Modérateur: Animateurs labo à parcours
Après le superbe Tour de France présenté par Mats dernièrement (Tour Mats), j'ai eu envie de reprendre à peu près le même schéma que le sien pour le mettre à ma "sauce"... Voici donc un Tour de France 2023 qui aborde très rapidement les Pyrénées, puis qui laisse ensuite complètement la montagne de côté jusqu'en fin de deuxième semaine, avec des étapes qui explorent l'ouest puis le nord de la France. Enfin, la dernière semaine revient dans les Alpes, avec notamment l'utilisation du final de l'étape de Mats dans le Chablais de façon presque identique.
Pour débuter ce Tour de France, une première longue étape en ligne qui peut offrir le premier maillot jaune à différents types de coureurs... car si le final est plutôt propice à une arrivée groupée du peloton et donc la victoire d'un sprinteur, les routes accidentées qui précèdent entre la France et l'Espagne, inciteront forcément un certain nombre de baroudeurs à s'échapper à l'avant, et il ne faudra donc pas leur laisser trop d'avance ! Et puis, si la Tramontane décide de souffler comme elle en a souvent l'habitude dans la région, l'étape peut devenir vraiment piégeuse, surtout que beaucoup de coureurs voudront se préserver pour le contre-la-montre par équipe du lendemain et qu'il faudra bien des volontaires pour rouler derrière l'échappée ou en cas de bordures...
Particulièrement rare dans le Tour de France depuis quelques années, l'épreuve chronométrée par équipe n'en reste pas moins un moment important et souvent redouté des coureurs, quand elle est proposée. Cette deuxième journée de course ne dérogera probablement pas à la règle avec ce parcours en bordure de Méditerranée, complètement plat et très exposé au vent, où tout manque de cohésion de l'équipe peut se payer cher à l'arrivée ! Ce contre-la-montre par équipe sera de toute façon déjà un casse-tête pour les directeurs sportifs quand il s'agira de composer leur équipe...
La haute-montagne abordée très tôt dans ce Tour, avec une étape longue et difficile qui fait de nouveau un détour en Espagne avant de se terminer en Principauté d'Andorre. Les coureurs auront au programme trois grosses ascensions dont notamment les difficiles Collada de la Gallina et Collada de Beixalis qui devraient permettre aux grimpeurs de passer à l'offensive. Avec des pics de forme probablement différents entre les favoris à la victoire finale, il sera intéressant de voir lesquels seront déjà au top et lesquels seront encore un peu juste, avec peut-être les premières défaillances et des écarts à l'arrivée... qui ne devraient pas être pour autant rédhibitoires.
Deuxième étape de haute-montagne et première arrivée au sommet, avec la montée jusqu'au Plateau d'Ax-Bonascre... mais avant cela, les coureurs seront déjà passés par le "toit" de ce Tour de France, le Port d'Envalira, puis par le Port de Pailhères et son très difficile versant est. Un véritable terrain de jeu pour les grimpeurs... et ils devront d'ailleurs vraiment en profiter pour attaquer car les onze étapes suivantes, ils n'auront presque plus rien à se mettre sous la dent ! Alors pourquoi pas une étape de folie avec des équipes qui font exploser le peloton dès le départ et des grimpeurs qui osent attaquer de loin ?!
Pour quitter le massif des Pyrénées, une cinquième étape au profil particulier car même si elle ne peut pas être caractérisée comme étape de montagne, elle ne sera pas pour autant offerte aux sprinteurs, avec pour commencer le long col de Port à gravir, puis une suite de petites routes sur un terrain relativement vallonné et, pour finir, un très long faux-plat montant de plus de 20 kilomètres pour arriver à Lannemezan... Il sera intéressant de voir l'attitude du peloton face aux inévitables échappés de la première heure, surtout après les deux grosses étapes de montagne des jours précédents ?! Les laisseront-ils prendre beaucoup d'avance, quitte à avoir un changement de maillot jaune à l'arrivée... ou assisterons-nous à une étape mouvementée et à l'issue incertaine, avec des surprises au-bout ? Si le vent est présent dans le final, il peut d'ailleurs jouer un rôle important...
Cette sixième étape sera la plus longue de ce Tour de France avec 244.0 kilomètres à parcourir, la plupart du temps sur les petites routes étroites et vallonnées du Gers et du Lot-et-Garonne. Comme la veille, il sera intéressant de voir l'attitude du peloton face aux échappés, avec là-encore de nombreux scénarios possibles... et pourquoi pas une fin de course trépidante ?!
De nouveau une très longue étape pour ce septième jour de course, mais cette fois-ci sans le moindre relief significatif, seulement quelques très petites bosses venant agrémenté le parcours. Par contre, en longeant l'estuaire de la Gironde puis la côte atlantique, un autre paramètre risque d'avoir toute son importance, le vent... si bien sûr il est de la partie sur ces routes particulièrement exposées ! En tout cas, cette étape au profil débonnaire peut devenir un véritable piège à perdre de précieuses secondes voire minutes, pour tous ceux qui ne seront pas attentifs aux nombreux changements de direction...
