[WT] Movistar Team

[PhCC]

C'est pas que je sois fan mais je n'ai pas trouvé de topic à ce sujet et comme j'ai une question relative, je me permets ô félicité suprême d'initier ce topic. A moins que je sois miro et auquel cas, je vous prie en plus de m'excuser, de bien vouloir m'adresser vers un opthalmo compétent.

Donc, ma question, je ne trouve aucune trace dans les compos d'équipe movistar de Betancur. Il a bien rejoint l'équipe non? Any news?

[Ben-wa]

Sur les dernières photos que j'ai vu, il se prépare bien pour la prochaine saison de Super G, là il finit son régime hyper protéiné( et hyper lipidé et hyper glucidé aussi) et il sera chaud en octobre, tremble Marcel

[Kornrat]

Bilan Transferts :



Coureurs : 27| 2016: 27 | 2015: 28
Effectif renouvelé à : 18,5 % | 2016: 18,5 % | 2015: 14,3 %
Arrivées : 5 | 2016: 5 | 2015: 4
Départs : 5 | 2016: 6 | 2015: 3
Moyenne d'âge : 28,7 ans | 2016: 27,9 ans | 2015: 27,10 ans
Nationalités : 9 | 2016: 8 | 2015: 8

Effectif :

A.Amador (2018)
W.Anacona (2018)
J.Arcas (2017)
C.Barbero (Caja Rural) (2018)
D.Bennati (Tinkoff) (2017)
C.Betancur (2017)
R.Carapaz (Lizarte) (2018)
H.Carretero (Lizarte) (2018)
J.Castroviejo (2017)
V.De la Parte (CCC) (2017)
A.Dowsett (2017)
I.Erviti (2018)
R.Fernandez (2019)
Je.Herrada (2017)
Jo.Herrada (2017)
G.Izagirre (2017)
A.Malori (2017)
D.Moreno (2017)
N.Oliveira (2017)
A.Pedrero (2017)
D.Quintana (2017)
N.Quintana (2019)
J.J. Rojas (2018)
M.Soler (2019)
R.Sutherland (2018)
J.Sütterlin (2019)
A.Valverde (2019)

Départs:

J.J.Lobato (Lotto NL Jumbo)
G.Visconti (Bahreïn)
F.Ventoso (BMC)
J.Moreno (Bahrain)
I.Izagirre (Bahrain)

[Nanacouda]

Transferts décevants pour la Movistar, des leaders qui s'en vont tel que Izagirre ou Visconti et peu (ou pas) d'arrivées intéressantes.

[rthomazo]

Les départs de Lobato et Visconti c'est dommage, le départ d'Izagirre est un vrai coup dur, c'était une valeur sûre pour les courses d'une semaine.
L'arrivée de Barbero peut apporter quelques accessits, voire des victoires, sur les petites courses espagnoles. Par contre l'arrivée de Bennati c'est clairement un super bon coup, Quintana se fera beaucoup moins piéger sur des étapes de plaine.

[Kornrat]

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[rthomazo]

Je suis toujours impressionné par le nombre de courses que fait Valverde en début de saison

[bullomaniak]

Rajout d'un sondage sur la tentative de doublé de Quintana. Merci d'y répondre, le résultat sera réutilisé pour autre chose.

[Kornrat]

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Il a pris un coup de vieux Valverde.

[Orodreth]

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Il a pris un coup de vieux Valverde.

Sur le coup j'ai vraiment pensé que c'était lui.

[Umb]

Pareil rapide mais c'est bien sûr son frère évidemment - Juan Francisco, 7 ans de plus

[Klira]

L'intrus s'est fondu en coureur cycliste.

[rthomazo]

[img]L'intrus s'est fondu en coureur cycliste.

Effectivement, il a fondu

[Umb]

l'Equipe toujours, Brunel/Quintana

À la recherche de Quintana

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PHILIPPE BRUNEL

RENCONTRE AVEC LE GRIMPEUR MUTIQUE, INDÉCHIFFRABLE, DE MOVISTAR, ADVERSAIRE DÉCLARÉ DE CHRIS FROOME QU'IL A BATTU L'AN DERNIER À LA VUELTA.

