Réactions aux deux derniers tours postés :
@AG2R
Idée originale du prologue en deux parties avec 8 pour le TTT (je suppose qu'on donnerait ainsi le même temps aux 9 coureurs, sans prendre en compte les coureurs distancés) et le challenge sprint pour le maillot vert.
Ensuite du sprint, mais une étape du dimanche un peu casse patte. Seule remarque, mais vraiment pour chipoter, j'aurais mis 2 ou 3 côtes en plus vers Montluçon, pour que les baroudeurs se jouent le maillot à pois un jour de plus.
Le Mont-Dore, j'aurais tendance à dire que tu surcotes un peu. Mais bon, après ce qu'on a eu à Sheffield cette année, on ne sait jamais.
J'ai un peu de mal avec le tracé de cette première semaine, qui fait revenir là où tout à commencé. Cela prive en un sens certaines régions du Tour et le concentre trop dans une partie.
Belle étape pour baroudeurs en avant-goût des Pyrénées, avant deux étapes aux profils qui semblent traditionnels. Pas forcément original, mais de qualité
Je ne vois pas trop la plus-value d'aller en Allemagne ensuite :s
Quitte à passer la frontière, autant aller y chercher quelque chose
Belle étape vers la Planche des Belles Filles. A voir si cela incite au mouvement, ou au moins à une élimination par l'arrière.
Chambéry est intéressante, mais je doute de voir des coureurs vraiment se bouger, surtout pour des écarts infimes, avant un chrono dans le Galibier, qui a une belle gueule quand même
Beau final dans les Alpes. Très bonne chose de mettre l'arrivée en altitude dans l'avant dernière étape montagneuse et de finir par Morzine et Joux-Plane, intéressant dans sa montée et dans sa descente.
Sauf l'aspect géographique du parcours en générale, délaissant trop de zones, sur les profils, c'est très bon
@Bullomaniak
Pas fan des prologues, mais il faut reconnaitre que les chronos avec du plat et une côte ensuite, ça marche toujours
Autour de Lyon, je ne connais pas bien, mais je pense qu'on pourrait faire un peu mieux, notamment en densifiant le final.
Pas fan du placement du Béal comme ça en début de Tour, surtout entre des étapes ou des écarts veulent se faire, alors qu'il n'y en a plus ensuite :s
En revanche, le TTT par St-Thomas, ça envoie du lourd !
Ensuite, 4 étapes consécutives pour sprinteurs. Ca aurait été bien de varier un peu plus. Surtout qu'à chaque fois, c'est très long !
Le TT final de cette première semaine est une bonne idée, mais il y a de quoi aller éventuellement chercher d'autres petites côtes, plutôt que de répéter en plus grand le prologue, avec du plat ou presque ou départ et une belle montée ensuite. Placer une ou deux autres belles côtes sur le parcours, quitte à réduire de 5 km en gardant le même temps de selle, aurait pu donner une étape magnifique.
Ensuite, 3 étapes de transition intéressantes, mais à l'image de la première semaine, cela donne une impression de répétition
Pour les Pyrénées, Beille est bien tracé, ça sera une course de côte pour les leaders, mais si quelqu'un fait accélérer son équipe dans les cols d'avant, cela peut amener un peloton assez réduit et changer la donne.
En revanche, Font-Romeu, c'est de la sous-course de côte. Envalira est assez roulant et loin de l'arrivée. Ensuite un long faux-plat descendant et le final n'est pas très compliqué.
Pour la suivante, Pailhères et Chioula est effectivement un enchaînement violent. Mais qui y jouerait son va-tout avant 40 km de transition
Le final à Embrun est très intéressant, tout comme l'ensemble de celle vers Chambéry. Mais l'ensemble est trop long je trouve. Tu as 3 chronos, dont un prologue et malgré tout, si on ne compte que les 18 étapes en ligne, je suis sur que tu dépasses les 3500 km, ou au moins tu les approches de prêt.
