Modérateur: Animateurs labo à parcours
Christian est dans un état de tension maximale, surtout après ce Tour 2020 catastrophique où il a foiré tous ses objectifs et en particulier le plus important d'entre eux, faire gagner l'épreuve à un français ! Il sait d'ailleurs qu'il n'a plus droit à l'erreur, surtout que Jupiter s'impatiente et que l'autre nouille de Roxana ne cesse de l'appeler au téléphone pour lui rappeler que les prochaines élections ont lieu au printemps 2022...
2021... un français en jaune à Paris... 2021... un français en jaune à Paris... cette pensée l'obsède, le poussant même aux limites de la folie ! Mais putain, pourquoi Thibaut l'avait-il lâchement lâché comme ça, alors qu'il lui avait concocter un Tour aux "petits oignons" rien que pour lui ?! Mais pourquoi, Thibaut ?!...
A cet instant, si Christian avait eu une biquette entre les mains, c'est sûr qu'elle finissait en ragoût ou à la broche...
2021... un français en jaune à Paris... 2021... un français en... Mais qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? Le pire, c'est que Jupiter préférait que ce soit le "gentil" Thibaut plutôt que l'impertinent Julian ou le taciturne Romain...
Mais comment allait-il faire pour que le coureur le plus poissard du peloton puisse monter sur la plus haute marche sans que cela paraisse louche ?
Cette année, il avait bien pensé inoculer le Covid19 à tous les autres concurrents mais Roxana aurait arrêté l'épreuve avant même que Pinot franchisse la ligne d'arrivée. Putain, comment allait-il faire ?!...
C'est son fidèle disciple Titi, alors qu'il faisait toujours l'avion une casquette Cochonou vissée sur la tête, qui lui a fait germer une idée de génie en parlant de karma et de contre-karma au milieu d'autres propos incompréhensibles. Oui, Christian était bien un génie !
Tel un maître Jedi, Cricri était maintenant en mission "Thibaut dernière chance"... sans aucun doute la mission la plus périlleuse de son existence !
En tout cas, heureusement que ces blaireaux de footeux avaient décidé de faire leurs matchs à Copenhague...
Pour débuter ce Tour de France 2021, une étape 100% dans le Finistère, avec une entame de parcours accidentée et notamment deux côtes comptant pour le classement de la montagne, idéales pour lancer l'échappée et la bataille pour le maillot à pois.
La deuxième partie de l'étape sera quant à elle plus plate et principalement côtière, avec un peloton qui longera la côte des Légendes avant de redescendre en direction de Brest et la ligne d'arrivée. En toute logique, les équipes des sprinteurs veilleront pour provoquer une arrivée groupée du peloton, afin que l'un des spécialistes de la dernière ligne droite lève les bras sous la banderole et endosse le premier maillot jaune de l'épreuve... mais attention, le vent venant de l'océan peut très bien rendre l'issue de l'étape beaucoup plus incertaine et piégeuse s'il décide de s'inviter à la fête !
Christian était vraiment un génie génial... oui oui oui, en toute modestie, vraiment génial !
Puisque Thibaut n'était pas foutu de gagner quand on lui mettait toutes les cartes en mains, qu'il était même capable de se faire une cheville en montant sur le podium si on décidait de déclasser tous les autres concurrents, le directeur du Tour de France avait eu la lumineuse idée de tracer un parcours totalement à l'opposé de ceux proposés ces dernières années, où chaque étape serait un test pour le karma de l'idole.
Les trois semaines de course allaient donc cumuler tous les écueils, tous les pièges, tous les terrains redoutés par le franc-comtois... A vous donc de deviner quels sont les raisons du potentiel craquage de Thibaut pour chaque étape, avant de découvrir ce que le génial Cricri a concocté...
Après le Finistère, les Côtes-d'Armor... et une deuxième étape "carte-postale" avec au programme le parcours de la magnifique côte de Granit Rose et de ses savoureux paysages !
C'est une étape qui ne présente pas de grosses difficultés et qui reste donc ouverte à différents scénarios de course, mais pour qu'elle puisse sourire à un sprinteur, il faudra que celui-ci soit capable de passer la dernière bosse à l'avant du peloton, puisque le sommet de la côte se trouve à seulement 1.7 kilomètres de la ligne d'arrivée. Et puis, il faut s'attendre à ce que les inévitables échappés de la première heure fassent tout pour rallier l'arrivée détachés à l'avant du peloton et ne se laissent donc pas rattraper facilement sur ces petites routes bretonnes !
De toute façon, une belle étape en perspective... sans doute la dernière où la plupart des coureurs peuvent prétendre décrocher le maillot jaune, avant le long contre-la-montre du lendemain.
Que pourrait-il bien arriver à notre Thibaut national sur ces petites routes du littoral breton ?
Bien sûr, être pris dans les inévitables chutes qui émaillent le première semaine de course, ou encore se faire décrocher à cause d'une cassure parce que monsieur préfère buller à l'arrière du peloton quand la plupart des autres leaders sont particulièrement attentifs à l'avant !? Est-ce à cela que notre génial directeur a-t-il pensé ?