MONACO – Après le Tour d'Italie (2e), il n'est pas allé se ressourcer, comme à son habitude, en altitude, près de ses proches, à Combita, en Colombie, dans la province de Boyaca. « J'ai préféré rester en France, essayer autre chose, on verra après le Tour si j'ai eu raison. » C'était en juin. Dix jours avant qu'il ne rejoigne Düsseldorf à la tête de Movistar. Je le revois, assis face à nous, son visage d'oisillon, café au lait, pleinement reposé, avec ses cheveux de jais coupés en brosse et ce regard espiègle. Nairo Quintana (27 ans) nous avait rejoints dans une brasserie, à Monaco, dans cet îlot défiscalisé pour milliardaires où il réside six à sept mois l'année dans l'un de ces palaces de haut standing, à l'instar de Chris Froome et Peter Sagan. Il était accompagné de son agent, Giuseppe Acquadro, et semblait détendu, amaigri par son Giro. Il revenait de l'entraînement : six heures, par le col d'Èze, sur les routes surchauffées de l'arrière-pays niçois avec son frère Dayer. « Notre famille est en Colombie, mais nos femmes sont ici, avec les enfants », avait-il expliqué. Sur sa femme, cette remarque, dans l'écho funeste de Michele Scarponi, l'Italien d'Astana, mortellement accidenté à l'entraînement au mois d'avril : « Un vrai traumatisme. Depuis, chaque fois que je pars rouler, elle me prie d'être prudent. Hier, elle m'a dit : rappelle-toi qu'ici, à la maison, quelqu'un t'attend. »
S'en remet-il à Dieu ? Y croit-il seulement? « Plutôt en un être spirituel qui plane au-dessus de nous et nous protège. » Il parle sans élever la voix, sans exubérance, sur un mode réfléchi, mutique. Mais tout en lui n'est que faux-semblant. Derrière sa carapace se cache un leader orgueilleux, « tout entier lui-même » à l'image des dieux antiques de son pays. Dans le quotidien italien Corriere della Sera, son ex-équipier Giovanni Visconti (désormais chez Bahrain-Merida, absent du Tour) l'avait décrit pendant le Giro comme un « padre padrone » (« père patron »), « obsédé par ses responsabilités ». Par son statut.

Est-il déçu d'avoir perdu le Giro ? « Pas vraiment. J'ai eu de la fièvre au pire moment, dans les deux étapes clés du Stelvio et de Piancavallo où je pensais prendre du temps. » Il avait ajouté, honnête : « Les chronos étaient trop longs pour moi. » Il n'est pas de ces leaders qui se retranchent derrière des alibis. « C'est son humilité qui fait sa force », estime Acquadro. Sur les fatigues du Giro, il ne s'était guère étendu. Il avait le sentiment d'« avoir bien récupéré », envisageait le Tour « avec confiance ». Ce Tour qu'il a achevé trois fois sur le podium (2103, 2015, 2016). Jamais sur la plus haute marche. Par manque de chance, qui sait, de conviction. « En 2015 j'avais tout perdu dans le vent, et les bordures, en Zélande (Pays-Bas)… En 2016, j'avais souffert d'allergie... (un temps) ...et le Tour ne pardonne rien, aucune faiblesse. »

