Passage devant le Phare des Baleines qui signale la pointe ouest de l'ile face à l'Océan Atlantique. En face, c'est l'Amérique...
En réalité, il y a deux phares, le plus petit et le plus ancien date de Vauban. Il subsiste derrière le nouveau phare construit au milieu du 19ème siècle.
Le chrono intermédiaire à Ars-en-Ré. En arrière plan à droite on aperçoit un porte conteneurs qui entre dans le Pertuis d'Antioche qui donne accès à La Rochelle.
La plage du Pas de Martray se situe dans la zone la plus étroite de l'île. Elle est plus "sauvage" que les plages surveillées de l'ïle de Ré.
Phare de Chauveau est situé à environ 1 kilomètre de la côte. Il permet aux navigateurs, nombreux dans cette zone, d'éviter la pointe de du même nom qui est constituée de hauts-fonds.
A marée basse, on peut même y accéder à pied. Lui aussi construit au milieu du 19ème siècle, il est le seul phare en mer à être habité en de Charente-Maritime.
La Plage Sablanceaux est une des plus fréquentée de l'île car elle est juste après le pont gratuit pour les piétons et cyclistes. En face on aperçoit le Port de commerce de La Pallice avec le Môle d'Escale.
De l'autre côte du pont, il y a Rivedoux-Plage d'où on peut voir, si on prend de la hauteur, le pont, Le port de commerce et La Rochelle.
Mais Rivedoux, c'est surtout une chamante petite ville avec une plage et un petit port. Au fond à droite, on note la présence du Fort de la Prée, construit au 17ème siècle et modifié à de nombreuses reprises. Les coureurs passeront juste aux pieds des remparts.
Le port de La Flotte protégé par son feu, face à la Vendée, dans le Pertuis Breton.
Vue générale de Saint-Martin-de-Ré où se situe l'arrivée. A droite, on a une vue sur la Citadelle avec la porte Thoiras. Cet ensemble a été fortifié par Vauban, à la suite du siège de La Rochelle, au XVIIème siècle.
La ligne d'arrivée est après le Parc de la Barbette, sur le port signalé aux navigateurs par son phare.
Merci Je te promets de faire un effort tout particulier pour l'arrivée à Dieppe pour bien mettre ta ville en valeur. La première station balnéaire de l'histoire de France mérite bien ça
Merci Je te promets de faire un effort tout particulier pour l'arrivée à Dieppe pour bien mettre ta ville en valeur. La première station balnéaire de l'histoire de France mérite bien ça
Cheers mate, some new great works, but could you be so kind to put up the zcts files on Sancy and Eperney. Love to make some shorter GP races on them, especially Puy de Sancy as a nice GP Auvergne.
How sad mate That's the problem when missing out not including the zcts at the start. Well you got plenty more great stuff and I trust you pop others soon enough. My compliments to you on your work (Just love that GP Marseille variant )
Étape 1 : Ceuta (TTT) / Vallonnée / 29 km Dans la pure tradition espagnole, la Vuelta commence par un chrono par équipe mais avec une touche d'originalité. Nous ne sommes pas en Irlande ou aux Pays-Bas mais en Espagne... et pourtant sur un autre continent. Bienvenue à Ceuta, confetti espagnol en Afrique. Bien joué Grebiere (une bonne réponse sur trois propositions). Le contre-la-montre fait une trentaine de kilomètre et comporte une belle côte, Monte Anyera, avec des passages à presque 14%. Il y aura surement quelques écarts...
Le moment culturel Comme de nombreuses cités sur les deux rives de la Méditerranée, Ceuta a été fondée par les Phéniciens. Tout au long de l’Antiquité elle est l’enjeu des rivalités des cités grecques et des empires berbères avant de profiter de la Pax Romana. A la chute de l’Empire romain, de nombreuses dynasties musulmanes convoitent ce lieu stratégique face à la Péninsule ibérique dont les Almoravides font la conquête. Au 15ème siècle, Reconquista et désir d’expansion coloniale rendent Ceuta indispensable aux deux frères ennemis : Espagne et Portugal. Pendant plusieurs siècles, ceux-ci se disputent la possession de cette péninsule face à Gibraltar alors qu’Anglais et Français aimeraient aussi s’y installer. Finalement, dans les années 1930, Franco octroie à Ceuta une place à part entière dans le territoire espagnol. De nos jours, cette ville aux richesses culturelles multiples est revendiquée par le Maroc. Elle est aussi le théâtre malheureux des flux migratoires entre l’Afrique et l’Europe.
Vue générale de la ville. Elle est constituée de trois parties. La pointe de péninsule à droite avec la forteresse, la vielle ville dans le prolongement dans un bras de terre peu large et les construction plus récentes qui gagnent sur les hauteurs. Dans les deux premières parties, les fortifications sont nombreuses aux détours des rues. Au loin, de l'autre côté de la méditerranée, c'est le rocher de Gibraltar à droite et les collines entre Tarifa et Algeciras
Au premier plan le Monte Hacho avec sa forteresse protège la ville. Les hauteurs en arrière plan, c'est déjà le Maroc.
Un quartier primordiale de la ville tournée vers l'Espagne : le port de commerce.
A l'opposé, les plages de Chorillo et de la Ribera participent à l'activité touristique de la cité.
Vue du poste frontière de Tarajal qui mène à la ville marocaine de Fnideq.
Le Monte Anyera, point culminant de l'étape. La route empruntée longe la frontière avec le Maroc, nous sommes dans la partie non urbanisée de Ceuta.. Juste derrière on aperçoit García Aldave, une base de la légion espagnole.
Etape 2 : Tarifa - Peñón de Gibraltar / Vallonnée / 180 km Cette première étape en ligne qui s’élance de Tarifa est vallonnée avec la traversée du parc naturel de Los Alcornocales avant de retrouver la Méditerranée à Gibraltar. Cette boucle dans les terres est accompagnée de quelques ascensions qui ne dépassent pas les 400 m. Cependant, cette partie du tracer est rarement plate. Après un peu de répit, le final sera lui spectaculaire et très difficile avec l’ascension du Peñón de Gibraltar (Rock of Gibraltar, en Anglais). Ce territoire britannique permet de visiter un autre pays après avoir parcouru un autre continent la veille.
