Dernier volet des ardennaises, avec Liège-Bastogne-Liège, surnommé la "Doyenne", puisqu'elle a été créée à la fin du 19ème siècle.
Le parcours consiste en un aller-retour entre Liège et Bastogne comme son nom l'indique. L'aller vers Bastogne comporte quelques côtes, mais qui ne sont pas bien méchantes. Le retour vers Liège, à l'inverse, est beaucoup plus escarpé, avec le Mur de Saint-Roch, la Roche-aux-Faucons et bien sûr, la célèbre Côte de la Redoute.
Le premier attaquant n'est autre qu'un Corendon, avec De Bondt. Ils seront 4 à le suivre: Liepins (Wallonie-Bruxelles), Frapporti (Androni), Biermans (Katusha) et Pacher (Vital-Concept). Le peloton fera rideau immédiatement.
Les kilomètres défilent et l'échappée rentre dans Bastogne avec plus de 5 minutes d'avance. Avec le retour vers Liège, les routes vont être beaucoup plus escarpées. Le Mur de Saint-Roch, avec ses pentes supérieures à 11%, est particulièrement ardu, mais l'échappée le passe sans encombre.
En revanche, dans le peloton, certains coureurs vont montrer des signes de faiblesse en perdant quelques longueurs, ça risque d'être bientôt fini pour eux.
Les côtes vont s'enchaîner mais à proximité de la Côte de la Redoute, le peloton est encore assez compact. Malgré cela, Mathieu Van der Poel a déjà perdu un équipier, Gianni Vermeersch.
L'échappée va se faire reprendre au pied de la Redoute, qui marquera à coup sûr un tournant dans la course. C'est ici qu'une grosse sélection devrait se faire. Le rythme n'est pas particulièrement élevé, mais au sommet, de nombreuses cassures se produisent. Ils ne sont plus que 60 dans le peloton, et Mathieu Van der Poel a encore deux équipiers, avec Janssens et Walsleben.
La Côte de la Roche-aux-Faucons permettra aux hommes forts de s'isoler en tête de course, donc tous les équipiers encore présents replacent leur leader du mieux qu'ils peuvent. Le moment de vérité approche à grands pas. Et tous les hommes forts sans exception se retrouve en tête au sommet de la Roche-aux-Faucons. Il n'y a plus un seul équipier, mais certaines équipes, comme la Deceuninck-Quick Step, ou la Bahrain-Meridase retrouve en surnombre, avec respectivement 3 et 2 coureurs.
Maintenant, il faut s'attendre à voir des attaques dans la Côte de Saint-Nicolas, dernière montée avant le faux-plat d'Ans. Valverde, Alaphilippe, puis Kwiatkowski attaquent successivement. Ils ne creusent pas l'écart, mais certains coureurs comme Teuns (Bahrain-Merida) ou Valgren (Dimension Data) sont distancés. Ils sont finalement 12 à pouvoir encore jouer la victoire. Dès le pied de la Côte d'Ans qui mène vers l'arrivée, Roglič (Jumbo-Visma) tente d'accélérer, mais il est immédiatement contré par Mathieu Van der Poel, qui fait très mal au groupe. Tout le monde parvient à s'accrocher, mais seront-il assez frais pour le battre au sprint ? La réponse est oui. Alaphilippe, qui était dans la roue du néerlandais, le déborde aux 250 mètres, suivi de très près par Kwiatkowski. Le français va finalement s'imposer devant Dan Martin (UAE Emirates) et Jakob Fuglsang (Astana).
Mathieu Van der Poel ne va finir que 7ème.
Classements et prestation de l'équipe:
Prochaine course récitée: Tour de Romandie