[Créations] Tour de France

Échafaudez ici de grandes théories sur les parcours de courses cyclistes ou proposez les vôtres, courses réelles ou fictives

Modérateur: Animateurs labo à parcours

Re: Tour de France

Messagepar sisbos » 04 Déc 2014, 11:52

C'est dommage de prendre Grand-Naves dans ce sens, la descente est étroite et défoncée, il faudrait des travaux, alors que dans le sens que tu montes c'est un billard.

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Re: Tour de France

Messagepar bullomaniak » 04 Déc 2014, 15:08

Après il y a moyen d'inverser sans trop de problème.

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Re: Tour de France

Messagepar darth-minardi » 06 Déc 2014, 12:22

Réactions aux deux derniers tours postés :

@AG2R
Idée originale du prologue en deux parties avec 8 pour le TTT (je suppose qu'on donnerait ainsi le même temps aux 9 coureurs, sans prendre en compte les coureurs distancés) et le challenge sprint pour le maillot vert.

Ensuite du sprint, mais une étape du dimanche un peu casse patte. Seule remarque, mais vraiment pour chipoter, j'aurais mis 2 ou 3 côtes en plus vers Montluçon, pour que les baroudeurs se jouent le maillot à pois un jour de plus.

Le Mont-Dore, j'aurais tendance à dire que tu surcotes un peu. Mais bon, après ce qu'on a eu à Sheffield cette année, on ne sait jamais.

J'ai un peu de mal avec le tracé de cette première semaine, qui fait revenir là où tout à commencé. Cela prive en un sens certaines régions du Tour et le concentre trop dans une partie.

Belle étape pour baroudeurs en avant-goût des Pyrénées, avant deux étapes aux profils qui semblent traditionnels. Pas forcément original, mais de qualité ;)

Je ne vois pas trop la plus-value d'aller en Allemagne ensuite :s
Quitte à passer la frontière, autant aller y chercher quelque chose ;)

Belle étape vers la Planche des Belles Filles. A voir si cela incite au mouvement, ou au moins à une élimination par l'arrière.

Chambéry est intéressante, mais je doute de voir des coureurs vraiment se bouger, surtout pour des écarts infimes, avant un chrono dans le Galibier, qui a une belle gueule quand même 8)

Beau final dans les Alpes. Très bonne chose de mettre l'arrivée en altitude dans l'avant dernière étape montagneuse et de finir par Morzine et Joux-Plane, intéressant dans sa montée et dans sa descente.

Sauf l'aspect géographique du parcours en générale, délaissant trop de zones, sur les profils, c'est très bon ;)


@Bullomaniak
Pas fan des prologues, mais il faut reconnaitre que les chronos avec du plat et une côte ensuite, ça marche toujours ;)

Autour de Lyon, je ne connais pas bien, mais je pense qu'on pourrait faire un peu mieux, notamment en densifiant le final.

Pas fan du placement du Béal comme ça en début de Tour, surtout entre des étapes ou des écarts veulent se faire, alors qu'il n'y en a plus ensuite :s

En revanche, le TTT par St-Thomas, ça envoie du lourd !

Ensuite, 4 étapes consécutives pour sprinteurs. Ca aurait été bien de varier un peu plus. Surtout qu'à chaque fois, c'est très long !

Le TT final de cette première semaine est une bonne idée, mais il y a de quoi aller éventuellement chercher d'autres petites côtes, plutôt que de répéter en plus grand le prologue, avec du plat ou presque ou départ et une belle montée ensuite. Placer une ou deux autres belles côtes sur le parcours, quitte à réduire de 5 km en gardant le même temps de selle, aurait pu donner une étape magnifique.

Ensuite, 3 étapes de transition intéressantes, mais à l'image de la première semaine, cela donne une impression de répétition :?

Pour les Pyrénées, Beille est bien tracé, ça sera une course de côte pour les leaders, mais si quelqu'un fait accélérer son équipe dans les cols d'avant, cela peut amener un peloton assez réduit et changer la donne.

En revanche, Font-Romeu, c'est de la sous-course de côte. Envalira est assez roulant et loin de l'arrivée. Ensuite un long faux-plat descendant et le final n'est pas très compliqué.

Pour la suivante, Pailhères et Chioula est effectivement un enchaînement violent. Mais qui y jouerait son va-tout avant 40 km de transition :?

Le final à Embrun est très intéressant, tout comme l'ensemble de celle vers Chambéry. Mais l'ensemble est trop long je trouve. Tu as 3 chronos, dont un prologue et malgré tout, si on ne compte que les 18 étapes en ligne, je suis sur que tu dépasses les 3500 km, ou au moins tu les approches de prêt.
Et cette distance n'est pas forcément à bon essien. Enchainer 3 fois 220 km dans la plaine ne changera pas grand chose, alors que placer une grosse étape de 220 km en montagne (moyenne ou haute) a vraiment une influence suivant le parcours).

Les Arcs, beau final en montagne. Je suis en revanche un peu plus hésitant sur la toute dernière étape de montagne.

Dans l'ensemble, quelques bonnes idées, mais des étapes gachées. Comme tu dis, ça a été fait à l'arrache. En développant un peu plus, ça a de quoi faire une très belle course.






