darth-minardi a écrit:@Bird : sympa le transfert de plus de 1 000 kilomètres
J'attendais justement de voir ce que les expert allaient dire de ce transfert
Vu que je reste dans la même zone lors de la 2de journée de repos, je vais opter pour la solution 2 jours de repos d'un coup pour le transfert et aucun en 3e semaine
Edit : Je viens de relire le règlement et on a droit à 3 journées de repos maximum, donc je peux laisser celle en 3e semaine en fait. En tout cas il me semble que la solution des 2 journées repos d'un coup avait été validée pour les gros transferts.
Mats a écrit:Je participe, je ne participe pas, je participe, je ne participe pas... Pas franchement motivé, pas franchement emballé, mais j'ai quand même bien envie de pondre un truc.
Et pour conjurer le mauvais sort, ça pourrait être :
D'une capitale à une autre : le grand tour du nord-est de l'Amérique
Un nouveau grand tour cycliste de 3 semaines dans le nord-est de l'Amérique : de la capitale du Canada à celle des Etats-Unis, le parcours traversera pas moins de 2 provinces canadiennes et 12 états américains. La géographie du nord-est américain, façonnée par les Appalaches, est l'occasion de proposé un tracé différent des 3 grands tours en Europe de l'ouest : pas d'enchaînement de longs cols comme dans les Alpes et les Pyrénées, mais soit des montées sèches très difficiles, soit des enchaînements de petits cols pentus.
La course se veut donc très ouverte : si les rouleurs complets seront bien évidemment favoris, les purs grimpeurs auront leur chance mais ils ne devront pas hésiter à attaquer dans les quelques montées HC et 1C. Contrairement aux grands tours européens, les coureurs puncheurs comme J. Alaphillippe ou M. Hirschi auront aussi de sérieuses chances de victoire finale. Les sprinteurs ne sont pas oubliés avec notamment 2 sprints exceptionnels à New York le long de Central Park et à Washington DC devant la maison blanche et le président américain.
Caractéristiques du parcours :
Longueur totale du parcours : 3510km
1 prologue, 2 CLM/i, 1 CLM/e et 17 étapes en lignes
Prologue : Ottawa - Ottawa (CLM individuel, 4,9km) La course commence par un court prologue dans le centre d'Ottawa. Le départ sera donné côté Québec devant le musée de l'histoire du Canade et l'arrivée côté Ontario devant la flamme du centenaire. Le premier maillot doré de leader du classement général reviendra à un rouleur.
Etape 1 : Ottawa - Mont-Tremblant (Plaine avec final accidenté, 197km) Cette première étape en ligne semble promise aux sprinteurs. Attention aux 10km de chemins dans le final qui pourraient voir un favori perdre de temps ou un attaquant fausser compagnie aux sprinteurs dans la bosse.
Etape 2 : Mont-Tremblant - Montréal (Plaine avec final accidenté, 169km) Après les rouleurs et les sprinteurs : place aux puncheurs. Tout se jouera dans le final tracé autour du Mont Royal et qui se veut différent de celui du GP de Montréal. On devrait avoir un nouveau maillot doré de leader.
Etape 3 : Repentigny - Québec (Plaine, 241km) Longue étape plane qui longe le fleuve Saint-Laurent jusqu'à Québec. Si la victoire reviendra certainement à un sprinteur, attention aux bordures si le vent souffle sur les passages dégagés le long du fleuve.
Etape 4 : Québec - Québec (CLM par équipes, 32km) Nouvel exercice chronométré dans les rues de Québec : un contre la montre par équipes de 32km. Un rouleur avec une équipe forte pourra t-il reprendre le maillot doré ?
Etape 5 : Lévis - Mont Mégantic (Montagne, 210km) Première arrivée au sommet du Mont Mégantic, le plus haut sommet du sud Québec. Sont profil particulier avec 2 rampes de 2 km à 11% entrecoupées d'un replat réussira t-il à un puncheur ou à un grimpeur ?