Un énorme contre-la-montre individuel dès le troisième jour de course... bah ouais, ça va faire des écarts "monstrueux" et les "purs" grimpeurs risquent bien de se retrouver à plusieurs minutes des meilleurs rouleurs au classement général, ce malgré l'ascension du Mur de Bretagne en début de parcours !
Eh bien, c'est justement l'un des objectifs de cette longue et difficile épreuve chronométrée, d'obliger tous ceux qui auront perdu du temps et qui visent néanmoins une place en haut du classement général, d'enlever le frein à main les jours suivants et de se lancer dans de grandes offensives, plutôt que d'attendre les derniers hectomètres des étapes de montagne. Ils auront d'ailleurs probablement plus de liberté de mouvement, tandis que ceux en haut du classement général au soir de ce contre-la-montre, devront quant à eux assumer le poids de la course dès la première semaine...
Oui, bien sûr... un contre-la-montre individuel de plus de cinquante bornes est amplement suffisant pour mettre hors-jeu l'idole, même s'il est loin d'être le plus mauvais dans la discipline et qu'il lui est même arrivé en de rares occasions de réaliser de belles performances sur ce genre d'exercice. Néanmoins, il est fort probable que Cricri ait réfléchi à quelque chose de plus efficace pour tester notre loser préféré... alors devinez quoi ?!
Ce n'est clairement pas sur cette étape que les grimpeurs pourront mettre leur talent en lumière, la plus grande ascension se résumant à la montée sur le pont de Saint-Nazaire. Pourtant, cette quatrième journée de course peut être l'une des plus importantes et compliquées pour ces coureurs adeptes des routes de montagne, et en particulier pour ceux qui visent le haut du classement général à Paris... car la possibilité de perdre beaucoup de temps sur une cassure du peloton sera grande, ce d'autant plus si le vent souffle fort ce jour-là.
Pendant toute la journée, il leur faudra donc être particulièrement attentifs et rester au maximum à l'avant du peloton, ainsi que savoir frotter sur ces routes étroites traversant les marais du littoral atlantique, pour ne pas se faire piéger par une mauvaise bordure... C'est donc une étape longue et usante en perspective, mais qui peut aussi devenir complètement folle suivant les circonstances !
Bon, que va encore nous inventer Cricri pour tester le karma de l'idole ? D'ailleurs, le pauvre Thibaut pourra-t-il ne serait-ce que prendre le départ de l'étape avec ce "traquenard" judiciaire dans lequel il est tombé, et qui risque bien de l'écarter du peloton pour longtemps ? Bien sûr, les fan'boys de l'idole parlent déjà d'un horrible complot fomenté par ses adversaires, tout en affirmant qu'il était sans conteste le plus fort cette année et qu'il ne pouvait que gagner le Tour sans cette affreuse machination...
Alors ?...
Dans la continuité de la descente entamée par le peloton vers le sud de la France, cette cinquième étape est quasiment identique que celle de la veille, que ce soit en termes de kilométrage ou de profil, avec comme seule différence notable deux petites bosses dans le final, la ligne d'arrivée se situant au sommet de la seconde.
Comme la veille, les coureurs traverseront de grandes zones marécageuses, avec notamment l'impressionnant marais Poitevin, avant de poursuivre sur les petites routes de la campagne charentaise jusqu'à la "capitale" de la bande dessinée, Angoulême.
Une étape où le peloton et les inévitables échappés se disputeront probablement le privilège de franchir en premier la ligne d'arrivée, avec néanmoins la possibilité qu'un coureur sorte en puissance dans l'avant-dernière bosse et tienne tête à ses poursuivants pour terminer en vainqueur.
Et puis, qui sait, le vent peut décider de venir jouer les troubles-faits sur ces routes particulièrement exposées, et rendre la course complètement folle... En tout cas, une belle et longue étape en perspective !
Oui, je sais... sans trop se triturer l'esprit, on peut tout à fait imaginer que Thibaut se refasse piéger comme la veille dans une bordure, ou chute dans une haie bordant ces routes campagnardes... et même pourquoi pas dans une zone marécageuse ! Alors, est-ce à cela qu'a penser notre génial directeur ?!?
On change un peu de registre pour cette sixième étape, avec un parcours plutôt accidenté, en particulier dans les soixante derniers kilomètres.
Avec le sommet de la dernière difficulté à 6,2 kilomètres de l'arrivée, cela devrait inciter les coureurs typés "flandriens" à passer à l'offensive, avec pourquoi pas une fin d'étape où les attaques fusent dans tous les sens ?!
Quant aux favoris à la victoire finale, la logique veut qu'ils se réservent pour le difficile week-end pyrénéen qui s'annonce, mais il n'est pas impossible que l'un d'entre eux qui aurait perdu du temps lors du premier contre-la-montre, profite du dernier mur pour grappiller quelques précieuses secondes...
Nous pouvons de toute façon espérer une étape animée, la probabilité que des échappés aillent au bout étant relativement grande !
Thibaut semble avoir réchappé aux épidémies de paludisme et de malaria ! Serait-il en train de faire la nique à son mauvais karma et de devenir un winner en puissance ?!