Et voici une proposition :

Carte du parcours
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1ère étape : Torino - Alessandria, 205 km
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Grand Départ dans le Piémont, qui amènera à la présence précoce des Alpes. Cette première étape se veut ouverte. Quelques belles difficultés, dont une à la sortie de Quartino, sur 3,5 km à 9,1 %, dont un passage au pied de 400 mètres à 14 % de plusieurs passages à plus de 10 %. Ces côtes n'ont pas d'autre intérêt que le maillot à pois. Cependant, pour jouer sur le maillot vert, le sprint intermédiaire est placé 10 km après le bas de la descente de cette 3e grosse côte. Ainsi, certains sprinteurs pourraient manquer. Ensuite, juste quelques petites côtes pour la attaquants qui tenteraient de priver les sprinteurs du premier maillot jaune.

2ème étape : Asti - Sestriere, 228 km
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Déjà la première étape de haute montagne. Jamais cela n'avait été si près du départ. En ouverture, le Colle della Dieta et le Colle del Lys. Comme la veille, on place le sprint après des difficultés, cette fois dans la longue transition dans la vallée vers Susa. On y aborde alors la légende moderne du Colle delle Finestre, avec plus de 18 km à plus de 9 % et un final non goudronné. Inédit sur le Tour de France, mais déjà un classique du Giro. Le final est ensuite plus calme vers Sestriere, mais les Finestre feront à coup sur la différence. Et certains coureurs qui tiennent mieux sur 3 semaines pourraient se faire surprendre avec une grosse étape d'entrée.

3ème étape : Cesana Torinese - Briançon, 18 km, contre-la-montre
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Les grands rendez-vous sont très tôt, avec déjà le premier contre-la-montre. Il a un parcours atypique, via le Col de Montgenèvre, avec une première partie pour grimpeurs, ensuite une dessente aux nombreux lacets, un parcours plus plat vers Briançon, puis un final sur une pente très raide dans la citadelle Vauban. De quoi permette un chrono indécis et d'influer sur le général.

4ème étape : Le Monêtier-les-Bains - Bourgoin-Jallieu, 192 km
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Le Lautaret en début d'étape n'aura pas d'autre intérêt que le classement des grimpeurs et de faire l'échappée. Puis une autre difficulté à côté d'Uriage, mais l'ensemble est promis pour les sprinteurs. Même si une dernière difficulté d'un peu moins d'un kilomètre à 7 % pourrait tenter quelques coureurs, avant un final rapide en faux-plat descendant vers l'arrivée. Cela reste malgré tout la première véritable étape pour les sprinteurs.

5ème étape : Givors - Roanne, 155 km
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Etape courte au final nerveux pour puncheurs, via 4 difficultés. Tout d'abord Saint-Thomas, avec ses passages à plus de 15 %, puis une côte très raide avant St-Just-en-Chevalet, puis une côte plus roulante vers les Essarts, avant une courte montée vers le Col du Bouchet, avant une descente technique, suivie d'un long faux-plat descendant en ligne droite vers la ligne d'arrivée, qui arrivera donc très vite. Les favoris à la victoire finale ne seront peut-être pas tentés de s'attaquer, mais les coureurs offensifs seront motivés pour la victoire finale et une belle lutte peut se laisser prévoir.

6ème étape : Vichy - Gien, 230 km
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Très longue étape plate, pour sprinteurs. Sauf si le vent souffle de manière adéquate dans la partie finale, avec de très longues lignes droites dégagées. Les bordures sont difficiles à prévoir, mais pour cette étape, elle ne peuvent pas être complètement écartées.

7ème étape : Amilly - Courtenay, 34 km, contre-la-montre par équipes
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Après une première semaine compliquée, présence d'un chrono par équipes assez plat dans l'ensemble, même si une côte à Triguières, avec 200 mètres à plus de 10 % pourrait faire sauter des coureurs si le rythme est trop élevé. Le final tournicote autour de Courtenay, pour aller chercher un peu de dénivelé et user éventuellement quelques coureurs. La gestion de l'effort pour ne pas perdre trop de coureurs aura donc de l'importance.

8ème étape : Chéroy - Reims, 189 km
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Etape plate dans l'ensemble, mais deux côtes du final pourraient gêner la préparation du sprint. Elles sont en tout cas placées dans ce but. La première à Vauciennes, sur 2,5 km à 6,8 % et des pentes jusqu'à 12 % dans la partie finale, mais à 41 km de l'arrivée, puis une dernière de 2,3 km à 7,3 % à la sortie d'Epernay, dont le premier kilomètre est à 9 %, avec un passage de 400 mètres à 11 %. Ensuite, le plateau est protégé par une forêt, donc pas de vent à révoir. La descente fera arriver très vite dans le final.

9ème étape : Rethel - Denain, 231 km
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Juste avant le repos, une très longue étape, comme une petite classique, avec de nombreux pavés dans les 80 derniers kilomètres : Le Quesnoy (900 m), Escarmain (1 500 m), Escarmain à Ruesnes, via le Buat (3 700 m), St-Martin-sur-Ecaillon à Vertain (2 300 m), Haussy (800 m), Saulzoir à Verchain-Maugré (1 200 m), Verchain-Maugré à Quérénaing (1 600 m), Quérénaing à Artres (1 300 m), Artres à Préseau (2 000 m, partiellement recouverts), Préseau à Famars, dont le Chemin des Postes (3 900 m), Famars à Quérénaing (1 200 m), Quérénaing à Maing (2 500 m), Maing à Monchaux-sur-Ecaillon (1 600 m), Thiant à Haspres (1 700 m), Avesnes-le-Sec à Bouchain (2 600 m), soit 28,8 km pavés ! Le dernier secteur s'achevant à 9 km de l'arrivée.

