ElRojo a écrit:
Personnellement je ne parlais pas spécialement de ton parcours (où il y aurait d'autres choses à reprocher que tes arrivées au sommet mais que j'aime assez globalement). Mais du coup c'est plus ton E4 qui y est une CC à mon sens plutôt que l'E1, qui elle est simplement une arrivée au sommet qui peut devenir une CC (j'espère être clair). Et je comprends plutôt les critiques faites avant, dans le sens où moi aussi j'aurais mis une vraie difficulté juste avant l'ascension finale et sans transition pour avoir des attaques plus loin qu'à 5 km de l'arrivée. Ton étape se justifie parfaitement cela dit, mais un regret est aussi entendable.
Mais, ElRojo, j'entends sans aucun souci que certains d'entre vous auriez tracé différemment de moi... et ce n'est d'ailleurs pas un secret que nous avons des conceptions différentes, notamment nous deux, sur ce qu'est un bon parcours (cf dernier concours Tour de France ), mais ça me gonfle de lire ce que je considère un jugement hâtif de Allwatcher, où il parle entre autre chose de gâchis de cols et d'étapes où tout va se jouer dans la dernière difficulté. Je crois que Mats, juste au-dessus, résume parfaitement le fond de ma pensée.
Alors, oui, je considère, à la différence de beaucoup d'entre vous, que des portions plates entre deux difficultés sont des avantages plutôt que des inconvénients pour privilégier une course de mouvement et inciter les attaques. Quand les montées s'enchaînent avec les descentes, sans portions roulantes entre, les coureurs sont toujours sur des petits développements ou en phase de "moulinage" et de conduite en descente... alors que si tu as des portions de plat où il faut emmener la plaque, l'effort devient complètement différent et les muscles sollicités ne le sont plus de la même façon. C'est justement les transitions entre gros et petits développements qui font le plus de mal et provoque des défaillances... et non d'être uniquement dans un enchaînement de côtes et de descentes où tu vas de toute façon t'économiser pour ne pas être explosé au pied de la dernière ascension.
Pour étayer ma vision des choses, je me base également sur mon expérience d'ancien compétiteur cycliste, où mon rôle a souvent été de faire exploser le peloton pour mes leaders d'équipe. Et bien, je peux t'assurer que ce n'était pas dans les enchaînements de côtes que ça marchait le mieux mais dans les portions plates où il suffisait de faire une grosse accélération pour qu'un certain nombre des coureurs encore en mode "moulinage" commencent à faire l'élastique... puis au bout de plusieurs tours de circuit, de les voir littéralement exploser, soit sur le plat soit dans la montée suivante !
Donc oui, c'est volontairement et même si ce n'est pas la conception de la majorité d'entre vous, que je trace certaines de mes étapes ou de mes parcours de cette façon, avec des portions roulantes entre deux difficultés...