trofimov (KAT) s.t.
Général : 1. Peter Sagan (CAN) en 4h05'08' 2. Philippe Gilbert (BMC) s.t. 3. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 4. Carlos Betancur (ALM) s.t. 5. Alberto Contador (TST) s.t. 6. Yury Trofimov (KAT) s.t.
Sprint : Sagan (CAN) 25 pts, Gilbert (BMC) 20 pts, Nibali (AST) 16 pts Montagne : Kiriyenka (SKY) 20 pts, Dupont 20 pts (ALM) , Vanendert (LTB) 10 pts Jeune : Sagan (CAN), Betancur (ALM) s.t., Bardet (ALM) s.t. Equipe : Team Saxo - Tinkoff, Ag2r - La Mondiale s.t., Katusha Team s.t. Combatif : Dupont (ALM)
Etape 2 :
Cette seconde étape, promise aux sprinteurs peut aussi voir la victoire d’un puncheur ou d’un baroudeur. N’ayant amené aucun sprinteur, Katusha décide d’envoyer à l’avant Ignatiev. Largué au général, il n’a aucun mal à creuser l’écart et sera rejoint par trois autres coureurs : Txurruka, Roy et Costa. Le Portugais, meilleur grimpeur remportera facilement les deux sprints de la montagne. L’écart va monter jusque six minutes avant de lamentablement descendre. Ils seront repris à douze kilomètres de l’arrivée. A ce moment-là, ce sont les OPQS qui mènent le peloton sous l’allure de Tony Martin. Sous la banderole des cinq derniers kilomètres, Kwiatkowski emmène Meersman et le lâche vers deux kilomètres. Le sprint est lancé, Sagan est dans sa roue ainsi que Moreno. Gilbert et Hagen sont en embuscade. Sagan, beaucoup plus fort que ses adversaires dans ce genre d’arrivée lève les bras une seconde fois. Gilbert et Meersman sont sur le podium. Hagen est décevant avec une cinquième place. Moreno est sixième. A noter que Domagalski est arrivé hors-délai.
Classement : 1. Peter Sagan (CAN) en 4h08'56' 2. Philippe Gilbert (BMC) s.t. 3. Gianni Meersman (OPQ) s.t. 4. Filippo Pozzato (LAM) s.t. 5. Edvald Boasson Hagen (SKY)s.t. 6. Daniel Moreno (KAT) s.t.
Général : 1. Peter Sagan (CAN) en 8h14'04' 2. Philippe Gilbert (BMC) s.t. 3. Edvald Boasson Hagen (SKY) s.t. 4. Daniel Moreno (KAT) s.t. 5. Alberto Contador (TST) s.t.
Sprint : Sagan (CAN) 50 pts, Gilbert (BMC) 40 pts, Boasson Hagen (SKY) 20 pts Montagne : Kiriyenka (SKY) 20 pts, Dupont 20 pts (ALM) , Txurruka (CJR) 14 pts Jeune : Sagan (CAN), Betancur (ALM) s.t., Bardet (ALM) s.t. Equipe : Team Saxo - Tinkoff, Ag2r - La Mondiale s.t., Katusha Team s.t. Combatif : Costa (MOV)
Etape 3 :
Trapagaran s’apprête à recevoir l’arrivée de la troisième étape du Tour du Pays Basque. Dan Martin est très fort dans ce genre d’étape, mais est-il en forme ? Valverde, Gerrans et Moreno tenteront de déjouer ces plans. Mais on retrouve déjà de très bons puncheurs à l’attaque en ce début d’étape. Wegmann, Quintana et Albasini se font la mal, et il faudra se méfier de cette échappée. L’écart atteint les sept minutes après cent kilomètres de course et les Belkin se portent en masse à l’avant du peloton, faisant ainsi chuter considérablement l’écart à quatre minutes ! Mollema doit avoir une petite idée derrière la tête. On entame les quarante derniers kilomètres et une ascension extrêmement raide. Evans imprime un tempo monstrueux ! Beaucoup de coureurs lâchent prise mais Sagan est toujours là ! Au sommet, le trio de tête n’a plus qu’une minute et trente secondes d’avance malgré la détermination du petit Colombien. Valverde en plante une première à huit bornes de l’arrivée, et dès le début de l’ascension finale longue de cinq kilomètres, il en remet une couche. Mais étant relégué à plus de deux minutes, les favoris ne s’affolent pas. Il reste deux kilomètres, et Mollema, qui a fait rouler son équipe toute la journée place une banderille que seul Betancur peut suivre. Derrière, Moreno réagit et un groupe de six se forme avec Caruso, Kwiatkowski, Kreuziger, Contador et Sanchez. Le sprint est lancé au kilomètre et Valverde s’impose au courage, sur une ponte hallucinante à plus de 22% comme on peut le voir sur le screen. Mollema s’empare de la seconde place devant le jeune polonais. Moreno se classe quatrième juste devant Betancur qui a un peu craqué sur la fin. Nibali et Froome, que l’on attendait pour la victoire finale sont resté muet et concède du terrain.
Classement : 1. Alejandro Valverde(MOV) en 3h59'18' 2. Bauke Mollema (BEL) + 14" 3. Michal Kwiatkowski (OPQ) + 26" 4. Daniel Moreno (KAT) s.t. 5. Carlos Betancur (ALM) s.t.
Général : 1. Bauke Mollema (BEL) en 12h13'36' 2. Carlos Betancur (ALM) + 12" 3. Daniel Moreno (KAT) s.t. 4. Michal Kwiatkowski (OPQ) s.t. 5. Samuel Sánchez (EUS) + 29"
Nouvelle étape typique du profil Basque. Cette fois-ci, ce sera un peu plus dur que l’étape précédente mais les puncheurs auront toujours un avantage certain sur les grimpeurs. C’est pourquoi Betancur, ou encore Costa peuvent tirer leur épingle du jeu. Il faudra aussi se méfier de Valverde, vainqueur d’étape hier ainsi que du jeune polonais Kwiatkowski. Dès le drapeau abaissé, Intxausti attaque et montre toute l’envie de la formation Movistar. Cinq coureurs faussent également compagnie au reste des coureurs : Casar, Monfort, Kiriyenka, Danielson et Grivko. Il ne faudra pas laisser trop de large à ces six là car Kiriyenka ne pointe qu’à deux minutes et quinze secondes au classement général. Or, à mi-parcours, ils comptent plus de six minutes d’avance. Après les Belkin hier, ce sont les Euskatel qui prennent la chasse à leur compte. L’actuel cinquième du général espère grappiller quelques places ce soir. Le biélorusse, déjà présent quelques étapes auparavant dans l’échappée, totalisait vingt points au classement de la montagne. Après cette étape, il en compte désormais trente-quatre. Il est le nouveau leader du classement de la montagne. Les petits grimpeurs oranges sont déchaînés et, alors qu’il reste toujours cinquante kilomètres et trois ascensions, le peloton ne compte plus que quatre-vingt unités. Ce rythme effréné va entraîner la chute de l’un des favoris de l’étape, Rui Costa. Et là, patatra, nouvelle chute dans le peloton, et c’est Dani Moreno ! Le troisième du général se retrouve dans un groupe avec Kreuziger et Sagan. Il s’arme alors de courage et produit un effort monstrueux pour revenir au contact des meilleurs. A voir s’il va le payer. Betancur, lui, n’a pas de problème et place son fameux démarrage que peu de monde peut suivre. Il part à la chasse de Monfort, seul en tête alors qu’il ne reste plus que quatre kilomètres. A deux kilomètres, Betancur rejoint le Belge, le dépose et file vers la victoire. A quelques secondes derrière lui, on trouve Valverde et Kwiatkwoski. S’ensuit un groupe de huit avec tous les favoris et un petit peloton emmené par Moreno qui se bat pour ne pas perdre trop de temps. Betancur va s’imposer ici et revêtir le maillot de leader. Valverde est second, à plus d’une minute ! Froome est troisième et passe la ligne en compagnie de Nibali, Monfort, Sanchez et Mollema. Moreno se classe douzième et perd deux places au général.
Classement : 1. Carlos Betancur (ALM) en 4h03'47' 2. Alejandro Valverde (MOV) + 57" 3. Chris Froome (SKY) + 1'35' 4. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 5. Maxime Monfort (RLT) s.t. ... 12. Daniel Moreno (KAT) +2'17'
Général : 1. Carlos Betancur (ALM) en 16h17'35' 2. Bauke Mollema (BEL) +1'23' 3. Samuel Sánchez (EUS) + 1'52' 4. Michal Kwiatkowski (OPQ) s.t. +2'05' 5. Daniel Moreno (KAT) +2'17'
Sprint : Sagan (CAN) 54 pts, Betancur 51 pts, Valverde (MOV) 48 pts Montagne : Kiriyenka (SKY) 20 pts, Dupont 20 pts (ALM) , Monfort 19 pts (RLT) Jeune : Betancur (ALM), Kwiatkowski (OPQ) +2'05', Slagter (BEL) +4'51' Equipe : Katusha Team, Belkin Pro Cycling Team +1'08', Ag2r - La Mondiale +3'31' Combatif : Monfort (RLT)
Etape 5 :
Dernière étape en ligne de ce Tour avant un ultime contre-la-montre. Comme souvent dans ce type d’étape, il y a deux scénarios possibles : la victoire d’une échappée, ou celle de Sagan. De plus, beaucoup de points de la montagne sont à prendre, et Danielson l’a bien compris en allant de l’avant. Moreno Bazan, Machado, Hoogerland ainsi que Cadel Evans faussent également compagnie au peloton. Sept minutes, c’est le maximum accordé par le peloton. Devant, l’Américain empoche les points et se rapproche dangereusement de Kiriyenka qui prie pour son beau maillot rouge. Comme la veille, Costa lâche prise, mais cette-fois ci, sur défaillance des jambes, surement dû à son accident de la veille. Un peu plus étonnant, Gerrans et Sagan sont également loin. On va donc assister à une toute autre étape que ce que l’on pensait. Il reste trente kilomètres et cette étape et terrible par l’enchaînement des cols ! Il reste alors trente coureurs dans le groupe des favoris mais deux membres du top dix n’y sont plus ! Vanendert, huitième ce matin et Kwiatkowski, quatrième. De bons augures pour Moreno. Il reste trois côtes à escalader et Danielson est repris. Nibali en profite pour partir seul. Un groupe de neuf se forment avec tous les meilleurs sur ce Tour excepté le Polonais. Betancur fait la différence à lui tout seul et montre qu’il est vraiment le plus fort sur cette semaine. Valverde et Nibali suivent de loin la jonction entre le Colombien et Evans. Moreno revient sur le duo et dans la dernière montée à plus de 15%, il rejoint le leader et prend même une petite avance ! Il a de quoi avoir des regrets quant à l’étape d’hier. Il reste quatre kilomètres et l’Espagnol donne tout ! Dans la descente, il prend tous les risques et conserve sa petite avance pour enfin lever les bras ! Quel joie dans le clan Russe qui en plus de cela, va récupérer la seconde place au général qu’il devra défendre sur le Contre-la-Montre !
Classement : 1. Daniel Moreno (KAT) en 4h41'22' 2. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 3. Carlos Betancur (ALM) s.t. 4. Cadel Evans (BMC) s.t. 5. Alejandro Valverde (MOV) s.t.
Général : 1. Carlos Betancur (ALM) en 19h58'59' 2. Daniel Moreno (KAT) +2'17' 3. Alejandro Valverde (MOV) +2'55' 4. Vincenzo Nibali (AST) +3'38' 5. Bauke Mollema (BEL) +3'50'
Ce Contre-la-Montre vallonné nous promet une bataille enragée pour le podium. Froome, Nibali et Martin devraient eux, bataillé pour la victoire d’étape. Bulgac, dernier du général s’élance en premier mais son temps est anecdotique puisque le premier chrono sérieux vient de David Boucher. Le français boucle le parcours en un peu moins de trente-sept minutes. Gruzdev battra ce chrono de treize secondes et le premier Katusha à franchir la ligne, Ignatiev, prend le leadership provisoire en explosant le chrono du Kazakh de quinze secondes ! Kritskiy sera lui cinquième à une petite trentaine de secondes derrière son équipier. Tuft, Zabriskie, Vandevelde puis Castroviejo réaliseront le meilleur temps. Westra termine ce parcours très difficile en moins de trente-six minutes pour la première fois de la journée. Mais, alors qu'on l'attendait sur la plus haute marche du podium, Martin, champion du monde de la discipline échoue à quatre secondes du Néerlandais. Grosse performance de la part du coureur de la formation Vacansoleil. Entre temps, Gusev prend la cinquième place, soit le meilleur Katusha jusqu’à présent. Rogers réalise aussi un beau contre-la-montre et Luis Leon Sanchez devance Tony Martin, mais pas Westra qui commencent à croire en ses chances de victoires. Mais ses espoirs seront vites éteints par le maléfique TVG, pour quelques dixièmes de secondes. On commence alors à rentrer dans le Top quinze de la course. Wiggins termine ce parcours long de vingt-trois kilomètres en trente-cinq minutes et trente-six secondes, soit quinze secondes de mieux que le précédent leader. Vanendert, Quintana, Ulissi, Moreno Bazan sont loin d’être des spécialistes de cet exercice et devrait se faire doubler au général par le Britannique. Froome, qui possédait le meilleur temps à l’intermédiaire explose celui de Wiggins, de vingt-deux secondes ! Mais on apprend à la radio que Moreno vient de réaliser le meilleur temps à mi-parcours. N’est-il pas partit trop vite ? Sanchez échoue à trente secondes de Froome et va chiper la cinquième place de Mollema. Nibali est sixième, Valverde onzième. Mais aucune influence au général, le podium devrait rester inchangé au soir. Il reste Moreno et Betancur, et la tendance s’est confirmé, l'Espagnol est partit trop vite et franchit la ligne en vingt-quatrième position à une minute de Froome. Mais il conserve la seconde place, et l’essentiel est là. Sky fait donc coup-double sur ce chrono devant un bon Samuel Sanchez.
