Tropicale Amissa Bongo2.121 au 27 Janvier 2020 Par Ted BingEffectifCampbell Kevin (
76%),
Cortès Alessio (
84%),
Cox Coco (
94%),
Hagge Karl (
96%),
Wilcok Liam (
92%),
Yates Marlon (
96%)
StartlistEtape 1Moanda - Akiéni150.9 km BriefingBobby Julich: "Si vous avez étudié un peu la startlist dans l'avion, je vais rien vous apprendre. Pour les autres, Arnold est aligné cette semaine. Je vous avoue que j'aimerais vous voir le battre. De toute façon, j'espère vous voir battre tout le monde car on a moyen de frapper fort dès cette première course de l'année."
Résumé Cette épreuve n'est pas une vieille course dans le calendrier mondiale. Créée en 2006 en l'honneur d'Amissa Bongo, décédée en 1993. Elle était la fille de l'ancien président du Gabon, Omar Bongo. La course fête donc cette année ses 15 ans. Les français ont été ceux qui se sont imposés le plus de fois, grâce principalement à la présence de l'équipe de Jean-René Bernaudeau qui s'est imposé à 7 reprises, notamment avec celui qui est le plus titré Anthony Charteau. Trois africains ont eu les honneurs de la victoire avec Berhane, le premier, ainsi que Chtioui et Areruya.
Aujourd'hui, l'étape part de Moanda, au Gabon. Attention de ne pas confondre car Moanda (ou Muanda) est aussi une ville du proche Congo. Espérons que certains coureurs ne sont pas montés dans le mauvais avion. En tout cas, les équipes ont l'air au complet au départ. D'ailleurs, ils sont presque trop nombreux à vouloir s'enfuir au départ de cette étape. Le premier coup, lancé par Andrey (Ribble), est repris au pied de la première côte. Cox (Strava), encore à l'avant du peloton depuis qu'il a été repris, se permet de passer en tête au sommet. Le coureur, qui a récemment privilégié son passeport sud-africain, relance une attaque en compagnie de Butelschii (Bardiani). Derrière eux, Davila (BAI) attaque pour les rejoindre. Avec les membres de l'équipe VanderGroup et ceux de l'équipe Benediction qui n'arrivent pas à s'entendre pour s'enfuir, l'écart ne grandit pas. Ce n'est qu'au pied de la seconde côte, quand un groupe de poursuivants parvient à creuser un petit écart avec le peloton, que le rythme faiblit. Malheureusement, le rythme a été trop fort et Cox perd contact avec l'avant de la course. Il ne prend aucun point et c'est Butelschii qui s'empare du maillot provisoire. N'arrivant pas à se refaire une santé, Cox, seul entre la tête de la course et le peloton, finit par choisir de se relever. Il repris par le peloton mais il n'arrive pas à se reposer au sein de ce groupe. Il craque à 42 km de l'arrivée. Les échappés, qui ont comptés un écart maximal de 2'20, sont repris à 25 km du but. Peu confiant quand à sa capacité à triompher au sommet de la côte finale, Wilcok (Strava) passe en tête du dernier sprint intermédiaire de la journée. D'ailleurs, dans le final, le train de son équipe prend le dessus et ça se retrouve à l'arrivée avec un doublé. C'est Cortès qui s'impose devant Campbell et Lawless (Sky). Heil (Wanty), malgré une belle remontée dans les derniers mètres, doit se compter de la quatrième place. La côte finale a fait des dégâts dans le peloton. Si 15 personnes terminent dans le même temps que Cortès, le reste du peloton lâche 26 secondes dès cette première étape.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "Parfait, on ne pouvait pas mieux commencer. Je suis content de voir que Alessio est déjà capable de gagner alors qu'il est juste là pour trouver le rythme."
Etape 2
Leconi - Franceville
100.1 km
BriefingBobby Julich: "Aujourd'hui, on défend le maillot d'Alessio. Avec cette côte à la fin de l'étape, il y aura surement du mouvement. Alessio, fait très attention histoire de ne pas perdre bêtement du temps. Liam, je pense que c'est trop pentu pour que tu puisse suivre. On verra demain pour ta carte."