Pas de street view pour le mont Mégantic. La route est large et en très bon état. Elle est empruntée chaque année par le Tour de Beauce (UCI America Tour catégorie 2.2).
Etape 6 : Lac-Mégantic - Waterville (Plaine avec final accidentée, 183km) Etape internationale qui traverse la frontière CANADA - USA. S'il n'y a aucune difficulté répertoriée, l'étape est loin d'être plate avec notamment de nombreuses petites bosses dans le final. Les sprinteurs devront faire attention pour ne pas se faire surprendre.
Etape 8 : Manchester - Mount Washington (Montagne, 190km) Seule et unique ascension classée HC de ce tour mais elle mérite bien son classement : une course de côte de près de 12km à 12% de moyenne vers le sommet du mont Washington. Le classement général sera bouleversé.
Etape 9 : Conway - Middleburry (Montagne, 237km) Pas de repos en ce deuxième lundi de course mais une très longue étape avec plus de 4000m de D+. Les montées ne sont pas très longues mais la fatigue accumulée et le très long kilométrage rendent cette étape difficile et sujette aux défaillances. Le Lincoln Gap et ses 2,5km à 13,3% placés en avant-dernière ascension sera décisif. Les coureurs lachés dans la veille dans le Mont Washington auront ici un terrain favorable pour attaquer et refaire les écarts.
Etape 10 : Burlington - Lake Placid (Plaine, 197km) Etape classée en plaine pour la reprise car sans grande difficulté sur le parcours. Le sprint final sera différent des précédents car il sera en faux plat montant à environ 3%.
Etape 11 : Lake Placid - Lake Placid (CLM Individuel, 24km) Nouvelle épreuve chronométrée pour remettre du désordre dans le classement général. Les rouleurs qui auront pris du retard dans le Mont Washington auront l'occasion de se revenir dans le jeu.
Etape 12 : Lake Placid - Mount Ascutney (Montagne, 232km) Nouvelle étape longue et accidentée. Le mont Ascutney et ses 5,4km à 12,6% verra la bataille pour la victoire de l'étape et pour le classement général.
Etape 13 : Okemo Mountain Resort - Pittsfield (Montagne, 192km) Nouvelle étape de montagne avec de nombreuses bosses courtes et raides avant de terminé avec la longue montée vers le mont Greylock. L'arrivée sera jugée environ 15km après la fin de la descente, permettant une lutte entre les différents petits groupes qui se seront crées précédemment.
Etape 14 : Sprinfield - New-York (Plaine, 226km) Après 2 étapes difficiles, les sprinteurs auront le droit à un sprint royal le long de Central Park, avec une ligne droite finale de 4km.
Etape 15 : New-York - New-York (CLM individuel, 26km) La dernière semaine de course reprend avec un contre la montre individuel de 26km couru intégralement sur l'île de Staten Island. De quoi re-bouleverser le classement général.
Etape 17 : Hagerstown - Luray (Vallonnée, 197km) Etape accidentée avec une ascension finale en escaliers à 30 kilomètres de l'arrivée. Les baroudeurs et attaquants seront ravis.
Etape 18 : Harrisonburg - Bridgewater (Montagne, 234km) Etape de montagne très longue (234km) et difficile (11 cols et 4500 de D+) entre Virginie et Virginie-Occidentale. Il faudra attaquer pour reprendre du temps ou créer de nouveaux écarts.
Etape 19 : Staunton - Wintergreen Resort (Montagne, 136km) Dernière étape de montagne, plutôt courte, et avec un final explosif en escaliers vers la station de Wintergreen. Il faudra attaquer tôt pour s'imposer.