Le moment culturel Tarifa : La deuxième étape s’élance de Tarifa. Avec sa presque-île occupée par un fort, elle est la ville la plus au sud de l’Europe continentale. Elle est donc aussi la plus proche des côtes marocaines. Son architecture est typique du style arabo-andalou, avec ses nombreuses habitations aux façades blanchies à la chaux. Sa plage est réputée, mais pas uniquement pour la bronzette. En effet, la configuration des côtes marocaines et espagnols qui forment un couloir dans le détroit de Gibraltar génère des vents puissants. C’est donc le paradis pour les adeptes de la planche à voile et du kitesurf. Parc Naturel de Los Alcornocales : Ce vaste espace naturel situé entre les provinces de Cadix et de Malaga possède une superficie protégée de 170 025 hectares qui abrite l'une des suberaie les plus importantes au monde. Cette forêt de chênes-liège et aussi l'abondance d'autres espèces botaniques expliquent le classement de ce vaste espace en parc naturel en 1989. Gibraltar : Voici un nom qui fait rêver par son histoire mouvementée et sa configuration géologique si particulière. En effet, tout en longueur, le rocher de Gibraltar surplombe la plaine à 426 m d’altitude et pointe son extrémité vers l’Afrique. Sa position stratégique sur la méditerranée en a fait un enjeu des puissances maritimes. Occupé par l’Homme dès la préhistoire, Gibraltar a tour à tour été la possession des Grecs, Romains, Musulmans et Espagnols. Mais les Britanniques, aidés par les Hollandais, afin d’assurer leur mainmise sur la Méditerranée conquirent Gibraltar en 1704. Depuis, c’est un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni. C’est encore aujourd’hui une base militaire importante. Les tensions avec l’Espagne, qui revendique ce territoire, sont encore vives. La frontière commune a par exemple été totalement fermée de 1966 à 1985 et récemment cette même frontière a connu des blocages volontaires de la part des Espagnols mettant en difficulté le allez retour journaliers. A noté qu’une population particulière ne se soucie guère de ces conflits géopolitiques. Ce sont les macaques berbères de Gibraltar qui sont les seuls singes sauvages d’Europe.
Tarifa et son port à proximité duquel se trouve la ligne de départ
Le fort de Tarifa sur l'Île de las Palomas à droite, la célèbre plage et le château de Guzmán el Bueno entre les deux. En arrière-plan le détroit de Gibraltar fréquenté par les porte-conteneurs et autres cargos.
La petite ville de Alcalá de los Gazules sur une colline avec en arrière-plan le lac de de Barbate qui ressemble à une main à laquelle il manquerait un doigt.
Le Puerto de las Palomas, un des grimpeurs répertoriés dans le Parc naturel de Los Alcornocales.
La route traverse le lac de Charco Redondo en longeant l'autoroute.
Castellar de la Frontera accueille le dernier sprint intermédiaire. En arrière-plan, on aperçoit un des nombreux parcs éoliens qui parsèment cette région très ventée.
En sortant du parc naturel, le peloton passe à proximité de la ville de San Roque à gauche alors que derrière, le rocher de Gibraltar se dessine. En face, on aperçoit la zone industrialo-portuaire de La Línea de la Concepción et celle d’Algeciras à droite. En arrière-plan, au lointain, c’est l’Afrique.
La Línea de la Concepción au premier plan, Gibraltar au second.
La très belle avenue d’Espagne qui longe le port de La Línea de la Concepción.
La frontière entre l’Espagne et le Royaume-Uni avec la piste de l’aéroport international qui est traversée par la route qui mène à Gibraltar.
Le port de Gibraltar et sur les flancs du rocher le Moorish Castle (Château mauresque).
La pointe de Gibraltar avec la mosquée, le phare et la place forte. Au-dessus, on aperçoit l’arrivée à proximité de l’O'hara's Battery.
Montée vers l’arrivée à l’O'hara's Battery (392 m)
Vue générale de Gibraltar et de La Línea de la Concepción.
Etape 3 : Algeciras - Cádiz / Plaine / 217 km Cette troisième étape est longue, plus de 210 km. Les trois difficultés sont au début du parcours et ne devaient pas empêcher les sprinteurs de s’affronter pour la victoire dans la belle ville de Cadix. A noter que dans le final, le peloton empruntera deux avenues pavées du vieux Cadix.
Le moment culturel Algésiras (Algeciras en espagnol), dans la baie éponyme, est en face de Gibraltar. Depuis l’Antiquité, Algésiras a toujours été un port important. Aujourd’hui, c’est le plus grand port commercial d’Andalousie et même le deuxième d’Espagne pour ce qui est du trafic de conteneurs. Comme les principales villes déjà traversées, Algésiras a une histoire mouvementée avec l’invasion mauresque puis la Reconquista. Elle se développa de façon importante après la prise de possession de Gibraltar par les Anglais car de nombreux Espagnols fuyant le Rocher s’y réfugièrent.
Vejer de la Frontera est une cité sur un promontoire rocheux à une trentaine de kilomètres de Cadix. Elle est occupée dès la préhistoire et des fortifications de cette période ont été retrouvées à proximité de la muraille médiévale encore visible aujourd’hui. Sa physionomie urbaine est très particulière, la partie fortifiée est au sommet et l’habitat particulier sur les flancs de la colline est constitué d’un enchevêtrement de maisons traditionnelles andalouses. C’est une ville importante de la période musulmane d’El Andalus, son architecture si particulière date de cette époque. Au moment de la Reconquista, Vejer de la Frontera est le théâtre de plusieurs batailles entre Espagnols et Maures. Plus tard, les guerres napoléoniennes toucheront la commune avec entre autre la bataille navale de Trafalgar près de Barbate traversée aussi par cette Vuelta.
Cadix (Cádiz en espagnol) est une ville au riche passé historique et architectural. Elle est bâtie sur un rocher relié au continent par une chaussée étroite et au bord d'une baie ouvrant sur l'océan Atlantique. Créée par les Phéniciens, Cadix connait un développement phénoménal avec les expéditions vers le nouveau monde. Au 16ème siècle, elle devient une des villes les plus riches d’Europe avec le commerce entre l’Espagne et les colonies américaines. Ce port stratégique entre Méditerranée et Atlantique est l’enjeu des nouvelles puissances navales et surtout des Anglais qui attaquèrent Cadix à plusieurs reprises aux 16ème et 17ème siècles. Mais la cité ne connut pas le sort de Gibraltar. Cadix fut assiégée de nouveau à plusieurs reprises par Français ou Anglais lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Aujourd’hui, Cadix est encore un port important même si il a été supplanté par Algésiras. La pêche et le chantier naval occupent la baie même si le tourisme prend une place très importante. Celui-ci profite de températures très agréables et d’un taux d’ensoleillement exceptionnel. Enfin, les touristes peuvent profiter de la riche architecture de la ville entre fortifications, châteaux et cathédrales.
Départ d’Algésiras, près du club nautique de la ville. La vaste zone industrialo-portuaire sur la droite.
[b]La ville de Barbate, certes très ancienne mais aujourd’hui presque exclusivement dédiée au tourisme entre plage et port de plaisance. Barbate est aussi le nom d'un rio qui se jette ici dans l'Atlantique.
Vejer de la Frontera théâtre d’un sprint de la montagne. Je n’ai pas compté le nombre de maisons que j’ai mis… mais il y en a un paquet ! Au pied du promontoire rocheux, coule le Rio Barbate.
Le sprint de la montagne à Medina-Sidonia. Une autre ville fortifiée perchée sur les hauteurs d’une colline.