Résumé Si hier, Franceville ne servait que de lieu pour un sprint intermédiaire, aujourd'hui, elle est bel et bien ville d'arrivée. La troisième ville du pays a connu une forte ascension démographique en 20 ans. Elle est passée de 31 000 habitants en 1993 à près de 111 000 en 2013. Cette ville est un passage obligatoire pour la Tropicale étant donné que c'est le lieu de naissance de Pascaline Bongo, premier enfant connu d'Omar Bongo et donc demie-soeur d'Amissa Bongo.
Si Cox (Strava) est le premier attaquant du jour, Lecamus-Lambert (Vital Concept) fait tout pour que le peloton revienne sur l'attaquant. Le français parvient à ses fins et le sud-africain est repris. Finalement, ce sont 4 personnes qui parviennent à prendre le large: Petilli (UAE), Novak (Bahrain), Carboni (Bardiani) et Mygind (BAI). Pourtant, alors que les fuyards parviennent à dépasser la minute d'avance, les attaques reprennent quand la tête de la course arrive proche du sprint intermédiaire de Suba. En définitive, ce sont 9 hommes en tout qui composent le nouveau groupe de tête où le maillot à pois est présent. Pourtant, le rythme ne se réduit pas et certains fuyards craquent à l'avant. A 35 km de l'arrivée, ils ne sont plus que 2 à l'avant avec seulement 45 secondes d'avance. Cette reprise ne décourage pas les équipe qui roulent. Astana et Vital Concept continuent sur leur lancée et le peloton casse à 16 km de l'arrivée. Ils ne sont plus que 80 dans le premier peloton. C'est Izagirre (Astana) qui lance les hostilités parmi les favoris du jour, et ce dès le pied de la dernière côte. L'espagnol n'est pas en mesure de creuser l'écart et le sprint se lance. C'est Impey (Mitchelton) qui s'impose devant Dunbar (Sky) et Izagirre. Cortès (Strava), en voulant suivre l'attaque d'Izagirre, a perdu des forces et il n'est pas en mesure de faire mieux que 11ème. Le colombien conserve tout de même son maillot jaune mais Impey revient dans le même temps. Dans le match Heil vs Strava, l'américain de l'équipe Wanty revient au score car il se classe 7ème de cette étape.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "On a beau garder le maillot jaune, le résultat n'est pas parfait. Alessio risque de perdre du temps à cause des bonifications dans les prochains jours vu que des gars comme Impey ou Arnold sont plus rapides que lui... Nous verrons bien ce que ça donne mais je suis mitigé sur la victoire finale désormais."
Etape 3
Mounana - Koulamoutou
162.2 km
BriefingBobby Julich: "Les gars, je vous avoue que je suis beaucoup moins confiant pour le maillot jaune. Il reste beaucoup d'étapes plates et la plupart des adversaires d'Alessio sont plus rapide... Liam, vu que tu as perdu du temps, on va tenté un coup. Si tu lance Alessio, il y a peut être moyen de le voir choper des bonifications. Coco, pour toi, il faut continuer de tenter de s'enfuir. Les écarts au classement de la montagne sont assez faibles et il reste encore beaucoup de points à distribuer. Vu le retard que tu as au général, tu devrais avoir un bon de sortie."
Résumé Mounana, ville réputée pour son exploitation d'uranium, accueille le départ de cette dernière étape avec de véritables dénivelés. A partir du dernier sprint intermédiaire de la journée, et ce jusqu'à l'arrivée de cette Tropicale, les côtes sont tout juste des faux plats montants. L'arrivée d'aujourd'hui dans la ville de Koulamoutou, qui vient du mot Kouloumoutou qui signifie Patriarche en Nzebi, devrait difficilement échapper à un sprinteur.