Classement : 1. Chris Froome (SKY) en 35'10' 2. Bradley Wiggins (SKY) + 23" 3. Samuel Sánchez (EUS) + 31" 4. Lieuwe Westra (VCD) + 38" 5. Tejay Van Garderen (BMC) s.t. ... 24. Daniel Moreno (KAT) +57"
Général : 1. Carlos Betancur (ALM) en 21h35'13' 2. Daniel Moreno (KAT) +2'08' 3. Alejandro Valverde (MOV) +2'34' 4. Vincenzo Nibali (AST) +3'11' 5. Bauke Mollema (BEL) +3'43' 6. Samuel Sánchez (EUS) + 3'44' 7. Cadel Evans (BMC) + 4'04' 8. Giampaolo Caruso (KAT) + 5'02' 9. Michal Kwiatkowsk (OPQ) + 6'35' 10. Chris Froome (SKY) + 7'27'
Sprint : Betancur 68 pts, Valverde (MOV) 65 pts, Nibali (AST) 60 pts Montagne : Kiriyenka (SKY) 34 pts, Evans (BMC) 31 pts, Danielson (GRS) 28 pts Jeune : Betancur (ALM), Kwiatkowski (OPQ) +6'35', Ulissi (LAM) +8'50' Equipe : Katusha Team, Movistar Team +2'03', Belkin Pro Cycling Team +7'09' Super Combatif : Danielson (GRS)
Malgrès qu'il soit le tenant du titre, Boonen n'est pas le favori de cette édition 2013. Cancellara voudra prendre sa revanche avec l'année précédente. Mais Ballan, Flecha et Vanmarcke sont bien décidés à lui mettre des bâtons dans les roues.
Mais trêve de blabla et place à la course ! Prendre l’échappée dans une telle classique est toujours bon pour l’image du sponsor ainsi que celui du coureur. Serpa, le Colombien de la Lampre est le premier à lancer une offensive. Tiernan-Locke suivra mais étrangement, alors que d’habitude ils sont assez nombreux, seul ces deux téméraires constitueront l’échappée de ce Paris-Roubaix. Quatre minutes, c’est l’écart maximal atteint par le duo. Mais après seulement quatre secteurs pavés, il redescend à deux minutes. C’est alors que Klier, Vaitkus, Phinney, Bak et Chainel portent une attaque et rejoignent le duo de tête. Forcément, l’écart raugmente à quatre minutes et atteint même cinq minutes à l’entrée de la Trouée d’Arenberg ! Tiernan-Locke et Serpa lâchent prise devant, ils ne sont plus que cinq devant. Et sur cette partie très renommée, le grand favori de l’épreuve chute ! Cancellara se relèvera, visiblement sans conséquence. Il reste alors soixante-dix kilomètres, tous les favoris sont là et les cinq de devant possèdent cinq minutes d’avance. Vanmarcke place alors une accélération et les équipiers de Boonen se mettent immédiatement au boulot. Cette accélération, vaine soit-elle aura permis d’y voir un peu plus clair dans le groupe. En effet, il ne reste plus que quarante coureurs. Le suisse imprime un tempo monstrueux dans ce passage de la course et beaucoup de coureurs sont à bout de force. Il place d’ailleurs une attaque que personne n’est en mesure de suivre. Du côté de la Katusha, c’est clair, on joue la carte Kristoff. En effet, Paolini roule et le norvégien attaque ! Il rejoint Cancellara et sont maintenant pointés à moins d’une minute du groupe de cinq alors qu’il reste encore trente kilomètres ! A dix kilomètres, Chainel est seul en tête et toute la France pousse derrière lui. Mais Cancellara et Kristoff sont à seulement une petite trentaine de secondes. Cependant, les deux compères semblent souffrir et prennent un gros coup derrière la tête lorsqu'ils voient revenir Boonen et Ballan ! Kristoff ré-attaque alors immédiatement et rejoint Phinney et Vaitkus mais Chainel conserve son avance et c’est maintenant quasi fait ! Il pédale encore plus vite, écoutant tout le vélodrome en délire ! Il peut lever les bras, la France trouve un successeur à Guesdon ! Quelle performance de la part de Steve Chainel. Derrière, le podium se joue au sprint entre Boonen, Ballan et Kristoff. Le Norvégien, payant ses efforts lors de l’attaque n’accrochera pas le podium, mais peut tout de même être satisfait de son Paris-Roubaix. Paolini est douzième.
Classement : 1. Steve Chainel (ALM) en 6h41'04' 2. Tom Boonen (OPQ) + 47" 3. Alessandro Ballan (BMC) s.t. 4. Alexander Kristoff (KAT) s.t. 5. Fabian Cancellara (RLT) s.t. 6. Tomas Vaitkus (OGE) s.t. 7. Taylor Phinney (BMC) s.t. 8. Lars Ytting Bak (LTB) s.t. 9. Andreas Klier (GRS) s.t. 10. Björn Leukemans (VCD) + 1'38'
Kwiatkowski a écrit:Chainel ! Belle quatrième place !
Impressionnant hein
Loïc a écrit:Bien jouer J'attend la réaction d'AG2R
Merci
D4MSZCZKU a écrit:OWIIIIIIIIIIIIII ! MAGNIFIQUE ! MERCI CHAINEL ! 8-) J'en reviens pas, c'est toooooooop ! Belle 4e place de ta part. Les lorrains gagnent toujours de toute façon !
Tu faisais quoi en lisant mon récit toi ? Merci, a bas les lorrains ! Vive les nordistes ! 8-)
Charvalos a écrit:J'ai envie de dire : "WTF cette course ?!"
Tu m'étonnes :mdr:
Hincapie a écrit:Grosse perf' de Chainel!
Il passe 4ème du classement WT
AG2R a écrit:Quel magnifique récit 8-) J'aime bien Serpa sur le premier screen en mode "ouais attend je me rhabille, y'a des photographes quoi !" :mdr:
8-) En mode beau gosse
vmbw3 a écrit:Je répète "un con" Alessandro n'y arrivera jamais
Je t'emmerde toi Tant que je serais là non :cool:
Nico32 a écrit:Je t'avais dit que tu ne remporterais pas Paris-Roubaix Chainel était trop fort :robot:
J'étais deg ! Mais c'était prévisible Ça fait mal de dire ça :mdr:
Horse a écrit:
Non pas pour moi
gueguette a écrit: WTF Boonen
Et oui Deuxième c'est bien
Flèche Brabançonne :
Voeckler est le tenant du titre mais ne viendra pas le défendre. Freire s’était une nouvelle fois classé second devant Peter Serry. Cette année, un favori se dégage clairement. Sortant d’une quatrième place à Roubaix, Kristoff devra batailler avec de bons puncheurs comme Garcia. Mais Paolini assurera ses arrières et si la pente finale est trop difficile pour le norvégien, Kolobnev aura carte blanche.
Les équipes Continentales, présente en masse en Belgique veulent se montrer et l’échappée sera composée de quinze coureurs. Ils prendront rapidement pas mal de temps, allant même jusqu’à neuf minutes mais la Katusha contrôle. Il reste toujours cent kilomètres de course et l’écart est descendu sous les cinq minutes. On ne peut pas dire que la course soit passionnante, loin de là. Elle se résume à un groupe se faisant rattraper petit à petit par le peloton. Les échappées sont maintenant sur le point d’être repris à trente bornes de la ligne d’arrivée et ils ne sont plus que quarante dans le groupe des favoris. Dans l’avant dernier secteur pavé, l’équipe russe, largement au-dessus des autres tente un coup de maître. Caruso, Paolini, Kristoff, Kolobnev et Kuschynski s’en vont et reviennent sur les échappées en un rien de temps. Le dernier d’entre eux est à bout de force et rejoint le peloton. Evidemment, le quatuor n’a aucun mal à se défaire de l’échappée matinale. On arrive maintenant au pied de la montée finale mais qui va gagner ? Les coureurs écoutent leur directeur sportif, et celui-ci leur dit de laisser la victoire à Caruso, qui va prendre sa retraite en fin de saison. Ces derniers s’exécutent et l’Italien ajoute son nom au palmarès de la Flèche Brabançonne. Kristoff et Paolini sont second et troisième. Kolobnev quatrième et Garcia cinquième.
halvard a écrit:Valou en mode vmbw3 ! Bravo pour ce quadruplé !
Haha, en mode crétin quoi
gueguette a écrit:Tellement de difficulté
Le plus chaud a été de faire gagner Caruso car il était mort :mdr:
Lesuisse a écrit:Easy. !
Les doigts dans le nez, les doigts dans le c..
Schleckpower a écrit:Ça va, tu te fais pas trop chier ?
Je te l'avait dit que Caruso gagnerai
Phil_Gilbert a écrit:Pas trop dur ?
Non ça va, mais l'Amstel, ça le sera
Loïc a écrit::o 8-) je crois que c'est tout ce qu'il y a a dire
Tu aurais pu dire, Valou, le plus grand joueur de pcm de tous les temps
Kwiatkowski a écrit:Vous enflammez pas c'est la Flèche Brabançonne jouée en facile.
Non en difficile je joue mais le plateau est tellement nul que... Par contre, faut pas s'enflammer :mdr:
Hincapie a écrit:C'est quoi cette grosse blague?
Elles sont meilleurs que celle de l'Ukrainien ecervelé
Amstel Gold Race :
Gasparotto se rendra bien au Pays-Bas pour défendre son titre même si on le voit mal réalisé l’exploit de l’année dernière. Vanendert et Sagan sont également là. Freire avait échoué au pied du podium. Les favoris de cette édition sont Betancur qui faudra surveiller de très près mais aussi Gerrans, Valverde ou encore Gilbert. Du côté de l’équipe Katusha, nous présentons deux cartes : Moreno et Kolobnev.
C’est partit pour la première des trois grandes ardennaises ! Les équipes continentales veulent se montrer et Di Serafino, pensionnaire de l’équipe Italienne Androni attaque en compagnie de Thurau et Honkizs. Au final, ils seront quatorze à l’avant où on retrouve de beaux noms. Eisel, Sorensen, Geniez, Vandevelde ou encore Burghardt. Seulement, OPQS et Movistar ne les laissent pas partir et reviennent après trente kilomètres d’intense chasse. Aussitôt, Proni, Montaguti et Geniez repartent. Le peloton les laissent tranquille ce coup-ci. L’écart ne s’envole pas d’un coup mais grimpe petit à petit pour finalement stopper son ascension autour de huit minutes à toujours cent-vingt kilomètres du terme de cette classique. A soixante-dix kilomètres, il n’est plus que de quatre minutes. Rebellin part en contre et rejoint les trois de devant mais le trio n’y a semble-t-il jamais cru et va se faire avaler à cinquante bornes de l’arrivée. On va assister à une explication entre favoris. Dans une des côtes les plus difficiles, un groupe de sept comprenant Gilbert, Kwiatkowski, Mollema et Valverde se forme. Mais derrière, Katusha ne laisse pas filer et roule. Di Luca est lui irrémédiablement lâché. Il reste quinze kilomètres et les quatre précédemment cités partent et lâchent les trois autres. Le peloton qui ne compte plus que vingt unités est à une minute et Trofimov tentent de revenir. Rebellin est repris, Anton et Mollema le sont aussi. Kwiatkowski, Valverde et Gilbert ont vingt secondes d’avance sur Gerrans qui en possède aussi vingt sur le peloton. Gerrans sera repris au pied du Cauberg mais les trois vont tout de même se jouer la victoire. Le belge lance le sprint. Personne ne peut vraiment y aller et Gilbert récupère son titre acquis deux ans plus tôt. Kwiatkowski peut être fier de sa seconde place et Valverde n’y arrive toujours pas sur les Ardennaises. Moreno règle le peloton devant Van Avermaet et peut avoir quelques regrets. A noter l’abandon de Vanendert qui a chuté à quinze kilomètres de l’arrivée et qui n’a pas pu prendre part à la bagarre. Il loupera donc les deux autres classiques. Gasparotto et Sagan finissent eux au-delà de la centième place.
Classement : 1. Philippe Gilbert (BMC) en 6h16'50' 2. Michal Kwiatkowski (OPQ) s.t. 3. Alejandro Valverde (MOV) s.t. 4. Daniel Moreno (KAT) + 19" 5. Greg Van Avermaet (BMC) s.t. 6. Alexandr Kolobnev (KAT) s.t. 7. Simon Gerrans (OGE) s.t. 8. Fabian Wegmann (GRS) s.t. 9. Tom Jelte Slagter (BEL) s.t. 10. Lars Petter Nordhaug (BEL) + 45"
Khali a écrit:Le texte un peu confus, c'est dommage
C'est dommage, depuis la remarque de Gosso, je faisais attention, je ne trouve pas mais bon
Loïc a écrit:bien jouer tout de même.
Merci
Anthony Roux a écrit:Dommage, le bon coup est parti sans toi !
Oui, pas assez vigilant, ou tout simplement trop dur pour Moreno à ce moment là
cunego a écrit:C'est plus compliqué avec de la concurrence.
Ca va 4ème quand même
Kwiatkowski a écrit:KWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIATKOWSKI ! Il dominera le monde un jour ce petit ! 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-)
Quand Purito sera plus là, et encore 8-)
vmbw3 a écrit:Je trouve aussi, d'ailleurs je me suis perdu à un moment avec Rebellin qui est un coup repris, puis devant le peloton. Et aussi, une remarque qui s'applique à chaque course, je trouve l'intro un peu courte T'aurais du jouer avec tes deux leaders en suivant avec l'un d'entre eux les attaques
Il a suivi les favoris c'est tout :mdr: J'essayerai de les travailler j'étais complètement piégé, le bon coup était déjà partit
Nico32 a écrit:Kolobnev dernier des Katusha sur la Flèche 8-) Un bon Amstel Gold Race pour toi ! Vanendert blessé comme chez moi
Non yen a 3 derrière Oui, plutôt satisfait mais avec quelques regrets :confused: Poisseux ce type
Charvalos a écrit:Il y a une raison que tu n'aie pas inscrit Purito ?
C'était pas dans ces objectifs contrairement à Moreno
Flèche Wallone :
Le grand, l'immense, le dieu Rodriguez, tenant du titre vient défendre son titre qu'il avait chérement acquis l'année dernière devant Albasini et Gilbert. Cette année, il y a de quoi rééditer la performance d'autant plus qu'il se présente comme étant le grand favori. Vanendert quatrième l'an passé ne sera pas là dû à sa chute sur l'Amstel Gold Race et sa fracture du coccyx qui l'éloignera du vélo pendant trois mois. Vini Fantini, IAM, Androni, Top Sport et Crelan ont reçu des invitations pour participer à cette seconde classique Ardennaises. Le profil reste le même avec le célèbre Mur de Huy en guise de juge de paix. Gerrans, Purito, Valverde, Betancur et Gilbert sont cités comme étant les favoris mais nous savons tous qu'une surprise est vite arrivée.