Repos : Département du Nord

10ème étape : St-Amand-les-Eaux - Beauvais, 168 km
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Après le repos bien mérité, on reprend par une étape sans grande particularité. Tout est réuni pour un sprint massif.

11ème étape : Gisors - Le Mans, 224 km
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Profil similaire, bien qu'un peu plus long. L'étape est pour sprinteurs, mais le final se fait bien plus remarqué. En effet, à 10 km de l'arrivée, les coureurs passent devant la MMA Arena et entament la ligne droite des Hunaudières, longue ligne droite jusqu'à un virage à Mulsanne, puis Indianapolis et Arnage, avant d'entrer sur le circuit Bugatti. Ce final reprend donc exactement le circuit des 24 Heures du Mans.

12ème étape : La Flèche - Surgères, 206 km
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Nouvelle étape pour sprinteurs, peu mis à l'honneur en première semaine. Dans une partie de la France fortement plate, ils ont une belle occasion de se jouer la gagne et le maillot vert.

13ème étape : St-Jean-d'Angély - Saintes, 51 km, contre-la-montre
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Dernier contre-la-montre, placé en milieu de Tour. Les favoris ne peuvent donc pas se contenter d'être en forme au début et à la fin de l'épreuve. L'épreuve va chercher des petites côtes où il faudra jouer du braquet, en plus de longues portions linéaires pour les coureurs puissants. Un vrai chrono pour spécialistes. Les moins performants risquent de perdre de nombreuses minutes.

14ème étape : Cognac - Limoges, 151 km
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L'étape peut sourir aux sprinteurs, mais le final mal plat empêchera les équipes de bien se préparer. Certains attaquants pourraient agiter le peloton. Il y a notamment un long faux-plat de 5,5 km à 3,5 %, via plusieurs passages à plus de 7 %. Puis 1 km à 6 %, dont un passage à plus de 10 %, le tout se terminant à 3 500 mètres de la ligne d'arrivée.

15ème étape : Eymoutiers - Super-Lioran, 238 km
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Longue étape pour finir la 2e semaine. Via plusieurs petites côtes et petits cols pour user les coureurs, dont Aurac et Néronne, avant d'aborder le Pas de Peyrol, avec 2,5 derniers kilomètres d'ascension à 11,6 %, dont des passages à 15 %. De quoi permettre aux puncheurs de passer à l'offensive, avant le Perthus et sa route pentue, étroite et sinueuse. Avant une derière montée, mais plus roulante, vers Super-Lioran. Avant le repos, plusieurs auront intérêt à bouger. Les meilleurs descendeurs des grimpeurs-puncheurs ont même un très gros coup à y jouer.

Repos : Département du Cantal

16ème étape : Aurillac - Mende, 167 km
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Reprise par une course pour puncheurs-grimpeurs avec la désormais traditionnelle arrivée à Mende. Mais avec un final densifié par deux côtes à Gabrias (4 km à 8 %, dont un replat de 700 mètres, donc avec de nombreux passages à plus de 10 %) et Chabrits (3 km à 6 %, mais également très irrégulier, avec des passages à plus de 10 % et des petites descentes). L'étape ne se limitera donc pas à une course de côte et le placement sera important avant la première difficulté, du fait de l'étroitesse de la route.

17ème étape : Florac - Lodève, 206 km
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Etape de transition, bien accidentée à travers les Cévennes, notamment par le long Col du Minier, à la sortie du Vigan. Le final est plus calme, même s'il propose une descente à 10 km de l'arrivée qui perturbera le peloton. L'ensemble est plus voulu pour une étape offerte aux baroudeurs qu'un vrai match avec les sprinteurs.

18ème étape : Clermont-l'Hérault - Perpignan, 179 km
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Dernière étape pour sprinteurs avant Paris. Quelques passages sinueux dans les petites côtes qui sont cherchées, mais dans l'ensemble, les sprinteurs devraient tenir et se jouer l'étape, ainsi que les points qui deviennent rares pour le maillot vert.

19ème étape : Thuir - Saint-Girons, 247 km
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Entrée dantesque dans les Pyrénées, par l'étape la plus longue du Tour, cumulant plus de 6000 mètres de dénivelé positif, soit vraiment l'étape reine de ce Tour. Au programme : Col des Auzines, Col de Roque-Jalère, Col de Jau, Col de Garabel, Port de Pailhères, Col de Chioula, Pas de Souloumbrie, Col de Port, Col de Péguère. Le final est plus calme avec Port, assez roulant, mais il ne devrait plus rester grand monde à cet instant. En arrivant sur le Col de Port de l'est, l'arroche du Col de Péguère est faite sur un virage à près de 180°. Les coureurs abordent ainsi le pied à plus de 14 % presque à l'arrêt, en relance, ce qui fera très mal. La montée de 3,5 km à 12 % est suivie par un plateau et une courte montée au Col de Portel, avant la descente sur St-Girons via le Col de la Crouzette, très technique sur une route très étroite. Un terrain parfait pour les plus attaquants des grimpeurs. De très gros écarts peuvent être faits.