Les travaux de goudronnage de la montée de Love Pass (Campbell's drive) ont commencé en mai 2019 mais je ne trouve pas d'information pour savoir s'ils sont terminés ou non. J'indique donc toute la montée comme non goudronnée par défaut. Voir ci-dessous les photos avant les travaux, la montée reste très largement praticable. Qu'elle soit goudronnée ou non changera très peu le déroulé de la course. Source : https://www.crozetgazette.com/2019/11/06/backroads-the-paving-of-campbells-mountain-road/
Etape 20 : Charlottesville - Washington D.C. (Plaine, 136km) Ce grand tour se termine par un sprint présidentiel devant la maison blanche à Washington D.C. Le président américain viendra t-il remettre le prix au vainqueur ?
Et on enchaine avec un contre-la-montre pour spécialistes, tout plat et avec de longues lignes droites dans le centre de Bangkok. Les premiers écarts vont être créés ici.
Une étape pour puncheurs le troisième jour, avec une arrivée en côte bien costaud à côté de la petite ville de Mong Kra Thae. Un profil différent pour un possible troisième changement de leader en trois jours.
Les montagnes en Thaïlande c'est parfois un peu brutal Donc voila une CC de 10km à 13% dès le quatrième jour de course. Je cherchais même pas vraiment hein, c'était juste dans un coin où je prospectais et puis voilà, quand je vois des trucs comme ça, je les utilise. Vous pouvez aller voir le SV : la route est nickel. Il ne va pas jusqu'en haut mais la vue satellite atteste que c'est bien goudronné jusqu'en haut. On dirait une espèce de base militaire au sommet, mais bon ça va les militaires thaïs doivent être cools non ? Ah oui et il y a 25 bornes de chemin avant aussi.
Retour probable des sprinteurs aux affaires avec une très longue étape sans grand relief. Une grosse difficulté dès le départ et des petites routes qui serpentent dans le final pour favoriser la formation d'une échappée de costauds capables d'offrir une résistance au peloton.
Là aussi une étape plutôt plate, mais très longue. Accessible à des audacieux si le peloton décide de préserver ses forces en vue de l'épreuve du lendemain.
Contre la montre par équipe plat, capable de faire des écarts assez importants mais pas rédhibitoires vu la longueur de l'épreuve. De quoi un peu rabattre les cartes dans un CG déjà bien décanté après l'horrible CC de Prang Phe.
Thaïlande morne plaine... un peu de répit pour le peloton, et une occasion royale offerte aux sprinteurs, sur une étape à nouveau longue et usante pour les organismes.
C'est aussi tout plat... mais ce n'est pas goudronné ! Une étape piège pour les prétendants au général, avec 12 secteurs non goudronnés, représentant au total une quinzaine de kilomètres. Gare aux coureurs inattentifs ou qui se sont mal préparés.
Un lendemain de repos qui va faire très, très mal à certains coureurs. C'est un monstre de difficulté qui se dresse aujourd'hui devant les coureurs : une course de côte démentielle sur les pentes du Doi Inthanon, point culminant du royaume de Thaïlande. Au total RwGPS me compte 28km de montée à 7%. C'est déjà énorme. Dans le détail, la montée est redoutable car elle est aussi irrégulière, une alternance de murs et de replats (voir profil en spoiler ci dessous). Et les 8 derniers kilomètres sont à près de 12% de moyenne. Au total, 9 kilomètres présentent un pourcentage supérieur à 10%. C'est un coureur très, très costaud qui triomphera au terme de cet effort hors norme.
Problème avec l'image de profil ci dessus : l'étape commence bien dans la ville de Chom Thing, et pas à Chiang Mai. Pas de repos avec une nouvelle étape très difficile, plus ouverte, construite pour les audacieux. Pour une belle lutte entre baroudeurs d'abord, mais aussi peut être entre favoris : encore une fois les pentes sont sévères, et s'enchainent sans répit. La dernière difficulté présente un kilomètre supérieur à 19%, impossible de se cacher face à cela. Attention aux défaillances.