Si la veille, il y avait encore quelques toutes petites bosses, cette huitième étape est plate comme la main, puisqu'elle traversera une grande partie du marais poitevin avant de longer la côte atlantique jusqu'aux Sables-d'Olonne. La logique est donc de voir les équipes de sprinteurs contrôler les inévitables échappés pour ensuite provoquer une arrivée grouper du peloton et donc un sprint massif pour la victoire d'étape... mais là encore, la grande inconnue qui peut rendre l'issue de celle-ci vraiment incertaine, ce sera le vent ! Sera-t-il au rendez-vous pour rendre l'étape un peu folle ?...
Comme on dit... jamais deux sans trois ! Après l'estuaire de la Gironde, les parcs à huîtres et autres zones salines autour de la presqu'île d'Oléron, l'immense marais Poitevin le lendemain, les coureurs visiteront cette fois-ci la côte de Lumière, les marais de Monts et de Challans puis celui Breton, avant de faire une boucle le long des berges de la Loire ! Ce sera donc encore une longue étape très plate et exposée au vent... mais avec cette fois-ci un final un peu plus tourmenté comportant même une petite côte comptant pour le classement de la montagne ! Cela sera-t-il suffisant pour permettre à des attaquants de devancer le peloton sur la ligne ou assisterons-nous à un sprint massif dans les rues de Nantes ?! En tout cas, cette étape mettra à l'honneur lors de ce second dimanche de course, des coureurs que les grands tours semblent dédaigner de plus en plus...
Quand on aime, on ne compte pas ! Donc, après la première journée de repos, de nouveau une étape de plaine mais cette fois-ci relativement courte, avec une boucle finale légèrement vallonnée autour de Laval. Bien sûr, les sprinteurs seront favoris pour la victoire d'étape... mais il est néanmoins toujours possible que d'audacieux attaquants soient capables de résister au retour du peloton, pour se jouer entre eux celle-ci ! Quant aux favoris à la victoire finale, ils auront probablement déjà la tête au contre-la-montre du lendemain... attention toutefois à eux de ne pas se faire piéger dans une mauvaise cassure du peloton !
L'unique contre-la-montre individuel de ce Tour de France sera à mi-parcours de ce dernier... et il pourrait d'ailleurs être un tournant important en vue de la victoire final, avec un parcours relativement long et accidenté entre Mayenne et Sarthe. Les spécialistes de l'épreuve chronométrée et notamment certains favoris, vont pouvoir se replacer au niveau du classement général, avec sans doute des écarts substantiels entre les différents protagonistes au soir de l'étape... Cela obligera donc ceux qui auront perdu du temps, à attaquer au cours de cette seconde moitié de Tour !
Après le long contre-la-montre de la veille, de nouveau une longue étape de plaine sur un terrain relativement accidenté, qui devrait être propice aux attaques dès le début de journée... avec pourquoi pas un baroudeur qui lève les bras sous la banderole d'arrivée ?! En tout cas, que ce soit détaché à l'avant du peloton ou dans un long sprint final, le vainqueur du jour devra être capable de fournir un violent effort dans le dernier mur de 800 mètres à 7.5% de moyenne en haut duquel se trouve la ligne d'arrivée... Quant aux favoris, certains d'entre eux en profiteront probablement pour essayer de grappiller quelques précieuses secondes !
Pour ce jour de fête nationale, une étape qui peut donner un véritable feu d'artifice avec un parcours très accidenté autour des berges de la Seine principalement. En effet, la succession de côtes plus ou moins raides mais presque toujours sur des petites routes étroites, devrait très rapidement éparpiller le peloton façon puzzle et permettre aux plus téméraires de s'échapper à l'avant.On peut même espérer que quelques leaders d'équipes, à l'aise sur ce genre de terrain, osent passer à l'offensive... avec pourquoi pas des surprises au soir de cette treizième étape ?!
Encore une longue étape pour débuter ce troisième week-end de course, avec un parcours vallonné qui peut voir plusieurs types de coureurs remporter la victoire dans les rues de Vervins... Allons-nous donc assister à une étape passionnante, où les baroudeurs échappés à l'avant et le peloton emmené par les équipiers des sprinteurs vont se livrer à une véritable course poursuite à l'issue incertaine ?! C'est tout à fait possible...