20ème étape : St-Gaudens - Superbagnères, 142 km
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Dernière étape de montagne, avec la dernière chance de se jouer le général, sur une étape courte via les Ares et surtout le Menté juste avant la mi-course, qui pourrait mettre en avant les velléités offensives de certains coureurs, avant le Port de Balès, désormais devenu plus décisif que l'Aubisque ou le Tourmalet, avant le retour de la montée finale de Superbagnères, avec 18,4 km à 6,3 %, dont d'interminables portions avec le haut de la montée en vue. La seconde partie est la plus pentue. Le dernier kilomètres est à 9 %. La dernière arrivée à la station remonte à 1989.

21ème étape : ?? - Paris, ~110 km
Dernière étape traditionnelle, défilé vers Paris et circuit des Champs Elysées.

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Re: Tour de France

Messagepar vino_93 » 06 Déc 2014, 17:15

Gisors :wtf

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Re: Tour de France

Messagepar Native » 17 Avr 2015, 13:42

Je viens de voir que le Tour du Gévaudan propose une étape "de montagne" autour de Florac, avec le Col du Rey et le Col du Sapet notamment, avant une arrivée en altitude au col de Pierre-Plate.

L'occasion de présenter une étape presque 100% Lozérienne que j'avais envisagée pour le dernier concours du Tour, et qui utilise les deux premiers cols cités.

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Les cols:
Col de la Luzette (17,9km à 6,4%)
Mont Aigoual (7,7km à 4,2%)
Col du Rey (5,5km à 7%)
Col du Sapet (8km à 6%)
Col de Finiels (11,4km à 5,8%)
Col du Goulet (5,9km à 6,4%)
Côte de la Gardille (5km à 3,9%)

La grosse difficulté dès le départ, puis les bosses s'enchaînent, avec une difficulté mineure sur la fin, avant 20km de descente douce sur Langogne. Il y a même de quoi raccourcir la transition entre l'Aigoual et le col du Rey, en prenant par le col de Solpérière. De quoi inciter aux mouvements de loin, et rendre difficile le contrôle de la course. On peut arriver dans Langogne ou au bord du lac de Naussac.
Le tracé est assez simple, on coupe tout droit pour traverser la Lozère. Pas un casse-tête donc, juste une utilisation maline des difficultés.

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Re: Tour de France

Messagepar Antoine_Blondin » 17 Avr 2015, 18:28

Imagine ça sur le Tour de France avec dans la foulée l'étape par les chemins non asphaltés du littoral, puis une étape de montagne marathon à travers les Corbières / PO jusqu'à Ax 3 Domaines Image

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Re: Tour de France

Messagepar darth-minardi » 17 Avr 2015, 19:15

Antoine_Blondin a écrit:Imagine ça sur le Tour de France

Echappée avec 12 minutes d'avance sur un peloton groupé :mrgreen:
Et victoire d'un coureur type Casar/Moncoutié/Voeckler/Fédrigo

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Re: Tour de France

Messagepar Svam » 17 Avr 2015, 19:28

darth-minardi a écrit:
Antoine_Blondin a écrit:Imagine ça sur le Tour de France

Echappée avec 12 minutes d'avance sur un peloton groupé :mrgreen:
Et victoire d'un coureur type Casar/Moncoutié/Voeckler/Fédrigo


Si c'est avant le premier massif, ça donnerait effectivement une étape de baroudeurs avec potentiel nouveau maillot jaune :o
Entre les massifs, scénario similaire avec possibilité pour des favoris/outsiders qui se sont ratés de se relancer :)
Après la montagne et dans un cas de remontée vers Paris, c'est typiquement le genre d'étape qui pourrait exploser d'entrée si une équipe à intérêt à le faire :D

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Re: Tour de France

Messagepar Native » 17 Avr 2015, 23:09

C'est typiquement le genre d'étape qui prend son intérêt en fonction du placement et du contexte de la course.

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Re: Tour de France

Messagepar Tazio » 19 Avr 2015, 19:32

Dans le même genre :

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Modifié en dernier par Tazio le 21 Avr 2015, 16:48, modifié 1 fois.

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Re: Tour de France

Messagepar Antoine_Blondin » 19 Avr 2015, 19:36

Superbe :love:

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Re: Tour de France

Messagepar stalack » 21 Avr 2015, 14:08

Dans le même style

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Re: Tour de France

Messagepar Tazio » 22 Mai 2015, 18:03

En essayant de tracer une variant, je me posais la question de Iseran.

Est-ce qu'ajouter la montée vers Tignes depuis le barrage (7km de plat après Val d'Isère puis 5km à 6%) après l'Iseran voire le Mont-Cenis vous semble une meilleure chose qu'une simple arrivée à Val d'Isère en bas de la descente de l'Iseran ? :wtf

Les deux options me semblent séduisantes.