Nouvelle étape de transition, orientée baroudeurs ou sprinteurs costauds qui parviennent à passer la dernière bosse. Un type d'étape que j'aime bien, qui peut permettre une belle course entre les échappés et les équipes de sprinteurs.
Troisième et dernière épreuve chronométrée, qui porte le total de kilomètres clm plats à 90 dans cette épreuve, ce qui est au delà des standard actuels mais me semble raisonnable au vu de l'exigence des étapes de montagne dans ce tour de Thaïlande. On est là aussi sur un CLM de spécialiste, plat, sans piège dans le profil mais assez technique car marqué par plusieurs virages serrés.
Avant la deuxième journée de repos, voici une nouvelle occasion pour les leaders de lâcher les chevaux. C'est l'étape avec le D+ le plus important de cette épreuve, et elle est très exigeante avec une montée HC très dure (succession de plusieurs paliers entrecoupés de descente avec là aussi plusieurs kilomètres à plus de 10% de pente moyenne, le pied cache des pentes à plus de 13%, impossible de trouver un rythme dans cette montée). Cet effort va bien essorer le peloton, et il est suivi, sur une cinquantaine de kilomètres, par un profil en dents de scie marqué par une succession de murs bien violents (qui cache là aussi des kilomètres à 17-18% de pente moyenne) sur une route qui serpente : il y a là un terrain merveilleux pour les audacieux, surtout à la veille d'un repos. Le tracé est similaire (en plus dur), à l'étape suivante, qui a créé des écarts monstrueux (avec un plateau de .2 mais bon, quand même) : https://www.procyclingstats.com/race/tour-of-thailand/2019/stage-3
Nouvelle étape de montagne qui nous mène aux confins de la Birmanie, avec l'ascension du Doi Pha. Le pied de la montée est à 21%, puis deux autres km à 17 et 18% ! Le peloton explose forcément sur une difficulté comme celle-ci, et les écarts seront importants ensuite en raison de l'irrégularité de la montée et de la difficulté de la descente vers la ville de Mae Fang.
Une autre étape à travers les belles montagnes du Nord du pays. Attention ici à l'enchainement redoutable du Doi Tung et de Mae Dah Luang, deux difficultés courtes mais dont la pente moyenne avoisine ou dépasse les 10%, en fin de tour et après tous les efforts consentis il est aussi probable d'avoir des écarts importants ici. La redescente vers la ville de Mae Sai est aussi technique et cache plusieurs coups de cul à 10-12% de pente.
Transition pour sprinteurs, en ce qui sera leur dernière chance. Répit pour les favoris avant le dernier week-end. Mais à ce stade là de la course, il y aura probablement peu de sprinteurs et d'équipiers restant en course. Alors, accessible à une échappée ? Comme on est en Thaïlande, on n'échappe pas à quelques petits murs très raides.
Et le dernier week-end est composé d'un diptyque d'étapes courtes et très explosives, vers la frontière avec le Laos. C'est en fait cette étape qui m'a donné envie de tracer en Thaïlande. Le principe est simple : un mur (5 kms à 15%, paie ta saloperie) qui servira de détonateur puis deux autres montées très dures pour creuser les écarts. Il est possible de tout perdre sur cette étape.
Et il est possible de tout récupérer sur celle-ci. On a gardé les pentes les plus exigeantes pour la fin. L'enchainement Doi Po - Yong Hom peut permettre à un audacieux n'ayant plus rien à perdre de prendre le large, il peut aussi être terribe pour qui n'est pas en jambes. Après, il restera encore 70 kilomètres de plat pour rallier la ligne d'arrivée à Chiang Rai, ce qui peut faire évoluer radicalement les écarts. Il y en aura partout ! du grand spectacle pour conclure ce Tour de Thaïlande.
Profil de l'ascension :
Modifié en dernier par Navegante le 30 Déc 2020, 23:30, modifié 5 fois.
