Un tracé du Tour des Flandres qui ne passe pas 2 fois au même endroit et qui arrive dans le centre-ville d'Oudenaarde.
Grammont tôt, juste pour la télé. Une transition "gonflée" virtuellement aux pavés et aux petits bergs.
Le "vrai" dur reste les 100 derniers kilomètres.
Le Koppenberg juge de paix à 50 km de l'arrivée.
Final bien alternatif > que ça bouge encore plus et pas l'attente du Paterberg dans le final comme actuellement, dans l'esprit des autres flandriennes.
https://ridewithgps.com/routes/35585395Les points chauds (pavés en italique, monts numérotés)
-264 : Sint-Niklaas (départ)
-204 :
Lange Munte-177 : #1
Kapelmuur-160 : #2 Valkenberg
-156 : #3 Berendries
-148 :
Lippenhovestraat-145 :
Paddestraat-130 : #4 Korten Ast
-127 :
Huisepontweg-122 :
Doorn-113 : #5 Petegemberg
-105 :
Varentstraat-97 : #6 Kluisberg / Mont de l'Enclus
-90 : #7 Knokteberg / côte de Trieu
-83 : #8
Oude Kwaremont-79 : #9
Paterberg-76 : #10 Waaierberg
-73 : #11 Hoogberg
-70 : #12
Kruisberg-61 : #13 Kanarieberg
-59 :
Donderij-57 : #14
Taaienberg-52 : #15
Steenbeekdries-46 : #16
Koppenberg-40 : #17
Eikenberg-34 : #18 Forest
-32 : #19 Steenbeekberg
-24 :
Haaghoek-22 : #20 Leberg
-16 : #21
Molenberg-11 :
Kerkgate-9 :
Ruiterstraat-7 :
Holleweg0 : Oudenaarde (arrivée > Grote Markt)
Analyse détaillée :
Départ de Sint-Niklaas et quelques routes larges au départ en alternance avec le centre de certaines villes (erreur du GPX vers Hamme, on reste bien sur la N41 un peu plus longtemps). Ponctuellement des zones plus étroites ensuite, notamment dans la deuxième heure. Pour la forme un pavé est là, mais le Lange Munte n'est pas difficile. Juste l'occasion de tester le matériel.
Après deux heures de courses, ce sera Grammont et le Kapelmuur (seconde petite erreur du GPX, on redescent bien en restant sur la Guilleminlaan). La course ne s'y décantera pas, ça usera un peu et c'est plus pour la télé et remplir ce moment de la diffusion en intégralité. Ensuite, on ne va pas faire un long détour Wallon, alors les monts de Brakel et les pavés de Zottegem sont un point de passage naturel.
Le début de la 4ème heure fera remonter le crescendo avec les pavés au nord d'Oudenaarde après le bref Korten Ast et le tout aussi bref Petegemberg. Le seul piège dans cette section sera la nervosité et le placement. Surtout dans ce dernier, qui mène vite au pavé de Varent, avant d'entrer dans les 100 derniers kilomètres et le début de la "vraie" course.
Cela se fait d'abord par deux bosses frontalières, avec le Kluisberg vers la Wallonie et Trieu pour revenir aussitôt en Flandres, avant l'enchaînement naturel de Kwaremont et du Paterberg via la RVV-straat. De quoi en mettre de partout et bien lancer la course et écrémer fortement le peloton.
Ensuite, pas le Koppenberg tout de suite et un tracé alternatif allant gravir le Waaierberg, puis le Hoogberg en direction de Ronse en évitant les routes trop larges. Petite boucle au nord de Ronse pour aller monter le Kruisberg. Moment bien dense en monts donc, avant un des rares lieux permettant la récupération sur la chaussée de Ninove. Sauf que ces deux kilomètres de ligne droite bien large sont, dans ce sens là, en faux-plat montant.
Cela mène au long Kanarieberg pour se remettre dedans tout de suite, avant le pavé en faux-plat descendant de Donderij. Le pavé est beau, mais avec la nervosité et la vitesse, les chutes peuvent y survenir. On l'enchaîne sans pause avec le Taaienberg, avant de "repartir dans l'autre sens" pour aller monter le Steenbeekdries en entier (sans Stationsberg ni Mariaborestraat autour). Via Nukerke, on va ensuite vite descendre sur une route étroite.
Et cela mène aux courbes tortueuses et au virage serré sur la droite vers le Koppenberg. À peine plus d'une d'heure de course restant au sommet, mais il sera impossible de s'y cacher. C'est de loin le plus dur de la course, mais aucun ne peut réellement entrer en comparaison dans ce qui reste jusqu'à l'arrivée.
On reste quand même sur un long mont pavé avec l'Eikenberg, avant d'aller chercher les brefs et asphaltés, mais raides et étroits, Forest et Steenbeekberg. Une brève transition amènera au pavé en cuvette d'Haaghoek et son enchaînement naturel avec le Leberg, avant-dernier mont "officiel". Une petite bosse reste sur le trajet et casse la transition vers le Molenberg.
Habituellement, l'approche du Molenberg sur les classiques est une guerre de tous les instants, avec les virages et la route qui devient de plus en plus étroites. Là, en fin de course, ce sera le dernier point avec des passages pentus et avec de tels pavés pour faire la différence. S'il n'a pas la longueur de Kwaremont ou la pente du Paterberg, on a quand même un "monument" pour finir.
Ensuite, pas de longue ligne droite vers l'arrivée, mais une zone plus tortueuse, avec des routes de campagnes pleines de relances, le faux-plat pavé de la Kerkgate, puis l'irrégulière Ruiterstraat avant un autre faux-plat montant dans l'Holleweg. Via la Karel Martelstraat il y aura eu plus de pente, mais moins de pavé. Le choix a été fait du pavé et de l'usure en fin de course plutôt que la déclivité.
Sortie du pavé à 7 kilomètres de l'arrivée, puis 2 kilomètres plats et larges, avant la descente de l'Edelareberg (mont "ancestral", la route y est large et pas piégeuse). Virage serré sur la droite et on arrive sur 3 kilomètres et demi plats dans les rues d'Oudenaarde. On rallonge volontairement un peu, entre les bords de l'Escaut et l'approche de la Grand'Place, pour une ligne droite finale de 750 mètres.
À noter qu'on termine juste à côté du musée du Tour des Flandres (moins de 100 mètres), sans pour autant passer directement devant. Mais on reste sur l'extension de la "Grote Markt" et ce sera un lieu pouvant être mis en avant par les infrastructures couvrant la course, positionnées juste à côté.