Dodi part à l’assaut de la victoire à peine le drapeau abaissé. Une réactivité remarquable mais personne ne pourra le suivre, en tout cas dans un premier temps car ensuite, Sano, Amorison, Morkov, Bille, Viviani et Didier le rejoindront pour tenter de prolonger l’aventure un peu plus longtemps. On passe une première fois sur la ligne d’arrivée et l’écart est à ce moment de six minutes. Les coureurs ont eu un aperçu de ce qui les attend plus tard dans le Mur de Huy et ses passages à 18%. L’écart descend à quatre minutes et alors qu’il reste soixante kilomètres, Katusha se porte et l’avant et imprime un gros tempo sous l’allure de Belkov et de Trofimov. Ils n’ont pas envie de se refaire piéger comme sur l’Amstel. Ils reprennent d'ailleurs les échappées qui n'auront pas fait illusion bien longtemps. Il reste alors trente kilomètres lorsqu’on passe une seconde fois sur la ligne d’arrivée et le quatuor ne possède plus qu’une minute d’avance et personne n’ose attaquer. La première attaque vient de Dan Martin mais tous les favoris suivent et la BMC reforme le peloton où il ne reste plus que soixante unités et toujours quinze kilomètres à parcourir. La Katusha contrôle absolument toutes les attaques et on arrive au pied du Mur de Huy et c’est Nocentini qui attaque. Derrière, la Katusha réagit immédiatement et forme un petit train pour emmener Purito vers la victoire. Kolobnev produit un effort violent pour rejoindre l’Italien puis c'est au tour de Moreno de fournir son effort au kilomètres. La victoire semble alors promise au grand favori et il sort de la roue de l’Espagnol. Pendant un petit moment, Sagan fera illusion mais disparaîtera sous la puissance dégagé par Rodriguez ! L’équipe Russe était absolument impériale aujourd’hui et Rodriguez finit le boulot de ses équipiers en s’adjugeant pour la seconde année de suite la Flèche Wallone. L’équipe s’octroie même la chance de faire un doublé avec Moreno. Sagan monte sur le podium.
Classement : 1. Joaquim Rodriguez (KAT) en 4h45'17' 2. Daniel Moreno (KAT) s.t. 3. Peter Sagan (CAN) s.t. 4. Rui Costa (MOV) s.t. 5. Samuel Sánchez (EUS) s.t. 6. Carlos Betancur (ALM) s.t. 7. Rinaldo Nocentini (ALM) s.t. 8. Alexandr Kolobnev (KAT) s.t. 9. Jurgen Van Den Broeck (LTB) s.t. 10. Chris Froome (SKY) s.t.
La 99ème édition de Liège-Bastogne-Liège verra pour favoris de l'épreuve des coureurs comme Rodriguez, qui atteint là son premier pic de forme de la saison car cette course est un grand objectif pour lui mais aussi Valverde, Gerrans, Costa ou encore Dan Martin. L'épreuve est longue de 250 kilomètres et va fatiguer les organismes avec un final qu'on connaît bien désormais. La côte de la Redoute, la côte de la Roche aux Faucons, la côte de Saint-Nicolas et enfin la montée finale vers Hans, rien que ça. L'an passé, Iglinsky avait remporté l'épreuve en sortant dans la côte de Saint-Nicolas. Aujourd'hui, il sera bien présents pour défendre son titre, au contraire de Nibali qui a d'autres objectifs. Moreno s'était classé treizième et Rodriguez quinzième. Enfin, les équipes ayant reçu la chance de participer à l'épreuve sont Androni, Vini Fantini, Sojasun, Europcar, Top Sport et Accent-Jobs qui voudront, sans aucun doute se montrer.
A domicile, l’équipe Accent-Jobs veut se mettre en valeur et décide d’envoyer Degand à l’avant. Le portugais de l’équipe Euskatel, Riccardo Mestre se lance à sa poursuite et effectue la jonction. Ils seront ensuite rejoints par un duo composé de Malori et de Thurau. On retrouve donc quatre nationalités différentes à l’avant : un belge, un italien, un portugais et un allemand. Le parcours étant très long, le peloton accorde pas moins de dix minutes d’avance au quatuor. Le peloton ne se bile pas et continue son avancée. On note une petite accélération du tempo qui aura eu le mérite de lâcher une cinquantaine d’homme non dangereux dans le final. Il reste alors soixante-dix kilomètres et, comme pour la Flèche Wallone, Katusha envoie deux coureurs à l’avant. Trofimov et Ignatenko commencent à fatiguer certains organismes qui lâchent prise. Mais toujours aucun favori n’est piégé. L’écart avec le quatuor de tête est alors de six minutes et va considérablement diminué dans les prochains kilomètres. On entame la côte de la Roche aux Faucons, et déjà une attaque ! Celle de Greg Van Avermaet ! Katusha revient tranquillement mais surement sur le Belge dans la descente qui fait d’une pierre deux coups en reprenant l’échappée matinale. Seul bémol pour l’équipe Russe, Moreno n’a pas pu suivre le rythme imposé par l’accélération du coureur de la BMC. Paolini se porte alors à l’avant du groupe de vingt coureurs et temporise. La jonction avec le groupe Moreno est faite et tous les favoris sont présents dans le groupe qui comporte désormais une cinquantaine d’unités sauf Mollema, déjà lâché plus tôt dans la journée. Dans la côte de Saint-Nicolas, c’est Peter Sagan qui place une banderille suivi immédiatement par Gilbert et Valverde. Mais à chaque fois, Katusha amorce l’attaque et revient. Contador, Sanchez, Anton et Iglinsky disent adieu à leur rêve de victoire. On entame l’ascension finale, et ils sont encore dix-huit dans le groupe principal ! Moreno finit son travail et s’écarte pour Kolobnev qui lance le sprint avec Purito dans sa roue. Mais celui-ci ne sait pas quoi faire quand il voit Gilbert passé à côté de lui avec une vitesse impressionnante. Celui-ci prend quelques longueurs d’avance mais au kilomètre, Valverde et Rodriguez ne peuvent plus attendre et fonce sur lui ! Les espagnols grappillent mètre par mètre, reviennent dans le dernier tournant mais c’est trop tard, il fallait partir plus tôt et voilà le champion du monde qui remporte une nouvelle fois la Doyenne. Rodriguez est une nouvelle fois second et Sagan complète le podium devant un Valverde à bout de souffle dans le final.
Classement : 1. Philippe Gilbert (BMC) en 6h37'44' 2. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 3. Peter Sagan (CAN) s.t. 4. Alejandro Valverde (MOV) s.t. 5. Alexandr Kolobnev (KAT) s.t. 6. Giovanni Visconti (MOV) s.t. 7. Simon Gerrans (OGE) s.t. 8. Rui Alberto Faria Costa (MOV) s.t. 9. Greg Van Avermaet (BMC) s.t. 10. Daniel Moreno (KAT) s.t.
cunego a écrit:Réaliste pour les places 2 à 5 mais pas pour la première. Purito :mdr:
Oui, j'avait même pas fait le rapprochement Non
Nico32 a écrit:18 coureurs au sprint pour LBL Dommage pour Rodriguez, mais au moins tu as remporté la Flèche :biggrin: (tiens ? Ca me rappelle quelqu'un ^^) Juste, à un moment, tu dis que Katusha roule mais que Moreno est distancé par le rythme des BMC
PCM style 8-) Au hasard, toi ? Oui c'était par l'attaque du coureur de la BMC
Phil_Gilbert a écrit:Philou. 8-) Allez, continue de le laisser gagner et j'en ferai de même avec Purito dans mon récit.
Surement pas Il n'a pas besoin de toi pour gagner 8-)
Gosso a écrit:Bien plus clair dans ta façon de réciter
Merci beaucoup Gosso
JBF a écrit:Dommage de passer si près... Un beau tir groupé qui récompense l'équipe la plus forte!
Oui c'est sur, 3 dans le top 10 Mais bon je marque des points 8-) T'es content, le logo est de retour :mdr:
Continuant sa rasia et sa formidable année 2012, Bradley Wiggins avait remporté le Tour de Romandie devant Andrew Talansky et Rui Costa. Simon Spilak s'était classé huitième. Toujours du côté palmarès, cette course est particulièrement aimé par un Russe nommé Ignatenko qui avait fait coup double l'an passé : classement par points et classement de la montagne. De plus, deux équipes ont la chance d'être invité en suisse. Bien sur, on retrouve l'équipe Suisse IAM ainsi que l'équipe Italienne Vini Fantini. Cependant, le plateau proposé par les organisateurs est énorme. Froome, Nibali, Contador, Quintana et Wiggins devraient se disputer la victoire, avec avantage pour les deux premiers cités. La course risque d'être animé.
La première étape n'est pas bien longue, seulement huit kilomètres, mais qu'est-ce qu'elle est dure ! Tout en montée, ce contre-la-montre est fait pour les purs grimpeurs. Un premier aperçu des forces en présence nous sera donné. Tsatevich, sprinteur de l’équipe Katusha est le premier à s’élancer et va repérer le parcours pour son leader Spilak. Bien évidemment, il ne faut pas prendre son temps comme une référence, mais plutôt celui de Menchov qui boucle le parcours en treize minutes et cinquante-neuf secondes. Et celui-ci devra être pris au sérieux car il devance sur la ligne des spécialistes de l’épreuve tels que Van Garderen ou Péraud. Même Uran et Andy Schleck ne seront pas capable de faire mieux que le champion russe du contre-la-montre. On commence alors à rentrer dans les grosses cylindrées. Rogers, Pinot, Talansky ainsi que Frank n’arrivent pas à battre le chrono du russe. Ce dernier se montrant particulièrement dangereux, échouant à trois secondes et en prenant la seconde place. Mais le plus dur reste à faire pour Menchov. En effet, il fallait bien que ça arrive, mais il est battu par Richie Porte, de cinq secondes. Malheureusement pour l’Australien, il va immédiatement lâcher cette place de leader à son équipier, Sergio Henao. Car oui, la Sky a amené tous ses grimpeurs en Suisse. Brajkovic puis Kreuziger se classe juste derrière Menchov mais voici le favori de l’épreuve qui franchit la ligne. Froome réalise un temps canon de treize minutes et trente-cinq secondes, soit dix secondes de mieux qu’Henao, et, à part Quintana ou Nibali, on ne voit pas qui peut le déloger de son fauteuil de leader. Et voici qu’entre en piste le leader de la Katusha, Simon Spilak. Celui-ci passe avec vingt secondes de retard à mi-parcours mais produit maintenant son effort. Cependant, malgré qu’il soit très efficace, il reste en dessous du Britannique et lui concède neuf secondes mais s’empare tout de même de la seconde place. Objectif réussi pour lui aujourd’hui. Quintana se classe sixième avant que Contador lui chipe cette place. Il ne reste plus que Nibali et Wiggins pour passer devant l’Anglais. Mais les deux vont respectivement se classer cinquième et quatrième. Chris Froome est déjà en jaune.
Classement : 1. Chris Froome (SKY) en 13'35' 2. Simon Spilak (KAT) + 10" 3. Sergio Luis Henao (SKY) + 13" 4. Bradley Wiggins (SKY) + 17" 5. Richie Porte (SKY) + 18"
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 13'35' 2. Simon Spilak (KAT) + 10" 3. Sergio Henao (SKY) + 13" 4. Bradley Wiggins (SKY) + 17" 5. Richie Porte (SKY) + 18"
Sprint : 1. Chris Froome (SKY) 15pts 2. Simon Spilak (KAT) 12pts 3. Sergio Henao (SKY) 10pts
Montagne : 1. Chris Froome (SKY) 12pts 2. Simon Spilak (KAT) 8pts 3. Sergio Henao (SKY) 6 pts
Jeune : 1. Nairo Quintana (MOV) en 14'00' 2. Michal Kwiatkowski (OPQ) + 7" 3. Tejay Van Garderen (BMC) + 11"
Etape 2 : Favoris : Mark Cavendish (OPQ) / Peter Sagan (CAN) / Marcel Kittel (ARG)
Sur cette étape, nous n’avons pas grand objectif mis à part protéger Spilak. Tsatevich devra quant à lui engranger de l’expérience face aux meilleurs sprinteurs au monde. Enfin, un maigre espoir persiste dans nos têtes quand l’on voit que celui qui adore cette course, Ignatenko décide de partit à l’avant de la course, surement motivé par son résultat dans l’édition précédente. Castroviejo et Andriato l’accompagneront toute la journée et collaborent bien ensemble jusqu’au deux grands prix de la montagne ou Ignatenko prend le maximum de point, à savoir six. L’écart atteint alors les sept minutes et le peloton ne leur accordera pas plus tant on sait l’importance de cette seconde étape pour les sprinteurs. Mais l’équipe FDJ essaye de contrer leurs plans avec Pinot qui imprime une allure infernale dans la dernière difficulté du jour situé à cinquante kilomètres de la ligne d’arrivée. Cela réduit considérablement l’écart avec le trio qui n’a plus que trois minutes au sommet. D’ailleurs, Taborre grille le Russe sur la ligne et l’Italien va revêtir le maillot de meilleur grimpeur pour un point. Le peloton plonge dans la descente. Faisons le point car oui, quelques sprinteurs ont été lâchés. Théo Bos en fait partit, et cela ne surprendra personne, surtout pas Nico32 qui est déjà dépité dans sa voiture. Maintenant à moins d’une minute, Tony Martin n’a aucun mal à rejoindre le trio sous l’arche des dix derniers kilomètres. Les équipes se mettent alors en place. Tsatevich frotte et arrive finalement dans la roue de Cavendish. Il faut maintenant ne plus la perdre ! Malheureusement, une chose presque impensable se produit et les OPQS sont complètement désorganisés. C’est au tour de Kwiat de gueuler ! Sagan et Goss vont se livrer semble-t-il une belle bataille pour la victoire. Un duel qui tourne vite à l'avantage du slovaque bien plus rapide que l’Australien et qui lève les bras une huitième fois cette saison. Goss est second et Spilak, décidé à défendre son maillot vert prend une magnifique troisième place et grappille quelques secondes au général par la même occasion. Tsatevich est dixième.
Classement : 1. Peter Sagan (CAN) en 4h02'21' 2. Matthew Goss (OGE) s.t. 3. Simon Spilak (KAT) s.t. 4. Edvald Boasson Hagen (SKY) s.t. 5. Gianni Meersman (OPQ) s.t.