Et cette distance n'est pas forcément à bon essien. Enchainer 3 fois 220 km dans la plaine ne changera pas grand chose, alors que placer une grosse étape de 220 km en montagne (moyenne ou haute) a vraiment une influence suivant le parcours).
Les Arcs, beau final en montagne. Je suis en revanche un peu plus hésitant sur la toute dernière étape de montagne.
Dans l'ensemble, quelques bonnes idées, mais des étapes gachées. Comme tu dis, ça a été fait à l'arrache. En développant un peu plus, ça a de quoi faire une très belle course.
Et voici une proposition :
Carte du parcours1ère étape : Torino - Alessandria, 205 kmGrand Départ dans le Piémont, qui amènera à la présence précoce des Alpes. Cette première étape se veut ouverte. Quelques belles difficultés, dont une à la sortie de Quartino, sur 3,5 km à 9,1 %, dont un passage au pied de 400 mètres à 14 % de plusieurs passages à plus de 10 %. Ces côtes n'ont pas d'autre intérêt que le maillot à pois. Cependant, pour jouer sur le maillot vert, le sprint intermédiaire est placé 10 km après le bas de la descente de cette 3e grosse côte. Ainsi, certains sprinteurs pourraient manquer. Ensuite, juste quelques petites côtes pour la attaquants qui tenteraient de priver les sprinteurs du premier maillot jaune.
2ème étape : Asti - Sestriere, 228 kmDéjà la première étape de haute montagne. Jamais cela n'avait été si près du départ. En ouverture, le Colle della Dieta et le Colle del Lys. Comme la veille, on place le sprint après des difficultés, cette fois dans la longue transition dans la vallée vers Susa. On y aborde alors la légende moderne du Colle delle Finestre, avec plus de 18 km à plus de 9 % et un final non goudronné. Inédit sur le Tour de France, mais déjà un classique du Giro. Le final est ensuite plus calme vers Sestriere, mais les Finestre feront à coup sur la différence. Et certains coureurs qui tiennent mieux sur 3 semaines pourraient se faire surprendre avec une grosse étape d'entrée.
3ème étape : Cesana Torinese - Briançon, 18 km, contre-la-montreLes grands rendez-vous sont très tôt, avec déjà le premier contre-la-montre. Il a un parcours atypique, via le Col de Montgenèvre, avec une première partie pour grimpeurs, ensuite une dessente aux nombreux lacets, un parcours plus plat vers Briançon, puis un final sur une pente très raide dans la citadelle Vauban. De quoi permette un chrono indécis et d'influer sur le général.
4ème étape : Le Monêtier-les-Bains - Bourgoin-Jallieu, 192 kmLe Lautaret en début d'étape n'aura pas d'autre intérêt que le classement des grimpeurs et de faire l'échappée. Puis une autre difficulté à côté d'Uriage, mais l'ensemble est promis pour les sprinteurs. Même si une dernière difficulté d'un peu moins d'un kilomètre à 7 % pourrait tenter quelques coureurs, avant un final rapide en faux-plat descendant vers l'arrivée. Cela reste malgré tout la première véritable étape pour les sprinteurs.
5ème étape : Givors - Roanne, 155 kmEtape courte au final nerveux pour puncheurs, via 4 difficultés. Tout d'abord Saint-Thomas, avec ses passages à plus de 15 %, puis une côte très raide avant St-Just-en-Chevalet, puis une côte plus roulante vers les Essarts, avant une courte montée vers le Col du Bouchet, avant une descente technique, suivie d'un long faux-plat descendant en ligne droite vers la ligne d'arrivée, qui arrivera donc très vite. Les favoris à la victoire finale ne seront peut-être pas tentés de s'attaquer, mais les coureurs offensifs seront motivés pour la victoire finale et une belle lutte peut se laisser prévoir.
6ème étape : Vichy - Gien, 230 kmTrès longue étape plate, pour sprinteurs. Sauf si le vent souffle de manière adéquate dans la partie finale, avec de très longues lignes droites dégagées. Les bordures sont difficiles à prévoir, mais pour cette étape, elle ne peuvent pas être complètement écartées.