Pour clore cette deuxième semaine de course, une étape terrible et qui risque d'être redoutée par de nombreux coureurs du peloton car, même si elle propose un faible kilométrage avec seulement 112.0 bornes au compteur, plus d'un quart de la distance se déroulera sur de difficiles secteurs pavés. En effet, avec treize secteurs et un total de 32.9 kilomètres au programme, ce qui est bien plus que tout ce qui a pu être proposé ces dernières décennies, tous ceux qui ne sont pas habitués à braver l'Enfer du Nord vont probablement passer une journée très difficile, avec certainement de gros écarts au soir de cette étape. Il est même possible qu'un certain nombre de favoris à la victoire finale perdent toute chance de gagner le Tour sur cette courte étape ! Je ne parle même pas de l'étape dantesque que cela deviendrait si la pluie décide de s'inviter ce jour-là !
Après un long transfert et une journée de repos bien méritée pour se remettre des souffrances de l'Enfer du Nord, les coureurs ré-abordent la montagne avec une longue et difficile étape dans les Monts du Lyonnais au programme de cette seizième journée de course. Cette étape sera d'ailleurs intéressante à suivre à plus d'un titre car, en plus de donner la tendance de la dernière semaine de course, elle peut jouer un rôle important pour le classement général final de ce Tour de France. En effet, avec ses neuf difficultés répertoriées pour le classement de la montagne dont certaines présentent de forts pourcentages, elle peut engendrer de vraies défaillances de la part de quelques leaders... mais surtout, avec l'étape "monstrueuse" du lendemain, elle va poser un sérieux dilemme aux principaux prétendants à la victoire finale. Devront-ils faire la course ou plutôt laisser les inévitables échappés de la première heure prendre le large, quitte à ce que certains d'entre eux se replacent tout en haut du classement général avec des avances substantielles ?! Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois que l'issue d'un Tour bascule sur un coup de dé...
Cela faisait deux semaines que les grimpeurs n'avaient presque plus rien à se mettre sous la dent... c'est pourquoi cette dix-septième étape va pouvoir leur permettre de revenir sur le devant de la scène. Et quelle étape ! Le menu est gargantuesque... Après 45 premiers kilomètres déjà vallonnés, se dresse le terrible versant Ouest du Mont du Chat, qui aura comme rôle inhabituel de faire exploser le peloton et de fatiguer les coureurs pour la suite de l'étape. Même si on assiste à un regroupement du peloton dans la longue portion de vallée qui suit, les efforts consentis dans le premier "monstre" puis pour revenir, se payeront probablement cash dès l'ascension du difficile col de Champlaurent. Et puis de toute façon, le terrible mais maintenant classique enchaînement final Croix-de-Fer/Mollard/Montée de la Toussuire fera de toute évidence le reste de la sélection, seulement les plus forts se jouant entre eux la victoire d'étape, avec probablement des écarts colossaux et une redistribution des places au niveau du classement général !
Après la "tappone", l'étape sprint qui ne va certes pas aussi loin que celle de Mats dans la réduction du kilométrage... mais qui devrait néanmoins être terrible pour beaucoup de coureurs car l'effort sera très violent, avec l'enchaînement du très difficile versant Sud du col de la Madeleine, puis de la montée vers la station de Valmorel, sans aucun répit ! La moindre défaillance se comptera là-aussi très certainement en minutes une fois la ligne d'arrivée franchie, ce malgré le faible kilométrage...
Pour permettre aux coureurs et notamment aux favoris de récupérer des deux précédentes terribles étapes et qu’ils soient requinqués pour la dernière grosse étape de montagne, ce dix-neuvième jour de course emmènera le peloton sur des routes moins parcourues des "deux" Savoie, avec un final sur les bords du lac Léman. Ce tracé vallonné permettra probablement aux baroudeurs encore en course de prendre l'échappée très tôt, avec pour eux l'objectif de résister au retour du peloton probablement emmené par les équipes de sprinteurs... On peut donc parler d'étape de transition !
Afin de sceller le classement général de ce Tour de France, une très difficile dernière étape de montagne qui explore les petites routes du Chablais dans tous les sens pour enchaîner plusieurs cols aux pourcentages sévères, avant de reprendre le final de l'étape de Mats en rallongeant juste le faux-plat qui mène jusqu'à la ligne d'arrivée. C'est d'ailleurs typiquement le genre d'étape où, quel que soit le classement général au matin de celle-ci, tout peut être chamboulé puisque personne n'est à l'abris d'une défaillance sur une telle étape ! Alors pourquoi pas une journée d'anthologie avec des grimpeurs qui renversent la table ?!
Pour terminer ce Tour de France, le traditionnel tourniquet sur les Champs-Elysées, avec les coupes de champagne pour les vainqueurs et le plus beau sprint de l'année pour clore la partie sportive !
darth-minardi a écrit:Ce barème WTF pour le GPM
Pas possible ton premier pavé
D'ailleurs, commencer par Troisvilles à Inchy sur le Tour, ce serait une boucherie.
Thibaut a écrit:J'ai jamais compris pourquoi vous vous obstiniez à placer le Mollard entre la Crx de Fer et la Toussuire. C'est ouf ça foire complètement un super enchaînement.