La station balnéaire de Roche et ses villas alignées. En arrière-plan on aperçoit les villes de La Barrosa et de Sancti-Petri avec son château accroché à une île côtière.
Dans la baie de Cadix, Puerto Real où se dispute un sprint intermédiaire le long de la plage. A droite en arrière-plan, c’est la ville d’El Puerto de Santa María. Et à gauche, la ville de Río San Pedro.
La zone industrialo-portuaire de Río San Pedro et le pont qui mène à Cadix.
Cadix vue de l’île de León
Les coureurs longeront les quais du port de commerce avant de rentrer dans la vielle ville.
La pointe de Cadix avec le Château de San Sebastián tout à gauche.
A gauche, la plage et derrière le château de Santa Catalina. A droite, la cathédrale. Au premier plan, l’avenue Campo del Sur empruntée par le peloton est pavée.
La large avenue d’Andalousie est parfaite pour un beau sprint.
La ligne d’arrivée le long de Plage de la Victoire. Ça ne s'invente pas !
Cadix vue d’El Puerto de Santa María. [/b]
Etape 4 : Las Cabezas de San Juan - Córdoba / Vallon / 195 km Nous quittons l’Atlantique pour remonter dans les terres. l'étape traverse les plaines agricoles d’Andalousie puis longe le Guadalquivir pour arriver à Cordoue, déjà ville arrivée de la Vuelta à dix reprises. En début de parcours un sprint intermédiaire à Carmona se fera en côte et sur une route pavée. Étape presque entièrement plate, le final est pourtant constitué de deux montées dans la Sierra de Córdoba qui surplombe la ville. Ce type d’arrivée original est plutôt rare dans la Vuelta alors qu’il est courant dans le Giro.
Le moment culturel Utrera est une ville d’environ 50000 habitants située à proximité de Séville. Elle se développa, comme la majeure partie de l’Andalousie, à l’époque moderne grâce au commerce avec les colonies. D’ailleurs à cette époque, elle est la première ville du royaume de Séville après cette dernière. Elle compte d’innombrable édifices religieux, églises, sanctuaires, chapelles, couvents et un château situé sur une colline naturelle. Aujourd’hui, son économie est tournée vers l’agriculture, oliviers, légumes et agrumes, une activité qui a attiré vers la ville de nombreux étrangers d’Afrique et d’Europe de l’Est.
Carmona édifiée par les Carthaginois s'est d'abord développée à l'époque d'Al-Andalus puis s'est enrichie grâce au commerce avec les Amériques. Elle possède un patrimoine urbain et architectural exceptionnel pour une ville de moins de 30000 habitants. Avec plusieurs palais de la Renaissance, de nombreuses églises et les anciennes fortifications sont conservées avec des portes magistrales et un château.
Le Guadalquivir est un fleuve qui prend sa source dans la Sierra de Cazorla avant de traverser Cordoue puis Séville (la photo) et de se jette dans l'océan Atlantique à l'ouest du détroit de Gibraltar. Il doit son nom actuel à l'appellation arabe L'Oued-el-Kabir. Il est le 5ème fleuve le plus long d’Espagne. Navigable depuis l’océan jusqu’à Séville et même Cordoue du temps des romains, il participe à la richesse de ses villes favorisant le commerce et l’agriculture.
Cordoue (Córdoba en Espagnol) possède une histoire extrêmement riche et diverse. Du temps des romains, elle est la capitale de la province d'Hispania Baetica. Le pont romain sur le Guadalquivir a été restauré (la photo). Son patrimoine architecturale s’enrichie dans la période d’El Andalus devenant la capitale administrative. Vers l’an 1000, elle est une des villes les plus peuplées d’occident. La grande mosquée à laquelle se superpose la cathédrale après la Reconquista est le témoin de cette riche période. Châteaux et murailles des deux périodes se mélangent dans un héritage unique classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Départ de Las Cabezas de San Juan avec son église sur une petite colline.
Sprint intermédiaire à Utrera. L'église de sainte Marie de la Mesa à droite au premier plan, celle de saint Jacques le Majeur en arrière-plan et le château entre les deux.
Carmona avec sa route pavée en montée qui donne lieu à un sprint et ses nombreux monuments dont la porte de Séville.
Entrée dans la vallée du Guadalquivir à proximité de la ville de Lora del Río.
Le barrage sur le lac de Breña.
Córdoba vue du côté de la vielle cité. Les coureurs ne passent pas par cette partie de la ville.
La montée vers Serranía del Sol (445 m) au-dessus de Córdoba. C’est un zone urbaine pavillonnaire pour les classes aisées.
Córdoba, vue du dernier grimpeur, Cerro San Cristóbal (586 m), dans la Serra qui porte le nom de la ville.
Ligne d’arrivée sur la large avenue de la Libertad.
Etape 5 : Córdoba - Granada. Alhambra / Vallon / 167 km Cette 5ème étape n'est pas plate, mais n'est pas monstrueuse non plus. Cependant, étant courte, elle pourrait être nerveuse. Elle relie les deux capitales historiques de la période musulmane : Cordoue et Grenade. Dans cette dernière, le peloton montera jusqu'à l'Alhambra pour une arrivée en côte.
Le moment culturel Grenade est située au pied de la Sierra Nevada qui possède le plus haut sommet d’Espagne continentale avec le Pic Mulhacén à 3 478 mètres d'altitude. Elle fut la capitale du dernier royaume musulman de la péninsule ibérique. Son centre historique est divisé en quatre vieilles villes : celle d'origine musulmane « Albayzín », patrimoine de l'humanité par l'UNESCO depuis 1994, le « Realejo-San Matías » d'origine juive, le Sacromonte qui se trouve après les murailles de l'Albayzin et dont les habitants et origines sont gitans, et pour finir le centre-ville d'origine chrétienne qui s'étend en dessous de la Cathédrale et la Chapelle Royale (où reposent les restes des Rois catholiques) dont le nom est « Centro Sagrario ». À la croisée des cultures, lieu de cohabitation parfois sanglante de plusieurs civilisations, héritière de multiples traditions, Grenade est un mélange unique en son genre.
L'Alhambra est un ensemble palatial et un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen. C'est avec la Grande mosquée de Cordoue le plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. Leurs caractères sont d'ailleurs opposés : à la sobriété grandiose du monument religieux représentatif de la première architecture islamique, s'oppose l'exubérance de la dernière manière hispano-mauresque : celle-ci s'exprime en effet dans les palais des derniers souverains nasrides, alors en pleine décadence, et qui disparaîtront bientôt lors des derniers assauts de la Reconquista. C'est un ensemble fortifié de bâtiments situés sur la colline de la Sabika, qui domine la plaine et la ville de Grenade, et qui fait face au quartier populaire et pittoresque de l'Albaicin. On y aperçoit au loin les sommets enneigés de la Sierra Nevada. Parmi ces bâtiments se trouvent notamment le palais mauresque qui fait la gloire de l'Alhambra ainsi que le palais renaissant de Charles Quint et une église édifiée à la place d'une mosquée.
