1ère étape : Barcelona - Lloret de Mar, 205 km
2ème étape : Girona - Banyoles (CLM), 26 km
3ème étape : Olot - Encamp, 190 km
4ème étape : Andorra-la-Vella - Encamp, 136 km
5ème étape : Vielha - Sabañanigo, 186 km
6ème étape : Jaca - Isaba, 173 km
7ème étape : Pamplona - Irun, 153 km
8ème étape : San Sebastian - Gernika, 193 km
9ème étape : Amorebieta - Otxandi, 80 km
Journée de repos à Vitoria-Gasteiz
10ème étape : Vitoria-Gasteiz - Burgos, 169 km
11ème étape : Burgos - Segovia, 200 km
12ème étape : Segovia - Guadarrama (CLM), 47 km
13ème étape : Fuenlabrada - Tomelloso, 236 km
14ème étape : La Solana - Linares, 151 km
15ème étape : Bailen - Sierra de la Pandera, 124 km
16ème étape : Jaén - Sierra Nevada, 214 km
17ème étape : Granada - Malaga, 140 km
Journée de repos suivant un transfert aérien de Malaga à Telde
18ème étape : Telde - Las Palmas, 118 km
19ème étape : Las Palmas - San Bartolomé, 206 km
20ème étape : Santa Cruz - Los Cristianos, 148 km
21ème étape : El Medano - Santa Cruz, 175 km
Total de 3 248 kilomètres de Barcelona (Catalunya) à Santa Cruz (Tenerife, Canarias)
7 étapes en ligne de difficulté mineure (plates ou assimilées)
5 étapes en ligne de difficulté intermédiaire (accidentées ou moyenne montagne)
7 étapes en ligne de difficulté majeure (haute montagne ou courte étape de moyenne montagne)
1 étape contre-la-montre en plaine
1 étape contre-la-montre en montagne
88 montées répertoriées en :
38 de 3e catégorie
38 de 2e catégorie
10 de 1re catégorie
2 hors catégories
Le tracé a été fait pour scinder les difficultés aux deux extrémitées. La première semaine par les Pyrénées et le Pays Basque devrait permettre aux coureurs en forme mi-août de se mettre en avant. La 2e semaine propose une coupure, comme un moyen de rabattre un peu les cartes, même s'il y a un chrono montagneux dedans. Le final pourrait voir un changement de hiérarchie, avec le retour de la montagne tardif, en septembre.
Dans cette optique, les Pyrénées et le Pays Basque offrent de gros enchaînements, avec beaucoup de dénivelé. Inversement, le début de la dernière semaine a deux arrivéees en altitude en Andalousie. Le final dans les Canaries est propice aux grandes explications, notamment la dernière étape, tracée en espérant de grandes manoeuvres.
Le début accidenté devrait permettre à une échappée de costauds de se dessiner. Le final sur le littoral Catalan est très mal plat. On pourrait avoir des attaques et une course animée en vue du premier maillot rouge. Les côtes pourrait aussi permettre des cassures et placer naturellement les coureurs forts assez haut au général (aussi en vue de l'étape suivante).
Les choses sérieuses sont déjà là, avec un contre-la-montre assez court, avec quelques bosses et faux-plats. L'étape difficile de la veille devrait avoir mis les prétendants du général dans les 30 ou 40 premiers, ce qui permettra de les voir courir parmi les derniers coureurs à s'élancer. Les rouleurs en forme en début de course pourront ici trouver une étape à leur avantage.
Et là haute montagne arrive dans la foulée. Direction Andorre via la France, pour enchaîner les grands cols, avec l'altitude de l'Envalira, avant un final par Montaup (versant est d'Ordino) et Beixalis dans le final. Plus de 4 700 mètres de dénivelé positif au programme, idéal pour les grimpeurs. Un calvaire pour les coureurs les moins en forme, pouvant déjà perdre beaucoup.
On enchaîne avec une étape plus courte, sur un profil plus d'élimination par l'arrière sur la montée roulante de la Bonaigua, qui devrait être très rapide. Seul le final, en ayant tourné vers le Pla de Beret, permet un peu plus de mouvement. Plus une course pour faire perdre du temps à ceux en difficulté. Chez ceux en forme, le général devrait juste être remodelé que de quelques secondes.
Une étape de transition plus calme, via quelques montées raides dans la première moitié, pouvant avantager les baroudeurs. Une dernière longue montée roulante, à 50 km de l'arrivée, viendra gêner les sprinteurs. Une boucle est cependant faite dans le final vers Sabañanigo pour ajouter du plat et favoriser les coureurs aimant rouler sur le plat. L'idée étant de changer la donne par rapport aux jours précédents.
Après une journée de calme pour les grimpeurs, on repart à l'attaque des cols avec un dernier passage hors des terres Espagnoles. Avec la descente de la Pierre-St-Martin, puis la montée de Larrau, le passage en France permet de s'attaquer à un des cols plus plus difficiles des Pyrénées. La petite montée de Laza après coup pourra permettre d'autres offensives, avant un final rapide en faux-plat descendant.
Direction le Pays Basque, avec une succession de petites montées. L'étape étant assez courte, le rythme pourrait y être plus rapide (ou alors une simple relâche derrière l'échappée). Quoiqu'il en soit, le Jaizkibel pourrait être le théâtre d'attaques, dans la montée ou la descente, et de quelques nouveaux écarts entre les favoris, qui n'ont (volontairement) quasiment aucun répit.