Thibaut a écrit:J'ai jamais compris pourquoi vous vous obstiniez à placer le Mollard entre la Crx de Fer et la Toussuire. C'est ouf ça foire complètement un super enchaînement.
bullomaniak a écrit:Thibaut a écrit:J'ai jamais compris pourquoi vous vous obstiniez à placer le Mollard entre la Crx de Fer et la Toussuire. C'est ouf ça foire complètement un super enchaînement.
Parce que le Tour de France le fait.
Mais sinon niveau logistique de la vraie vie véritable, ça évite de passer dans le tunnel sous la combe genin qui est une grosse zone à risque, ça évite de l'incertitude pour le jour J.
Et puis l'enchaînement n'est pas tellement mieux, la remontée vers la Station reste très longue (le croisement TDF est plus haut que le bas de la descente de la CDF).
Thibaut a écrit:bullomaniak a écrit:Thibaut a écrit:J'ai jamais compris pourquoi vous vous obstiniez à placer le Mollard entre la Crx de Fer et la Toussuire. C'est ouf ça foire complètement un super enchaînement.
Parce que le Tour de France le fait.
Mais sinon niveau logistique de la vraie vie véritable, ça évite de passer dans le tunnel sous la combe genin qui est une grosse zone à risque, ça évite de l'incertitude pour le jour J.
Et puis l'enchaînement n'est pas tellement mieux, la remontée vers la Station reste très longue (le croisement TDF est plus haut que le bas de la descente de la CDF).
Non mais ça c'est une excuse bidon, le Tour a emprunté le tunnel de nombreuses fois sans problème. Si c'est zone à risque pourquoi le Tour n'emprunte pas le Mollard chaque fois qu'il passe par la Croix de Fer ? Pourquoi, par exemple en 2017, n'ont-ils pas fait un détour par le Mollard pour descendre sur St Jean de Maurienne ? En 2011 le Dauphiné ne s'est pas posé cette question et la Toussuire fut enchainée directement après la Crx de Fer.
A part l'excuse kilométrique (et de rajouter un col pour "faire le nombre"), je ne vois aucune explication.
Je pense personnellement que l'enchainement est meilleur du fait que le Mollard bloque psychologiquement les offensives. La remontée vers la station demeure longue mais on zappe quand même 5 km.
tatamix1972 a écrit:
Je t'invite à prendre ton vélo cet été et à faire les deux parcours... et tu comprendras tout de suite quel est l'intérêt de passer par le col du Mollard plutôt que par la combe Genin et ses trois tunnels successifs en faux-plat montant. Au-delà de l'aspect sécuritaire qui est à prendre en compte autant pour les spectateurs que pour le peloton, il y a aussi le fait que le cyclisme est un sport télévisuel et qu'une fin d'étape de montagne avec de longs passages sous tunnels n'est pas ce qu'il y a de plus vendeur.
Quant à l'aspect sportif... comme l'a d'ailleurs dit bullomaniak, en descendant par la route du col de la Croix de Fer, tu ne peux pas aller jusqu'à Saint-Jean-de-Maurienne et reprendre cette même route (la plus directe !) pour l'ascension finale jusqu'à la Toussuire.
Enfin, pour ce qui est du blocage psychologique du col du Mollard, les trois fois où le Tour de France est arrivé à la Toussuire, il est également passé par le col en question... et à chaque fois, les cadors ont attaqué dans le final du col du Glandon, comme quoi le blocage psychologique ?!?
France a écrit:@darth: Encore un très beau Tour, je trouve cependant certaines étapes de montagne inutilement chargées, notamment celle du Prat-d'Albis. Un poil trop d'arrivées au sommet aussi. Il y avait également un peu mieux à faire vers Rouen, ou si tu voulais vraiment faire l'étape pour sprinters, autant enlever la côte.
@Tatamix: Pas super fan, surtout de la remontée vers le Nord, c'est frai qu'il est difficile de faire mieux quoique vers Bergerac il y a quelques côtes me semble-t-il. Belle étape vers Cergy, ça aurait pu faire une belle proposition au concours sur le Trophée des Grimpeurs.
CSC_3187 a écrit:Le risque de ces étapes plates comme la main, c'est le scénario 4x4 de la petite échappée publicitaire avec laquelle le peloton joue tranquillement jusqu'à un sprint massif. Dans ce cas, on a un scénario 0% suspense, 0% intérêt, même si on peut espérer que des évènements extérieurs puisse changer la donne comme le vent. Enfin, ça reste exceptionnel, on a plus d'étapes sans bordure qu'avec.
Le concept peut être intéressant, mais je le verrais arriver plus tardivement, dans un TDF où les sprinteurs ont déjà eu quelques opportunités en première semaine et après un gros bloc montagneux. Si les sprinteurs ont moins faim et que les équipiers ont moins de ressources, ça ouvre la course pour que les baroudeurs costauds essaient d'en tirer profit. Enfin, ça marche mieux sur un Tour d'Allemagne où les baroudeurs ont de bonnes chances de figurer au général et les sprinteurs moins d'ambition à accrocher une victoire d'étape.