Pour Tignes, je pensais à quelque chose comme ca :

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Re: Tour de France

Messagepar Svam » 22 Mai 2015, 19:26

Ça reste un bon tremplin malgré les 7 bornes de plat :P

Je trouve quand même que l'enchainement Montcenis-Iseran se suffit à lui même. Je verrais plus Tignes dans un format avec l'Iseran plus isolé. Là ça fait grosse étape à l'usure et ça pourrait justifier une attente jusqu'au pied de la dernière montée :o

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Re: Tour de France

Messagepar wawan » 24 Mai 2015, 15:38

à choisir, je préferrais une arrivée à val d'isère pour mettre vraiment en valeur l'iseran ;)
et puis tignes c'est moche Image

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Re: Tour de France

Messagepar jojodemarni » 24 Mai 2015, 15:44

wawan a écrit:à choisir, je préferrais une arrivée à val d'isère pour mettre vraiment en valeur l'iseran ;)
et puis tignes c'est moche Image

Parce que Val d'isere c'est beau ? :doutes:

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Re: Tour de France

Messagepar wawan » 24 Mai 2015, 16:07

c'est moins pire quand même

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Re: Tour de France

Messagepar darth-minardi » 01 Juin 2015, 10:58

J'ai voulu combiner 3 différentes idées pour réaliser un Tour de France sur lequel je planche depuis quelques semaine
:arrow: Double étape en ligne dans un unique département Français (comme la Manche l'an prochain)
:arrow: La montagne assez tôt et des étapes plus plates, mais très piégeuses en dernière semaine
:arrow: Garder un réalisme dans l'ensemble des 3 semaines, malgré l'idée ci-dessus qui change les codes



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Je me retrouve ainsi avec ce compromis, pas forcément très original étape par étapes, mais j'ai voulu que l'assemblement des étapes soit inhabituel.
Aussi, j'ai voulu éviter la "facilité" d'un transfert pendant les journées de repos permettant de se transporter où on veut et être proche de Paris à la veille de l'arrivée (la dernière étape est particulière, j'y reviendrai en détail).


1ère étape : Clermont-Ferrand - Col du Béal, 204 km
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Grand Départ dans le Puy-de-Dôme, avec dès le premier jour, une occasion d'offrir le maillot jaune à un leader. Le départ est voulu symbolique vers le Col de Ceyssat, reprenant la montée vers le Puy-de-Dôme tant qu'elle est roulable avant de changer de route, puis le Col de la Croix-St-Robert, afin d'offrir des possibilités aux baroudeurs pour le premier maillot à pois. Le final, bien qu'accidenté, laisse cette première étape être une course de côte assumée, premier lieu pour un premier affrontement au maillot jaune.

2ème étape : Ambert - Thiers, 167 km
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Départ accidenté pour que l'échappée se fasse, avant une traversée du nord du département et un décalage vers Riom et du plat, au moment où l'échappée est bien devant et le peloton sagement derrière. Le final propose deux côtes sur des petites routes où une élimination de l'arrière pourra commencer à se faire. Le final entre dans Thiers (sans passer par la ligne d'arrivée) et offre une montée très raide sur route très étroite (on suppose que la caravane n'y passerait et resterait en ville), avec 2.7 km à 10.9 % de pente moyenne. Le final est aussi en côte, par les ruelles de la ville avec 500 mètres à 10 % jusqu'à 200 mètres de la ligne d'arrivée, dans un final pour puncheurs.

3ème étape : Vichy - Nantua, 219 km
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Profil particulier le 3e jour, avec une étape qui ressemble aux étapes de transition. Se dirigeant vers les Alpes, il y a surtout le final accidenté après Bourg-en-Bresse amenant au Col de Nantua (6.5 km à 8 %), avec un passage à 15 % au début de la montée. Certains pourraient y attaquer, mais je suppose plus à une élimination de coureurs par l'arrière et une arrivée en comité réduit, d'autant plus que les 7 km de plat vers l'arrivée sont quasiment en ligne droite. Mais qui sait, certains coureurs ayant perdu du temps la veille ou l'avant-veille espèreront peut-être combler une partie de leur retard.

4ème étape : Oyonnax - Voiron, 146 km
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4e jour et première étape pour sprinteurs, qui auront dû attendre, mais qui ne seront pas forcément tous là. Si le départ accidenté pour l'Ain est fait pour l'échappée, le final propose une côte de 2.45 km à 10.8 %, dont 1.5 km à 13 % à la sortie de Virieu (sommet à 18 km de l'arrivée), certains attaquants essaieront de s'y distinguer et le final avec quelques virages et des descentes amènera de la tension dans un final qui promet d'être très rapide. Les derniers kilomètres proposent un rond-point pris de l'exétérieur dans un virage assez serré à 2.8 km de l'arrivée, puis deux longues courbes entre des lignes droites pour un peloton bien étiré par le virage précédent. La dernière ligne droite (après la dernière courbe) fait 500 mètres.

5ème étape : St-Martin-d'Uriage - Vizille, 31 km (CLM)
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La courte distance et les lacets font qu'Openrunner a un peu de mal avec le profil de cet unique contre-la-montre. Il y a surtout une côte de 8.2 km à 6.4 % (Herbeys), avant une descente roulante et une petite côte sur des longues lignes droites. L'ensemble a ainsi une mise en jambe sur route large avec quelques virages en descente, puis une côte assez dure, une descente technique, puis des lignes droites pour faire parler la puissance (sauf un petit lacet serré pour la dernière descente). Ainsi, les plus complets des rouleurs pourront se faire plaisir et les purs grimpeurs ne perdront pas trop de temps, même si la fraicheur après seulement 5 jours de course n'avantagera pas nécessairement les coureurs de Grand Tour et les écarts seront plus grand que si l'étape étape après la haute montagne.

6ème étape : Meylan - Le Monêtier-les-Bains, 167 km
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Le postulat de cette étape est simple : savoir ce que vaut le Galibier. Pris par sa montée la plus dure et la plus longue, par le Télégraphe, montant jusqu'à 2642 mètres d'altitude, sans autre col avant : certains pourraient y être surpris. La descente par le Lautaret et la direction vers Briançon est prise en limitant le faux-plat descendant sur la fin et ainsi approcher le sommet du col de l'arrivée. Aujourd'hui un peu moins décisif, cette étape est là pour offrir à ce géant des Alpes une étape qui le consacrerait (ou re-consacrerait) comme LE col des Alpes.