Encore une fois, c'est Cox (Strava) qui lance les hostilités. Dans un premier temps, il est uniquement suivi par Kurniawan (BAI). Si les grosses écuries du peloton laisse partir les deux hommes, on assiste à une nouvelle attaque mené principalement par les Bardiani avec deux représentants dont le porteur du maillot à pois Butelschii. Les deux hommes sont accompagnés de Novak (Bahrain). Si le renfort des trois hommes est bienvenue pour le duo de tête, le peloton n'apprécie plus autant l'échappée et, même si l'écart progresse doucement, le rythme est très élevé et il faut batailler dur. D'ailleurs, les fuyards ont moins d'une minute d'avance au pied de la première côte. Dans un rythme aussi élevé, Cox n'encaisse pas l'ascension et il est repris par le peloton. Son coéquipier Campbell en profite pour attaquer, accompagné par 3 autres concurrents. Au sommet, Novak s'empare du maillot à pois en passant en tête. Campbell, quand à lui, s'empare provisoirement du maillot rose en passant le premier sur la ligne du second sprint intermédiaire. Le peloton ne fait pas de sentiments avec les fuyards, ils sont repris les uns après les autres, le dernier aux alentours des 15 derniers kilomètres. La petite côte non répertoriée à 10 km de l'arrivée provoque un cafouillage dans le train Strava. Wilcok n'arrive pas à bien se placer et Cortès se retrouve hors du coup pour jouer la gagne, il termine 8ème. C'est Impey (Mitchelton) qui s'offre une nouvelle victoire devant Dupont (Wanty) qui a visiblement délaissé Heil qui ne termine que 15ème. Impey, avec cette victoire, s'empare du maillot jaune avec 10 secondes d'avance sur l'ancien porteur.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "Malheureusement, je m'en doutais un peu... Heureusement, les écarts sont assez grands, on peut largement espérer de rester dans le top 10. On va voir demain si on se concentre sur des victoires de Liam ou si on continue de miser sur le meilleur classement possible avec Alessio."
Etape 4
Fougamou - Lambaréné
111.3 km
BriefingBobby Julich: "On vous a fournit les maillots "été". Notre sponsor n'a pas été très content de nous voir avec du gris et du vert sur le maillot. Peut-être que la prochaine fois, le grand patron de Strava ne partira pas en vacances quand notre manager lui envoie les visuels des maillots pour la saison. En tout cas, on oublie la version grise et on reste sur ce maillot blanc et orange."
Résumé La course rejoint aujourd'hui la ville de Lambaréné. Cette cité, septième ville du Gabon avec ses près de 27 000 habitants, est surtout connu pour son hôpital Albert-Schweitzer qui compte de nombreux départements dont une unité de recherche médicale sur la malaria. Albert Schweitzer, qui a reçu le prix Nobel de la Paix en 1952, est d'ailleurs enterré à Lambaréné.
Contrairement à ce qu'il se passait depuis quelques jours, c'est Novak (Bahrain) qui lance la première attaque. S'il n'a pas été le premier attaquant, Cox (Strava) se décide à suivre le porteur du maillot à pois, il est imité par 5 autres personnes. Le problème vient encore du peloton qui ne laisse pas partir les fuyards. Dans la voiture Strava, on commence à se dire que c'est à cause de la présence d'un membre de l'équipe à l'avant qui pousse le peloton à rouler aussi vite, et ce malgré le fait que le Strava en question est pointé à plus de 20 minutes au général. Evidemment, le groupe de tête est repris rapidement, juste avant le premier sprint intermédiaire à vrai dire. On assiste presque aussitôt à une nouvelle tentative. Cette fois-ci, ils sont 4 mais aucun Strava et la théorie qui gonflait se révèle fausse. Le rythme ne faiblit pas et il faut attendre de nombreux kilomètres pour que le peloton renonce à la poursuite. C'est à ce moment-là que Cox se décide à renouveler son attaque en espérant rejoindre la tête de la course. Il est accompagné de Hendricks (Pro Touch) dans son entreprise. Malheureusement, les deux sud-africains n'y arrivent pas. Le duo navigue à une bonne minute de la tête de la course. S'ils ne renoncent pas, ils sont repris à 45 km de l'arrivée. Les fuyards étant éreintés, le peloton n'a aucun mal à les cueillir tels des fruits mûrs. Alors qu'on pensait qu'il n'allait plus rien se passer jusqu'à l'arrivée, une cassure intervient au pied de la dernière bosse. Ils ne sont plus qu'une cinquantaine dans le premier groupe dont tous les Strava, Impey (Mitchelton) ou encore Heil (Wanty). Alors qu'hier, le train des Strava avait connu quelques difficultés, aujourd'hui, il fait un gros boulot. Il permet de réduire encore le nombre de prétendants à la victoire. Ils ne sont plus que 9 à se jouer la gagne dont 4 Strava. Le maillot jaune, lui, n'est pas présent et c'est Cortès (Strava) qui s'impose. Il semble avoir décidé de fêter dignement les nouveaux maillots. Izagirre (Astana) et Sinkeldam (Groupama) complètent le podium. Si l'écart est annulé entre les 9 et le reste du premier peloton, le Colombien récupère tout de même le maillot jaune grâce aux bonifications obtenues à l'arrivée.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "C'est toujours quand je cesse de croire à la victoire que l'équipe nous sort un gros coup. Bravo les gars!!"