7ème étape : Amilly - Courtenay, 34 km, contre-la-montre par équipesAprès une première semaine compliquée, présence d'un chrono par équipes assez plat dans l'ensemble, même si une côte à Triguières, avec 200 mètres à plus de 10 % pourrait faire sauter des coureurs si le rythme est trop élevé. Le final tournicote autour de Courtenay, pour aller chercher un peu de dénivelé et user éventuellement quelques coureurs. La gestion de l'effort pour ne pas perdre trop de coureurs aura donc de l'importance.
8ème étape : Chéroy - Reims, 189 kmEtape plate dans l'ensemble, mais deux côtes du final pourraient gêner la préparation du sprint. Elles sont en tout cas placées dans ce but. La première à Vauciennes, sur 2,5 km à 6,8 % et des pentes jusqu'à 12 % dans la partie finale, mais à 41 km de l'arrivée, puis une dernière de 2,3 km à 7,3 % à la sortie d'Epernay, dont le premier kilomètre est à 9 %, avec un passage de 400 mètres à 11 %. Ensuite, le plateau est protégé par une forêt, donc pas de vent à révoir. La descente fera arriver très vite dans le final.
9ème étape : Rethel - Denain, 231 kmJuste avant le repos, une très longue étape, comme une petite classique, avec de nombreux pavés dans les 80 derniers kilomètres : Le Quesnoy (900 m), Escarmain (1 500 m), Escarmain à Ruesnes, via le Buat (3 700 m), St-Martin-sur-Ecaillon à Vertain (2 300 m), Haussy (800 m), Saulzoir à Verchain-Maugré (1 200 m), Verchain-Maugré à Quérénaing (1 600 m), Quérénaing à Artres (1 300 m), Artres à Préseau (2 000 m, partiellement recouverts), Préseau à Famars, dont le Chemin des Postes (3 900 m), Famars à Quérénaing (1 200 m), Quérénaing à Maing (2 500 m), Maing à Monchaux-sur-Ecaillon (1 600 m), Thiant à Haspres (1 700 m), Avesnes-le-Sec à Bouchain (2 600 m), soit 28,8 km pavés ! Le dernier secteur s'achevant à 9 km de l'arrivée.
Repos : Département du Nord10ème étape : St-Amand-les-Eaux - Beauvais, 168 kmAprès le repos bien mérité, on reprend par une étape sans grande particularité. Tout est réuni pour un sprint massif.
11ème étape : Gisors - Le Mans, 224 kmProfil similaire, bien qu'un peu plus long. L'étape est pour sprinteurs, mais le final se fait bien plus remarqué. En effet, à 10 km de l'arrivée, les coureurs passent devant la MMA Arena et entament la ligne droite des Hunaudières, longue ligne droite jusqu'à un virage à Mulsanne, puis Indianapolis et Arnage, avant d'entrer sur le circuit Bugatti. Ce final reprend donc exactement le circuit des 24 Heures du Mans.
12ème étape : La Flèche - Surgères, 206 kmNouvelle étape pour sprinteurs, peu mis à l'honneur en première semaine. Dans une partie de la France fortement plate, ils ont une belle occasion de se jouer la gagne et le maillot vert.
13ème étape : St-Jean-d'Angély - Saintes, 51 km, contre-la-montreDernier contre-la-montre, placé en milieu de Tour. Les favoris ne peuvent donc pas se contenter d'être en forme au début et à la fin de l'épreuve. L'épreuve va chercher des petites côtes où il faudra jouer du braquet, en plus de longues portions linéaires pour les coureurs puissants. Un vrai chrono pour spécialistes. Les moins performants risquent de perdre de nombreuses minutes.
14ème étape : Cognac - Limoges, 151 kmL'étape peut sourir aux sprinteurs, mais le final mal plat empêchera les équipes de bien se préparer. Certains attaquants pourraient agiter le peloton. Il y a notamment un long faux-plat de 5,5 km à 3,5 %, via plusieurs passages à plus de 7 %. Puis 1 km à 6 %, dont un passage à plus de 10 %, le tout se terminant à 3 500 mètres de la ligne d'arrivée.