On s'était pincé à le retrouver là, sur le Rocher monégasque, dans ce creuset des identités incertaines et du luxe ostentatoire où l'on croise tout le Bottin mondain. Quel contraste, quelle rupture culturelle pour ce fils de la paysannerie de Boyaca. Se sent-il à l'aise à Monaco ? « Il y a peu, ça m'aurait fait drôle, j'étais très ingénu. Plus aujourd'hui. J'ai découvert le monde, peu à peu... »
Maintes fois, il a raconté sa jeunesse, pieuse, à Combita où ses parents tiennent un négoce de fruits et légumes. « On y vend aussi du poulet, c'est une sorte de petit market. » La famille vivait dans une maison bleue, sans serrure, gardée par les chiens. « On n'avait pas d'argent mais on ne manquait de rien : on avait notre maison, des petites parcelles de terre à cultiver, un potager pour notre nécessaire. » Quintana est né le 4 février 1990, à Tunja, chef-lieu de la province de Boyaca, le plus haut, le plus froid de la Colombie, à près de 3 000 mètres d'altitude. Son père, Luis, avait sept ans quand il s'est fait renverser par un camion : lésions à la colonne vertébrale, quatorze opérations et une jambe droite qui reste paralysée. Sa mère Eloisa lui donnera cinq enfants. À sa naissance, Nairo est atteint d'un mal létal, « le mal du mort » que les mères enceintes – affaire de croyances – attraperaient au contact d'un défunt. Diarrhées, douleurs au corps, fébrilité : il passera trois ans sous une couverture de feuilles et d'écorces, à boire des infusions à base de racines et tubercules. De son père, il dit : « Il avait une activité réduite ; avec mes frères, on l'aidait à cueillir les fruits, les légumes, à soigner les animaux. Et je l'accompagnais sur les marchés… »
À quatorze ans, il fait le taxi avec son frère aîné, sans avoir le permis. « On louait la voiture, c'était la seule chose en règle... » Parallèlement, il se rend à l'école à vélo, à Arcabuco, 32 kilomètres aller-retour, avec des petits cols . « L'hiver, il faisait 7 à 8 °C et souvent il pleuvait… » Il connaît le froid, les intempéries, la solitude du Condor, symbole de la Colombie, rapace en voie de disparition qui règne à 5 000 mètres, sur des cimes inaccessibles. Rien ne le rebute. En mars 2015, il était sorti en vainqueur du brouillard verglacé du Terminillo dans le Tirreno-Adriatico qu'il avait remporté, sous un ciel broyé de neige. Cette jeunesse, âpre, l'a aidé. Et puis, sa pauvreté avait du bon. « Je mangeais sainement, à ma faim, les produits de notre jardin. » Voilà comment il a grandi : dans l'idée du travail, du devoir accompli, dans l'amour de ce père qui lui a enseigné « à lutter pour ce que je crois juste, à comprendre que rien ne s'obtient sans effort ». Cette éducation, elle « a fait de moi le coureur que je suis ». Au journaliste italien Claudio Gregori qui lui avait rendu visite en 2015, il avait dit : « J'ai les pieds sur terre, je sais faire la différence entre le rêve et la réalité. »

Le rêve, aujourd'hui, c'est le Tour. La réalité, c'est Froome et Sky. Ses bêtes noires. « Oui, la difficulté dans le Tour, ce n'est pas le Tour, c'est Froome », avait-il l'habitude de rétorquer. Mais, aujourd'hui, il nuance car il a battu le Britannique (2e) l'an dernier, dans la Vuelta, l'a dominé dans les cols, en tête à tête. « Je sais qu'il n'est pas imbattable, que je peux le lâcher. »
À lui de transformer les faits en légende, dès aujourd'hui, à la Planche des Belles Filles. Car les enjeux sont importants. En cas de victoire, le 23 juillet, sur les Champs-Élysées, il serait le premier Colombien à inscrire son nom au palmarès. Et par ricochet dans l'histoire de son pays. Même s'il estime que c'est déjà fait. « Je pense avoir gagné suffisamment de courses importantes pour figurer dans les livres au côté d'Herrera. Après, claro, il me manque le Tour. » Il n'ose imaginer l'impact qu'un tel événement aurait en Colombie. Qui a produit, rappelle-t-il, des hommes remarquables, comme Gabriel Garcia Marquez ou Botero, le « peintre », avait-il précisé avec humour, par allusion à l'autre Botero, ex-coureur de Kelme.

La conversation s'était détournée sur Jarlinson Pantano, son compatriote de la Trek, qui l'an dernier, vainqueur à Culoz, avait interpellé le président colombien, en direct, sur la pauvreté de ses concitoyens. Un acte fort, courageux. « Sa tristesse était plus forte que sa joie, c'est elle qui lui dictait ses mots. » Croit-il en son propre pouvoir politique ? « J'ai l'orgueil de penser que, par mes victoires, j'ai donné une autre image de mon pays, qui, je le sais, attend de moi, désormais, que je gagne le Tour… » '

L'Équipe - mercredi 5 juillet 2017

[manolo57]

Magnifique article, merci Umb

Quintana

[Umb]

Il ne m'inspirait pas grand-chose Quintana, j'avoue que ça change mon sentiment

[Drakiv]

Go Nairoman!

[manolo57]

Il ne m'inspirait pas grand-chose Quintana, j'avoue que ça change mon sentiment

Haha perso j'ai toujours apprécié Quintana, même si son attentisme sur certaines courses (qui reste malgré tout exagéré selon moi) peut parfois être frustrant.

Mais j'ai le sentiment que les supporters de Nairo ne sont pas légions sur ce forum

[Umb]

En effet mais il y a des retours de balancier, ça peut changer ça.

Rien contre l'homme au contraire mais j'apprécie quand même moyennement le coureur !

[Klira]

Debout.