7ème étape : Briançon - Gap, 126 km
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Etape courte de transition sans prétention, entre deux étapes de montagne. On y passe des côtes autour de Serre-Ponçon (Puy-St-Eusèbe, descente à St-Apollinaire, puis le Col Lebraut), avant de finir par le Col de la Sentinelle. Final "soft" vers Gap, évitant une énième arrivée par Manse et La Rochette, mais la ville équivalente à Pau dans les Alpes a son étape presque "forcément". Ici, un jour pour les baroudeurs, avec le maillot à pois comme objectif, puisque le premier col HC la veille a pu éventuellement le rendre à un favori du classement général.

8ème étape : Tallard - Mont Ventoux, 143 km
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Quelques premières difficultés, mais rien de bien insurmontable, dans cette courte étape menant au Ventoux, monté par son versant habituel de Bédoin. 2e course de côte après celle du premier jour et montée à coup sur décisive pour cette seconde étape de haute montagne alpine, à l'extrême sud du massif. Elle pourrait confirmer la hiérarchie établie au Béal et dans le Galibier ou pertuber la donne dans cette montée particulière. Au sommet, un succès de prestige est à aller chercher en plus de temps pour la lutte au maillot jaune.

9ème étape : Avignon - Agde, 162 km
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Le profil laisse présumer à une étape de sprinteurs, mais ce Tour se veut piégeux dans la plaine. Ainsi, la première des deux côtes, le plateau et le début de la descente se font sur des chemins de pierre, après s'être situé entre la Méditerranée et les étangs, de La Grande-Motte à Palavas. Puis est gravi le Mont-Saint-Clair, avant de récupérer la route vers Agde entre la Mer et Thau, mais pour y prendre une route vraiment au plus proche de la Méditerrannée, sans aucune protection face au vent. S'il est là, il y aura à coup sur des bordures. Sinon, la tension viendra du secteur non-goudronné. Le final est pour les sprinteurs qui seront dans le peloton (ou ce qu'il en reste).

Jour de repos : Département de l'Aude

10ème étape : Leucate - Ax-3-Domaines, 159 km
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Première partie calme avant le final régulier depuis un peu plus d'une décennie : Port de Pailhères (un des cols les plus difficiles des Pyrénées), puis la montée plus courte sans transition vers le Plateau de Bonascre, avec une quarantaine de kilomètres pour grimpeurs, avec montée, descente et montée, où beaucoup de choses sont possibles.

11ème étape : Ax-les-Thermes - St-Béat, 199 km
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Cumulant 5000 mètres de dénivelé positif et 8 montées, cette étape est l'étape reine de ce Tour de France. Il y serait possible de secouer la course à n'importe quel moment pour esseuler un adversaire, placer un équipier à l'avant ou toute autre tactique envisagée, pour cette étape de milieu de Tour qui s'avère être la dernière de montagne. Au programme : Col de Chioula, Pas de Souloumbrie, Port de Lers, Col d'Agnès, Col de Latrape, Col de la Core et surtout le final par le Col de Portet-d'Aspet et le Col de Menté, aux fortes pentes et aux descentes techniques mises en avant comme jamais dans le Tour.

12ème étape : St-Gaudens - Fanjeaux, 157 km
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A la sortie des Pyrénées, les coureurs auront un final un peu accidenté, qui devrait séduire les baroudeurs. Deux petites côtes dans le final pour amener à la montée finale dans Fanjeaux. Au sommet à 200 mètres de l'arrivée, cette côte est une ligne droite de 1.8 km à 6.7 % avec une pente qui ne cesse de voir sa déclivité augmenter : dernier kilomètre à 9.5 %, derniers 600 mètres à 12 %, dont 200 mètres à 15 %. Un final pour les meilleurs puncheurs de l'échappée. Dans le peloton, des écarts de quelques secondes pourraient avoir lieu. Rien de décisif, sauf si certains écarts sont très proches, mais a priori une relâche après la montagne.

13ème étape : Revel - Cahors, 155 km
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Enfin du "vrai" calme, avec une étape qui évite les côtes (sauf une pour des primes à l'échappée) et offre un final plat. Cependant, il restera la nervosité inhérente à chaque étape du genre. Le final est assez compliqué avec quelques virages à angle droit et ronds-points. La ligne droite finale n'existe pas vraiment, mais une dernière avenue assez linéaire (légères courbures) fait 900 mètres (après un virage à angle droit) et a un rond-point (à prendre tout droit) à 660 mètres de l'arrivée. A noter 200 mètres à 4 % après le rond-point, un replat, puis un final entre 2 et 3 %, dans un faux-plat qui pourra user certains sprinteurs.

14ème étape : Gourdon - Nontron, 179 km
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La difficulté de l'étape viendra des petites routes empruntées assez souvent dans la journée, en plus des nombreuses petites côtes qui jallonnent le parcours. Il faudra sans cesse être vigilent, mais cette étape reste a priori offerte aux baroudeurs et aux attaquants si le peloton choisit d'éviter la difficulté en laissant partir. A moins qu'un coureur complet bien placé au classement par points fasse rouler son équipier pour prendre des points pour le maillot vert face aux sprinteurs, dont les occasions ne sont pas encore vraiment arrivées. Dans le final, une côte de 1.5 km à 8 % à 13 km de l'arrivée offrira un premier tri pour la gagne, avant deux montées dans Nontron plus roulantes, mais casse-patte, via plusieurs virages : 1.3 km à 4.1 %, une descente et un virage quasiment à 180° avant 1.1 km à 4.5 %.