Etape 5
Lambaréné - Kongo
121.4 km
BriefingBobby Julich: "Désolé, Liam, mais avec la victoire d'hier, on garde l'idée de gagner le maillot avec Alessio donc tu seras son poisson pilote. Coco, Malon ou Karl, vous avez le droit de vous échapper mais ne cherchez pas à être plusieurs à l'avant, un seul suffit. Ca nous évitera de devoir rouler dans le peloton."
Résumé La course quitte le Gabon aujourd'hui pour rejoindre la République du Congo, qu'il ne faut pas confondre avec la République Démocratique du Congo située juste à côté. Historiquement, nous restons tout de même dans ce qui, du temps des collonies, était appelé le Congo Français. Si le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960, la République du Congo peut se vanter d'avoir obtenu la sienne deux jours plus tôt, le 15 août.
Aujourd'hui, c'est Mottier (Vital Concept) qui lance l'échappée. Le Français est accompagné de Yates (Strava). Si dans un premier temps, un contre avec notamment Novak (Bahrain) tente de partir, il est rapidement repris et le duo reste seul en tête avec seulement une trentaine de secondes d'avance. Si Mottier finit par craquer, c'est un groupe de 5 qui se retrouve en tête: Duchesne (Groupama), Mygind (BAI), Lagkuti (Benediction), Rapo (Ribble) et Yates qui a tenu le choc. Yates s'arrange pour passer en tête à chaque côte et chaque sprint intermédiaire, ce n'est peut-être pas le meilleur moyen de se faire des copains dans cette échappée. En tout cas, cette "tactique" lui permet de remonter dans le classement de la montagne mais Novak est encore loin. A 25 km de l'arrivée, l'écart passe sous la minute, la vie de cette échappée ne tient plus qu'à un fil. Le peloton attend juste de croquer les fuyards. Ce sera fait à 9 km de l'arrivée. Dans le sprint massif, une chute fausse les résultats. Les Wanty ont-ils été gêné? En tout cas, ils ne sont absolument pas présents dans le haut du classement de cette étape. C'est De Bie (Sunweb) qui s'impose devant Garcia Cortina (Trek). En prenant la troisième marche du podium, Cortès (Strava) éloigne son opposant direct, Impey (Mitchelton). Le Sud-Africain n'arrive d'ailleurs pas à faire mieux que 11ème aujourd'hui. Ceux qui ont chutés arrivent les uns après les autres, Sivakov (Sky) ou encore Stetina (Trek) font partis de ceux qui ont été touchés. Non sprinteurs, ils avaient peu de chance de s'emparer du maillot jaune avec les étapes qu'il reste mais désormais, c'est officiel. Ils perdent près de 3 minutes aujourd'hui.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "Encore une fois, Alessio prend des bonifications. C'est parfait, au moins Impey n'est plus dans le même temps. Il reste encore deux étapes, il y a de quoi y croire sérieusement."
Etape 6
Akanda - Libreville
128.5 km
BriefingBobby Julich: "Alessio, si tu prend encore des bonifications aujourd'hui, ça sentira bon pour la victoire au général. Marlon, tu dois absolument t'échapper si tu veux encore croire au maillot à pois. Tu es le seul à avoir une carte pour s'enfuir, les autres, vous restez sages pour aider Alessio."
Résumé C'est une très jeune ville qui accueille le départ de cette étape. Akanda a été créée en 2013, juste à côté du Parc National qui porte son nom, parc qui a été créé, lui, en 2002. Si la ville est toute proche de Libreville, la capitale, où le peloton se dirige aujourd'hui, l'étape sera bel et bien de près de 130 km. La course va donc visiter la province de l'Estuaire avant de revenir vers la capitale.