Les mauvaises langues diront surtout qu'il débute souvent ses courses plutôt bien pour susciter beaucoup d'espoir (et je ne parle pas seulement de ses fan'boys...), puis quand tout le monde se met à rêver qu'il va faire quelque chose de beau tel un podium de grand tour, l'idole nous sort un méga-craquage dont lui seul a le secret !
Mieux vaut donc ne pas trop s'enflammer... le Tour est encore long, très long même ! D'ailleurs qu'est-ce que Cricri lui a-t-il réservé pour cette sixième étape ?
Avant d'aborder les Pyrénées et la haute-montagne, une dernière étape de plaine pour permettre aux baroudeurs et aux sprinteurs d'en découdre... Comme la veille, le parcours est relativement vallonné avec au programme une succession de petites bosses, mais avec une distance kilométrique plus courte que les jours précédents et un final plus propice à un retour du peloton sur les éventuels échappés.
Il est donc fort probable que les sprinteurs ne laisseront pas passer l'opportunité d'une victoire d'étape alors qu'ils sont encore en forme et que les jours suivants seront certainement très difficiles pour eux...
Quant aux favoris à la victoire finale, même s'ils auront probablement déjà tous en tête l'étape du lendemain, il leur faudra rester vigilant, surtout si le vent s'invite sur ces routes relativement exposées.
Ah, je vous vois venir... c'est effectivement l'étape parfaite pour Thibaut, celle complètement anodine et sans enjeux véritables pour les favoris à la victoire finale, bien sûr la veille d'une grosse échéance. Celle où tout le monde a déjà les yeux rivés sur l'étape du lendemain, laissant les sprinteurs et baroudeurs se jouer la victoire dans l'anonymat le plus complet... et là, tel Garcimore le magicien, l'idole est capable de sortir un lapin magique de son chapeau !
Et hop... un petit problème mécanique à 4 kilomètres de l'arrivée alors que le peloton a déjà entamé l'emballement final et que le directeur sportif de la GFDJ est en train de pisser au bord de la route ! Le tour de magie est réussi et notre bon Pinot passe la ligne avec trois bonnes minutes de retard sur le reste du peloton...
Après une première semaine plutôt destinée à voir briller les rouleurs et les sprinteurs, le changement va être particulièrement violent avec cette huitième étape ! En effet, ce n'est rien d'autre que l'étape que l'on qualifierait aisément d'étape "reine" si elle n'était pas la première de haute-montagne... et en tout cas celle qui présente de loin le plus gros dénivelé, mais surtout cinq ascensions avec des passages aux pourcentages terrifiants.
Alors pourquoi mettre cette étape si tôt dans le Tour ? Déjà parce qu'une telle étape en troisième ou même en deuxième semaine, c'est la certitude qu'elle figera toute velléité offensive des leaders lors des jours précédents, les coureurs jouant le classement général préférant évidemment s'économiser pour affronter un tel "monstre".
Mais surtout, l'intérêt d'une étape de montagne aussi difficile d'entrée de jeu, c'est l'assurance d'avoir des défaillances et des écarts quoi qu'il arrive, ne serait-ce que dans la dernière ascension de la journée. En partant de la même logique que pour le contre-la-montre du troisième jour de course, tous les favoris à la victoire finale qui auront perdu du temps se retrouveront donc dans l'obligation d'attaquer ensuite, s'il veulent se replacer dans la course au maillot jaune.
Avec un bloc "montagne" allant décrescendo en difficulté pour se terminer en tout début de troisième semaine, l'attentisme ne sera plus permis ni pour les grimpeurs si bien sûr ils souhaitent décrocher des étapes, ni pour les leaders.
En d'autres termes, cette huitième étape ne sera peut-être pas la plus spectaculaire et mouvementée du Tour, mais elle devrait normalement rendre la suite de l'épreuve plus ouverte et animée que ce qu'on a l'habitude de voir ces dernières années... beaucoup de coureurs n'ayant plus d'autres choix que d'attaquer pour exister dans ce Tour de France !
Bon... là, si bien sûr Thibaut est toujours en course, nous rentrons dans son terrain de jeu de prédilection, la montagne !
Oui, je sais... c'est aussi là où il nous a habitué à ses plus belles et légendaires "craquantes" ! Alors, qu'en sera-t-il sur cette première étape pyrénéenne "monstrueuse" ? Notre génial Cricri est-il resté sur du "très classique" pour tester le karma de l'idole, ou va-t-il de nouveau nous surprendre ? A vous de deviner...
Au lendemain de la "monstrueuse" étape dans l'arrière-pays basque et à la veille de la première journée de repos, cette neuvième étape relativement courte mais avec deux très gros cols, sera l'occasion parfaite pour passer à l'offensive et engendrer des écarts. Il serait donc vraiment dommage que les meilleurs grimpeurs n'en profitent pas car de telles occasions ne sont pas si nombreuses que ça dans la suite du parcours.
Verrons-nous alors les grosses armadas faire exploser le peloton dans les terribles pentes du col de Marie-Blanque et les favoris à la victoire finale avoir une sérieuse explication dans celles du col d'Aubisque ? Certains diront que l'espoir fait vivre !