Freddy a écrit:Tour de France 2020 au départ de Nice - Catégorie espoirs
Les chiffres :
3 318,5 km dont 91,5 km de contre-la-montre individuel ; 5 étapes de montagne, 3 étapes de moyenne montagne, 4 étapes de plaine accidentées, 6 étapes de plaine, 3 contre-la-montre individuels ;
25 cols de 2ème, 1ère ou hors catégorie (7xHC, 6x1C, 12x2C) ; 4 arrivées au sommet : Col d'Èze, Le Collet d'Allevard, Pralognan-la-Vanoise, Arêches-Beaufort – Le Planay.
Carte générale :
Tableau :
Les GPX :
27/06 Étape 1 : Nice → Col d'Èze (13,4 km) CLM individuel ★★★★☆
Les coureurs commenceront par un contre-la-montre en côté difficile sur les rampes du Col d' Èze, bien connu des suiveurs de Paris-Nice. Ce sera un classique revisité, puisque le parcours n'empruntera pas la route habituelle, afin de privilégier des pourcentages plus élevés. Le choix de matériel sera déterminant, et les favoris du classement général devront être prêts d'entrée.
km 13,4 Col d'Èze (7,0 km à 6,4%) 502m 2c
28/06 Étape 2 : Nice → Nice (160 km) ★★★☆☆
La deuxième étape décrira une boucle dans l'arrière pays niçois et ses cols, avant de revenir vers la côte pour plonger vers l'arrivée. Les premières ascensions sont aussi des classiques de Paris-Nice ; les cols de Braus et de Castillon n'ont en revanche pas souvent figuré aux programme du Tour ou de la Course au soleil récemment. Les premiers 120 km seront en dents de scie et seront très éprouvants pour les coureurs, qui devront se préserver avant d'aborder les deux dernières difficultés du jour qui seront décisives pour la victoire d'étape : le célèbre col de la Turbie par son versant le plus difficile, et enfin le col d'Èze (par le versant le plus court mais très pentu). Les favoris du général oseront-ils se découvrir dès le premier dimanche ?
km 13,5 Côte de Vence (6,8 km à 4,2%) 319m 3c
km 43 Col de Levens (6,3 km à 5,7%) 477m 2c
km 59 Col de Châteauneuf (5,4 km à 4,6%) 633m 3c
km 74 Col de Calaïson (6,3 km à 4,6%) 472m 3c
km 87,5 Col de Braus (10,0 km à 6,4%) 1 002m 1c
km 106 Col de Castillon (6,5 km à 5,3%) 707m 3c
km 122,5 Sprint intermédiaire : Menton
km 140,5 Col de la Turbie (6,0 km à 6,0%) 474m 2c
km 146,5 Col d'Èze (1,6 km à 8,7%) 502m 3c
29/06 Étape 3 : Cagnes-Sur-Mer → Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (164 km) ★★☆☆☆
Après un premier week-end très difficile, le peloton pourra reprendre son souffle. Les sprinteurs accueilleront avec joie la première occasion pour eux de remporter une victoire ; il faudra cependant faire attention aux premiers kilomètres de l'étape qui seront vallonnés et pourraient permettre à une échappée solide de prendre de l'avance.
km 22,5 Côte de Super Grasse (2,7 km à 6,7%) 531m 3c
km 66 Côte de la Carrière de la Joyeuse (2,4 km à 4,2%) 294m 4c
km 91 Sprint intermédiaire : Flayosc
km 105 Côte de Villecroze (1,2 km à 6,5%) 446m 4c
30/06 Étape 4 : Hyères → Arles (185 km) ★☆☆☆☆
A travers la Provence et la basse vallée du Rhône, cette quatrième étape ne présentera pas d'obstacle majeurs pour les sprinteurs... à moins que le vent ne vienne jouer un rôle dans le final.
km 20 Col de la Bigue (4,0 km à 5,9%) 423m 3c
km 122,5 Sprint intermédiaire : La Fare-les-Oliviers
01/07 Étape 5 : Nîmes → Lacaune (221 km) ★★★☆☆
La route du Tour s'élèvera de nouveau au cours de cette cinquième étape, qui traversera le pays calcaire du Haut Languedoc. La lutte pour la victoire d'étape promet d'être spectaculaire dans la montée à forts pourcentages et la descente technique du Roc de Montalet. On ne peut pas non plus exclure qu'un coureur visant le général ne tente sa chance sur ces pentes difficiles. Quoi qu'il en soit, il faudra prendre garde à ne pas buter dans la bosse des derniers hectomètres avant la ligne d'arrivée, sur les hauteurs de Lacaune.