Cordoue : l'Alcazar, la Mosquée Cathédrale, le pont romain et la Tour de la Calahorra
Vue sur la Mosquée Cathédrale
Le premier sprint de la montagne à Espejo
Alcaudete
Ventas del Carrizal au premier plan, Castillo de Locubin en arrière plan et le grimpeur entre les deux
Alcala la Real [
On approche de Grenade dans la vallée du Rio Genil. La Sierra Nevada se dessine en arrière-plan.
Le "balcon" de Grenade qui surplombe la ville
La montée vers l'Alhambra
L'arrivée face à l'Alhambra
Vue du centre historique de Grenade avec la cathédrale face à l'Alhambra et à droite l'Albayzin, le vieux quartier où se trouve le souk (j'y ai acheté des chaussettes à 23h, c'était une urgence !)
Grenade vue des premières pentes de la Sierra Nevada
Etape 6 : Guadix - Sierra de Lújar / Montagne / 161 km La première étape de montagne est courte, mais sacrément difficile. Tout commence avec le Puerto de La Ragua, certes escaladé par son versant nord, le plus facile, mais il faut tout de même atteindre les 2041 m d’altitude. Après avoir franchi le plus haut col de la Sierra Nevada, le peloton affrontera plusieurs difficultés dans la Sierra Contraviesa avant le bouquet final : l’ascension inédite de la Sierra de Lújar qui contemple la Méditerranée du haut de ces 1865 m.
Le moment culturel Guadix est considérée comme l'une des plus anciennes zones de peuplement humain d'Espagne. Sa vieille ville possède un important patrimoine où se distinguent l'Alcazaba arabe d'origine médiévale, la cathédrale et plusieurs édifices de style mudéjar. Toutefois cette localité se caractérise surtout pour ses quartiers avec leurs singulières maisons troglodytes. Celles-ci, très anciennes, sont creusées dans les falaises.
La Sierra Nevada (chaîne de montagnes enneigée, en espagnol) est un massif montagneux rattaché aux cordillères bétiques situées en Andalousie. Elle est le massif le plus élevé de toute l'Europe occidentale après les Alpes et le plus élevé de la péninsule Ibérique, au pic Mulhacén à 3 478 mètres d'altitude. La Sierra Nevada, comme l'ensemble des cordillères Bétiques, s'est formée à l'ère tertiaire du fait de la collision des plaques africaine et eurasienne.
Guadix
La petite ville de La Calahorra avec don château sur la colline. Elle marque le début de l’ascension du Puerto de La Ragua.
Puerto de La Ragua (2041 m)
La fin de la descente avec de haut en bas : Bayárcal (caché dans la forêt), Laroles, Picena et Cherín. Dans cette dernière se déroule un sprint intermédiaire.
Les villages de Albondón et Albuñol et tout en bas sur la côte, la station balnéaire de La Rábita
Encore des villages accrochés aux flancs de montagne : Sorvilán et Polopos. Entre les deux, le grimpeur de Hoya del Alcornoque (1062 m).
Dans la descente, les deux villes de La Guapa et de Castillo de Baños de Arriba. C'est aussi l'apparition de la multitude de serres qui couvre le paysage.
La station balnéaire de Castell de Ferro. Et des serres, encore des serres... Au dessus, on aperçoit les villages de Gualchos et Lújar. C'est le début de la montée vers la Sierra de Lújar
Le village de Rubite à environ la moitié de l'ascension.
Les derniers lacets dans les 5 derniers kilomètres.
L'arrivée à la Sierra de Lújar. Derrière les deux émetteurs TV, c'est la Méditerranée.
Etape 7 : Adra - Carboneras / Plaine / 195 km Voici une étape de plat même si les coureurs franchiront quelques cols dans la Sierra de Gador. Le peloton partira d’une station balnéaire, Adra, pour en rejoindre une autre, Carboneras, juste après avoir traversé le Parc Naturel de Cabo de Gata-Níjar.
Adra
Le premier grimpeur, Cimbra del Cerro de Don Juan (534 m) et en arrière-plan les villes de Dalías et encore plus loin d'El Ejido [
Berja
Les villes de Laujar de Andarax et de Fondón dans la vallée du Rio Andarax et le grimpeur de Cerro de Miranda (1005 m) au loin.
La fin de la descente de la Venta de la Mamona (1016 m) avec en bas 'ensemble urbanisé constitué des villes de Las Cabañuelas, El Parador et Aguadulce. Plus loin à droite, c'est Roquetas de Mar.
Almería, la plus grande ville traversée.
Le sprint intermédiaire sur l'avenue qui longe le port et les plages d'Almería
Carboneras
L'arrivée
Etape 8 : Sorbas - Calar Alto / Montagne / 215 km Cette 8ème journée est une belle et longue étape de montagne dans la Sierra de Filabres. Le Calar Alto en sera l’arrivée. Cet observatoire germano-espagnol, composé de plusieurs télescopes, a déjà été sur le parcours de la Vuelta à 3 reprises. Cependant, avant cette ultime ascension, plusieurs cols sont au programme dont l’impressionnant Puerto de Velefique.
Le moment culturel L'Observatoire de Calar Alto (aussi appelé Centro Astronómico Hispano-Alemán ou Deutsch-Spanisches Astronomisches Zentrum) est un observatoire astronomique appartenant et opéré conjointement par l'Institut Max Planck pour l'astronomie à Heidelberg en Allemagne et l'Institut d'astrophysique de l'Andalousie, à Grenade, en Espagne. L'observatoire est situé sur le Calar Alto, la plus haute montagne de la province d'Almería. Le site fut proposé en 1970, et a été inauguré en juillet 1975, avec la mise en service du télescope de 1,2 m de diamètre. Le site se développa grâce à l'étroite collaboration entre les Allemands et les Espagnols. Quatre autres télescopes furent ainsi ouverts.
La Sierra de los Filabres est le principal massif montagneux de la province d'Almería. Sa superficie est de 150 000 ha et son altitude moyenne de 1 500 mètres. Elle culmine à 2 168 mètres. C'est l'habitat d'une sous-espèce d'Apollon, Parnassius apollo filabricus, espèce présente sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l'Europe.
Sorbas
Le Puerto de Virgen (1070 m) et le village d'Uleila del Campo à gauche
Le Collado García (1246 m) et en arrière-plan les villages de Tahal et d'Alcudia de Monteagud
Le village de Velefique et les lacets qui mènent au col.
Le Puerto de Velefique (1820 m) et le Tetica de Bacares à droite. Les coureurs ne s’y collent pas dans cette étape.