Général : 1. Chris Froome (SKY) en 4h02'21' 2. Simon Spilak (KAT) + 10" 3. Sergio Luis Henao (SKY) + 13" 4. Bradley Wiggins (SKY) + 17" 5. Richie Porte (SKY) + 18"
Sprint : 1. Simon Spilak (KAT) 28pts 2. Peter Sagan (CAN) 25pts 3. Chris Froome (SKY) 20pts
Montagne : 1. Fabio Taborre (VIN) 14pts 2. Petr Ignatenko (KAT) 13pts 3. Chris Froome (SKY) 12pts
Jeune : 1. Nairo Quintana (MOV) en 4h16'21' 2. Michal Kwiatkowski (OPQ) + 7" 3. Tejay Van Garderen (BMC) + 11"
Etape 3 : Favoris : Peter Sagan (CAN) / Michal Kwiatkowski (OPQ) / Vicenzo Nibali (AST)
Au vu de sa performance sur l’étape précédente, et avec ce profil, on ne voit pas qui peut battre Peter Sagan aujourd’hui. C’est justement pour cette raison que l’échappée va se former, tentant de contrer les plans du petit prodige Slovaque. A l’initiative de Fédrigo, elle sera constituée de quatre autres hommes. Moser, Gadret, Brambilla et RUJANO RUJANO RUJANO !! Cela ne fait maintenant plus aucun doute, Sagan ne gagnera pas cette étape :mrgreen : Moser remporte alors le premier sprint intermédiaire et le groupe de cinq attaque la première des deux ascensions du jour. Des points sont à aller chercher et pas de doute que la bataille fera rage. Gadret est le plus fort et saute Moser sur la ligne. L’écart descend petit à petit et à trente kilomètres, il n’est plus que de trois minutes. C’est le moment choisis par Nieve pour attaquer, immédiatement suivi par Sanchez, Intxausti, Kiserlovski et Ulissi. Ils rejoignent le groupe de cinq qui forme alors un groupe de dix coureurs. Celui-ci entame l’ultime difficulté de la journée, la côte de Plagne. Celle-ci aura fait des dégâts immenses de tous les côtés ! Faisons le point. Rujano, Ulissi, Gadret, Moser et Fédrigo sont en tête. Suivent à une trentaine de secondes le groupe de cinq coureurs hormis Kiserlovski. Vient ensuite Sagan, Henao, Nibali et Kwiatkowski, sorties dans la bosse. Contador et Froome sont intercalés entre ce groupe et le peloton. Spilak, abattu suite à cet épisode roule et rejoint le groupe maillot jaune. Devant, Moser sort sur des pourcentages à 6%. Ce dernier fait la différence et remporte une seconde victoire pour Cannondale ! Gadret est second, Ulissi troisième et Rujano quatrième. Finalement, Froome et compagnie peuvent remercier Spilak qui, grâce à son énorme travail dans les derniers kilomètres aura réussi à rejoindre le groupe Nibali. Mais le général est bouleversé, Moser prend le maillot jaune et devance au général Gadret et Rujano. Froome est à cinquante-cinq secondes. Il y a tout de même quelques leaders qui ont flanchés aujourd’hui à l’image d’un Cunego, de Talansky ou d’Evans.
Classement : 1. Moreno Moser (CAN) en 4h27'06' 2. John Gadret (ALM) + 38" 3. Diego Ulissi (LAM) s.t. 4. José Rujano (VCD) s.t. 5. Pierrick Fédrigo (FDJ) s.t. ... 27. Simon Spilak (KAT) s.t.
Général : 1. Moreno Moser (CAN) en 8h43'47' 2. Diego Ulissi (LAM) + 30" 3. José Rujano (VCD) + 36" 4. John Gadret (ALM) + 38" 5. Chris Froome (SKY) + 55" ... 7. Simon Spilak (KAT) + 1'01'
Sprint : 1. Moreno Moser (CAN) 47pts 2. Peter Sagan (CAN) 35pts 3. Simon Spilak (KAT) 28pts
Montagne : 1. Fabio Taborre (VIN) 14pts 2. Petr Ignatenko (KAT) 13pts 3. Chris Froome (SKY) 12pts
Jeune : 1. Moreno Moser (CAN) en 8h43'47' 2. Diego Ulissi (LAM) +30" 3. Nairo Quintana (MOV) +1'20'
Etape 4 : Favoris : Peter Sagan (CAN) / Sergio Henao (SKY) / Vicenzo Nibali (AST)
Encore un profil taillé pour Sagan peut-on penser ! Mais comme on l’a vu hier, cela est difficile a gagné malgré son talent. Une attaque d’un leader ou une échappée comme la veille pourrait bien lever les bras aujourd’hui. Morabito en a envie et tente alors sa chance, suivit de près par Majka, Rabottini, Machado, Grivko et Vaugrenard dans un second temps. Cependant, Ignatenko voulait à tout prix être dans l’échappé et Katusha reprend les fuyards. Le Russe place alors une attaque que personne ne suit ! Il part donc seul, ce qui l’arrange car il engrange huit points pour prendre provisoirement la tête du classement de la montagne. Mais derrière, alors qu’il reste encore plus de cent kilomètres, des outsiders comme Pozzovivo, Frank Schleck, Santambrogio, Frank ou Sanchez accélèrent le rythme. Sky et FDJ ne se laissent pas faire et réduisent l’écart avec le groupe de neuf à une minute alors qu’on aborde les premiers pourcentages de la côte de Sassel. Sous l’impulsion de Niemec et Scarponi, le peloton se réduit de moitié et Kreuziger est piégé ! Il ne reviendra jamais. Il reste la côte de Chables à franchir et on plongera vers Payerne. Nibali, Hesjedal et Froome auront tenté, mais Menchov veille au grain pour son leader. On aura donc droit à un sprint entre cinquante coureurs, et on peut aisément dégager un favori. On aurait presque oublié qu’il reste une côte à moins de cinq kilomètres de l’arrivée, mais Nibali, lui, ne l’a pas oublié et place son fameux démarrage que personne ne peut suivre. Le requin de Messine donne tout alors qu’il lui reste quatre kilomètres ! Et celui-ci sera à juste titre récompensé de ses efforts et devance sur la ligne Contador, à une trentaine de secondes et Moser. Spilak est quatrième, juste devant Sagan. Au général, l'Italien remonte à la seconde place tandis que Rujano disparaît.
Classement : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 3h58'05' 2. Alberto Contador (TST) + 35" 3. Moreno Moser (CAN) s.t. 4. Simon Spilak (KAT) s.t. 5. Peter Sagan (CAN) s.t.
Général : 1. Moreno Moser (CAN) en 12h42'23' 2. Vincenzo Nibali (AST) +32" 3. Diego Ulissi (LAM) + 34" 4. John Gadret (ALM) + 42" 5. Chris Froome (SKY) + 59" 6. Simon Spilak (KAT) + 1'05'
Sprint : 1. Moreno Moser (CAN) 63pts 2. Peter Sagan (CAN) 46pts 3. Simon Spilak (KAT) 41pts
Montagne : 1. Petr Ignatenko (KAT) 20pts 2. Fabio Taborre (VIN) 20pts 3. Chris Froome (SKY) 12pts
Jeune : 1. Moreno Moser (CAN) en 12h42'23' 2. Diego Ulissi (LAM) +34" 3. Peter Sagan (CAN) +1'27'
Etape 5 : Favoris : Christopher Froome (SKY) / Vicenzo Nibali (AST) / Alberto Contador (TST)
C’est l’unique étape de montagne et pour Moser, la tâche s’annonce quasi impossible. En effet, Nibali pointe à trente secondes. Froome, Spilak et compagnie vont devoir se bouger pour déloger Ulissi et Gadret du Top 5 s’ils veulent l’intégrer. De nombreux points pour le classement de la montagne sont aussi à prendre et tout de suite, Ignatenko tente sa chance et quitte le reste du peloton en compagnie de Roche, Rabottini, De Gendt et Morabito. De bons grimpeurs en soi. Heureusement pour l’actuel meilleur grimpeur, personne ne lui dispute les points et il les amasse sur la route menant au Diablerets pour s’adjuger définitivement pour la seconde année de suite le classement de la montagne du Tour de Romandie. Cependant, Astana et Sky ne sont pas décidés à donner trop d’avance à cette échappée et stabilise l’écart à six minutes pour le réduite à trois minutes en haut du col de Morgins où Quintana, Pinot et Andy Schleck tentent de partir et rejoignent le groupe de tête. On entame le col de la Croix et le rythme s’accélère autant dans l’échappée que dans le peloton. Il reste encore quinze kilomètres d’ascension et Quintana fait imploser le groupe de tête. Seul Roche peut le suivre, dans un premier temps. Derrière, Fulgsang place Nibali en tête de peloton et cette énorme accélération fait des dégâts monstres ! Moser est lâché, objectif réussi pour Astana. Gesink subit aussi une panne de jambe. Ils n’en reste plus que dix à dix kilomètres du sommet, et Gadret, Ulissi, Porte, Wiggins et Santambrogio ne sont plus là. Andy Schleck lâche aussi et Spilak est à la limite de la rupture ! Menchov le tient dans son porte bagage mais il craque au même titre que Nieve et Uran. Les six derniers kilomètres vont leur sembler interminables ! Quintana, lui, possède toujours une minute d’avance sur Roche qui voit maintenant revenir sur lui Froome, Nibali, Fuglsang, Henao et Contador. Le colombien passe en tête en haut du Col de la Croix et possède quarante-cinq secondes sur Froome, Nibali et Contador qui vont sans aucun doute former le podium du général à l’arrivée ! Henao n’est pas très loin et Roche et Fuglsang ont été repris par Spilak, désormais à deux minutes de la tête de la course. Nibali mène le groupe dans la descente et fait très mal au Britannique qui a du mal à accrocher le duo ! Ils rejoignent Quintana sous la flamme rouge ! Tellement cruel pour le Colombien. Et c’est celui qui en a fait le moins qui s’impose, à savoir Contador. Spilak prend la dixième place à trois minutes de l’Espagnol.
Classement : 1. Alberto Contador (TST) en 4h29'58' 2. Vicenzo Nibali (AST) s.t. 3. Chris Froome (SKY) s.t. 4. Nairo Quintana (MOV) s.t. 5. Sergio Henao (SKY) +42" ... 10. Simon Spilak (KAT) s.t.
Général : 1. Vicenzo Nibali (AST) en 17h40'13' 2. Chris Froome (SKY) +29" 3. Alberto Contador (TST) +52" 4. Sergio Henao (SKY) +2'12' 5. Nairo Quintana (MOV) +3'22' 6. Simon Spilak (KAT) +3'48'
Général : 1. Moreno Moser (CAN) en 12h42'23' 2. Vincenzo Nibali (AST) +32" 3. Diego Ulissi (LAM) + 34" 4. John Gadret (ALM) + 42" 5. Chris Froome (SKY) + 59" 6. Simon Spilak (KAT) + 1'05'
Montagne : 1. Petr Ignatenko (KAT) 31pts 2. Nicolas Roche (TST) 22pts 3. Thomas de Gendt (VCD) 22pts
Jeune : 1. Nairo Quintana (MOV) en 17h46'40' 2. Diego Ulissi (LAM) +1'34' 3. Michal Kwiatkowski (OPQ) + 2'10'
Etape 6 : Favoris : Bradley Wiggins (SKY) / Tony Martin (OPQ) / Christopher Froome (SKY)
Dernière étape et nouveau contre-la-montre, cette fois-ci totalement plat. Le général semble déjà joué et rien ne devrait bouger si ce n'est le duel entre Spilak et Quintana pour la cinquième place. C’est De Patre, dernier du général qui s’élance en premier sur ce parcours de vingt kilomètres. Mais il faut attendre Bennati pour avoir un premier chrono sérieux en plus de vingt-sept minutes. Wagner puis Bille prendront la tête en vingt-sept minutes et trente secondes. L’Américain Bookwalter est le premier spécialiste de la discipline à franchir la ligne et devance Bille de vingt-cinq secondes. De nombreux prétendants défilent sur ce circuit autour de Genève dont Tsatevich qui réalise l’avant dernier temps. Grosse performance du Russe qui se fait doubler dans le dernier kilomètre par l’un des favoris de l’épreuve Dowsett, qui prend le leadership en vingt-sept minutes et trois secondes. Brutt se classe huitième à trente-quatre secondes de l'Anglais. Tuft échoue de peu et pourtant pas cités parmi les potentiels vainqueurs d’étapes, Luke Durbridge explose le temps de l’Anglais et boucle le parcours en vingt-six minutes et trente-huit secondes, soit vingt-quatre secondes de mieux ! Énorme ! Et preuve de la gigantesque performance de l’Australien, il se permet de reléguer Tony Martin à vingt-deux secondes ! Rien que ça ! Cependant, la performance du champion du monde n’est pas très éblouissante, battu sur la ligne par Dumoulin, Hagen et même Plaza Molina ! On attend désormais les leaders et Durbridge pensent alors à la victoire d’étape. Sueur froide pour lui lorsque Castroviejo échoue à une toute petite seconde du temps de l’Australien. TVG est lui à trois secondes. Gusev, meilleur rouleur de la Katusha se classe douzième provisoirement. On entre alors dans les quinze derniers et Durbridge croise les doigts ! Mais son espoir fut de courte durée quand il voit Wiggins franchir la ligne en vingt-six minutes et trente-deux secondes, soit cinq secondes de mieux que le précédent leader. Menchov est dix-septième à trente-trois secondes et sera le meilleur Katusha ce soir. Mais Spilak conserve sa sixième place pour quelques secondes au profit de son équipier. Quintana boucle le parcours avec cinquante-trois secondes de retard, il en garde neuf sur Spilak, ce qui le prive du Top 5. On entre dans les trois derniers et le duel entre Froome et Nibali. Contador prend la onzième place et alors que le Britannique franchit la ligne, on l’annonce cinquième à dix secondes ! On voit mal Nibali perdre trente secondes sur le Kenyan Blanc. Il n’en perdra finalement que deux. Nibali remporte donc le Tour de Romandie 2013 et continue sa rasia avant de pourquoi pas remporter le Giro sur ces terres le mois prochain.