Oh, quelle surprise le Doi Inthanon En discutant avec Allwatcher, je viens de lui dire que si je le mettais ce sera surement à mi-parcours donc ça pourrait se ressembler un peu à ce niveau là et j'ai vu quelque chose d'autre qui m'a rappelé ce que j'avais au niveau placement. Par contre, j'ai pas du tout la même ville de départ et donc fatalement pas la même ville d'arrivée mais je reconnais quelques villes sinon. Et l'E20 Je crois que perso je vais assumer à fond le coté Vuelta
J'ai hâte de voir ce que tu vas proposer en Thaïlande.. parce que il y a un potentiel de dingue, il y a plein de régions que je n'ai pas explorées du tout, mais c'est bien difficile de pondre quelque chose de correct du point de vue agencement, le pays a une géographie bizarre : distances énormes du Nord au Sud, et c'est soit de la montagne bien vénère mais sans vrai enchainement possible soit plat comme la main. Du coup mon tour est foutu bizarrement, la première semaine est juste une boucle autour de Bangkok et la dernière un 8 autour de Chiang Rai, la carte ne ressemble à rien. C'est pas un chef d'oeuvre mais le résultat est marrant et ne ressemble à rien d'autre, un tour de Thaïlande serait une course avec une vraie individualité : murs courts mais très durs, chemins à foison.. et il y aurait de quoi faire quelque chose de neuf chaque année, le pays est vaste et le réseau routier semble excellent. Bon par contre logistiquement il y a des trucs un peu tadjiks et ça oblige à se poser des questions du genre est-ce 2km à 20% en descente c'est une bonne idée (spoiler : oui ) Bref c'est bien amusant d'y tracer, et ça dépayse. Et le Doi Inthanon je me suis senti obligé mais effectivement je ne vois pas trop d'autre solution que de le placer au milieu de la course. Mais comment refuser 35km à 7% .
Difficile de plus avancer sans pc . 15 étapes sur 21 sont bouclés et je sais ce que je ferais sur les 6 restantes. On va dire que 75-80% du taff est fait
Petite question aux admins: mon arrivée au dessus de Thale (E5) serait elle accepté sans pénalité ? Le lieu est petit mais il y a 2 petits parkings pour mettre au moins 1 ou 2 voitures par équipe avec DS et quelques soigneurs. Ensuite les coureurs devraieny redescendre tranquillement sur 2km environ jusqu'à la ville ou se trouverait bus et podium protocolaire.
CaramelMou a écrit:Je crois que perso je vais assumer à fond le coté Vuelta
On peut me laisser le bénéfice du doute, t'auras tout le temps de vomir quand t'auras vu le parcours
@ Navegante : J'avais déjà chercher pour le concours en Extrème Orient mais comme j'avais raté la clôture, ça m'a servi là vu que j'avais déjà fait des repérages dans une région donc j'ai pu chercher dans d'autres coins du pays. Par contre, je ne vais pas faire de miracles, j'ai rencontré tous les problèmes que tu décris et ça posait moins problème sur une course d'une semaine. Peu d'enchainement, du pourcentage partout, je cherche encore un col aux alentours des 6% par exemple. J'ajouterai aussi qu'il est difficile de trouver des vraies villes dans la partie nord, c'est plus des rassemblements de village en dehors des quelques grandes villes qui ne sont pas toujours à coté des difficultés. Et accessoirement, j'ai eu la fausse bonne idée de partir du Sud et je commence à rencontrer quelques difficultés notamment au niveau transferts pour atteindre le haut du pays.
Donc oui, ce sera assez atypique et effectivement, c'est assez fun comme pays et ça colle bien au thème du GT libre où les trucs tadjiks seront un peu plus tolérés ... enfin j'espère sinon je vais avoir un problème Concernant le Doi Inthanon, j'ai pas encore fait mon choix, j'ai trop d'étapes au nord, il va falloir faire des choix