km 112 Col de la Merquière (2,6 km à 5,6%) 369m 4c
km 123,5 Côte de la Tour-sur-Orb (2,3 km à 6,3%) 366m 4c
km 145,5 Col de la Croix de Mounis (6,7 km à 6,7%) 809m 2c
km 196 Sprint intermédiaire : Premier passage sur la ligne d'arrivée
km 202,5 Roc de Montalet (2,9 km à 9,9%) 1 206m 2c
02/07 Étape 6 : Mazamet → Perpignan (186,5 km) ★☆☆☆☆
La sixième étape emmènera les coureurs vers Perpignan, où les sprinteurs auront une nouvelle occasion de briller. Les premiers kilomètres accidentés ne devraient pas causer suffisamment de difficulté pour contrarier leurs plans.
km 35,5 Col de Rodomouls (6,7 km à 3,7%) 563m 3c
km 51 Col de Fonjun (2,6 km à 4,1%) 230m 4c
km 74,5 Sprint intermédiaire : Cuxac-d'Aude
03/07 Étape 7 : Rivesaltes → Saint-Girons (174 km) ★★☆☆☆
Le scénario de la septième étape sera probablement indécis. Les derniers 25 km seront favorables à une arrivée groupée, mais le reste de l'étape sera suffisamment accidenté pour permettre à une échappée de coureurs costauds de prendre de l'avance, et la présence d'une difficulté à 27 km de l'arrivée pourrait même inciter des audacieux à contrarier les plans des équipes des quelques sprinteurs capables de franchir les côtes.
km 67 Col du Portel (5,2 km à 6,1%) 601m 3c
km 81,5 Col de la Barbourade (3,5 km à 4,8%) 654m 4c
km 98 Sprint intermédiaire : Lavelanet
km 136 Côte d'Alzen (2,5 km à 6,0%) 717m 4c
km 147,5 Côte de Larbont (2,3 km à 7,7%) 604m 3c
04/07 Étape 8 : Saint-Girons → Pau (179 km) ★★☆☆☆
Au vu du profil du jour, l'issue de cette huitième étape semble moins incertaine. L'étape empruntera les routes difficiles du Piémont pyrénéen, avant de revenir vers le Béarn et ses vallons. Le final comportera d'ailleurs un enchaînement de deux côtes courtes mais pentues, dont le sommet sera situé, pour la dernière, à 9 km de l'arrivée. Pour les puncheurs, il faudra en profiter, car les opportunités pour ce type de coureurs ne seront pas légion.
km 15,5 Côte de Mane (1,7 km à 6,0%) 404m 4c
km 88,5 Côte d'Aroumé (4,9 km à 5,4%) 583m 3c
km 104 Col de Saoucède (5,5 km à 5,3%) 843m 3c
km 110,5 Cap de Germs (2,9 km à 10,5%) 902m 2c
km 152 Sprint intermédiaire : Coaraze
km 164 Côte de Lesquerré (1,1 km à 10,5%) 382m 3c
km 170 Côte de Bellegarde (1,5 km à 7,0%) 330m 4c
05/07 Étape 9 : Orthez → Arudy (217 km) ★★★★☆
La première semaine s'achèvera par une étape de montagne, la première de ce Tour de France 2020 et la seule dans le massif des Pyrénées. Le parcours fera un passage par les routes du Pays Basque français, puis reviendra vers la Vallée d'Ossau via des routes escarpées et des cols redoutables. Les très raides cols de la Fatigue et de la Hourcère, qui font tous les deux leur apparition, devraient provoquer un gros écrémage par l'arrière ; il ne faudra pas perdre pied dans la descente technique du col du Soudet ; les pourcentages difficiles du col de Marie Blanque offriront un terrain de choix pour la lutte pour la victoire d'étape, et peut-être pour le classement général.
km 7,5 Côte de l'Hôpital-d'Orion (1,9 km à 6,5%) 203m 4c
km 100,5 Côte de Lohitzun (3,2 km à 4,4%) 300m 4c
km 123,5 Sprint intermédiaire : Tardets-Sorholus
km 132 Col de la Fatigue (2,0 km à 13,1%) 552m 2c
km 147 Col de la Hourcère (11,2 km à 8,7%) 1 438m Hc
km 155,5 Col de Soudet (3,9 km à 8,1%) 1 533m 2c
km 180 Col d'Ichère (4,4 km à 6,2%) 674m 3c
km 199,5 Col de Marie-Blanque (9,3 à 7,7%) 1 035m 1c
06/07 Repos à Bordeaux
07/07 Étape 10 : Bordeaux → Limoges (217 km) ★☆☆☆☆
Le peloton commencera cette deuxième semaine tranquillement, puisque cette dixième étape ne présentera pas de difficulté majeure et devrait se conformer au scénario classique des étapes pour sprinteurs. L'arrivée, devant l'Hôtel de Ville, sera la même qu'en 2016 et devrait consacrer un costaud.
km 109 Sprint intermédiaire : Verteillac
08/07 Étape 11 : Eymoutiers → Lac de Vassivière (29,5 km) CLM individuel ★★★★☆
Le premier gros rendez-vous de cette deuxième semaine interviendra lors de la onzième étape, pour ce qui sera le deuxième contre-la-montre individuel de ces trois semaines. Le parcours sera favorable aux coureurs les plus complets, puisqu'il alternera entre petites côtes pour coureurs explosifs, et faux-plats plutôt pour les spécialistes de l'effort individuel.