Classement : 1. Bradley Wiggins (SKY) en 26'32' 2. Luke Durbridge (OGE) + 6" 3. Jonathan Castroviejo (MOV) + 8" 4. Tejay Van Garderen (BMC) + 10" 5. Chris Froome (SKY) + 11" ... 20. Denis Menchov (KAT) + 33"
Général : 1. Vicenzo Nibali (AST) en 18h06'58 2. Chris Froome (SKY) +27" 3. Alberto Contador (TST) +57" 4. Sergio Henao (SKY) +2'18' 5. Nairo Quintana (MOV) +3'42' 6. Simon Spilak (KAT) +3'53' 7. Denis Menchov (KAT) + 4'08' 8. Jakob Fuglsang (AST) + 4'17' 9. Rigoberto Uran (SKY) + 4'50' 10. Bradley Wiggins (SKY) + 4'59'
Sprint : 1. Vincenzo Nibali (AST) 64pts 2. Moreno Moser (CAN) 63pts 3. Chris Froome (SKY) 51pts 4. Peter Sagan (CAN) 51pts 5. Alberto Contador (TST) 50pts
Montagne : 1. Petr Ignatenko (KAT) 31pts 2. Nicolas Roche (TST) 22pts 3. Thomas de Gendt (VCD) 22pts 4. Fabio Taborre (VIN) 20pts 5. Chris Froome (SKY) 16pts
Jeune : 1. Nairo Quintana (MOV) en 17h46'40' 2. Diego Ulissi (LAM) +1'29' 3. Michal Kwiatkowski (OPQ) + 1'53' 4. Moreno Moser (CAN) +7'41' 5. Thibault Pinot (FDJ) +7'49'
Equipe : 1. Sky ProCycling en 54h26'25 2. Astana Pro Team + 5'06' 3. Team Saxo - Tinkoff+ 8'49' 4. Katusha Team + 11'47' 5. Ag2r - La Mondiale + 12'20'
Loïc a écrit:Si tout ce monde est au Giro va y avoir su spectacle.
Je pense pas quand même
Tipitch59 a écrit:
Loïc a écrit:Si tout ce monde est au Giro va y avoir su spectacle.
J'avoue ! Un Giro on ne peut plus intéressant !
C'est sur que ce serai grandiose
JBF a écrit:Belle course ! Dommage pour Spilak qui échoue tout près du Top 5 Effectivement du beau monde pour le Giro ! Chouette CR aussi
C'est sur, pour quelques secondes mais il montre qu'il pourra viser un Top 10 sur le TDF voir plus si certains ne sont pas là Merci
Pllastar a écrit:Putin tes screens C'est un truc de ouf
:redface:
Hincapie a écrit:Spilak pouvait difficilement faire mieux face à cette concurrence monstrueuse. Sinon, attention aux fautes et aux tournures de phrases qui ne sonnent pas très Français... ... Par contre, les screens sont magnifiques.
Oui c'est déjà bien No problemo
Khali a écrit:100% d'accord avec Hincap' Froome passe pas loin
Dommage pour lui et tant mieux pour moi 8-)
Schleckpower a écrit:Ça aurait été plus judicieux de mettre Menchov leader que Spilak non ?
Pas au vu des premières étapes, après, il a été meilleur sur l'étape montagneuse mais pas de quoi aller chercher un top 5.
Nico32 a écrit:Donc si je résumes, la Sky a emmené Froome, Wiggins, Uran, Henao et Porte mais n'a même pas gagné En tout cas bonnes perfs de tes grimpeurs, avec Ignatenko qui conserve son maillot 8-) Ton Bos est aussi mauvais que le mien :mdr:
Tu résumes bien C'était l'objectif premier 8-) J'ai rigolé quand je l'ai vu largué, le seul sprinteur :mdr:
Giro d'Italia
Le premier Grand Tour de la saison va désormais bientôt commencer à Naples. Trois semaines après, les coureurs arriveront à Milan après s'être livré un duel sans merci. De Naples à Brescia, en passant par le Gabilier, les Tre Cime di Lavaredo, le Stelvio, le Gavia, le Giau, Jaffereau, un chrono individuel de 55 kilomètres, un autre en côte et un troisième par équipes : le menu des trois semaines du Giro est chargé. Tout commence par une fête : ce samedi, le Giro s’élance de Naples, la capitale du Mezzogiorno, d’où il ne s’était plus élancé depuis cinquante ans. Un symbole important pour l’Italie ; mais sportivement, c’est à dimanche que les coureurs penseront déjà. Car après un premier sprint napolitain, le Tour d’Italie 2013 débutera vraiment sur sa deuxième étape, un chrono par équipes de 17,4 kilomètres sur l’île d’Ischia qui donnera le la pour la première semaine, marquée par plusieurs étapes accidentées. Dès le lundi, il y aura deux belles bosses à négocier sur la route de Marina di Ascea, puis une première arrivée « au sommet » peu difficile, une tradition de première semaine du Giro, avant, encore, une étape pour puncheurs le mercredi puis une étape très ciselée le vendredi, vers Pescara, en passant notamment par Chieti. Mais tout changera sur la huitième étape : un contre-la-montre individuel de plus de cinquante bornes, qui n’est pas sans rappeler celui qui avait amené Denis Menchov à mettre la main sur l’édition 2009, même si les routes des Cinque terre sont plus vallonées que celles de Saltara. Ces deux dernières années, il n’y avait pas eu le moindre chrono longue distance sur le Giro. Une remise au goût du jour de l’exercice tout en conservant toutefois un certain équilibre, car ce qui suit a tout pour favoriser les grimpeurs et permettre leur remontée au classement général. Pourquoi pas dès le lendemain ? À quelques mois des Mondiaux, le peloton prendra la direction de Florence sans, on le regrettera, emprunter le futur circuit arc-en-ciel. Mais la journée sera placée sous le signe de la moyenne montagne et peut favoriser des offensives. Suivra la première vraie arrivée au sommet, à l’Altopiano del Montasio, puis une deuxième semaine moins compliquée, avec des étapes pour puncheurs et sprinteurs. Formaté par les deux premiers chronos, le classement général explosera pour de bon au week-end suivant, en prélude à la troisième semaine. Samedi : la longue montée vers Sestrières, et derrière, l’arrivée à Jafferau, une ascension courte, d’à peine plus de cinq bornes, mais aux pourcentages très compliqués. Le lendemain, excursion en France avec une étape qui se termine au sommet du… Galibier. Jamais le Giro n’avait planté sa banderole « arrivo » au sommet de ce grand classique du Tour de France. Puis, après le deuxième jour de repos et deux étapes de transition qu’il ne faudra pas prendre trop à la légère, le jeudi de la troisième semaine démarre le triptyque décisif. D’abord la cronoscalata sur les pentes de Polsa, un peu plus de vingt bornes d’ascension depuis Mori : loin d’être aussi difficile que le Nevegal 2011, mais très costaud quand même. D’autant qu’il faudra garder des forces pour la suite… Dès le lendemain, il faudra en effet se hisser sur deux immenses classiques du Giro : un enchaînement Gavia-Stelvio qui va en éliminer plus d’un. Le Gavia – 17 km, 7,9% – ne se présente plus depuis l’édition 1988 et le tour de force réalisé par Andrew Hampsten dans la neige, acte fondateur de son succès final. Le Stelvio, lui, est un monstre : 26 bornes à 7,7% de moyenne dont 14 à 8,4%. Et pour couronner le tout, il faudra encore monter le Val Martello pour rallier l’arrivée : on frôle l’indécence ! En fait, on l’atteindra le lendemain avec une avant-dernière étape totalement dantesque. Il faudra d’abord s’élever au sommet du Passo Costalunga, avant de gravir quatre mythes : San Pellegrino, Giau, Tre Croci et l’arrivée magnifique des Tre Cime di Lavaredo. Avec ses trois derniers kilomètres à couper le souffle (plus de 12% de moyenne, pointes à 20%), cette ascension finale est terrible : en 2007, le dixième avait fini à plus de six minutes du vainqueur, Riccardo Ricco. Le Giro n’y était plus revenu : cette fois, il y sacrera son vainqueur, car la dernière étape, à Brescia, est toute plate.
Astana : 21. Vicenzo Nibali 22. Assan Bazayev 23. Jakob Fuglsang 24. Enrico Gasparotto 25. Andrea Guardini 26. Jacopo Guarnieri 27. Tanel Kangert 28. Paolo Tiralongo 29. Ruslan Tleubayev
Vacansoleil : 31. Thomas De Gendt 32. Martijn Keizer 33. Pim Lightart 34. Tomasz Marczynski 35. Wouter Mol 36. Nikita Novikov 37. Wouter Poels 38. José Rujano 39. Frederik Veuchelen
Sky : 41. Sergio Luis Henao 42. Dario Cataldo 43. Christian Knees 44. David Lopez Garcia 45. Danny Pate 46. Gabriel Rasch 47. Kanstantsin Siutsou 48. Jonathan Tiernan-Locke 49. Rigoberto Uran
Garmin : 51. Ryder Hesjedal 52. Jack Bauer 53. Tyler Farrar 54. Nathan Haas 55. Robert Hunter 56. Alex Rasmussen 57. Peter Stetina 58. Andrew Talansky 59. David Zabriskie
Saxo Bank : 61. Roman Kreuziger 62. Manuele Boaro 63. Jonathan Cantwell 64. Daniele Bennati 65. Karsten Kroon 66. Rafał Majka 67. Rory Sutherland 68. Nicki Sorensen 69. Oliver Zaugg
Orica Green-Edge : 71. Matthew Goss 72. Simon Clarke 73. Luke Durbridge 74. Leigh Howard 75. Jens Keukelaire 76. Brett Lancaster 77. Cristian Meier 78. Daniel Teklehaimanot 79. Svein Tuft
Movistar : 81. Juan Jose Cobo Acebo 82. Eros Capecchi 83. Jonathan Castroviejo 84. Giovanni Visconti 85. Alex Dowsett 86. José Ivan Gutierrez 87. Benat Intxausti 88. Jose Joaquin Rojas 89. Fransisco Ventoso
Euskatel-Euskadi : 91. Igor Anton 92. Mikel Astarloza 93. Jure Kocjan 94. Mikel Landa 95. Egoï Martinez 96. Mikel Nieve 97. Ruben Perez Moreno 98. Gorka Verdugo 99. Robert Vrečer
AG2R La Mondiale : 100. Domenico Pozzovivo 101. Davide Appollonio 102. Romain Bardet 103. Manuel Belletti 104. Hubert Dupont 105. John Gadret 106. Yauheni Hutarovich 107. Rinaldo Nocentini 109. Jean-Christophe Péraud
Lampre-Merida : 111. Michele Scarponi 112. Winner Anacona 113. Davide Cimolaï 114. Damiano Cunego 115. Roberto Ferrari 116. Andrea Palini 117. Daniele Pietropolli 118. Alessandro Petacchi 119. Miguel Ubeto
Radioshack : 121. Robert Kiserlovski 122. Giacomo Nizzolo 123. Danilo Hondo 124. Markel Irizar 125. Ben King 126. Nelson Oliveira 127. Yaroslav Popovych 128. Thomas Rohregger 129. Hayden Roulston
Vini Fantini : 131. Mauro Santambrogio 132. Pier Paolo De Negri 133. Francesco Failli 134. Stefano Garzelli 135. Kevin Hulsmans 136. Luca Mazzanti 137. Michele Merlo 138. Jonathan Monsalve 139. Fabio Taborre
Cannondale : 141. Ivan Basso 142. Stefano Agostini 143. Federico Canuti 144. Tiziano Dall'Antonia 145. Kristjan Koren 146. Matthias Krizek 147. Fabio Sabatini 148. Brian Vandborg 149. Cameron Wurf
Argos-Shimano : 151. Reinardt Janse van Rensburg 152. William Clarke 153. Yann Huguet 154. Luka Mezgec 155. François Parisien 156. Thomas Peterson 157. Mathieu Sprick 158. Tom Stamsnijder 159. Albert Timmer
FDJ : 161. Arnold Jeannesson 162. Arthur Vichot 163. David Boucher 164. Michaël Delage 165. Murilo Fischer 166. Alexandre Geniez 167. Francis Mourey 168. Anthony Roux 169. Benoît Vaugrenard
Lotto-Belissol : 171. Tim Wellens 172. Greg Henderson 173. Francis De Greef 174. Adam Hansen 175. Maarten Neyens 176. Vicente Reynès 177. Jurgen Van de Walle 178. Jonas Vangenechten 179. Frederik Willems
BMC : 181. Mathias Frank 182. Brent Bookwalter 183. Stephen Cummings 184. Martin Kohler 185. Klaas Lodewyck 186. Amaël Moinard 187. Steve Morabito 188. Daniel Oss 189. Ivan Santamorita
Androni : 191. Diego Rosa 192. Omar Bertazzo 193. Ricardo Chiarini 194. Marco Frapporti 195. Mattia Gavazzi 196. Alessandro Malaguti 197. Jackson Rodriguez Ortiz 198. Fabio Felline 199. Emanuelle Sella
Belkin : 201. Steven Kruijswijk 202. Jack Bobridge 203. Jetse Bol 204. Graeme Brown 205. Juan Manuel Garate 206. Tom Leezer 207. Paul Martens 208. Jos van Emden 209. Dennis van Winden
CCC Polsat : 211. Adrian Honkisz 212. Sylwester Janiszewski 213. Tomasz Kiendyś 214. Adrian Kurek 215. Bartłomiej Matysiak 216. Nikolay Mihaylov 217. Mateusz Nowak 218. Grzegorz Stępniak
Notre pronostique :
*** Vicenzo Nibali Palmarès : Vainqueur Tirreno-Adriatico et du Tour de Romandie, second du Tour d'Oman et quatrième du Tour de Pays Basque et du Tour de Catalogne
Joaquim Rodriguez Palmarès : Vainqueur Tour d'Oman et de la Flèche Wallone, second de Tirreno-Adriatico et de Liège-Bastogne-Liège, troisième du Tour de Catalogne et quatrième de la Classique d'Almeria
Sergio Henao Palmarès : Quatrième du Tour de Romandie et de Paris-Nice
**
Rigoberto Uran Palmarès : /
Domenico Pozzovivo Palmarès : /
Roman Kreuziger Palmarès : /
Thomas De Gendt Palmarès : /
Ryder Hesjedal Palmarès : /
* Michele Scarponi Palmarès : /
Ivan Basso Palmarès : /
Igor Anton Palmarès : /
Mathias Frank Palmarès : Quatrième du GP la Marseillaise
Arnold Jeannesson Palmarès : /
Steven Kruisjwijk Palmarès : Quatrième de la Ruta del Sol
Charvalos a écrit:La victoire est jouable. A mon avis, seul Nibali sera vraiment dur à battre. Peut-être Henao ou Uran à la limite.