Collado Venta Luisa (1968 m)
Gergal, son château, son église et maintenant, son sprint intermédiaire
L'arrivée à Calar Alto (2161 m)
Étape 9 : Albox - La Manga del Mar Menor / Plaine / 177 km Cette dernière étape de la première semaine est plate avec une arrivée au bout du cordon littoral de La Manga. La seule difficulté répertoriée est dans la Sierra de la Muela avec le Collado de Mazarrón. Mais ses 289 m ne devraient pas effrayer les sprinteurs, surtout qu’il est loin de l’arrivée.
Le moment culturel Carthagène (Cartagena en espagnol) est une ville espagnole située en bordure de la mer Méditerranée dans la communauté autonome de la région de Murcie, dont c'est la capitale législative. L’agglomération regroupe environ 400 000 habitants. Elle fut fondée par le Carthaginois Hasdrubal le Beau en 227 av. J.-C., probablement sur une installation ibérique ou tartessienne antérieure. De plus, une activité commerciale importante existe dans la zone depuis au moins le VIe siècle av. J.-C.. L'économie de Carthagène était traditionnellement basée sur l'exploitation des minerais de la région. C'est aussi l'une des principales bases navales du pays, ainsi qu'une destination émergente du tourisme. Carthagène est célèbre pour ses grandes fêtes des carthaginois et des romains et les processions de la Semaine Sainte qui sont déclarées d'Intérêt Touristique International. De plus, elle possède un vaste patrimoine archéologique et architectural de différentes époques.
La Manga (nom complet en espagnol : Manga del Mar Menor) est un cordon littoral de 21 km de long et d'une largeur variable de 100 à 1200 mètres. Il est situé au sud de l'Espagne à proximité de Murcie et sépare la Méditerranée de la lagune nommée Mar Menor. Ce cordon sableu s’étend du Cap de Palos à la Punta del Mojon. Avec près de 170 km² de surface et 70 km de côtes, une eau assez sombre mais chaude qui ne dépasse pas 7 m de profondeur, la Mar Menor est « la plus grande piscine du monde » selon Esther Williams. Sa partie nord est un parc naturel. De remarquables infrastructures sportives en font un des lieux les plus fréquentés d'Europe pour la pratique et l'apprentissage de tous les genres de sports nautiques. Les Phéniciens d'abord, puis les Rois Maures choisirent cette « petite mer » pour y installer leur résidence d'été. Aujourd'hui, cet endroit attire tous ceux qui recherchent un endroit tranquille pour se reposer et se détendre avec des conditions climatiques idéales toute l'année.
Départ d’Albox
Premier sprint intermédiaire à Huércal-Overa avec son château mauresque : la Torre Nazarí.
Mazarrón est en fait constituée de deux parties distinctes : La ville à proprement parlé (au premier plan) et son port sur la côte.
Le grimpeur du Collado de Mazarrón (289 m). En arrière-plan, du plus proche au plus lointain, les villes balnéaires de La Azohia, Isla Plana et le Port de Mazarrón.
La ville de Carthagène
Le sprint intermédiaire à Carthagène. Au premier plan, c’est le fleuve Rambla de Benipila qui se jette dans la baie et dont les crues causent parfois des inondations.
La cité de Cabo de Palos avec son phare, c’est le début du cordon littoral de La Manga.
La ville de La Manga
Un peu plus loin, l’Estacio de La Manga
Au bout des 21 kilomètres du cordon, Veneziola où se situe le golf de La Manga. En arrière-plan la ville de San Pedro del Pinatar qui est sur l’autre rive de la Mar Menor.
Étape 10 : Palma de Mallorca - Palma de Mallorca / Vallon / 187 km Les coureurs passent la journée de repos sur l’île de Majorque. Il y a pire comme endroit… Cependant, la reprise est salée avec une belle étape vallonnée dans la Serra de Tramuntana dont le Puig Major culmine à 1 445 mètres. Et même si les coureurs ne se mesureront pas à ce sommet, ils devront franchir 7 difficultés répertoriées dans cette boucle autour de Palma.
Le moment culturel Palma de Majorque (Palma de Mallorca) est la ville principale de l'île de Majorque, capitale de la communauté autonome des Îles Baléares en Espagne, et constitue à elle seule l'une des comarques de l'île. Elle compte environ 400 000 habitants. Fondée en 123 avant JC, au sud de l'île de Majorque et au fond de la baie à laquelle elle donne le nom, ce fut un port stratégique en Méditerranée - au large de Valence, à mi-chemin entre Europe et Afrique - qui attisa la convoitise d'un grand nombre de peuples : Romains, Vandales, Vikings, Almoraves s'y succédèrent avant que la ville ne devînt la capitale du royaume de Majorque, intégré successivement aux couronnes d'Aragon puis d'Espagne. Après un premier âge d'or au Moyen Âge qui vit naître Raymond Lulle vers 1232, le renouveau économique de Palma se fit de pair avec le développement de la marine à vapeur. Aujourd’hui, sa principale ressource économique est le tourisme.
Le départ à Palma de Majorque. Sur le front de mer, le parc de la Mar avec son plan d’eau la Cathédrale, le Palais royal de l'Almudaina et le Parlement des Îles Baléares.
Le Coll d'Honor (550 m) et le village d’Orient
La ville de Sa Pobla
Le sprint intermédiaire de Pollença et son port au loin
Le Coll sa Batalla (687 m) et le village de Lluc.
Le Coll de Puig Major (880 m) et les lacs de Gorg Blau et de Cúber
Descente vers la ville de Sóller, son port est à droite.
Le Coll de Sóller (505 m). Le peloton aurait pu emprunter le tunnel pour davantage de facilité, mais il escaladera finalement le col qui constitue la plus grosse difficulté du jour.
Le Coll es Grau (468 m) et le village de Puigpunyent
La dernière difficulté, Coll sa Creu (376 m). Pas très difficile, mais à seulement 10 km de l’arrivée. Palma est en vue.
Fin de la descente sur Palma de Majorque. Le Château de Bellver à droite.
L’arrivée face à la cathédrale.
Vue générale de Palma.
Étape 11 : Manacor / Plaine / ITT / 38 km Avant de retourner sur le continent, c’est le deuxième chrono, mais cette fois individuel, qui est au programme avec une boucle autour de Manacor. Plutôt plat, celui-ci devrait sourire aux spécialistes.
Le moment culturel Manacor est une municipalité de l'île de Majorque, dans l'archipel des îles Baléares. Elle constitue la deuxième ville de l'île (environ 40 000 habitants). Située à l'est de l'île, elle fait partie de la comarque de Levante. Le site de Porto Cristo, connu pour les grottes du Drach et celles de l'Hameçon, se trouve dans les environs. Manacor se caractérise par une industrie spécifique : la fabrication artisanale de perles artificielles, dites « perles de Manacor » ou « perles de Majorque ». Réalisées à partir de la fin du XIXe siècle, ces perles imitent les couleurs des perles de culture et présentent différents calibres. On les obtient en faisant tremper des billes de verre dans une nacre qui provient d'écailles de poisson. La cité est aussi connue pour être la ville natale de Rafael Nadal.