En tout cas, si les grimpeurs n'ont pas réussi à reprendre significativement du temps à leurs adversaires spécialistes du chronomètre, ils pourront s'en mordre les doigts ensuite...
Aïe aïe aïe... que ne faut-il pas faire pour faire gagner le Tour à l'idole et faire plaisir à Jupiter ?! Christian avait dû user de toute son intelligence et surtout de ses relations haut-placées, pour faire admettre aux commissaires de course que Thibaut avait bien parcouru l'ensemble de l'étape de la veille et qu'il l'avait même gagnée avec plus de 19 minutes d'avance sur ses poursuivants, quand il a franchi la ligne d'arrivée avec une biquette basque sous le bras.
Même si certains restaient dubitatifs quant à l'explication de la puce électronique défaillante parce que fabriquée en Chine, de la caméra de France-Télévision défaillante parce que fabriquée en Chine, de Thierry Adam défaillant parce que... en tout cas, Thibaut Pinot avait remonté tout le temps perdu en première semaine et était maintenant en tête du classement général, porteur du maillot jaune. La prophétie était en marche... il ne pouvait plus rien lui arriver !
Pour entamer cette seconde semaine de course, la dernière véritable étape de haute-montagne avec ce qui sera le point culminant de ce Tour de France, le Mont Ventoux et ses 1909 mètres d'altitude, et la seule arrivée au sommet classée hors-catégorie...
Même si les grimpeurs auront encore d'autres occasions de se mettre en lumière, cela veut néanmoins dire qu'il ne faudra pas laisser passer cette opportunité d'attaquer dans les terribles pentes du maître des lieux et de creuser des écarts sur des adversaires moins à l'aise sur ce type d'ascensions.
Alors pourquoi ne pas rêver... avec un durcissement de la course dès la première montée jusqu'au chalet Reynard, puis l'attaque de certains favoris dès le pied de l'ascension finale ?! Ce serait en tout cas un bel hommage aux premiers coureurs du Tour de France à avoir escaladé le géant de Provence, il y a soixante-dix ans, que d'offrir une étape complètement folle...
Ok, Thibaut a réussi à passer la première journée de repos sans encombre, sans intoxication alimentaire ni indigestion... Il semble également avoir déjoué tous les pièges que lui a tendu Cricri malgré un petit débours de quelques minutes sur ses principaux adversaires. Marc affirme même à qui veut l'entendre, que son poulain est en train de monter en puissance et qu'il va exploser tout le monde d'ici la fin de l'épreuve.
Il se dit même que les deux gamins qui ont gagné la grande boucle les années précédentes, sont en train de faire de l'huile, inquiets de subir les foudres du franc-comtois !?
Notre fabuleux Cricri aurait-il réussi son pari ?
La onzième étape est clairement tracée pour inciter les baroudeurs et autres "seconds couteaux" à s'échapper dès les premiers kilomètres et se disputer la victoire du jour entre eux, avec peut-être même la possibilité de prendre beaucoup d'avance sur le peloton et pour certains de se replacer au classement général.
En effet, le profil de celle-ci est beaucoup trop difficile dans sa deuxième partie pour que les sprinteurs puissent espérer lever les bras sous la banderole d'arrivée et il est fort probable que les prétendants à la victoire à Paris se réservent pour la difficile fin de seconde semaine de course, après les trois grosses étapes de haute-montagne qu'ils viennent de se farcir ! Pour autant, il n'est pas exclu d'assister à la défaillance d'un ou plusieurs leaders notamment dans le difficile col de Serre-Mûre, ce qui pourrait inciter les autres à faire la course afin de les mettre hors-jeu pour la suite.
D'autre part, si le vent souffle fort dans la vallée du Rhône, il peut rendre l'issue de l'étape beaucoup plus incertaine, avec pourquoi pas des surprises à l'arrivée ?!
Après le méga-craquage de la veille dans l'étape du Ventoux, l'idole a le moral six pieds sous terre et pense sérieusement à abandonner la course. Les fan'boys, eux, sont tous en pleine dépression et avalent des cachetons de Prozac comme des Smarties pour tenir le coup face à cette nouvelle désillusion. Bien sûr, Marc tente d'expliquer l'inexplicable, affirmant au passage que son champion reviendra encore plus fort l'année prochaine... et que cette fois-ci, c'est sûr, il gagnera le Tour.
Quant à Cricri, il est certes abattu devant ce nouvel échec, mais surtout il appréhende la réaction de Jupiter, ayant d'ailleurs déjà eu au moins dix appels de Roxana pour avoir des explications et lui dire que le président était furieux.
Mais, d'ailleurs, qu'avait-il concocté pour tester le karma du franc-comtois sur cette étape, des fois que ce soit là le déclic pour en faire un winner ?
Certains la qualifieront laconiquement d'étape de transition mais elle est avant tout une très belle étape avec un début de parcours vallonné permettant à l'échappée de se constituer, et une deuxième partie beaucoup plus plate cheminant notamment entre les étangs de la plaine des Dombes, où les équipes des sprinteurs feront tout pour provoquer une arrivée groupée du peloton.