09/07 Étape 12 : La Souterraine → Moulins (169 km) ★☆☆☆☆
Alors que la montagne se profile à l'horizon, les coureurs du Tour pourront profiter d'une étape de transition sans difficulté majeure. Les sprinteurs ne voudront assurément pas laisser passer leur dernière chance de briller avant la montagne.
km 23,5 Côte de la Celle-Dunoise (2,3 km à 4,6%) 336m 4c
km 66 Sprint intermédiaire : Boussac
km 109,5 Côte de la Croix Blanche (1,7 km à 5,1%) 290m 4c
10/07 Étape 13 : Moulins → Annonay (254 km) ★★★☆☆
C'est un marathon qui attendra le peloton pour cette treizième étape, la plus longue de ce Tour 2020. Même s'il n'y aura pas de difficulté majeure au programme du jour, le profil sera assez accidenté, notamment dans sa deuxième moitié : l'étape traversera en effet les monts du Forez et du Pilat avant de plonger vers la vallée du Rhône. La présence d'une côte, courte mais très pentue, à moins de 4 km de l'arrivée, pourrait permettre à un puncheur de faire un écart, mais il faudra être fort et ne pas flancher dans les faux-plats qui conduiront à la ligne.
km 92,5 Côte du Chassaing (4,3 km à 5,4%) 559m 3c
km 144,5 Col de Chemintrand (9,8 km à 4,6%) 1 028m 3c
km 188 Sprint intermédiaire : Monistrol-sur-Loire
km 191 Côte de Chavanon (2,7 km à 5,0%) 734m 4c
km 250,5 Côte Barlet (0,8 km à 11,0%) 386m 4c
11/07 Étape 14 : Annonay → Le Collet d'Allevard (160 km) ★★★★☆
La fin de la deuxième semaine marquera le retour du peloton dans la montagne. La quatorzième étape sera le premier épisode de la traversée du massif alpin. Les coureurs devront se confronter à une arrivée dans la station du Collet d'Allevard, inédite sur le Tour mais pas inconnue, puisqu'elle a déjà été expérimentée sur le Critérium du Dauphiné en 2011. Avec ses pourcentages élevés, l'ascension finale permettra de creuser des écarts, et de lancer les hostilités entre les favoris pour la victoire finale.
km 81,5 Sprint intermédiaire : Voreppe
km 117 Côte de Saint-Pancrasse (8,4 km à 7,8%) 1 000m 1c
km 140,5 Côte des Fontaines (3,2 km à 5,6%) 443m 3c
km 160 Le Collet d'Allevard (11,3 km à 8,4%) 1 417m Hc
12/07 Étape 15 : Grenoble → Pralognan-la-Vanoise (212 km) ★★★★★
La deuxième semaine s'achèvera par l'étape reine de ce Tour de France. Avec un dénivelé positif supérieur à 6 000m, réparti sur 5 difficultés majeures et 212 km, cette journée sera placée sous le signe de l'endurance. Les trois premiers cols seront très éprouvants, notamment l'interminable Croix de Fer et la redoutable Madeleine. Le final ne proposera presque aucun moment de récupération, avec 30 km de montée finale en plusieurs paliers, séparés par des portions de faux-plats plus ou moins prononcés. L'arrivée grandiose, aux portes du Parc National de la Vanoise, sacrera un costaud et devrait établir une hiérarchie solide dans les premières positions du classement général.
km 64,5 Col de la Croix de Fer (24,4 km à 5,2%) 2 064m Hc
km 113 Col du Chaussy (13,6 km à 7,6%) 1 533m 1c
km 148 Col de la Madeleine (18,7 km à 8,1%) 1 999m Hc
km 178 Sprint intermédiaire : Aigueblanche
km 190,5 Côte de Montagny (8,0 km à 7,0%) 1 042m 1c
km 212 Côte de Pralognan-la-Vanoise (11,3 km à 4,7%) 1 431m 2c
13/07 Repos à Albertville
14/07 Étape 16 : Albertville → Arêches-Beaufort – Le Planay (100 km) ★★★★★
La seizième étape clôturera les Alpes en beauté, avec un parcours court mais dense et exigeant. Il faudra faire très attention à bien négocier son jour de repos, la veille, pour ne pas se faire piéger dès les premiers pourcentages. Ces derniers ne se feront d'ailleurs pas attendre puisque le pied de la première ascension, le col de Montessuit, se situe à peine 2 km après le départ réel ; le col de la Forclaz de Queige sera franchi après 20 km seulement ; après 30 km, ce sera l'heure de se lancer dans le gros morceau du jour, à savoir l’enchaînement de la montée de Bisanne et du col du Pré. Il faudra ensuite plonger sur Beaufort, avant de remonter vers la ligne d'arrivée située dans la station d'Arêches-Beaufort, au terme d'une ascension finale en plusieurs paliers.