Manacor, ville de départ et d’arrivée de ce chrono.
Le Santuaire de San Salvador sur la colline et, en arrière-plan, la ville de Felanitx où se situe le chrono intermédiaire.
Les coureurs longerons la côte sur quelques kilomètres avec ici Porto Cristo au loin.
Étape 12 : Castelló de la Plana - Mont Caro / Montagne / 146 km Retour sur le continent pour une étape bien dans la tradition de la Vuelta, courte et avec une ascension sèche de plus de 18 km. Attention le Mont Caro est terrible et pourrait faire de gros dégâts si certains leaders sont en méforme.
Le moment culturel Castelló de la Plana en Valencien (Castellón de la Plana en castillan) est une commune de la Communauté valencienne d'Espagne de 180.005 habitants. Elle est la capitale de la province de Castellón. C’est la Capitale d'une des provinces les plus montagneuses d'Espagne, bien qu’elle soit baignée par la Méditerranée. Le château arabe de Fadrell, dressé sur une colline sur les contreforts de la montagne du Desert, fut - ainsi que les hameaux de la Plana - le premier refuge de ceux qui ont été les fondateurs de la cité. Tous ces lieux ont été conquis par Jacques Ier le Conquérant en 1233, et ont été donnés à Ximén Pérez d'Arenós. Sous sa direction, les villageois vinrent s'installer au hameau de Benirabe, centre définitif de la cité. L'acte de naissance de Castellón est datée du 8 décembre 1251 à Lérida, où Jacques Ier concéda l'accord royal pour le transfert des habitants de la montagne vers la plaine. Avec ce transfert que la tradition situe au troisième dimanche de carême 1252, naquit Castelló de la Plana. Au Moyen Âge, la cité était protégée par des fossés, des murailles et des tours. À cette époque a été construite l'église, qui deviendra la cathédrale au milieu du XVe siècle. Au 19ème siècle suivant, les murailles sont abattues et la cité entame une lente expansion freinée par les guerres d'Indépendance et carlistes. En 1833, ont été fixées les limites provinciales définitives : Castelló de la Plana devint la capitale de l'actuelle division administrative, incluant pendant quelques années quelques communes limitrophes de la province de Teruel. Pendant la seconde moitié du XIXe, la cité commence son développement. Apparaissent alors les premiers édifices modernes : l'Hôpital Provincial, le Casino, le Teatro Principal, le Parc Ribalta... On agrandit le port et on ouvre des avenues qui communiquent avec la mer.
Tortosa est une ville dans le nord-est de l'Espagne, en Catalogne. Elle est la capitale de la comarque de Baix Ebre dans la province de Tarragone. Tortosa est située sur l'Èbre à 12 mètres au-dessus du niveau de la mer. La commune comptait 35 000 habitants en 2009 et plus de 100 nationalités différentes. Les travaux agricoles attirent la main-d'œuvre du "monde entier". Elle fut conquise par les Maures puis par le comte Raimond-Bérenger IV de Barcelone en 1148. La légende dit que, les hommes étant partis travailler dans les champs, ce sont uniquement les femmes de Tortosa, armées de simples haches, qui ont défendu la ville. En souvenir de cela, chaque femme née à Tortosa a le droit d'arborer une hache (destral de Tortosa) portée à droite au revers de son vêtement. Parmi les monuments marquants, on compte le château de Sant Joan ou de la Zuda qui est une superbe forteresse érigée sous Abd al-Rahman III, puis réaménagée après la reconquête de la ville. En outre, la cathédrale de Santa Maria a été commencée en l'an 1347, quand l'évêque Arnau de Llordat posa solennellement la première pierre au milieu de l'abside le 21 mai 1347 ; elle a été consacrée en 1597, quand l'évêque morellan Gaspar de Punter consacra la cathédrale gothique. On estime que sa construction — telle que nous la connaissons aujourd'hui — a duré 412 ans.
Castelló de la Plana avec son port sur la droite
Oropesa del Mar
Le sprint intermédiaire à Alcalà de Xivert
Les stations balnéaires de Vinaròs et Benicarló
Ulldecona
Santa Bàrbara et Amposta au loin
Le sprint intermédiaire à Tortosa
Le château et la cathédrale de Tortosa
Au pied de la Serra de Caro
Les derniers kilomètres de l’ascension
L’arrivée au Mont Caro
Étape 13 : Alcañiz - Tarazona / Plaine / 200 km Une étape de transition plutôt plate. Même si il y a un sprint de la montagne proche de l’arrivée, celui-ci n’est pas assez difficile pour dissuader les sprinteurs. Mais attention au vent et aux bordures dans cette région parsemée d’éoliennes.
Le moment culturel Alcañíz est une commune de la province de Teruel dans la communauté autonome d'Aragon. Elle compte environ 15 000 habitants et est encerclée par le Guadalope. Alcañiz appartient au «chemin du tambour», ainsi nommé en raison du vrombissement, deux jours durant, du tambour et de la grosse caisse pendant les festivités de la Semaine Sainte. Le parcours à travers son capital historico-artistique fascinant part de la plaza de España, bel ensemble médiéval où se tiennent les halles et l'Hôtel de Ville, chef d'œuvre d'architecture renaissance. La toute proche ex-collégiale Santa María la Mayor, dans les travaux furent lancés en 1736, est un temple de grandes dimensions qui conjugue tracés baroques et influences mudéjares. Quelques constructions militaires subsistent également. C'est le cas du château de los Calatravos, sur la colline de Pui Pinos, actuellement aménagé en Parador de Tourisme. Son donjon gothique est particulièrement remarquable. Les saucisses et la perdrix marinée d'Alcañiz sont très réputées, tout comme ses fromages. De sa pâtisserie, il faut goûter les dénommées «tetas de Santa Águeda».
Tarazona est une commune de la province de Saragosse dans la communauté autonome d'Aragon. Elle compte environ 11 000 habitants. Tarazona est la quatrième ville de la province de Saragosse. Adossée aux flancs du Moncayo, elle se trouve à la croisée des chemins d'Aragon, de Navarre, de Castille et Léon et de La Rioja. Tarazona est une localité épiscopale et mudéjar. Sa cathédrale est l'une des plus étonnantes parmi les neuf que compte l'Aragon. Le style gothique primitif y côtoie en effet le mudéjar de ses tours et de sa tour lanterne, et le style renaissance de sa façade. Distants de la cathédrale se trouvent le palais épiscopal et l'église la Magdalena. Tarazona possède également des arènes polygonales, datant du XVIIIe siècle formées de demeures encore habitées de nos jours.
