Le Pass Open a écrit:Pas touche au cow-boy stp. Il est aussi victime du système que le fut Pantani et un membre du forum ne supporte pas qu'on touche à lui.
D'ailleurs, dans cette vidéo, il continue de défendre le doc qui "l'aide dans sa vie de tous les jours".
C'est dingue ce besoin d'avoir un gourou mais cela se comprend aussi. La vie de cycliste est quand même extraordinairement difficile. Les mecs sont déprimés, ils servent pour la plupart de bouche trous dans leur équipe, ils se trouvent sans cesse trop gros, pas assez fort, prennent des coups tous les weekends quand ils courent, sont toujours fatigués de la veille, sont dans la privation au niveau de la bouffe, des sorties (vide social qui peut se créer), sont sur la brèche de février à octobre, doivent lambiner tout en ayant des résultats pour conserver un contrat précaire. Un mec un peu malin, ou ne serait-ce qu'à l'écoute, peut exploiter cela en les aidant à aller mieux dans leur tête et dans leur corps et se faire de l'oseille par la même occasion, façon psy amélioré (on voit fleurir les préparateurs mentaux). Là Sainz apporte en partie cela même s'il doit aussi entretenir la frustration pour rendre les mecs dépendants. Je sais pas trop comment il marche mais ça semble être efficace.
J'ai vu ce reportage sur Mondory à la suite de Cash Investigation, et le gars m'a touché. On voit que le fait d'avoir été lâché par son équipe l'a profondément marqué. D'ailleurs il continue de rouler avec la tenue AG2R : il a du mal à tourner la page
Ce que tu dis sur le mal être des coureurs, ça, vu de l'extérieur, quand tu ne fais pas partie du monde du vélo, tu ne te l'imagines pas. Mais ce reportage est édifiant, même si je pense quand même qu'il y a un peu d'exagération histoire d'appuyer encore sur "ils sont tous dopés dans le vélo."