15ème étape : Angoulême - Chantonnay, 179 km
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Rien à redire sur cette étape. Ligne droite des Charentes à la Vendée. Sauf éventuel vent, l'étape sera la plus "calme" de ce Tour, avec un final pour sprinteurs. S'il y aura quelques virages serrés dans la traversée de la ville pour amener le sprint, la ligne droite finale fait 850 mètres et offre un terrain de jeu idéal aux sprinteurs.

Jour de repos : Département de la Vendée

16ème étape : La Roche-sur-Yon - Pontchâteau, 173 km
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Après des étapes de transition, le final piégeux et la dernière semaine ou les grimpeurs peuvent perdre du temps commence ici. Après un départ vers la Mer, les coureurs prennent le Pont de Noirmoutier au km 70 pour revenir sur le continent par le passage du Gois 10 km plus loin. Franchis en course comme en 1999, la chaussée peut être humide, est étroite et forcément très exposée au vent, si celui-ci est présent. Ce préambule est précédée par un parcours longeant le littoral Atlantique autant que possible, afin d'habituer les coureurs au vent s'il est présent, puisqu'il y sera à coup sur au passage du Pont de St-Nazaire (absent du profil) à 26 km de l'arrivée. A chaque passage, la montée a été sélective, ici, elle est très proche de l'arrivée. Si cette étape rappelle celle de 1999, le Gois et le Pont de St-Nazaire sont ici plus proche, mais ce Pont est plus loin de l'arrivée. Il manquera à coup sur du monde dans le final. Deux virages serrés dans les 2 derniers kilomètres étireront ce qui reste du peloton.

17ème étape : Redon - Mûr-de-Bretagne, 147 km
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Etape casse-patte en Bretagne, avec des montées et des descentes sans arrêt sur des routes pas forcément très larges. Il y aura donc des risques de chute à tout moment, avec le risque de mettre du temps à être dépanner. Ainsi, certains managers voudront surprotéger leurs leaders, amenant encore plus de tension et amplifiant le phénomène. Quant au profil en lui-même, sauf le passage par Cadoudal, il influera sur le final avec l'approche en montagnes russes où peuvent se produire des petites cassures, avant la montée finale à la sortie de Mûr-de-Bretagne.

18ème étape : Carhaix - Lannilis, 157 km
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L'étape des ribinou ! 21 kilomètres non asphaltés, répartis en 18 secteurs dans les 80 derniers kilomètres du parcours. Ici le parcours du Tro Bro Leon. Il est repris de Landerneau, avec la côte visible sur le profil, puis du secteur 5 au 9. Ici, les coureurs tourneront sur la gauche et couperont par d'autres petites routes (mais asphaltées) pour aller chercher le secteur 12 et rester sur le parcours, avec les différents secteurs et le long de 3.3 kl proche de l'arrivée. Le final change légèrement, pour ne pas avoir de circuit final, ne passant qu'une fois dans le dernier secteur. Ainsi, sur les 43 derniers kilomètres, plus du tiers sera non asphalté ! Il y aura donc une guerre permanente du placement et du replacement sur ces routes étroites, où il faudra être bien prêt face à tout type d'incident.

19ème étape : Morlaix - St-Malo, 208 km
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Le profil semble casse-patte, mais pas insurmontable. Et pourtant, le final sera des plus usants, par des petites routes, avec sans cesse des virages, des montées, des descente. L'étape est linéaire jusque St-Brieuc, avant de d'entortiller pour être au plus proche de la mer sur la côte d'émeraude, via le Cap Fréhel, St-Cast, St-Jacut, St-Briac, Dinard pour autant de presqu'îles amenant des virages et des petites bosses. Il y sera très compliqué pour le peloton de gérer la poursuite des échappés et les attaquants seront donc à l'honneur. Le final passe par le barrage de la Rance, puis reste proche de la Mer en approchant la vieille ville de St-Malo, puis traverser le port et la ville, avant le même final qu'en 2013 et une ligne droite finale le long de la mer. Mais avant cela, cela sera bien plus compliqué. Repensez plus au final de l'étape du Cap Fréhel en 2011, mais avec la portion accidentée sur des petites routes multipliée par 3 à 4.

20ème étape : Mont-St-Michel - Deauville, 186 km
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A la veille de Paris, un départ "publicitaire", puis une traversée de la Basse-Normandie, avec un final pour puncheurs ou sprinteurs complets, mais quoiqu'il en soit attaquants. La première côte (Grangues) est sur une route étroite, fait 1.9 km à 5.2 %, dans la campagne normande. La descente amène au littoral et à Dives, puis Houlgate, pour la côte de la Corniche avec 1.7 km à 5.3 % (dont 700 mètres à 8 %). C'est encore assez roulant. La descente amène à Villers, retrouvant le littoral. L'avant-dernière côte, à Benerville, est plus roulante (2 km à 4.4 %), mais retrouve des petites routes. La descente est avec des grandes courbes, amène à 6.5 km de l'arrivée. La dernière côte est au sud de la ville, avec 1 km à 7 %, mais 500 mètres à 11 % et de la pente jusqu'à 14 %, pour avoir au sommet des très petites routes de campagne, ne redevenant à largeur normale qu'après la descente (dont 2 virages serrés), pour les 2.5 derniers kilomètres, dont les 1350 derniers mètres sont en ligne droite.