Les images (stage viewer) Départ d’Alcañiz sur les bords du Río Guadalope
Le lac d'Alcañiz et la ville en arrière-plan
Le premier sprint intermédiaire à Híjar
Belchite et son parc éolien
Le grimpeur du Collado de la Cova y de Martín (772 m) et la cité de Villanueva de Huerva en arrière-plan
Le sprint intermédiaire d’Épila dans la vallée du Río Jalón. Plus loin, on aperçoit Lumpiaque
La ville de Boja et le parc éolien traversé avant d’arriver au dernier grimpeur d'Arbolitas (756 m) dans la forêt
Arrivée à Tarazona
Étape 14 : Logroño - Guardo / Plat / 234 km Cette longue étape devrait sourire aux sprinteurs bien qu'il y ait une belle marche à grimper à mis parcours : El Portillo. Surtout que l'arrivée est au bout d'une belle ligne droite de plusieurs kilomètres. Le premier sprint intermédiaire se fera sur la rue principale de Casalarreina qui est pavée, mais rien de rédhibitoire pour les non spécialistes.
Logroño (394 m)
Casalarreina (503 m)
Champêtre :biggrin:
Poza de le Sal et El Portillo (1092 m)
Aguilar de Campoo (905 m) et son lac.
Cervera de Pisuerga
Guardo (1117 m)
Étape 15 : Riaño - Fuente del Chivo / Montagne / 211 km Cette Vuelta après avoir évité les Pyrénées va délaisser les Asturies pour favoriser la Cantabrie avec une arrivée en altitude inédite : Fuente del Chivo. Ce mirador surplombe la station de ski de Brañavieja à 1987 m. Mais cette ascension ne sera pas isolée plus qu'elle sera la conclusion d'une journée épuisante où le plat sera inexistant. Pas moins de 7 montée répertoriées au classement de la montagne sont au programme. De quoi bien finir cette deuxième semaine avant la journée de repos.
Riaño, ce village touristique est sur le bord du lac du même nom. Artificiel, celui-ci a submergé la vieille ville de Riaño lors de sa mise en eau.
Potes où se déroule un sprint intermédiaire.
Coteruco Alto (1251 m). Au loin, on aperçoit la ligne d'arrivée.
Le sprint intermédiaire de Puentenansa avec les villages de Obeso, Pedreo et Rioseco sur la gauche.
Les villages de Valle, Terán et Cabuerniga
Le Puerto de Palombera (1260 m), le château d'Argüeso et la ville d'Espinilla
La station de ski de Brañavieja
L'arrivée au Fuente del Chivo
Étape 16 : León - Salamanca / Plat / 196 km Que dire de cette étape, à part qu'elle est longue et plate. C'est la dernière occasion pour les sprinters...
Étape 17 : Béjar - Peña de Francia / Montagne / 132 km Cette étape est certes courte, mais elle promet d’être nerveuse. Avec 3 000 m de dénivelé positif en seulement 132 km, il y a moyen de faire de gros écarts. Surtout que les 3 difficultés sont concentrées dans les 70 derniers kilomètres dans la Sierra de Francia. De quoi rendre l’arrivée à la Peña de Francia, « le Rocher de France », peu amicale pour les non-grimpeurs. Ceux-ci pourront demander la protection des dieux dans le sanctuaire qui se situe à son sommet.
Départ de Béjar
Sprint intermédiaire à La Calzada de Béjar (786 m) et villages de Valdehijaderos et d’Horcajo de Montemayor en arrière-plan
Le deuxième sprint intermédiaire à Sotoserrano (470 m) et les nombreuses rivières qui parcourent le parc naturel de la Sierra de Francia
Le Collado de la Yegua (1155 m) et les villages de Casares de Las Hurdes et Robledo accrochés sur ces pentes
Le Portillo de Las Batuecas (1255 m) et la très belle ville de La Alberca en arrière-plan
La Peña de Francia vue du portique des 10 km
La Peña de Francia et le village de Monsagro en arrière-plan
La Peña de Francia (1694 m), son sanctuaire érigé par les Dominicains et son émetteur TV
Étape 18 : El Barco de Ávila - Mijares / Vallon/ 169 km Cette étape parcourt la Sierra de Gredos avec plusieurs montées, certes pas insurmontables, mais leur enchainement en cette 3ème semaine peut faire des dégâts. Le départ est donné le long du Río Tomes dans la ville d’El Barco de Ávila. L’arrivée en descente a lieu à Mijares juste après avoir franchi le col éponyme.
El Barco de Ávila (1023 m)
Piedrahíta
Puerto de Peña Negra (1909 m)
Les villes de Navarredonda de Gredos et de Barajas ; l’Alto de Piedra Aguda (1769 m) au fond
Le Puerto del Pico (1391 m) et son restaurant d’altitude
Les villes de Cuervas del Valle, Villarejo del Valle, Mombeltrán, Santa Cruz del Valle et de San Esteban del Valle
Puerto de Serranillos (1575 m)
Les villages de Serranillos et Navarrevisca
Le sprint intermédiaire de Burgohondo (860 m) près du Río Alberche
Puerto de Mijares (1577 m)
L’arrivée en descente à Mijares
Étape 19 : Talavera de la Reina - Alto del León / Vallon / 195 km Cette 19ème étape offre une excursion dans les sierras de Malagón puis de Guadarrama. Si elle n’est pas classée comme montagnarde, elle compte presque 4 000 mètres de dénivelé et pas moins de 7 montées répertoriées. Les superbes paysages et les sites exceptionnels ne devront pas détourner les coureurs de leur objectif : se battre pour la victoire au sommet de l’Alto del León à 1511 m.
Talavera de la Reina (375 m)
Le parc de la Alameda et l’église Santa Maria de la Mayor (aussi appelée « La Colegial »)
Hinojosa de San Vicente (à gauche), Castillo de Bayuela et son château (à droite) et El Real de San Vicente (au fond)
Puerto de San Vicente (1223 m) et le Couvent de Piélago
La Adrada et son château, Sotillo de la Adrada (640 m) où se déroule un sprint intermédiaire au fond
San Martín de Valdeiglesias et son château
Sprint de Pelayos de la Presa (549 m) et le barrage de San Juan sur le lac del Burguillo
Puerto de la Almenara (960 m) et Robledo de Chavala
Puerto de Azorín (1074 m), Ermitage de San Antonio et Fresnedillas de la Oliva (au fond)
La Estación y Pajares et Zarzalejo
Puerto de la Cruz Verde (1408 m), Rabledondo (juste après), Santa María de la Alameda (grimpeur à 1418 m, à gauche) et Peguerinos au bord du lac de La Aceña (à droite)
Pico de Abantos (1647 m) et San Lorenzo de El Escorial au fond
Monasterio de San Lorenzo de El Escorial
Lac de Jarosa, Guadarrama (au second plan), Los Molinos, Collado Mediano et Alpedrete (à l'arrière-plan de gauche à droite)
La montée vers l'Alto del León
Alto del León (1511 m)
17. Restaurant de l'Alto del León (1511 m)
Étape 20 : Collado Villalba – La Bola del Mundo / Montagne / 172 km Cette dernière étape de montagne fait dans le classicisme original (ou vice versa). Certes la Bola del Mundo a déjà accueilli une arrivée de la Vuelta, mais jamais dans cette configuration. En effet, les coureurs affronteront les pentes monstrueuses du géant de la Sierra de Guadarrama après le long faux-plat qui suit le Puerto de Cotos. Mais cette étape offre d’autres nombreuses possibilités aux attaquants qui voudront bousculer le classement général.