Bien sûr, il est très probable que les seconds réussissent à rattraper les premiers et que l'on assiste à un sprint massif, mais il reste cette petite incertitude qui fait que, quand l'échappée va au bout, la victoire est encore plus belle.
Et puis, dans le cas contraire, voir frotter et jouer des coudes les sprinteurs et leurs poissons-pilotes dans les derniers kilomètres, avec une tension à son comble... avant cette explosion de puissance des spécialistes de l'exercice dans la dernière ligne droite, font des sprints massifs l'un des moments les plus intenses émotionnellement de ce sport.
Dans tous les cas, ce sera un beau vainqueur à l'arrivée...
Réunion de crise à l'Elysée à laquelle Cricri est bien sûr obligé de se rendre à peine l'étape finie... Il faut dire que Jupiter est dans tous ses états et qu'il exige des solutions pour qu'un français soit en jaune à Paris.
Evidemment, toutes les hypothèses alternatives sont passées en revue les unes après les autres... mais elles s'avèrent soit irréalisables soit encore moins crédibles qu'une résurrection miraculeuse de l'idole. Pourquoi donc Bardet, ce traître à la nation, avait-il choisi de faire le Giro ?! Pourquoi Alaphilippe avait-il coché cette saison 2021 pour faire un break avec sa chérie après les ardennaises ?! En tout cas, il fallait absolument trouver une solution... et rapidement !
Après moultes tergiversations, il a donc été décidé en haut lieu de sauver le "soldat" Pinot et donc de le relancer dans la course au maillot jaune...
Cette treizième étape a un profil assez particulier avec notamment une difficile ascension classée en première catégorie en début de parcours, suivie de longues sections roulantes entrecoupées de petites côtes d'abord sur les hauts-plateaux du Jura puis dans la plaine côté Suisse Romande, avant une dernière grosse difficulté dont le sommet est à environ 15 bornes de l'arrivée.
On peut donc s'attendre à ce qu'une échappée importante se forme assez rapidement et prenne le large, avec la ferme intention pour les fuyards de se disputer entre eux la victoire d'étape. Néanmoins, cela sera-t-il suffisant aux audacieux attaquants pour résister au retour du peloton des favoris ? Rien n'est moins sûr, surtout que certains des leaders voudront peut-être profiter de la très raide côte de Lignières pour attaquer et aller grappiller de précieuses secondes dont pourquoi pas les bonifications sur la ligne d'arrivée !
En tout cas, quoiqu'il se passe dans cette étape, ce sera dans un cadre magnifique...
- Cricri, Cricri... on a un très grave problème ! C'est terrible !
- Qu'est-ce qu'il se passe encore, mon petit Thierry ? On t'a volé ta casquette Cochonou ?
- Non, pire que ça, Cricri ! Pire que ça !...
- Ben quoi alors ?! Dis-moi ce qu'il t'arrive !
- Mais ce n'est pas moi... c'est Thibaut ! Il...
Christian est d'un seul coup parcouru d'un frisson d'effroi... Qu'avait encore fait le champion franc-comtois ?...
Cette quatorzième étape n'est pas la plus courte étape en ligne pour seulement deux petits kilomètres, mais elle sera à n'en pas douter l'une des plus craintes par une grande partie du peloton et notamment tous ceux qui se battent habituellement avec les délais quand ça grimpe ! En effet, même si elle ne fait que 114 bornes, l'étape propose une succession presque ininterrompue de montées et de descentes, avec cinq grandes ascensions au programme de la journée, dont le terrible versant Sud du Chasseral au bout de sept petits kilomètres de course.
C'est vraiment l'étape "sprint" qui peut faire beaucoup de dégâts et provoquer de grosses défaillances pour certains leaders si quelques équipes décident de faire la course dès le départ car les très forts pourcentages du col de la Croix dont le sommet est situé à 29.2 kilomètres de l'arrivée, risquent de faire une sérieuse sélection et il y aura encore un col à franchir ensuite !
Par contre, si les favoris préfèrent se réserver pour les deux étapes vosgiennes à venir, les baroudeurs et autres coureurs déjà distancés au classement général se feront un devoir de prendre l'échappée pour se disputer la victoire du jour à l'avant sur cette très belle étape 100% Suisse...
Tout était rentré dans l'ordre... Ah, quand Jupiter prend les choses en mains, c'est vrai que c'est vraiment plus efficace ! L'hélico, les rafales de la base de Luxeuil pour escorter le vol, la garde présidentielle et le 4x4 pour ramener l'idole de l'atterro jusqu'à la ligne de départ, les chars Leclerc pour ouvrir la route au peloton jusqu'à la frontière Suisse... et le passeport diplomatique pour lui éviter les tracas administratifs lors de l'entrée sur le territoire helvétique pendant que tous les autres perdent un quart d'heure pour le contrôle des papiers. Résultat, Thibaut gagne de nouveau l'étape de Neuchâtel détaché à l'avant et conforte son maillot jaune... Il pouvait donc aborder sereinement cette quatorzième étape qui ne pouvait que lui rappeler de très bons souvenirs. Tous les voyants étaient donc au vert et Cricri pouvait souffler, la perspective de bouler Roxana pour lui prendre sa place commençant réellement à prendre forme.