21ème étape : Pont-Audemer - Paris, 336 km
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Etape la plus longue depuis 1984 et la plus longue vers Paris depuis 1952. Elle cumule de nombreuses côtes (la première est Bonsecours) le long de la Seine, puis en vallée de Cheuvreuse dans le final. Rupture nette avec ce qu'était le défilé des autres années, il y a ici une vraie étape, très longue et usante, où peu seront dans le peloton à l'arrivée. Un coureur fatigué et en défaillance peut perdre beaucoup. Tout n'est pas encore fini ! L'entrée dans Paris est habituelle, on passe le tunnel, la Rue de Rivoli, la Place de la Concorde, puis on remonte les Champs Elysées pour une arrivée "en haut" au premier passage de cette incroyable étape.
J'avoue avoir poussé à l'excès, mais je suis curieux des réactions. Dans le pire des cas, autoroute ou train vers Paris, défilé et circuit habituel. Sur 136 km, cela feraiut 3400 km en tout. Avec la longue étape finale, cela ferait 3600.





En plus de vos avis, je suis curieux de ce que vous pensez de l'idée d'un Tour où la montagne serait tôt et la dernière semaine serait plus plate, mais piégeuse.

Dans l'idée, j'avais aussi penser à un départ d'Andorre (une étape en ligne non déterminée, puis un ITT vers Envalira), une étape plate, une autre Pyrénéenne (arrivée en côte, La Mongie ou Hautacam), puis du plat en Aquitaine et un passage dans le Centre.
Reprise par un ITT plat, les Alpes ensuite, le repos, remontée par le Morvan, puis les Ardennes, avant l'étape des pavés à la veille de Paris, mais c'était un peu excessif à mon gôut :mrgreen:
Et surtout, je n'aurais pas eu du "piège" tous les jours. Ici, j'ai la 2e semaine qui fini calmement, avant une 3e semaine plus tendue.

Et surtout, avec cette contrainte et en évitant les gros transferts, que proposeriez-vous dans cette idée ?

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Re: Tour de France

Messagepar bullomaniak » 02 Juin 2015, 07:06

Je ne suis pas contre l'idée d'un Tour de France tracé dans cet optique. mais, dans le détail, je trouve certains défauts à ton parcours.

Déjà, une arrivée au sommet le premier jour ça me gène, une étape ouverte aurait tellement mieux convenu, et sur Ambert il y a de quoi faire. Derrière, sur Thiers j'aurais préféré un final par St Thomas et 20 km faux-plat descendant que les chemins de chèvre que tu emprunte. Voiron, si tu pouvais éviter les routes trop étroites pour le Tour, il y a de quoi faire sur les routes à deux voies.

Le chrono est vraiment sympa, ça change des standards. Le Galibier, bah oui, ça marchera, c'est ultra-dur comme truc. Manse pour les baroudeurs (avant le Ventoux faut pas rêver). Mais pour le coup on a 4 jours de suite où les étapes sont ultra- courtes sans que ça se justifie vraiment, et ça me gène un peu.

Pour le reste pas grand chose à dire, on n'est plus sur mes terrains.

Globalement, l'idée est intéressante mais il y a souvent un manque de réalisme dans les arrivées ou les routes empruntées (je ne parle pas des ribinous ou autres, c'est logique), en plus d'une possibilité de densifier davantage selon moi en deuxième semaine. Du coup, il manque une base crédible pour aller dans l'idée de ton TDF.

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Re: Tour de France

Messagepar darth-minardi » 02 Juin 2015, 09:29

La course de côte d'entrée, c'est justement parce que c'est inédit.
Va-t-on avoir un favori qui va tenter d'aller le chercher pour le défendre tout le Tour, ou vont-ils laisser partir des baroudeurs, pour couronner le plus fort d'entre eux ?

Pour St-Thomas, le sommet est frontière avec la Loire et je ne voulais pas sortir du département, à l'image de ce qui est fait avec la Manche pour 2016.

"Le Galibier, bah oui, c'est ultra-dur, ça marchera" : pas forcément. L'enchaînement Ancizan, Tourmalet, Ardiden est ce que les Pyrénées peuvent proposer de mieux. Et pourtant, on n'en a pas eu grand chose en 2011.
Pour la distance des étapes "courtes", tu comptes peut-être Voiron, mais là c'est par contrainte géographique. Pour le Galibier, c'est 167 km avec un grand col, donc autant de temps de selle que 180 à 190 km de plaine selon la vitesse au début.
Ensuite, Gap, c'est juste pour baroudeurs, pas besoin de mettre beaucoup de km, il n'y a pas grand suspense.
Le Ventoux, il y a le Ventoux, mettre 140 ou 170 ne changerait pas grand chose (sauf si on passe à 240, mais là, c'est une autre histoire).
Ou alors tu incluais celle d'Agde, mais là c'est volontaire de restreindre à 160 km (ce qui n'est pas "ultra court" non plus), pour avoir un rythme assez rapide.

Quant au "pour le reste", dommage que tu ne commentes pas, car ce que je voulais faire était justement pour "ce reste" ;)

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