En effet, c'est jouable C'est sur que l'on se dirige vers un duel entre les 2, après un des deux colombiens ou encore Pozzo peut-être
Lesuisse a écrit:Têtes gros et bon boulot je sais pas combien de temps t'as passer a la faire mais ça mérite d'être souligné et applaudi 8-) Oui sûrement un duel Nibali vs Rodriguez je pense !!! Tu peux le faire !
Merci Je peux le faire 8-)
Nico32 a écrit:C'est coloré (mais c'est joli) Avec un bon excel quelques minutes :mdr: Sinon en effet je préfère ne pas imaginer le temps passé
Tant que c'est joli J'avais pas d'excel, j'ai recopié les équipes du jeu :mdr:
Schleckpower a écrit:Bon, passons sur les dossards qui sont pas les bons, on se demande pourquoi tu as mis Rodriguez avec le 1 Très bonne présentation, attention aux fautes d'orthographe, au sinon tu vas faire doubler Giro-Tour à Purito ?
J'ai pris les dossards du jeu Non Giro-Vuelta
cunego a écrit:Nevegal c'est 2011, 2010 c'est Plan de Corones. Bonne chance avec Purito, Nibali va être compliqué à battre avec le bonus.
Merci pour l'info On va se battre jusqu'au bout
JBF a écrit:Sacre présentation ! Super complet, on verra si tu as raison. Pour la course, c'est sur que c'est jouable mais y a pas que Nibali non plus... Bonne chance !
Merci Ah non, faut pas surestimer les Scarponi, De Gendt et compagnie ! Merci
Horse a écrit:Moi je dis que Kreuziger va te faire bien chier, tu vas surveiller Nibali et paf ! Le Tchèque va te filer entre les roues .
Plausible comme scénario :mdr: L'étape un te donnera une première indication. Je vais poster étape par étape, sinon je vais poster toutes les deux semaines
Tappa 1 :
La première étape se déroulera en boucle autour de Naples puisque la ville côtière sera aussi bien ville départ que ville d'arrivée de cette étape. Il s'agit d'une étape de plaine en circuit, à parcourir dix fois. Après un départ depuis la Piazza Plebiscito, les coureurs rejoindront rapidement le départ réel de cette étape à l'entrée du circuit, long de 15,6 kilomètres et suivant partiellement le bord de mer et passant une petite bosse à Possilippo comptant au septième et neuvième passage pour le classement de meilleur grimpeur. N’ayant aucun sprinteur, nous décidons d’être offensif aujourd’hui et c’est Kolobnev qui sort du peloton. Cependant, personne ne se décide et un temps mort et observé dans le peloton. Le russe se retrouve alors seul avec quatre minutes d’avance, il ne sait pas quoi faire. Son directeur sportif lui dit de continuer, mais de ne pas trop en donner, de rouler à un rythme tranquille et c’est ce qu’il fera. L’objectif étant de prendre le maillot de meilleur grimpeur dans les deux côtes de fin de parcours. Il passera en tête de la première avec quatre minutes d’avance, alors qu’il reste quarante kilomètres à parcourir. Derrière, seul Vichot sprinte pour prendre deux points et Pineau un. Bien entendu, les équipes de sprinteurs ne laissent pas passer l’occasion de pouvoir offrir à leur fusée le maillot rose et reviennent sur Kolobnev. En haut du deuxième passage au sommet du Possilippo, il lui reste une minute trente d’avance à moins de vingt kilomètres de l’arrivée. Voyant que le russe résiste bien, ça commence à s’énerver du côté du peloton et une chute se produit emmenant au tapis Kurek, Van de Walle et Novikov. Le Giro est déjà terminé pour le dernier cité (fracture du poignet). Devant, le russe est repris à huit kilomètres. Belle tentative et quel courage ! Et catastrophe, à six kilomètres, une gigantesque chute intervient et entraîne une trentaine de coureurs au sol dont Ignatiev et Paolini ! Ce dernier ne pourra pas disputer le sprint et nos espoirs reposent sur Haller. Voyons si des favoris sont pris dans cette terrible chute. Hutarovich, Nizzolo, Gavazzi, Van Rensburg, Petacchi et Rojas, voilà les sprinteurs à terre. Mais aussi pas mal de leader, à commencer par Cobo, Gadret, Wellens, Intxausti, Talansky, Kruisjwijk, Stetina, Jeannesson, mais surtout Majka, Frank, Santambrogio, le favori de notre spécialiste hippique Roman Kreuziger et le grand favori de ce Giro, Vicenzo Nibali ! On n’imaginait pas cette étape aussi importante ! Désorganisé, c’est le mot qui nous vient à l’esprit quand on voit le peloton, les seuls à rouler, ce sont les Katusha, qui aimeraient bien avoir un petit matelas d’avance au général. Et lorsque Cavendish déboule sur la gauche de la route, Rodriguez et Moreno lui font le sprint. Bien sûr, ils ne peuvent pas rivaliser et le britannique s’empare du maillot rose. Purito est second et Moreno troisième, résistant au retour de Goss et de Mezgec. Quelle étape ! Nibali et compagnie perdent deux minutes et huit secondes sur Purito. A noter quatre abandons provoqués par la chute : Sioutsou (fracture des cervicales), Sella (fracture des côtes), Gasparotto (fracture de la rotule) et Janiszewski (fracture de la rotule). Ils ne sont plus que 192.
Classement étape 1 : 1. Mark Cavendish (OPQ) en 3h29'40' 2. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 3. Daniel Moreno (KAT) s.t. 4. Matthew Goss (OGE) s.t. 5. Luka Mezgec (ARG) s.t. 6. Daniele Bennati (TST) s.t. 7. Andrea Guardini (AST) s.t. 8. Marco Haller (KAT) s.t. 9. Arthur Vichot (FDJ) s.t. 10. Andrea Palini (LAM) s.t.
Classement général : 1. Mark Cavendish (OPQ) en 3h29'40' 2. Joaquim Rodriguez (KAT) +8" 3. Daniel Moreno (KAT) +12" 4. Matthew Goss (OGE) +20" 5. Luka Mezgec (ARG) s.t. 6. Daniele Bennati (TST) s.t. 7. Andrea Guardini (AST) s.t. 8. Marco Haller (KAT) s.t. 9. Arthur Vichot (FDJ) s.t. 10. Andrea Palini (LAM) s.t.
Classement par points : 1. Mark Cavendish (OPQ) 25pts 2. Joaquim Rodriguez (KAT) 20pts 3. Daniel Moreno (KAT) 16pts 4. Matthew Goss (OGE) 14pts 5. Luka Mezgec (ARG) 12pts
Classement de la montagne : 1. Alexandr Kolobnev (KAT) 6pts 2. Arthur Vichot (FDJ) 2pts 3. Daniel Teklehaimanot (OGE) 2pts 4. Jérôme Pineau (OPQ) 1pt 5. Kristof Vandewalle (OPQ) 1pt
Classement du meilleur jeune : 1. Luka Mezgec (ARG) en 3h29'40' 2. Andrea Guardini (AST) s.t. 3. Marco Haller (KAT) s.t. 4. Arthur Vichot (FDJ) s.t. 5. Andrea Palini (LAM) s.t.
Je n'en dirais pas tant Je te rappelle que la seconde étape est un clm par équipes
Lesuisse a écrit:Ca c'est fait 8-) Maintenant plus aucunes excuses pour ne pas gagner :mdr:
C'est pas gentil J'ai mon excuse toute prête 8-)
Pllastar a écrit:Bon ba si tu gagnes pas le Giro maintenant !!! Continue comme ça
Ya encore pas mal d'adversaires et Nibali n'est pas out, loin de là
Kwiatkowski a écrit:Maintenant si tes adversaires tombent ...
Je suis trop fort 8-)
Charvalos a écrit:Il a perdu combien de temps Nibali ?
2 minutes 08, c'est marqué
Charvalos a écrit:J'ai lu en diagonale, c'est pour ça. Et si tu le mettais en chiffres, cela se verrait mieux.
J'aime pas marquer en chiffre, j'ai toujours mis en lettre
Loïc a écrit:attendez le chrono par équipe avant de dire que c'est jouer. ^^
Voilà, je vais m'en prendre plein la gueule :mdr:
Schleckpower a écrit:Les Russes ont le bras long on dirait
Quoi ? Je suis réglo moi
cunego a écrit:J'espère que Nibali n'est pas blessé car sinon il n'y aura pas de suspense.
Non je ne pense pas, et du suspense, il y en aura vu l'état de forme de Rodriguez
JBF a écrit:Bon le Giro ça c'est (presque) fait. Tu vises le triplet avec le Tour et la Vuelta ? :mdr:
Loin de là Le Tour avec Spilak, ce sera dur Après je pense plus être capable de remporter la Vuelta au vu du bonus et de la forme de Purito en fin de Giro :confused:
Nico32 a écrit:Rouler alors que ses adversaires sont à terre, c'est petit
Mais terriblement efficace
Pink Panda a écrit:Maintenant tu vas nous démontrer comment perdre un Giro quasiment dans la poche ! Mesdames et Messieurs, ouvrez grand vos yeux ! Vous en serez ébahies !
Ya moyen de faire du benef sur une affaire comme ça 8-) Le pire, c'est que je le sens pas du tout :biggrin:
Annonce : Hier, après la cassure, dans l'euphorie, j'ai juste regardé combien le groupe attardé avait perdu, mais ce que je n'avais pas vu, c'est que quelques-uns d'entre eux étaient parvenus à rentrer, dont Nibali. Tous les autres favoris cités ont perdu du temps.
Tappa 2 :
La deuxième étape du Giro d'Italia 2013 aura lieu sous forme de contre-la-montre par équipes sur l'île Ischia au nord du golfe de Naples, entre le port d'Ischia et Forio, sur une distance de 17,4 kilomètres. Le parcours est quasiment plat et permettra aux équipes expertes dans cette discipline de s'exprimer pleinement. On peut alors penser à Garmin, la Sky ou encore Radioshack et Omega Pharma. Mais sur ce parcours comportant quelques bosses, une équipe peut venir créer la surprise. Les coureurs de la formation CCC Polsat sont les premiers à s’élancer. Pour eux, pas grand enjeu aujourd’hui, n’ayant pas les moyens de remporter l’étape et n’ayant pas de leader. Il boucle le parcours en un peu moins de vingt-cinq minutes. Cannondale les battra aussitôt et les Italiens peuvent être satisfaits d’eux car huit équipes échouent derrière eux, comme par exemple Saxo Bank ou Vacansoleil. C’est les Américains de la BMC qui termineront le parcours en vingt-quatre minutes et trente et une secondes, soit sept de moins que le précédent leader. Movistar fera cinq secondes de mieux, et Astana dix-neuf ! Voilà de quoi redonner espoir à Nibali après sa chute d’hier. Radioshack est plutôt décevant, seulement cinquième à trente secondes. Garmin prend alors place sur le podium et la surprenante équipe Lampre signe le deuxième temps ! On ne les attendait pas à pareille fête ! Ils sont dans le même temps que la Sky, à treize secondes d’Astana. Omega Pharma est extrêmement décevant, et Cavendish va perdre son maillot. Il reste Katusha encore en course. Quand on voit l’équipe encore à deux bornes de l’arrivée, on s’inquiète pour eux. Finalement, Purito et ses équipiers franchissent la ligne à quarante-neuf secondes de Nibali, avant-dernier !! C’est un miracle ! La course à la victoire finale est totalement relancée.
Classement étape 2 : 1. Astana Pro Team en 24'12' 2. Sky ProCycling + 13" 3. Lampre - Merida s.t. 4. Movistar Team + 14" 5. Garmin-Sharp + 16" ... 21. Katusha Team + 49"
Classement général : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 3h53'52' 2. Andrea Guardini (AST) +2" 3. Ruslan Tleubayev (AST) + 6" 4. Andrea Palini (LAM) + 13" 5. Sergio Henao (SKYs) s.t. 6. David López García (SKY) s.t. 7. Rigoberto Uran (SKY) s.t. 8. Christian Knees (SKY) s.t. 9. Jonathan Tiernan-Locke (SKY) s.t. 10. Miguel Ubeto (LAM) s.t. ... 52. Joaquim Rodriguez (KAT) + 37"
Classement par points : 1. Mark Cavendish (OPQ) 25pts 2. Joaquim Rodriguez (KAT) 20pts 3. Daniel Moreno (KAT) 16pts 4. Matthew Goss (OGE) 14pts 5. Luka Mezgec (ARG) 12pts
Classement de la montagne : 1. Alexandr Kolobnev (KAT) 6pts 2. Arthur Vichot (FDJ) 2pts 3. Daniel Teklehaimanot (OGE) 2pts 4. Jérôme Pineau (OPQ) 1pt 5. Kristof Vandewalle (OPQ) 1pt
Classement du meilleur jeune : 1. Andrea Guardini (AST) 3h53'54' 2. Andrea Palini (LAM) +11" 3. Nathan Haas (GRS) +21" 4. Romain Bardet (ALM) +28" 5. Daniel Teklehaimanot (OGE) +29"
Schleckpower a écrit:Évidemment, si Nibali était revenu alors Purito va compléter sa collection de 2ème places
Ça semble bien partit
Lesuisse a écrit:On va finir par croire que tu fais exprès
Moi ? Non :mdr:
vmbw3 a écrit:J'en connais un qui va devoir choisir entre l'économie pour tenir 3 semaine ou attaquer comme un bourrin au risque de craquer :robot:
Vu la misère qu'il va me mettre, je vais devoir attaquer comme un bourrin :biggrin:
Durand59 a écrit:Les screens sont très beaux, même si on a toujours cette impression dans les clm que les coureurs sont à l'entrainement sur pcm! Dommage pour Purito mais des secondes qu'il rattrapera en montagne par des minutes! 8-) Bon texte
J'espère être aussi optimiste que toi Merci
Pllastar a écrit:Bon ba Nibali n'aura pas mis longtemps pour revenir "Dans l'euphorie" Tu m'étonnes, tu as enfin cru pouvoir faire gagner un Grand Tour à Purito :mdr:
Je l'avais dit que j'allais perdre mon avance sur Nibali au CLM Pas gentil
JBF a écrit:T'as perdu 3' en 24 heures :mdr: :mdr: :mdr: Bon là au moins on va avoir une vraie course. Et Nibali en rose, il va pas être facile à battre :geek:
Like a boss 8-) Tu m'étonnes
Tappa 3 :
De retour sur la terre ferme, les coureurs prendront le départ de Sorrento pour une étape de moyenne montagne de 212 kilomètres qui longe la mer jusqu'à Agropoli avant de rentrer un petit peu dans les terres pour aller chercher les montées de Mercato Cilento et Sella di Catona qui se trouve près de l'arrivée, à Marina di Ascea, à nouveau au bord de la mer. Sur cette étape, Rodriguez est logiquement favori en l’absence de Sagan, et il serait bien de récupérer quelques secondes à Nibali. Clarke est le premier à attaquer et est suivi par Kroon, Parisien et Kolobnev qui veut conforter son maillot aujourd’hui, ce qui lui permettrait de se reposer par la suite. Ils augmentent leur avance jusque huit minutes, écart maximal accordé. Ce sont Astana et Vini Fantini qui mènent la poursuite. Peut-être que Santambrogio a des ambitions de victoires aujourd’hui. On arrive devant le Mercato Cilento et après une rude bataille entre les trois autres fuyards, c’est Kolobnev qui prend neuf points ! Dans la descente, mauvaise nouvelle pour Euskatel qui voit son leader Anton chuté. On attaque le Sella di Cantona et dès le pied, Santambrogio place une banderille. Hesjedal, Nibali et Henao suivent. Rodriguez reviendra grâce au travail de son équipe. Devant, Kolobnev ne prend que deux points, mais c’est suffisant pour lui. Cette accélération provoque des dégâts. Le meilleur jeune a disparu, de même que Kreuziger, qui déçoit terriblement Horse. A dix kilomètres du terme de cette troisième étape, on retrouve en tête Nibali, Moreno, Rodriguez, Hesjedal, Henao et Santambrogio, ainsi que l’échappée matinale. Sous l’attaque de Nibali, l’échappée ainsi que les deux derniers cités disparaitront et ils ne sont plus que quatre à l’avant. Moreno est cuit et rejoint le peloton. Nibali n’a aucun mal à lâcher les deux derniers, portant une ultime accélération et filant vers la victoire, et ainsi récupérer de précieuses secondes. Hesjedal est second, Purito troisième. Le requin de Messine possède déjà plus d’une minute d’avance sur Rodriguez. La tâche s’annonce compliquée pour le Catalan.