15ème étape : Eymoutiers - Super-Lioran, 238 kmLongue étape pour finir la 2e semaine. Via plusieurs petites côtes et petits cols pour user les coureurs, dont Aurac et Néronne, avant d'aborder le Pas de Peyrol, avec 2,5 derniers kilomètres d'ascension à 11,6 %, dont des passages à 15 %. De quoi permettre aux puncheurs de passer à l'offensive, avant le Perthus et sa route pentue, étroite et sinueuse. Avant une derière montée, mais plus roulante, vers Super-Lioran. Avant le repos, plusieurs auront intérêt à bouger. Les meilleurs descendeurs des grimpeurs-puncheurs ont même un très gros coup à y jouer.
Repos : Département du Cantal16ème étape : Aurillac - Mende, 167 kmReprise par une course pour puncheurs-grimpeurs avec la désormais traditionnelle arrivée à Mende. Mais avec un final densifié par deux côtes à Gabrias (4 km à 8 %, dont un replat de 700 mètres, donc avec de nombreux passages à plus de 10 %) et Chabrits (3 km à 6 %, mais également très irrégulier, avec des passages à plus de 10 % et des petites descentes). L'étape ne se limitera donc pas à une course de côte et le placement sera important avant la première difficulté, du fait de l'étroitesse de la route.
17ème étape : Florac - Lodève, 206 kmEtape de transition, bien accidentée à travers les Cévennes, notamment par le long Col du Minier, à la sortie du Vigan. Le final est plus calme, même s'il propose une descente à 10 km de l'arrivée qui perturbera le peloton. L'ensemble est plus voulu pour une étape offerte aux baroudeurs qu'un vrai match avec les sprinteurs.
18ème étape : Clermont-l'Hérault - Perpignan, 179 kmDernière étape pour sprinteurs avant Paris. Quelques passages sinueux dans les petites côtes qui sont cherchées, mais dans l'ensemble, les sprinteurs devraient tenir et se jouer l'étape, ainsi que les points qui deviennent rares pour le maillot vert.
19ème étape : Thuir - Saint-Girons, 247 kmEntrée dantesque dans les Pyrénées, par l'étape la plus longue du Tour, cumulant plus de 6000 mètres de dénivelé positif, soit vraiment l'étape reine de ce Tour. Au programme : Col des Auzines, Col de Roque-Jalère, Col de Jau, Col de Garabel, Port de Pailhères, Col de Chioula, Pas de Souloumbrie, Col de Port, Col de Péguère. Le final est plus calme avec Port, assez roulant, mais il ne devrait plus rester grand monde à cet instant. En arrivant sur le Col de Port de l'est, l'arroche du Col de Péguère est faite sur un virage à près de 180°. Les coureurs abordent ainsi le pied à plus de 14 % presque à l'arrêt, en relance, ce qui fera très mal. La montée de 3,5 km à 12 % est suivie par un plateau et une courte montée au Col de Portel, avant la descente sur St-Girons via le Col de la Crouzette, très technique sur une route très étroite. Un terrain parfait pour les plus attaquants des grimpeurs. De très gros écarts peuvent être faits.
20ème étape : St-Gaudens - Superbagnères, 142 kmDernière étape de montagne, avec la dernière chance de se jouer le général, sur une étape courte via les Ares et surtout le Menté juste avant la mi-course, qui pourrait mettre en avant les velléités offensives de certains coureurs, avant le Port de Balès, désormais devenu plus décisif que l'Aubisque ou le Tourmalet, avant le retour de la montée finale de Superbagnères, avec 18,4 km à 6,3 %, dont d'interminables portions avec le haut de la montée en vue. La seconde partie est la plus pentue. Le dernier kilomètres est à 9 %. La dernière arrivée à la station remonte à 1989.
21ème étape : ?? - Paris, ~110 kmDernière étape traditionnelle, défilé vers Paris et circuit des Champs Elysées.