Départ de Collado Villalba (880 m) et en arrière-plan Alpedrete, Collado Mediano, Moralzarzal (de gauche à droite)
La ville et le lac de Navacerrada et Becerril de la Sierra en arrière-plan
Le Puerto de Navacerrada (1860 m) et La Bola del Mundo déjà en vue. Mais ce n'est pour maintenant...
Puerto de Navacerrada (1860 m)
le sprint devant le Palacio Real de La Granja de San Ildefonso (1177 m)
Puerto de Navafría (1778 m), Lozoya et le lac de Pinilla en arrière-plan
Puerto de Canencia (1524 m) et son aire de loisirs
Miraflores de la Sierra et Soto del Real en fond
Le Puerto de la Morcuera (1776 m) et son vaste parking
Sprint au Monasterio de Santa María del Paular (1154 m)
Le Puerto de Cotos (1830 m) qui est aussi une base de loisirs
Le long faux-plat avant l'ascension finale. Valdesquí et La Bola del Mondo à gauche, Puerto de Navacerrada à droite
La Bola del Mundo (2257 m)
Étape 21 : Madrid / ITT / Plat / 34 km Cette Vuelta avait commencé par un chrono par équipe, il se finira par un contre la montre individuel. Il aura pour cadre l'ouest de Madrid dans le District de Moncloa-Aravaca. Bien qu'urbain, le tracé parcourt les nombreux parcs de cette partie de la capitale espagnole. Un bien beau cadre pour sacrer un vainqueur après 3 semaines épiques. Avec 100 km tout rond d'épreuves chronométrées alors que la montagne aura été omniprésente, cette Vuelta couronnera un athlète complet.
Départ et arrivée devant le quartier général de l'armée de l'air (Ejercito del Aire)
Parque del Oeste
Toujours le Parc de Oeste et l'autre immense parc de la Casa del Campo qu'on va traverser. En arrière-plan, le quartier de Pozuelo
Entrée dans le parc de la Casa del Campo
Sortie du parc, avec le Zoo Aquarium, le parc d'attractions et le lac.
5 km de l'arrivée
Le Palacio Real de Madrid et la Basílica de San Francisco el Grande
Championnat du Monde La Línea de la Concepción / Gibraltar (Esp/GB) [PCM2013] [PCM2014] [PCM2015]
Voici un Championnat du Monde organisé conjointement par le Royaume Uni et l'Espagne pour enterrer la hache de guerre sous le rocher de Gibraltar. Pour ne pas faire de jaloux, la course en ligne aura lieu majoritairement en territoire britannique avec une arrivée à Gibraltar, alors que le contre la montre sera principalement en Espagne avec une arrivée à La Línea de la Concepción. La course en ligne est longue de 266.6 km. Elle reste assez ouverte selon le durcissement de la course. Dans ma simulation, Sagan gagne après s'être accroché à l'attaque de Rodriguez, deuxième (une habitude :mdr:). Phinney qui était dans l'échappée du jour à 5, s'accroche et fini 3ème.
Départ de La Línea de la Concepción Passage de la frontière sur la route qui traverse la piste d'atterrissage de l'aéroport international de Gibraltar L'arrivée vue du balcon d'un chanceux Passage sur le Port de Gibraltar Où est passée la grande échelle ? La côte principale sur Europa Road Dans ma Vuelta, le peloton tournait à gauche vers le sommet du Rocher, là on reste sur Europa Road La descente vers la pointe de Gibraltar Le littoral moins connu de Gibralta, à l'est, avec le Dudley Ward Tunnel Sortie du tunnel Caleta Hotel sur Sir Herbert Miles Road Où est l'apéro ? Victoire de Sagan
L'avantage de cette fusion , c'est que je vais enfin pouvoir découvrir toute tes création depuis le début car 194 page m'avait un peu découragé , n'ayant commencé qu'a véritablement regarder tes création qu'un peu avant ton Giro qui est d'ailleurs la course la plus réussi que j'ai jamais vu sur Pcm que ce soit du paysage que du parcourt D'ailleurs pour ton TDF , je peux te dire que c'est très réussi pour l’étape arrivant à Charleville-Mézières à partir de la cote des Mazures car ce final je le faisait souvent à l'entrainement et c'est très réaliste d'ailleurs en regardant je me voyait sur mon vélo le faisant
L’étape 1 partira de Murray Bridge pour longer la Murray River jusqu’à Mannum. Puis, après avoir franchi les collines qui surplombent Adelaide, les coureurs devraient se départager au sprint dans Old Noarlunga situé dans un méandre de l'Onkaparinga River.
Mannum
La deuxième étape est peut-être la plus difficile. Son arrivée est sur les hauteurs de Willunga Hill, souvent présente sur le Tour Down Under. Mais, il faudra franchir ce grimpeur 2 fois ainsi que plusieurs autres difficultés avant. Le vainqueur de cette étape pourrait prendre une option... Et forcer les autres coureurs à attaquer dans les jours suivants.
Willunga
Cette étape vers Victor Harbor est assez ouverte. Elle peut sourire à un baroudeur, un sprinteur qui passe bien les bosses, comme à un puncheur audacieux, bon descendeur, qui profiterait de Pambula Hill pour s’échapper.
Victor Harbor
Le parcours de cette étape devrait être favorable aux sprinteurs avec une belle descente vers Gawler pour finir.
Goolwa
Voici l’étape inédite de ce Tour Down Under. L’ascension du Mount Lofty Summit, le point culminant des collines bordant Adelaide, ponctuera cette étape. Plusieurs grimpeurs dont la montée vers Crafers pimenteront, en outre, le parcours. De quoi bouleverser encore le classement final.
Mount Lofty Summit
La dernière étape est le traditionnel circuit dans les rues d’Adelaide. Cependant, les coureurs longeront aussi la côte vers North Haven et devront faire attention au vent. Le final se situe dans le vieux Adelaide, juste après avoir traversé le CBD.
L'étape traditionnelle à Willunga Hill aura bien lieu. Mais ce ne sera pas une montée sèche...
La montée vue de la ville de Willunga
Strathalbyn
La petite ville de Myponga et le lac du même nom
Victor Harbor. Pour la petite histoire, l'arrivée est face à Granite Island à laquelle on accède par un pont parcouru par un tram tracté par un cheval.
La ville portuaire de Goolwa, à l'embouchure de la Murray River.
L’ascension reine au Mount Lofty Summit. Le centre d’Adélaïde en arrière plan au loin