km 4 Col de Montessuit (1,8 km à 8,1%) 640m 3c
km 20 Col de la Forclaz de Queige (6,4 km à 7,1%) 870m 2c
km 43,5 Montée de Bisanne (12,4 km à 8,2%) 1 723m Hc
km 61,5 Sprint intermédiaire : Beaufort
km 75 Col du Pré (12,9 km à 7,8%) 1 748m Hc
km 100 Le Planay (8,2 km à 5,7%) 1 202m 2c
15/07 Étape 17 : Chambéry → Prémanon (183 km) ★★★☆☆
Alors que les Alpes seront de l'histoire ancienne, les coureurs n'auront pas le luxe de se reposer car cette dix-septième étape, derrière ses airs d'étape de transition, a tout du piège. Le premier tiers de l'étape sera plat, mais il faudra ensuite le col de Menthières, bien connu des habitués du Tour de l'Ain, avant de remonter la vallée de la Valserine. Le final comportera un bref détour en Suisse, avant d'aborder la dernière, et principale, difficulté du jour : le col de la Combe Blanche, dont les premiers 6,5 km proposeront des pourcentages élevés. Il restera 17 km de fausse descente pour rallier l'arrivée à Prémanon. Ce sera une étape ouverte, et au scénario incertain.
km 59 Côte de la Semine (4,2 km à 5,2%) 515m 3c
km 82,5 Col de Menthières (9,2 km à 6,4%) 1 128m 2c
km 103 Sprint intermédiaire : Lélex
km 166 Col de la Combe Blanche (11,7 km à 6,9%) 1 390m 1c
16/07 Étape 18 : Neuchâtel → Pontarlier (76 km) ★★★★☆
Cette dix-huitième étape sera celle de la dernière chance pour renverser le classement général. Construite sur un format très court, elle proposera un parcours favorable aux coureurs et aux équipes désirant surprendre et se montrer inventifs. La première difficulté, inédite, sera également la plus dure : il sera impossible de se cacher au cours de ces 9,5 km où les pourcentages à deux chiffres seront légion. Après ce grand essorage, le Mont des Verrières pourrait permettre à un homme fort de partir en solitaire ; à moins que la montée du Larmont, régulièrement décisive sur le Tour du Doubs, ne départage les champions.
km 19,5 La Chaille (9,2 km à 10,5%) 1 403m Hc
km 37,5 Sprint intermédiaire : Fleurier
km 50,5 Mont des Verrières (9,8 km à 4,3%) 1 199m 3c
km 69 Le Larmont (4,4 km à 5,4%) 1 109m 3c
17/07 Étape 19 : Salins-les-Bains → Troyes (239,5 km) ★☆☆☆☆
La montagne passée, le Tour entrera dans sa dernière ligne droite. Le profil de cette dix-neuvième étape, la deuxième plus longue du parcours 2020, ne présentera pas de difficulté majeure ; néanmoins on peut imaginer que les équipiers des sprinteurs n'auront plus le tonus pour contrôler la course et empêcher une échappée aux longs cours d'aller se jouer la victoire.
km 62 Sprint intermédiaire : Gray
km 128,5 Côte de Chameroy (1,0 km à 7,3%) 434m 4c
18/07 Étape 20 : Troyes → Brienne-le-Château (48,6 km) CLM individuel ★★★★★
Pour le classement général, le sprint final est lancé, avec ce contre-la-montre final tracé autour des Lacs et de la Forêt d'Orient. Long de 48,6 km, ce chrono sera plat et donc très favorable aux spécialistes de l'exercice ; cependant, à la fin de trois semaines éprouvantes, la fraîcheur physique et la capacité de récupération joueront un rôle considérable dans les performances.
19/07 Étape 21 : Moret-Loing-et-Orvanne → Paris – Champs-Élysées (130 km) ★☆☆☆☆
Ce Tour 2020 s'achèvera comme à l'accoutumée par le classique défilé en région parisienne puis sur les Champs-Élysées. Les sprinteurs ne voudront pas laisser passer l'occasion de se couvrir de gloire sur la plus belle avenue du monde.
km 90,5 Sprint intermédiaire : Haut des Champs-Élysées
Utilisateurs parcourant ce forum : baptistecollet, Pasteiro et 17 invités
Les Porteurs de bidons de l'actualité cycliste,
Le Gruppetto
PCM France, la communauté française de Pro Cycling Manager
Designed by Below the Barrel
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Group