Après l'étape courte et dense de la veille dans le Jura Suisse, de nouveau une étape de montagne courte et dense, cette fois-ci dans les Vosges, avec ce qui constituera plus ou moins la dernière arrivée au sommet de ce Tour de France, dans la petite station du Markstein. De fait et même si l'étape du lendemain est encore très montagneuse, ce sera l'une si ce n'est la dernière occasion pour les "purs" grimpeurs de faire la différence sur leurs adversaires, en particulier sur le dernier enchaînement Col du Petit Ballon / Breitfirst.
Assisterons-nous alors à de grandes offensives notamment de ceux qui sont encore relativement loin au classement général, avec un chamboulement de ce dernier et de grosses surprises au soir de cette quinzième étape ? Rien n'est moins sûr, certes, mais on peut l'espérer surtout qu'il y a nécessité pour les grimpeurs de reprendre le plus de temps possible aux spécialistes des classiques de printemps avant la dernière semaine de course qui leur sera véritablement favorable ?!
Le génial directeur du Tour était réellement au bord de la dépression, complètement défait après ce nouveau craquage en règle du franc-comtois. Adieu le maroquin ministériel et les ors du pouvoir ! Adieu le Tour de France et son poste de directeur de l'épreuve... car c'était sûr que Jupiter, furieux, le fera sauter après ce nouvel échec cuisant.
C'était certain maintenant, il finirait dans les oubliettes de l'histoire de la grande boucle... ou pire encore, raillé sur les forums du monde entier comme le sont ses prédécesseurs Pescheux et Leblanc.
Et même s'il trouvait de nouveau un subterfuge génial pour remettre en selle l'idole, ce champion du monde de la loose foirerait de nouveau tout le lendemain. Non, c'en était vraiment trop pour Cricri ! Mais d'ailleurs, qu'avait-il inventé pour tester le karma de Thibaut sur cette étape ?
Pour en terminer définitivement avec la montagne sur ce Tour de France 2021, on prolonge d'une journée la seconde semaine de course avec cette longue et difficile étape vosgienne comptant pas moins de huit cols à franchir.
Une seizième étape à "l'ancienne" mais qui pourrait bien en surprendre plus d'un, surtout si certains grimpeurs pas trop mal placés au général décident de faire travailler leurs équipiers pour durcir la course, avant de se lancer eux-mêmes dans une grande offensive de relativement loin. En l'occurrence, une défaillance dans les difficiles pentes du Champ du Feu pourrait coûter très cher à l'arrivée de l'étape...
La principale question au soir de cette étape vosgienne, sera de savoir si les habituels favoris à la victoire finale sur les grands tours auront réussi à capitaliser assez d'avance sur des adversaires beaucoup plus à l'aise qu'eux notamment sur les routes pavées des Flandres, pour ne pas les voir revenir en troisième semaine se replacer dans les hauteurs du classement général ?! En tout cas, si un flandrien venait à gagner ce Tour de France 2021, c'est probablement que les grimpeurs auront privilégié l'attentisme à l'audace sur les étapes de montagne... et ils ne pourront que s'en mordre les doigts !
Cricri ne sait même pas si l'idole est encore en course ou non au matin de cette seizième étape ?! Il en est resté à la sortie de route du franc-comtois sur l'étape de la veille, deux kilomètres après qu'il ait lancé le départ réel depuis sa voiture de directeur de course, puis complètement dépité il a préféré se murger la gueule avec une petite mirabelle du coin... du vitriol de quarante ans d'âge, je ne vous dis pas !
Eh oui, comme de très nombreux fan'boys du champion de Mélisey, le génial Cricri était en train de sombrer dans un alcoolisme profond ! Quelle triste descente aux enfers pour tous ces amateurs de cyclisme... même si pour certains d'entre eux ça ne datait pas d'aujourd'hui ?!
Mais, en fin de compte, Thibaut "Top of the loose" était-il encore en course ou avait-il réellement abandonné ?
Pour débuter la troisième semaine de course et honorer le 14 juillet, jour de fête nationale, ce sera certes la plus courte étape en ligne de ce Tour de France mais aussi et surtout l'une des plus importantes pour l'issue du classement général final.
En effet, sur les 112.0 kilomètres à parcourir en course, 31.9 d'entre eux se feront sur des routes pavées réparties entre treize secteurs dont certains particulièrement difficiles et chaotiques, soit beaucoup plus que toutes les autres éditions depuis plusieurs décennies. L'entame des secteurs pavés sera d'ailleurs particulièrement difficile avec 11.9 kilomètres pavés cumulés pour seulement 3.0 kilomètres de route asphaltée entre les quatre premiers secteurs. On risque donc d'avoir une véritable bataille dès le départ pour être bien placé à l'entrée du premier secteur. Un véritable "enfer du Nord", surtout si la pluie s'invite au programme !
Autant dire que l'étape sera extrêmement redoutée par la plupart des coureurs et notamment tous ceux qui visent la victoire finale à Paris, surtout s'ils ne sont pas spécialistes des routes flandriennes. Sur un tel parcours, un coureur pas très à l'aise peut d'ailleurs facilement perdre plusieurs minutes... et il ne serait donc pas surprenant d'assister à d'énormes surprises et à un chamboulement en haut du classement général !