Si Yates (Strava) est le premier attaquant, en compagnie de Novak (Bahrain), il est rapidement repris. Le trio d'attaquants qui part ensuite bataille dur pour s'enfuir. L'écart stagne pendant très longtemps sans pour autant creuser. Finalement, Lagkuti (Benediction) est repris tandis que le duo de rescapés compte une quarantaine de secondes d'avance. Novak attaque de nouveau et il parvient à rejoindre la tête de la course. Devant le peloton qui commence à calmer le jeu, Yates s'enfuit à nouveau. Trop tardivement pour contester les points à Novak qui se trouve devant. Si Marlon intègre le groupe de tête après cette première côte, il grille trop de forces pour prendre des points au sommet de la seconde côte. Avec Novak qui enchaine encore, l'anglais renonce pour de bon au maillot à pois. Les fuyards sont repris à 13 km de l'arrivée. Malgré le port du maillot jaune, ce n'est pas Cortès qui est au bout de la file du train Strava, c'est Wilcok. Le Colombien ne se sent pas aussi bien que les autres jours. Pourtant, à l'arrivée, c'est bel et bien Cortès qui s'impose devant Wilcok. On sait les problèmes que l'équipe a connu l'année dernière suite à une telle action. Espérons que ça ne soit pas la même chose entre le Colombien et l'Américain. En tout cas, avec cette nouvelle victoire et une nouvelle déconvenue de Impey (Mitchelton) qui ne termine que 10ème, Cortès se met à l'abri d'un retour du sud-africain grâce aux seules bonifications demain.
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "Notre seul objectif de demain sera d'amener Alessio dans le même temps que Impey à l'arrivée. Une fois que ça sera fait, on pourra tenter d'offrir une première victoire à Liam, vu qu'Alessio ne pourra plus être rattrapé."
Etape 7
Owendo - Libreville
134.8 km
BriefingBobby Julich: "Aujourd'hui, on s'assure qu'Alessio termine dans le même temps qu'Impey. On assure comme ça le maillot jaune. Donc je ne veux personne dans l'échappée aujourd'hui, surtout que le maillot à pois est inacessible pour nous. Pour le sprint, on joue la carte Liam."
Résumé Comme hier, l'étape arrive à Libreville après une petite ballade dans la province d'Estuaire, cette fois-ci sous la forme de douze tours de circuit. Owendo n'est pas beaucoup plus éloigné que Akanda de la capitale du Gabon. C'est le premier port du pays, un port de commerce pour agrumes et minerais. Cette ville en plein essor compte 70 000 habitants soit seulement 10% de la population de Libreville.
Les attaques sont très peu appuyées en ce début d'étape. Ils sont une demi-douzaine à tenter à deux reprises mais sans réellement creuser l'écart. La troisième tentative est plus tranchante mais le peloton s'emploie pour revenir sur les fuyards. Le peloton a alors déjà parcouru 30 km. Pendant une quinzaine de kilomètres, on assiste à de nouvelles attaques d'un ou deux hommes à chaque tentative mais, encore une fois, sans réussir à rester longtemps devant. Le peloton arrive alors groupé à la côte du Carrefour Neuf Etage, qui marque l'entrée sur le circuit central. Pendant les premiers tours de circuit, le peloton est secoué par trois attaques mais, comme c'est le cas depuis le début de l'étape, les écarts ne dépassent pas les 15 secondes et les fuyards sont repris. Ce n'est qu'après le second passage référencé de la côte que Zamparella (Sovac) parvient à s'extirper du peloton. Il est seul pendant pas mal de temps avant d'être rejoint par 5 autres attaquants. Si le groupe de tête creuse un peu l'écart, il ne parvient pas à aller au-delà de la minute. Les fuyards sont repris à 8 km de l'arrivée. Alors que les trains se mettent en place, une chute frappe l'avant du peloton. Impey (Mitchelton) est à terre, tout comme Heil (Wanty). Ils ne sont plus que 17 dans le premier peloton dont tous les Strava. Si l'équipe américaine mise sur Wilcok, le jeune américain n'arrive pas à s'imposer. Il termine 4ème alors que Dillier (AG2R) s'impose devant Oliveira (UAE) et Dupont (Wanty). On apprend que Heil ne terminera pas la course, il abandonne sur blessure: fracture de la hanche. Il ne sera pas de retour avant au moins début Mars. Avec cette chute, le classement est évidemment chamboulé mais le vainqueur ne change pas, c'est Cortès (Strava).
ClassementsRéaction du manager adjointBobby Julich: "Comme quoi, nous ne sommes à l'abri de rien de notre sport. Alessio aurait pu faire partie de cette chute voir d'être lourdement blessé comme Heil. Je suis bien content que l'équipe remporte cette course aussi tôt de l'année. Une manière parfaite de lancer la saison."