Classement étape 3 : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 5h05'58' 2. Ryder Hesjedal (GRS) + 27" 3. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 4. Karsten Kroon (TST) + 49" 5. Alexandr Kolobnev (KAT) s.t. 6. Simon Clarke (OGE) s.t. 7. Thomas De Gendt (VCD) s.t. 8. Damiano Cunego (LAM) s.t. 9. Mathias Frank (BMC) s.t. 10. Fabio Felline (AND) s.t.
Classement général : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 8h59'30' 2. Ryder Hesjedal (GRS)+ 51" 3. Joaquim Rodriguez (KAT) + 1'16' 4. Jonathan Tiernan-Locke (SKY) +1'22' 5. Rigoberto Uran (SKY) s.t. 6. Sergio Henao (SKY) s.t. 7. Damiano Cunego (LAM) s.t. 8. Michele Scarponi (LAM) + 1'24' 9. Juan José Cobo (MOV) + 1'25' 10. Ivan Basso (CAN) + 1'38'
Classement de la montagne : 1. Alexandr Kolobnev (KAT) 17pts 2. Karsten Kroon (TST) 14pts 3. Simon Clarke (OGE) 7pts 4. François Parisien (ARG) 6pts 5. Daniel Teklehaimanot (OGE) 2pts
Classement du meilleur jeune : 1. Romain Bardet (ALM) 9h01'09 2. Mikel Landa (EUS) +2" 3. Arthur Vichot (FDJ) +5" 4. Pieter Serry (OPQ) +6" 5. Andrew Talansky (GRS) +1'59'
JBF a écrit:La route est longue. Faut quand même espérer un jour sans pour le requin parce qu'il a l'air drôlement fort
Oui, il y a encore du temps mais comme tu le dis, il faut qu'il m'aide un peu
Charvalos a écrit:Même si les bonus maillots jaunes + nationalités ont moins d'importance, sur Nibali au Giro, cela fait toujoura assez mal.
C'est Nibali sur le Giro :mdr:
Pllastar a écrit:Tiernan Locke 4e Merci le CLM Sinon Nibali a l'air en forme très tôt, peut être trop tôt ? Je penses que tu le baisera la dernière semaine
Oui Viens le problème, chute de forme pour Purito en dernière semaine :biggrin:
Pink Panda a écrit:La démonstration a commencé ! Êtes-vous prêt pour voir la dégringolade de J.Rodriguez maintenant ?! :mdr: Sinon toujours aussi bien raconté, même si l'utilisation du passé dans la phrase « Rodriguez reviendra grâce au travail de son équipe. » est un peu lourde à mon sens. Le présent aurait pu (du?) suffire. Enfin ce n'est que pour faire une petit remarque sur ton récit de qualité
Je m'autoproclame directeur du cirque mondial 8-) T'as raison, "revient" aurait été plus approprié Merci beaucoup et vive les Girls Generation :robot:
cunego a écrit:Je sais pas pourquoi mais je sens du bluff de la part de Purito pour écraser la dernière semaine.
On ne vous dis pas tout :biggrin:
TheMe a écrit:Nibali gagne tout le temps le Giro sur ce PCM. Mais bon, si Rodriguez est motivé, peut-être que...
Ça pour être motivé, il va devoir l'être
Schleckpower a écrit:Bon ben tu as perdu :mdr:
Un coup trop optimiste, un coup trop défaitiste
Tappa 4 :
[
Le lendemain, la quatrième étape sera à nouveau une étape de moyenne montagne, longue de 244 kilomètres, soit l’étape la plus longue de ce Giro 2013. Elle reliera Policastro Bussentino et Serra San Bruno. Entre ces deux villes, les coureurs connaîtront un début d'étape assez plat sur environ 185 kilomètres en longeant la mer du nord au sud vers la pointe du pied de l'Italie, avant de rentrer dans les terres et de trouver les montées de Vibo Valentia et la Croce Ferrata à moins de 6 kilomètres de l'arrivée. Une nouvelle fois, Rodriguez sort favori de cette étape mais on a vu que Nibali était en très grande forme. Hesjedal sera l’arbitre de ce duel. Vont-ils se neutraliser ou l’écart augmentera ou aura diminué une fois la ligne d’arrivée franchie ? La course est lancée et Frapporti attaque immédiatement. Après plusieurs tentatives infructueuses, une échappée arrive finalement à sortir après cinquante kilomètre de course. Elle est composée de Frapporti, une nouvelle fois à l’attaque, Failli, Vaugrenard, Martens, Haas, Novak et Popovych. Ces sept-ci ne s’entendent pas très bien, et Popovych tente de se faire la malle mais sera repris quelques kilomètres plus loin. Au maximum, ils pourront compter cinq minutes ce qui est peu sur une étape de cette longueur. On passe maintenant sous la barre des cent kilomètres restant et l’écart n’est plus que de trois minutes. A vrai dire, l’échappée n’y a jamais cru. Dans la Vibo Valentia, Rodriguez se porte à l’avant du peloton mais n’attaque pas, dans le but de fatiguer ses rivaux mais on ne peut qu’attendre son attaque dans la Croce Ferrata ! C’est d’ailleurs Cunego qui lance les hostilités, mais sur le plat, avec Visconti et Anton. On y est, ultime ascension de la journée. Purito est à l’avant du peloton, dans la roue de Kolobnev, se retourne et voit Nibali aux alentours de la vingtième position et attaque à dix kilomètres du sommet ! Il veut récupérer beaucoup de temps aujourd’hui. Seul Henao parvient à le suivre, et Nibali n’est même pas dans le second groupe, mais dans le peloton, marqué à la culotte par Moreno. Au passage, il reprend les sept fuyards du jour. Nibali est obligé d’assumer son statut et roule. Mais le requin de Messine semble imbattable, lâche le peloton, revient sur le groupe de dix, les lâche, revient sur Hesjedal et à Rodriguez a porté de fusil. Purito semble dépité, il reste alors deux kilomètres d’ascension. Henao craque dans les derniers hectomètres de la montée et Nibali et Hesjedal sont juste derrière, mais il ne fait aucun doute qu’avec ses talents de descendeur, le leader de l'épreuve reviendra. Mais Rodriguez donne tout dans cette descente et prend d’énormes risques ! Mais grâce à son courage et à sa persévérance, le Catalan s’en va remporter l’étape et prouve à toute l’Italie qu’il est capable de battre Nibali. De plus, Hesjedal prend la seconde place et Purito reprend donc cinquante-quatre secondes plus les bonifications et revient à dix petites secondes de l’Italien. Ça promet ! Enfin, n’oublions pas les belles sixièmes et huitièmes places de Moreno et de Caruso qui intègre le top 10. L’Italien se verrait bien parmi les dix meilleurs à Milan pour son dernier Giro.
Comment ça ? Je gagne et je suis bien au général MOI !
Charvalos a écrit:Moi, j'attends de voir la haute-montagne. Et les CLM, cela sera fun à voir. (même si l'IA ne les gère absolument pas)
Non pas les CLM nooooooooooon
Durand59 a écrit:Belle victoire! 54'' 8-) Un Giro bien narré, comme d'hab valou
Plus les bonifs Une bonne étape Merci Dudu :smiley:
Pink Panda a écrit:Et merde il revient ... mais ne vous inquiétez par, c'est pour mieux perdre par la suite :mdr:
Meuh non Je vais assurer comme un ouf pour aller le gagner 8-)
halvard a écrit:Je sens que Nibali va craquer 8-) Au fait, Tiernan-Locke 9ème du général, ça ne choque personne ?
J'espère que ton sentiment sera bon :mdr: Il n'y a eu que des étapes vallonnées et il est resté dans le peloton
vmbw3 a écrit:Economise tes coureurs pour faire attaquer Purito de loin
Je l'ai est pas crevé Ils m'ont servi de point d'appui pour attaquer et après ils sont resté avec le groupe secondaire.
JBF a écrit:Ba la voilà la première erreur du Rital. Il aura pas fallu attendre longtemps Belle étape on y croit plus que jamais
Si je n'attaquais pas là, je n'attaque jamais :mdr: Je suis pas forcément quelqu'un qui attaque, souvent j'attend l'attaque et distance au train, mais avec Nibali, ce sera impossible et je vais devoir attaquer encore et encore
TheMe a écrit:Tu peux le faire ! Yes, you can ! Si, puede ! (non je ne sortira pas le russe ! )
Dommage j'aime bien le Russe Enfin quelqu'un qui croit en moi 8-)
Tappa 5 :
Un transfert de 120 kilomètres plus loin, la cinquième étape connaîtra son départ à Cosenza pour une étape de plaine de 199 kilomètres. Elle contient malgré tout deux bosses référencés pour le classement de meilleur grimpeur et une toute petite autre bosse. Les deux côtes sont assez éloignées l'une de l'autre : Spezzano Albanese après 45,5 kilomètres de course et Montescaglioso 133 kilomètres plus loin. Rien de très important néanmoins qui puisse empêcher les sprinteurs de s'exprimer sur la ligne d'arrivée qui sera tracée à Matera mais les bons puncheurs tels que Visconti ou Paolini auront un avantage certain. Vingt-cinq kilomètres sans aucune animation avant qu’un français se décide à attaquer. Delage emmène avec lui Van de Walle et Nicki Sorensen. Ils mettront exactement soixante kilomètres pour atteindre les sept minutes d’avance, ce qui sera le maximum accordé par le peloton. L’écart est alors réduit à son maximum avant d’entamer la Montescaglioso situé à vingt-cinq kilomètres de l’arrivée, courte, mais extrêmement pentu ! Les trois sont maintenant dans le champ de vision des Omega Pharma Quick-Step et ça devrait bouger dans le peloton. En tout cas, c’est le cas dans l’échappée ou Sorensen fausse compagnie aux deux autres qui sont absorbés par le peloton qui ne compte plus que quatre-vingt unités. A l’entame de la dernière bosse, Nicki Sorensen a une marge d’une minute et dix secondes. Tout est possible en cette fin d’étape. Et c’est Henao qui place la première accélération ! Le quatrième du général n’ira pas bien loin, repris par l’équipe du maillot rose. Et alors que Purito discute de la stratégie à mettre en place avec Moreno, Nibali attaque ! Pour le moins inattendu mais le Catalan veille au grain ! Une fois revenu, on temporise et Henao en replace et ça semble être la bonne ! Le colombien ne peut quasiment plus être inquiété et s’en va lever les bras ! Félicitations à lui. Uran prend la seconde place et Rodriguez ne prend que la troisième place et revient à deux secondes Nibali. Il voulait certainement prendre le leadership aujourd'hui ! Il retentera sans aucun doute !
Classement étape 5 : 1. Sergio Henao (SKY) en 4h40'14' 2. Rigoberto Uran (SKY) + 16" 3. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t. 4. Luca Paolini (KAT) s.t. 5. Thomas De Gendt (VCD) s.t. 6. Rinaldo Nocentini (ALM) s.t. 7. Daniel Moreno (KAT) s.t. 8. Domenico Pozzovivo (ALM) s.t. 9. Mauro Santambrogio (VIN) s.t. 10. José Joaquin Rojas (MOV) s.t.
Classement général : 1. Vincenzo Nibali (AST) en 19h30'49' 2. Joaquim Rodriguez (KAT) + 2" 3. Ryder Hesjedal (GRS)+ 47" 4. Sergio Henao (SKY) +54" 5. Rigoberto Uran (SKY) +1'41' 6. Mikel Nieve (EUS) +2'12' 7. Daniel Moreno (KAT) +2'21' 8. Giampaolo Caruso (KAT) + 2'37' 9. Jonathan Tiernan-Locke (SKY) +2'47' 10. Damiano Cunego (LAM) s.t.
vmbw3 a écrit:Et finalement, Henao va troller tout le monde :mdr:
Possible, j'espère pour toi que ton prono sera pas aussi bidon que Horse
Nico32 a écrit:Quelques secondes, c'est toujours ça de repris :smiley: Le texte est bon mais fais gaffe aux répétitions parfois (bosses à la 2ème ligne qui m'a fait tilter)
Faut bien la jouer aux bonifs un peu Oué dur, j'ai changé immédiatement car ça gâche un peu le texte :redface:
Schleckpower a écrit:Nibali qui t'attaque c'est pas bon signe quand même
Au contraire, il est pas capable de le faire en montagne, alors il le fait sur les étapes de plat
johostile a écrit:Pour une étape de plat c'était plutot bien animé ! Bravo pour ton récit !