Cette très courte étape du 14 juillet 2021 deviendra-t-elle mythique au point de rentrer au Panthéon du cyclisme comme par exemple sa devancière du Tour 2014 arrivant à Arenberg... on ne peut que le souhaiter ?!
Christian, habituellement toujours impeccable dans sa tenue vestimentaire et propre sur lui, ressemble depuis quelques jours à un clodo avec sa barbe d'une semaine et ses poches sous les yeux, sans parler de son haleine d'ivrogne... Eh oui, pour son dernier Tour en tant que directeur, il peut bien se laisser aller un peu...
Bien sûr, il ne croit plus du tout à la résurrection de Pinot puisque ce dernier, bien que toujours en course, traîne maintenant dans les profondeurs du classement telle une âme en peine.
Tout ce qu'il avait prévu pour tester le karma du franc-comtois n'a d'ailleurs plus aucun sens puisque la cause est entendue... nous avons bien là un champion du monde de la loose, certes attendrissant mais éternel perdant ! En tout cas très loin du premier de cordée que voulait Jupiter pour remonter dans les sondages...
Après le "mini" Paris-Roubaix de la veille, cette dix-huitième étape sera un Ronde van Vlaanderen "allégé" mais avec quand même treize monts flandriens répertoriés pour le classement de la montagne, dont sept avec des sections pavées, sans oublier un court secteur pavé dans la première moitié de celle-ci. Autant dire que les spécialistes du genre peuvent de nouveau éparpiller le peloton "façon puzzle" et mettre en difficulté certains leaders du classement général... et si les hostilités débutent relativement tôt dans la course, les écarts sur la ligne risquent d'être conséquents pour ceux qui ont rapidement lâché !
Assisterons-nous alors à un renversement du classement général à l'issue de ces deux difficiles étapes flandriennes, ce n'est bien sûr pas une certitude mais néanmoins de l'ordre du possible, surtout si les favoris à la victoire finale ont privilégié l'attentisme sur les étapes de montagne ?!
En regardant l'étape que son fidèle disciple Titi avait tracée pour tester le karma de l'idole, Christian réalise que les belges sont bien des sadomasos en puissance, à vouloir absolument rouler sur ce genre de routes pavées ignobles ! Certes, les habitants du nord de la France le sont également, mais quand même un peu moins...
En effet, quand les seconds s'autoflagellent avec des lanières en cuir souple, nos amis du "plat pays" en sont déjà au ceinturon clouté ou carrément au nunchaku pour se mutiler le dos ! D'un seul coup, le directeur du Tour est pris de remords et s'en veut d'envoyer le pauvre Thibaut dans cet enfer belge, alors que le champion français est si fragile. C'est sûr qu'il va encore se faire mal ou se choper un microbe, avec toute cette saleté incrustée entre les pavés...
Puisqu'il n'y a plus rien à espérer au niveau du classement général, Cricri doit vite trouver quelque chose pour pousser Thibaut à abandonner...
Après Paris-Roubaix et le Tour des Flandres, on aurait pu continuer l'hommage aux monuments du cyclisme avec la doyenne des classiques mais ce seront en fin de compte d'autres routes des Ardennes que les coureurs emprunteront lors de cette dix-neuvième étape.
Néanmoins, cette journée de course aura bien des allures de classique ardennaise car elle sera de loin la plus longue de ce Tour de France avec 254.5 kilomètres à parcourir, avec également au programme une succession de côtes plus ou moins raides dont neuf comptant pour le classement de la montagne. Assurément, avec déjà presque trois semaines de course dans les jambes et un final très difficile, cette étape "marathon" sera probablement décisive pour le classement général final, d'une part pour les écarts qu'elle risque d'engendrer entre les différents protagonistes sur la ligne d'arrivée, mais aussi pour les traces qu'elle laissera pour le contre-la-montre du lendemain.
En tout cas, les "puncheurs" auront bien toutes les cartes en main pour "renverser la table" et mettre en difficulté un certain nombre de spécialistes de l'effort solitaire. Certains d'entre eux oseront-ils donc se lancer dans de grandes manœuvres pour rendre la course complètement folle et faire exploser le peloton des favoris dans les pourcentages les plus durs ? On ne peut que l'espérer...
Oui oui oui... l'heure est grave ! Même très grave !...
Avant le traditionnel tourniquet sur les Champs-Elysées qui clôturera ce Tour de France 2021, l'étape du samedi sera un contre-la-montre individuel de 30.5 kilomètres légèrement vallonné et comportant notamment deux petites côtes.
Cette épreuve chronométrée entre Sedan et Charleville-Mézières permettra de sceller le classement général avec peut-être quelques derniers petits chamboulements, suivant les protagonistes et les écarts au matin de celle-ci.