La deuxième étape du triptyque Basque est un nouvel enchaînement de montées, mais il forcerait à du mouvement un peu plus précoce, dans la montée très pentue de l'Ixua, en sortie d'Eibar, le final étant plus facile à gérer. Mais la pente de l'Ixua suffira à créer des cassures. À voir si un coureur ose en tirer profit ou si la friolosité (ou la fatigue) maintient les leaders ensemble.
Avant le repos, les coureurs auront le final Basque sur une très courte étape (80 km !). Deux petites côtes pour commencer, puis la très raide montée de l'Urkiola, qui pourrait permettre des offensives. Ensuite, un plateau, une descente à gérer, un peu de plaine et une montée plus roulante vers l'arrivée, mais qui fera très mal si elle est montée à un rythme très soutenu.
La reprise de la course se fait sur une étape assez tranquille, même s'il y a un petit col à une heure et demie de l'arrivée. Malgré tout, cette étape devrait permettre un sprint. D'autant plus que les coureurs auront pu récupérer la veille, lors de la journée de repos.
Seule étape sans la moindre difficulté répertoriée, les sprinteurs semblent avoir une autre belle occasion pour eux. La seule perturbation pour eux sera le final en faux-plat montant, allant progressivement jusqu'à du 4 % sur la ligne d'arrivée. Le sprint sera donc assez particulier à gérer pour eux.
Intercalée entre des étapes plus calme, ce contre-la-montre permettra un petit état des lieux des forces des coureurs. Après un long faux-plat montant, la montée de Navacerrada permettra aux grimpeurs de se mettre en avant. La descente n'est pas vraiment piégeuse, mais il sera intéressant de voir quelques coureurs là font complètement à fond et lesquels y restent plus tranquilles.
La plus longue étape de la Vuelta est une des plus plates, mais une des plus exposées au vent. Jusqu'à 30 kilomètres de l'arrivée, il y a près d'une centaine de kilomètres longilignes. Puis on a un virage à angle droit en ville, avant une longue ligne droite menant à la ville étape. Si le vent souffle, cela pourrait morceller très fortement le peloton et faire perdre beaucoup de temps à certains.
Retour à une étape un peu plus calme, avec des montées très roulantes et un final pour sprinteurs, qui sont dans leur semaine ici. Pour les grimpeurs, ce sera une opportunité de bien récupérer avant le retour imminent de la montagne.
L'étape est très courte, mais on devrait malgré tout avoir une course de côte dans la Sierra de la Pandera. Si l'étape est courrue vite, le retour de la montagne pourrait permettre de changer un peu la hiérarchie établie surtout en première semaine. La montée crescendo de la Sierra de la Pandera devrait être le théâtre de quelques défaillances également, les purs grimpeurs étant plus à leur aide dans les forts pourcentages du final devraient se jouer la gagne.
Nouvelle course de côte, encore plus assumée, dans un tracé assez long, évitant les cols, même s'il reste fortement accidenté. La très longue montée de la Sierra Nevada se fait par le Collado del Muerto, pour une première partie très pentue. Après un léger replat, mais aucune descente, les coureurs retrouvent pente et lacets, pour une montée final en fait longue de près de 30 kilomètres.
La dernière étape avant le repos est promise aux sprinteurs. Quelques montées au départ et une petite côte raide à un quart d'heure de l'arrivée seront les seuls éléments perturbateurs. L'étape est calme et courte, car les coureurs auront à prendre l'avion dans la soirée, en direction des îles Canaries.
Après la seconde journée de repos, la première étape des Canaries est assez calme. Quelques bosses au début, volontairement roulantes, pour animer l'échappée et la lutte au maillot à pois. Mais le final reste calme, afin d'offrir une dernière opportunité de victoire aux sprinteurs (et indirectement s'assurer qu'ils n'abandonnent pas tous avant de prendre l'avion).
La seconde étape de l'île de Gran Canaria est bien plus accidentée. On y retrouve deux longues montées en court d'étape, même si elles restent roulantes, ainsi que les montées plus pentues et plus courte. Néanmoins, ce n'est pas nécessairement un terrain idéal pour la lutte au général. Ici, l'étape est plus voulue pour arranger les baroudeurs. Néanmoins, l'Anden del Toro offre des pentes à plus de 8 % dans ses dernières rampes.
Après une traversée en bateau, les coureurs accostent à Tenerife pour une première étape assez piégeuse. Les pentes sont ici plus raides et la montée de Santiago del Teide est une des plus pentues de cette Vuelta, avec près de 4 km à plus de 11 %. Néanmoins, il reste une trentaine de kilomètres assez plats au bas de la descente. De quoi se tester, mais pas suffisament pour faire des écarts. Néanmoins, une forte accélération ici pourrait mettre dans le jour des coureurs usés de leur saison, éventuellement longue.
La dernière étape de la Vuelta est violente, avec plus de 5000 mètres de dénivelé positif. À froid, deux petites côtes précèdent la très longue montée sur le volcan Teide. Après celle-ci, on reste longuement au-delà des 2 000 mètres d'altitude, avant une interminable descente. Les grimpeurs audacieux pourront passer à l'offensive dès cette montée, qui a le pouvoir de complètement chambouler la course. Il y a ensuite une boucle accidentée autour de Santa Cruz de Tenerife, par une montée aux petits lacets très pentus vers Los Campitos, avec une route très mal plate, tournant sans arrêt. La descente technique aura son importance, avant un final de 7 kilomètres plats, qui pourront être cruels pour certains coureurs.