Merci Johostile Oui, mais quand on regarde le profil, c'était quasi vallonnée avec 2 bosses sur les 25 derniers kilomètres
Pink Panda a écrit:
Horse a écrit:Et sinon les sprinters ils jouent à la belote à l'arrière ou quoi ?
Tarot mec !! :mdr:
Aucune étape pour eux pour l'instant, même la première avait été mouvementé La prochaine sera la bonne
valjo98 a écrit:Henao devant Uran 8-)
J'aurai préféré l'inverse
JBF a écrit:Super screenshots! C'est que le début mais le suspense est la après déjà pas mal de passes d'arme!
Merci JBF ! C'est sur que niveau suspense, je peux difficilement faire mieux :mdr:
Charvalos a écrit:Il te laisse revenir pour mieux te reprendre du temps après.
Jamais ! Purito vaincra 8-)
Durand59 a écrit:2 petite secondes 8-)
Si j'avais pris la seconde place, elles auraient été en mon avantage
Tappa 6 :
La sixième étape est à nouveau une étape de plaine qui connaîtra son départ au bord de la mer à Mola di Bari. L'étape longe la mer jusqu'à Barletta avant de faire un petit crochet un peu plus dans les terres par Andria et Canosa di Puglia puis retournera du côté de la mer vers l'arrivée à Margherita di Savoia. La ligne d'arrivée sera tracée près de la plage mais les coureurs auront alors encore une boucle de 16,1 kilomètres à effectuer autour de la ville. Aucune difficulté n'est référencée dans cette étape et il est donc fort probable que ce soit une étape qui se termine au sprint ... à moins qu'une échappée aille au bout ? Mais leur tâche sera bien ardue car Cavendish, Goss et les autres sprinteurs ne veulent pas laisser passer l’occasion de décrocher un bouquet. Honkisz veut tout de même tenter sa chance et continue de réaliser la stratégie de son équipe, attaquer. Malaguti et Huguet suivront et on aura un trio en tête de course. Sur cette étape de cent-cinquante kilomètres, le peloton ne doit pas leur laisser trop de marge, mais ce groupe est tellement peu dangereux qu’ils pourront compter jusqu’à sept minutes d’avance. Après le sprint intermédiaire où il ne reste plus que cinquante kilomètres, ils n’ont plus que trois minutes d’avance. Omega Pharma et Orica GreenEdge sont présents à l’avant du peloton et vont reprendre, tranquillement mais surement les trois fuyards du jour à quinze kilomètres de l’arrivée. Et bien sûr, une étape de plat n’en est pas une vraie sans son lot de chute, sauf que ce coup-ci, on retrouve des prétendants bien classés au général, à commencer par le meilleur jeune, Romain Bardet ! Tiernan-Locke, dixième du général est également impliqué ainsi que Petacchi. L’italien stoppe son Giro là, dépité. On aborde le sprint et Cavendish le lance lui-même, de très loin ! Attention car l’Anglais pourrait payer ses efforts et Bennati est bien calé dans sa roue. Cimolaï déboite sur la droite de la route. Bennati est parfaitement calé derrière Cavendish et sort à sept-cent mètres pour aller s’imposer. Le Britannique a très mal géré le sprint ! Il prend malgré tout la seconde place devant Mezgec qui complète le podium. Bardet perd cinq minutes et perd son maillot blanc au profit de Vichot.
Classement étape 6 : 1. Daniele Bennati (TST) en 3h23'13' 2. Mark Cavendish (OPQ) s.t. 3. Luka Mezgec (ARG) s.t. 4. Leigh Howard (OGE) s.t. 5. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 6. David Cimolai (LAM) s.t. 7. Jure Kocjan (EUS) s.t. 8. Andrea Guardini (AST) s.t. 9. Francisco Ventoso (MOV) s.t. 10. Joaquim Rodriguez (KAT) s.t.
Nico32 a écrit:Bardet Pour avoir un dossard par cycliste et non un par équipe, tu peux cocher l'option graphique "une texture par cycliste"
Merci pour l'info !
vmbw3 a écrit:Mais pourquoi Purito fait le sprint ?
C'est pas 500 mètres de sprint qui va le crever
Charvalos a écrit:
joyako a écrit:J'suis le seul à trouver qu'un sprint "massif" où Nibali fait 5ème et Rodriguez 10ème, c'est bizarre ?
Non, car c'est PCM'13. ^^ Cela arrive souvent que les leaders fassent les sprints même sur les étapes plates (ou cas chez moi)
Surtout Nibali :mdr: C'est souvent sur le Giro
Schleckpower a écrit:D'accord, donc les sprinters tiennent la buvette
Au moins, ils ont pas tout perdu
JBF a écrit:
vmbw3 a écrit:Mais pourquoi Purito fait le sprint ?
joyako a écrit:J'suis le seul à trouver qu'un sprint "massif" où Nibali fait 5ème et Rodriguez 10ème, c'est bizarre ?
Pour le classement par point pardis :mdr: :mdr: Avec pcm, c'est le retour des cannibales, les gars veulent tout gagner (Bon j'avoue c'est bizarre comme classement d’étape...)
Celui-là, je le tient en main de maître 8-) Moi ça m'étonne pas tant que ça sachant que ya quasiment aucun sprinteur.
Phil_Gilbert a écrit:Le duel promet d'être beau entre Rodriguez et Nibali .. Mais j'imagine que les colombiens de la Sky auront leur mot à dire. :smiley:
Un duel épique 8-) Surtout Henao je pense, à moins qu'l est un jour sans et que Uran prenne le leadership.
Hincapie a écrit:Purito dans une position idéale après une petite semaine de course. 8-)
J'aurai aimé qu'il fasse trois secondes de moins
Tappa 7 :
Après la sixième étape, les coureurs et suiveurs du Tour d'Italie 2013 effectuent un transfert de 170 kilomètres pour se retrouver à San Salvo pour le départ de la septième étape et pour retrouver la moyenne montagne. En effet, cette étape est vallonnée du début à la fin mais c'est dans le dernier tiers que les coureurs iront chercher des points pour le classement de meilleur grimpeur sur pas moins de 4 côtes référencées en seulement 40 kilomètres. Il s'agit des montées de Chieti-V. Fieramosca, Chieti-Tricalle, Villa Delgi Ulvi et enfin San Silvestro. L'arrivée se trouve à Pescara à environ six kilomètres du sommet de la dernière montée, profitable à Purito. Cependant, ce terrain peut aussi être profitable aux hommes offensifs et une échappée de cinq coureurs se forme, comprenant Monsalve, Vaugrenard et Moinard. Ils auront au maximum quatre minutes d’avance, puis trois à l’entame des soixante derniers kilomètres, où sont placés les difficultés du jour. Vaugrenard lâchera prise dès la première difficulté et sera rejoint par le peloton dont Igor Anton sort. Juste avant d’aborder l’avant dernière côté de la journée, c’est Kreuziger qui attaque ! Le chouchou de Horse, pointé à vingt-trois minutes au général peut peut-être espérer une victoire d’étape. A dix kilomètres de l’arrivée, Anton est seul en tête, et Moinard et Monsalve sont repris avec Kreuziger. Katusha pense alors aux potentielles bonifications et Caruso fait le travail pour le reprendre. Un groupe avec Kiserlovski et Peraud, respectivement treizième et quatorzième au général est désormais loin. On arrive maintenant dans un sprint très important, Moreno emmène Rodriguez qui a Nibali dans sa roue. Basso fait un temps illusion mais Purito est trop fort dans ce genre d’arrivée et lève une seconde fois les bras sur ce Giro, et en prime s’empare du maillot rose car Nibali ne finit que quatrième.
Classement étape 7 : 1. Joaquim Rodriguez (KAT) en 4h06'31' 2. Mauro Santambrogio (VIN) s.t. 3. Damiano Cunego (LAM) s.t. 4. Vincenzo Nibali (AST) s.t. 5. Gianluca Brambilla (OPQ) s.t. 6. Rigoberto Uran (SKY) s.t. 7. Ivan Basso (CAN) s.t. 8. Daniel Moreno (KAT) s.t. 9. Giovanni Visconti (MOV) s.t. 10. Thomas De Gendt (VCD) s.t.
Classement par points : 1. Joaquim Rodriguez (KAT) 108pts 2. Vincenzo Nibali (AST) 67pts 3. Mark Cavendish (OPQ) 50pts 4. Daniel Moreno (KAT) 48pts 5. Rigoberto Uran (SKY) 42pts
Classement de la montagne : 1. Alexandr Kolobnev (KAT) 17pts 2. Karsten Kroon (TST) 14pts 3. Yonnatta Monsalve (VIN) 10pts 4. Joaquim Rodriguez (KAT) 9pts 5. François Parisien (ARG) 8pts
Classement du meilleur jeune : 1. Arthur Vichot (FDJ) 27h05'22' 2. Andrew Talansky (GRS) +14" 3. Rafal Majka (TST) +4'38' 4. Winner Anacona (LAM) +8'07' 5. Andrea Palini (LAM) +8'46'
halvard a écrit:Vive les bonifications ! Bien joué pour cette victoire d'étape
Tu l'as dis ! Merci
Schleckpower a écrit:Tu la joue petit et va gagner ce Giro aux bonifs C'est laid.
Faut savoir jouer avec les atouts de son coureur
Hincapie a écrit:Sympa le gros plan sur le derrière de Nibali... Nibali ne va pas s'avouer vaincu, tu vas morfler...
Magnifique :mdr: Çà c'est sur qu'il va y avoir une belle bataille !
vmbw3 a écrit:Basso qui fait le sprint, on aura tout vu :mdr:
A un kilomètre, il était en tête jusqu'à ce que je lance le sprint :mdr:
JBF a écrit:Superbe fessier.... heu je m’égare, superbe victoire d’étape ! Bon le classement par point, ça c'est fait. Pour la victoire finale, y a encore du boulot, mais on y crois. Quel chassé-croisé !
C'est bien partit pour on va dire
Nico32 a écrit:C'est bien, tu vas remporter le classement par points. Pour le reste je sens venir une déception
C'est qu'il est rancunier le Nico
Tappa 8 :
Le samedi 11 mai, après un transfert de pas moins de 215 kilomètres, c'est alors un contre-la-montre individuel qui est au programme de cette 96ème édition du Giro d'Italia. Le parcours de celui-ci sera assez vallonné entre Gabicce Mare et Saltara. La distance de 55,5 kilomètres donnera un petit peu plus d'une heure pour les spécialistes de l'épreuve solitaire pour reprendre du temps sur leurs concurrents dans le classement général. Ils pourront étalonner leur temps intermédiaire par rapport à ces concurrents au passage dans Pesaro. Cette étape est donc assez ouverte, et selon les Italiens, les favoris sont De Gendt, Castroviejo que l’on a vu bien en jambe en début de Giro et Nibali, qui devrait sans doute reprendre le maillot de leader. Stamsnijder est le premier à s’élancer et termine le parcours en un peu moins d’une heure et demie. Jack Bobridge s’impose comme étant le premier chrono de base pour les spécialistes, en une heure et vingt-six minutes. Kruijswijk continu son Giro minable en étant dans les choux et Grabsch prend la tête mais Vorobyev la lui prend aussitôt avec un temps canon d’une heure et vingt-cinq minutes ! Quelques minutes plus tard, Isaychev prend le leadership et Katusha semble avoir trouvé la bonne tactique sur ce Contre-la-Montre ! Même Kreuziger n’est pas capable de faire mieux, échouant à quatre secondes. Il sera finalement battu par Bookwalter, qui rigole devant sa télé quand il voit une image assez inhabituel, trois coureurs sur la même ligne, Sutherland, Sorensen et Durbridge. Et le dernier cité sera premier au général, battu plus tard par le surprenant Wellens. Alors que désormais tous les coureurs sont en piste, Purito signe le meilleur temps au premier intermédiaire, pour quarante-six secondes, de bonne augure pour la suite même si ce terrain vallonné lui correspondait mieux que la suite du parcours. Et au second, il a toujours vingt-sept secondes d’avance. De Gendt vient tout juste d’améliorer le temps de référence, bouclant le parcours en une heure, vingt-quatre minutes et huit secondes. On entre dans le top dix avec Scarponi qui se classe huitième. Cunego est vingtième et Caruso trente-huitième. Moreno est aussi un bon rouleur et le montre encore une fois en prenant une très belle cinquième place à dix-neuf secondes du Belge. Nieve perdra quant à lui trois minutes. Il en reste cinq et Uran et Henao finissent dans le même temps ! Purito semble en difficulté en cette fin de parcours et son maillot ne tient plus qu’à un fil d’après la direction de la course ! Hesjedal échoue à deux petites secondes de De Gendt et Nibali explose le temps du Belge de trente secondes ! On le sent alors très mal pour Rodriguez ! Mais finissant en côte, celui-ci jette toutes ses forces et améliore le chrono du Squale de cinq secondes ! Magique ! Il empoche non seulement une nouvelle victoire d’étape, mais aussi quelques secondes précieuses.
Classement étape 8 : 1. Joaquim Rodriguez (KAT) en 1h23'33' 2. Vincenzo Nibali (AST) + 5" 3. Thomas De Gendt (VCD) + 35" 4. Ryder Hesjedal (GRS) + 37" 5. Jakob Fuglsang (AST) + 50" 6. Tim Wellens (LTB) + 52" 7. Rory Sutherland (TST) + 53" 8. Daniel Moreno (KAT) + 54" 9. Mikel Astarloza (EUS) + 1'03' 10. Rafal Majka (TST) s.t.
PCM France
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Geraint Thomas (SKY) 4h52'44
Fabian Cancellara (RLT) s.t.
Alexander Kristoff (KAT) + 1'02'
Luca Paolini (KAT) + 1'35'
Juan Antonio Flecha (VCD) + 2'22'
Tomas Vaitkus (OGE) s.t.
Tom Boonen (OPQ) s.t.
Damien Gaudin (EUR) s.t.
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