Comme à chaque fois ou presque sur ce type de parcours au bout de trois semaines de course, les écarts entre les spécialistes de l'effort solitaire et les autres seront moindres et ce sera avant tout l'état de fraîcheur qui jouera principalement sur le résultat final. Alors pourquoi ne pas voir ceux qui ont été sur le devant de la scène lors de cette troisième semaine de course atypique, continuer sur leur lancée et poursuivre leur remontée vers les sommets du classement, si cela n'a pas déjà été fait au cours des trois précédentes étapes ?!
Que pourrait-il se passer pour l'idole à la veille des Champs-Elysées, sur un parcours où il ne sera pas favori et où il n'a surtout plus rien à gagner ? D'ailleurs, qu'avait imaginé le génial futur ex-directeur du Tour de France pour tester le karma du champion du monde de la loose, si bien sûr ce dernier avait été encore en jeu pour la victoire finale ?
Que dire sur cette vingt-et-unième et dernière étape, si ce n'est qu'elle clôturera ce Tour de France de la plus belle des manières, avec d'abord une longue procession dans les villes de la banlieue Est de Paris qui n'ont que très rarement l'occasion d'accueillir cette merveilleuse fête du cyclisme, puis ensuite dans les quartiers Est de la capitale eux aussi souvent oubliés... pour finir sur la plus belle avenue du monde avec probablement un superbe sprint massif comme feux d'artifice de ces trois semaines de course !
Bien sûr, l'étape commence par les "pauses" photos du futur vainqueur et de ses coéquipiers, une flute de champagne à la main... Le peloton avance à un train de sénateur, ovationné par les haies de spectateurs qui bordent les deux côtés de la route... avec chacun des coureurs bien évidemment très fier de terminer l'épreuve. Les sprinteurs, quant à eux, sont impatients de rentrer sur la plus belle avenue du monde mais surtout d'aborder la dernière ligne droite pour en découdre dans le plus beau sprint de l'année.
L'habituel rituel du dernier jour de course... sauf que là, la suite ne se passe pas comme d'habitude !? A peine les premiers pavés de la place de la Concorde atteints, notre Thibaut national place une violente attaque et s'échappe à l'avant du peloton.
Au début, un peu par compassion, le peloton lui laisse prendre un peu d'avance... mais très vite, les secondes se sont transformées en minutes et les équipiers des sprinteurs commencent à accélérer derrière !
Pourtant, rien n'y fait... l'écart grandi encore et encore, avec un début d'incompréhension des leaders !? Incompréhension qui se transforme en effroi quand le franc-comtois est annoncé dans les voitures qui suivent le peloton !
Néanmoins, le maillot jaune ne s'inquiète pas plus que ça, puisque possédant encore un matelas confortable... sauf que Thibaut, à peine le peloton rattrapé, attaque de nouveau à l'avant avec cette même incapacité des autres coureurs à prendre sa roue ! C'est la panique au niveau des différentes équipes... d'autant plus qu'il reprend très vite un deuxième tour d'avance et rattaque aussitôt derrière !
De mémoire de commentateur, on n'a jamais vu tel exploit avant ! Oui, il est absolument stratosphérique, coupant la ligne d'arrivée alors qu'il reste encore presque trois tours à effectuer pour le peloton...
Vous n'allez pas me croire, mais Thibaut Pinot vient de remporter le Tour de France ! Oui oui oui... vous ne rêvez pas ! Trente-six ans après Nanard le blaireau, de nouveau un français est sur la plus haute marche du podium du Tour de France à Paris !
Mais l'histoire ne s'arrête pas là... Derrière, il devient champion olympique puis champion du monde... Jupiter est réélu haut la main en surfant sur la hype de son premier de cordée, Cricri nommé premier ministre, Titi ministre de la justice pour classer sans suite la fameuse affaire toujours non élucidée du meurtre de Nanard le blaireau...
Thibaut, quant à lui, devient le nouveau ministre de l'agriculture... et Kim Coat sa directrice de cabinet ! Il se dit aussi dans les milieux autorisés qu'une certaine Marion R. se serait beaucoup rapprochée de notre champion... mais cela ne nous regarde pas !
Allwatcher a écrit:@Adramelech, largement selon moi
Jules2905 a écrit:Allwatcher a écrit:@Adramelech, largement selon moi
Très largement oui Adra !
CiJiEF a écrit:Une arrivée au mont Verdun dans les monts d'or c'est possible? (base militaire)
Edgard_J a écrit:CiJiEF a écrit:Une arrivée au mont Verdun dans les monts d'or c'est possible? (base militaire)
En 2013, sur l'étape de Saint-Gildas-des-Bois à Saint-Malo, le peloton avait traversé de long en large le fameux camp de Saint-Cyr Coetquidan.
Donc à mon avis, c'est tout à fait jouable (tant qu'on imagine pas les caméras montrer un peu trop de choses douteuses...)
Loiloi29 a écrit:Le Grand Colombier en Arrivée par un autre versant que cette année c'est jouable ?
biberkopf a écrit:Les descentes du Col du Coq vers Saint-Pierre-de-Chartreuse sont acceptablees?? Ce n'est pas un hasard si le Tour est passé par là dans la direction opposée..
https://www.google.com/maps/@45.2900077 ... 384!8i8192
nailouj a écrit:
Y a un panneau interdit aux vélos et un panneau interdit aux véhicules
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